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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
val de ville
18 avril 2016

Décibulles à Neuve-Eglise

Le festival se prépare maintenant

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Découvrez la programmation complète en vidéo !

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23 mars 2016

Après le vol de bois, le vol de bornes

Voleurs malins espérant échapper à la justice

bois

Décidément le vol de bois se répand de plus en plus, et de toutes les façons : il y a le petit citadin qui vole un petit tas qu'il emporte en 4x4, histoire de se chauffer quelques heures au coin d'une cheminée. Il y a des professionnels du vol qui s'approprient des camions entiers. Et il y a ceux qui vont couper les parcelles des autres, souvent après avoir consulté le cadastre, et sachant donc que tel propriétaire ne risque pas de les surprendre.

Malgré cela, certains voleurs se font attraper tel ce lorrain poursuivi en justice, mais qui a eu gain de cause en appel après avoir été condamné devant plusieurs juridictions. Ainsi, le 28 novembre 2014, Me Gérard Welzer, avocat, plaidait devant la cour nancéienne au sujet d'une affaire de vol de bois qui opposait son client à plusieurs propriétaires. L’arrêt a été rendu. Malgré des témoignages très crédibles, l'accusé a été une nouvelle fois relaxé. « Le problème est toujours le même : il n’y a pas de bornage sur ces parcelles. Il n’est donc pas possible de dire à qui appartient telle grume » explique Me Welzer. Et ce jugement fait jurisprudence !

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Dans notre vallée, il semble que certains voleurs connaissent cette jurisprudence et ont trouvé la solution. Ils arracheraient eux-mêmes les bornes, espérant ainsi que le propriétaire qui menace de poursuivre en justice sera débouté. A voir... car tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse. Il ne faudrait pas par exemple qu'un de ces voleurs de bornes se fasse prendre. La jurisprudence invoquée perdrait toute sa raison d'être. 

20 mars 2016

Gens du voyage

Un débat très intéressant concernant les gens du voyage a eu lieu à la Communauté des Communes du canton Val de Villé ce vendredi soir. Plus important pour nos élus que le budget !

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7 mars 2016

Les anciennes mines du Val de Villé

L'inventaire du BRGM

En 2005, le BRGM (bureau des recherches géologiques et minières) avait été chargé de dresser l'inventaire et le cahier des charges techniques concernant la mise en sécurité des anciennes mines. La direction régionale des affaires culturelles d'Alsace  avait déjà lancé un projet d'inventaire en 1997, qui avait pour ambition de présenter l'ensemble des travaux miniers toutes périodes confondues sous la forme de fiches regroupées par grandes unités géographiques

Voici la liste par communes établie dans le Val de Villé, qui concerne essentiellement des mines d'argent et de charbon : 

Albé :

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- Mine "In der Grube", époque contemporaine

- Mine "Truttenthal", époque contemporaine

- Mine "Sonnenbach", époque contemporaine

Bassemberg :

- Mine (sans dénomination), époque contemporaine ?

Fouchy :

- Mines de Noirceux, époques indéterminées

- Mine du Rouhu, bois des cloches, époque moderne

sylvester

Lalaye :

- Mines Les Fossés, Les Forges, La Grotte, époque moderne

- Mine du Wolfsloch, époque moderne ?

- Mine de Sachelingoutte, époque moderne

- Mine La Hollée, Moyen-Age

- Mine Honilgoutte, époque contemporaine

- Mine Pransureux, époque indéterminée

- Mine Le Beheu, époque indéterminée

- Mines du Ruisseau, époque indéterminée

- Mines du Kohlberg, époque moderne

- Mine Katz, époque contemporaine

Maisonsgoutte :

theophile4

- Mine Elber, Moyen-Age

- Mine du Langenkleinbach, Moyen-Age

- Mine Grubtal (Ritschegrube), époque indéterminée

- Mine Rüst (Milengrube), époque indéterminée 

Steige :

- "La Mine", époques moderne et contemporaine

Triembach-au-Val :

- Ensemble minier du Silberberg, Haut-Moyen-Age - Epoque moderne

- Mine du Sarirain, époque contemporaine

- Sondages de charbon Lederle et mine, époque contemporaine

Urbeis :

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- Mine des Champs Brechete, Bilstein Landzoll, époque moderne

- Mine Théophile, Bilstein Landzoll, époque contemporaine

- Mine Cornelia, Bilstein Landzoll, époque moderne

- Mine Goutte-du-Moulin, Bilstein Landzoll, époque moderne

- Mine du Château, Bilstein, époque moderne

- Mine Saint-Nicolas, époque moderne

- Mine de la Goutte Henri, Les prés de Tante Jeanne, époque moderne

- Mine Donner, Le Haut d'Urbeis, époque moderne, époque contemporaine

- Mine Gravier, époque moderne

- Mine de Schnarupt, Bas d'Urbeis, époque moderne

- Mine de La Chapelle, époque moderne

- Mine d'Aptingoutte, époque moderne

- Mine La Porte de Fer, époque moderne

- Les mines du Revers de Faite, époque contemporaine

Villé :

- Mines de la Gaenslach, époque contemporaine

NB : les époques citées sont : le Haut Moyen-Age (453 - 1000), le Bas Moyen-Age (1000 - 1492), l'époque moderne (1492 - 1789), l'époque contemporaine (1789 à aujourd'hui).

29 février 2016

Les "voies privées publiques" des anciennes FTV

Des municipalités dans l'impasse

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Les anciennes Filatures et Tissages de Villé laissent encore et toujours des traces dans le Val de Villé, notamment par leurs conceptions de cités ouvrières. A leur cessation d'activités dans les années 50, les dirigeants vendirent les maisons d'habitation y compris la voirie, ce qui fait qu'aujourd'hui encore un certain nombre de rues restent du domaine du privé, notamment à Villé et Fouchy.

A Villé, le nouveau propriétaire a fermé les rues avec des portails. Sur la rue de Bassemberg, les locataires se voient obligés d'enlever un cadenas qui verrouille une chaîne, d'ouvrir le portail, d'entrer et de refermer le portail. Idem pour les automobilistes. Il ne faut pas être pressé de rentrer chez soi, surtout si l'on habite au fond de la cour. 

Sur la rue de Breitenau, heureusement l'accès par le portail ne donne que sur des terrains non construits. Les propriétaires fonciers désirant se rendre sur leur terrain sont priés de demander la clé du cadenas à un habitant voisin. Et tant mieux s'il est là, tant pis s'il est absent !

Autre cas de figure, celui de la rue de Neuve-Eglise, où la rue appartient aux nouveaux propriétaires. Heureusement que ce n'est que celui du bout de la rue qui l'a obstrué par un abri. Les habitants peuvent donc garer leur voiture sur leur propriété. La municipalité n'ayant pas souhaité bitumer la rue, les propriétaires qui ont réalisé le travail à leurs frais n'ont alors plus souhaité vendre. La municipalité s'est donc vue obligée de détourner le sentier multi-activités qui devait longer le Giessen et rester au fond de la vallée, vers la rue de Luttenbach. Le sentier devient brusquement plus raide que le col du Tourmalet. Pas forcément une réussite.

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tourmalet

Situation confuse à Fouchy !

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A Fouchy, la situation de la rue du Giessen laisse perplexe. Située pour moitié sur la commune de Lalaye et pour moitié sur celle de Fouchy, la municipalité s'est débattue dès les années 1995 - 2001 pour faire de cette rue une voie communale. L'éclairage n'a pas été rénové depuis l'époque des FTV (soit dans les années 50), alors que la communauté des communes et le SDEAU ont réalisé les travaux de canalisation. Tout comme ce serait la municipalité de Fouchy qui se charge du déneigement.

Une enquête d'utilité publique a été lancée, un notaire a été chargé d'établir les actes de vente de la rue devenue propriété de tous les riverains. Mais la procédure s'arrêta du fait de l'un ou l'autre propriétaire récalcitrant.

Par la suite, dans les années 2005, des propriétaires ont obtenu des permis de construire (alors même qu'ils n'avaient pas d'accès à la voie publique). Et aujourd'hui un riverain s'est même permis de poser un panneau d'interdiction de circuler dans la rue (voir ci-dessus). Des affaires qui risquent surtout d'engorger les tribunaux et d'enrichir les avocats... 

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19 février 2016

Démantèlement des transports collectifs du Val de Villé

"Le Conseil Départemental du Bas-Rhin a développé sur le territoire du canton des lignes de transport en commun vers Sélestat." 

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C'est en ces termes que le site municipal de Villé présente les transports collectifs du Val de Villé. Il semble donc qu'au moins de ce côté tout est bien dans le meilleur des mondes !

Oui mais voilà ! Une fois de plus, nos politiques profitent des congés d'été pour réaliser leurs coups fourrés contre la population. Depuis le 31 août 5015, la ligne 510 du "Réseau 67" ne s'arrête plus qu'à Villé (3 arrêts), Triembach-au-Val, Thanvillé, Val de Villé, Châtenois et Sélestat. Même Saint-Maurice est oublié !

Et même s'il existe un service "Taxival" à la personne pour circuler dans la vallée, cela devient bien compliqué pour les personnes sans voitures de 15 villages de se rendre à Sélestat.

Voici dans son intégralité, la délibération prise a posteriori (le 30/11/2015) par le conseil général et la convention  signée (sans aucun débat ?) par la communauté des communes ! Qui défend encore notre vallée et le monde rural ? Où est la démocratie et l'égalité des citoyens ?

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4 janvier 2016

La presse rencontre un de nos conseillers départementaux

Un binôme fantôme et une vallée ignorée

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Les DNA viennent de publier l'interview d'un des deux conseillers départementaux de notre canton de Mutzig-Villé, à savoir Frédéric Bierry. Quant à l'autre membre du binôme, elle passe presque inaperçue (juste citée pour le Champ du Feu et ses navettes, son dada depuis 2011). Le grand oublié de cet interview reste le Val de Villé : pas un mot sur la friche de l'ancienne usine FTV, pas un mot sur l'ancienne gendarmerie ou la maison de services publics et leur démantèlement, pas un mot sur les transports, par un mot sur les nouvelles technologies dans nos coins reculés, pas un mot sur les zones d'activité désespérément vides, pas un mot sur l'exode des jeunes... Bref, on peut se demander si le binôme existe encore, ou s'il estime que le Val de Villé ne fait plus partie de leur canton.

INTERVIEW

DNA : En se recentrant sur les questions sociales le conseil départemental reste-il un partenaire privilégié des communes ?

FB : Longtemps les maires étaient dans une démarche d’équipement et ont pendant des années perçu le conseil général comme un guichet, un tiroir-caisse. Ce n’est pas une critique, j’ai été dans ce rôle-là aussi. Aujourd’hui l’enjeu majeur tourne autour de ce qu’on pourrait appeler le rôle social du maire, la façon dont il construit le lien avec les habitants : cela concerne la manière dont on intègre les jeunes, comment on accompagne les personnes âgées pour donner en plus des années de vie de la vie aux années, comment enfin on arrive, nous élus, à lutter contre le sentiment de relégation et à réconcilier les habitants entre eux, jeunes et vieux, élus et citoyens… le conseil départemental est au cœur de ces questions. « Quand dans la Meuse des collègues nous disent qu’ils sont sous-équipés, c’est une toute autre réalité qu’ici ».

DNA : Le sentiment de relégation est à la base d’une partie des votes extrêmes des derniers scrutins notamment dans certains villages de la vallée.

FB : Effectivement mais il y a aussi un décalage entre le sentiment d’une partie des gens, leur perception et le niveau de service réel. Par exemple, nous avons une clinique avec un service d’urgence : c’est un million que l’Etat ajoute chaque année pour que ça fonctionne. Autour de Schirmeck on recense 40 offres de services publics, il y a un niveau d’équipement qui est plutôt bon. Quand dans la Meuse nos collègues nous disent qu’ils sont sous-équipés c’est une tout autre réalité qu’ici. Ce n’est pas simple d’ancrer sur le territoire des entreprises qui doivent faire face à un fort dumping social.

Les habitants sont inquiets quand à l’avenir économique du territoire avec certaines entreprises fragilisées, comme Federal Mogul ou Delpierre. Même si le conseil départemental n’a plus la compétence « aide économique » le conseiller doit être un facilitateur pour aider les entreprises et les salariés à faire face aux difficultés, c’est aussi pour cela que j’ai pris la tête de l’ADIRA.

Chez Federal Mogul c’est effectivement difficile. On demande toujours plus d’efforts aux salariés et ce n’est pas simple d’ancrer sur le territoire des entreprises qui doivent faire face à un fort dumping social (NDLR : de leurs concurrents). On l’a pourtant vu avec Delpierre où toutes les collectivités ont apporté leur concours au projet d’atelier relais, il existe des moyens d’action. Autre exemple : Mecatherm avait un impérieux besoin d’être raccordée au haut débit. Avec l’aide de la Région, du Département, de la commune, ils le seront en début d’année. Le haut débit est d’ailleurs un enjeu majeur pour l’attractivité du territoire. Je pense notamment à des solutions comme le centre de télétravail. On a environ 2 000 salariés de la vallée qui vont chaque jour travailler au-delà de Molsheim. Si une partie de ces personnes pouvaient ne pas faire systématiquement la navette ce serait bon pour elles, pour l’attractivité du territoire, pour le commerce local, pour l’environnement… D’autres projets de résidences seniors sont à l’étude à Saâles, Russ ou Niederhaslach.

DNA : D’autres pistes ?

FB : Il y a un autre sujet sur lequel on travaille avec les élus ; il concerne la promotion des produits agricoles et la nécessité de retrouver une politique agricole forte. Il y a aussi tout un travail autour du Champ du Feu qui est un élément d’attractivité de la vallée de la Bruche. Cette année on travaille sur la sécurisation de l’entrée des pistes de ski de fond, c’est Frédérique Mozziconacci qui porte ce dossier. De nouvelles navettes ont aussi été mises en place depuis Strasbourg.

Des craintes se font jour également concernant le secteur de la santé et du troisième âge : la fermeture de la maison de retraite de Rothau et l’avenir des centres de l’Ugecam avec une concentration des activités sur Schirmeck…

Pour le centre de Saâles, il y a deux pistes sur lesquelles on travaille aujourd’hui, c’est le traitement de la tuberculose, maladie qui revient et pour laquelle il existe très peu de structures. L’autre piste concerne des lits de suite de chirurgie en lien avec les hôpitaux de Strasbourg, mais nous n’en sommes qu’au stade des réflexions.

Concernant Rothau je regrette que le projet initial n’ait pu aboutir mais la solution trouvée avec Lutzelhouse et l’Abrapa est pertinente. On poursuit aussi avec la Sibar les projets de résidences sénior qui répondent également à un vrai besoin. Outre ceux de Rothau et Dorlisheim, d’autres projets sont à l’étude à Saâles, Niederhaslach ou Russ.

Malgré les coupes budgétaires (lire encadré) le conseil départemental reste en charge des routes. Sur le canton, il y a deux projets principaux : à Mutzig, la descente vers la zone Atrium et à Rothau, le contournement.

Pour Mutzig, il ne peut y avoir d’engagement nouveau dans les trois ans. Tous les dossiers sont étudiés en fonction de trois critères : l’opportunité à réaliser, l’équité entre les territoires et l’engagement du territoire. Sur le premier point c’est un projet qui n’est pas très cher au regard de l’effet que ça peut avoir sur la circulation et le développement de la zone. Concernant l’équité, il faut savoir que le conseil général a beaucoup investi sur le territoire (contournement de Molsheim, tunnel de Schirmeck). Pour ce qui est de l’engagement du territoire, s’il y a un coportage avec Mutzig, Dorlisheim et la com’com on pourrait aller plus vite.

Concernant Rothau, c’est un projet sur dix ans. L’idée est de débuter le contournement au niveau de l’Eglise et de ressortir le plus loin possible après le cimetière. La priorité est de définir ce tracé (les études sont en cours) pour qu’ensuite la commune et la com’com puissent, elles, commencer à travailler sur un aménagement urbain.

(publié dans les DNA du 3/1/2016 - édition de Molsheim/Schirmeck)

30 décembre 2015

Maison des services dans la vallée de la Bruche

Alors que Villé abandonne sa maison des services publics, la vallée de la Bruche labellise très officiellement la sienne. Deux politiques différentes dans un seul canton. Pour le moins curieux ! Surtout que les deux élus départementaux LR/UDI du canton sont supposés collaborer et avoir la même vision politique sur l'ensemble des vallées vosgiennes ! 

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Le préfet a acté, ce mardi matin, la présence sur le territoire de la vallée de la Bruche de la première « Maison de services au public » en Alsace, par la signature d’une convention entre l’État et les différents acteurs de cette structure.

Déjà une Maison, sans s’en rendre compte…

Comme l’a rappelé le maire de Schirmeck, Laurent Bertrand, cette maison ne date, en fait, pas d’hier : « On s’est rendu compte que cette maison de services, on l’avait déjà ! Elle existe en fait depuis 2003 ». La structure s’est, en effet, montée peu à peu, dans les locaux de la Maison de la vallée (qui comprend, notamment, la communauté de communes et l’office de tourisme) accueillant des services, puis d’autres (emploi, retraites, droit, habitat…), pour former un premier lieu de diffusion d’informations, de rencontre avec des organismes publics, des professionnels, etc. Récemment, les locaux de l’ancienne médiathèque, située au fond de la place du Marché de Schirmeck ont complété ce dispositif, avec un pôle centré sur les aspects social et enfance (relais assistantes maternelles, CAF…).

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Mardi 22 décembre, le préfet de région, Stéphane Fratacci, a apposé son paraphe aux côtés de plusieurs représentants de cette maison de services (conseil départemental du Bas-Rhin, caisse d’allocations familiales du Bas-Rhin, caisse d’assurance retraite et de santé du travail d’Alsace Moselle, caisse primaire d’assurance maladie du Bas-Rhin, Mutualité sociale agricole, Pôle emploi, Bruche emploi et Mission locale des Trois vallées). La convention signée établit les rôles, missions et obligations de chacun.

Le financement du fonctionnement (un peu plus de 50 000 € annuels annoncés pour 2016) de cette Maison des services est assuré, par ordre décroissant, par la communauté de communes et l’État - par l’intermédiaire du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire -, ainsi que par Bruche emploi, la Mission locale des Trois vallées et la CPAM.

Contact avec le numérique

Hier, Stéphane Fratacci a estimé que cette structure faisait partie de la « vitalisation du bourg-centre. Ce qui me séduit, c’est qu’on a vraiment toute la palette de l’offre des services, à très grande proximité géographique ».

Le préfet a évoqué aussi le rapport au numérique, qui va de pair avec l’utilisation de ces services : « C’est vrai que ça peut être une libération, selon le rythme de chacun, mais ça ne résume pas tout, a tempéré le représentant de l’État. Je crois beaucoup à la nécessité d’accompagner les publics les plus fragiles, face à cet outil numérique. Bien sûr, on ne peut pas être physiquement présent tout le temps, mais on peut aussi offrir des rendez-vous à court terme ». La convention signée s’accompagne d’ailleurs, entre autres, d’une « charte nationale de qualité des Maisons de services au public », où sont mentionnés, par exemple, des délais maximums de réponse aux courriers (un mois) et courriels (une semaine) ou appels téléphoniques (cinq sonneries).

Après la signature de cette convention, le préfet prendra prochainement un arrêté qui labellisera officiellement l’entité « d’espace mutualisé de services au public ». (selon les DNA du 23/12/2015)

C'est quand même mieux qu'une petite table et un ordinateur à la poste

"L'Etat fait des efforts pour être plus proche des gens", reconnaît Pierre Grandadam, président LR de la communauté de communes de la vallée de la Bruche. "On accompagne les gens dans la proximité. On va pouvoir avoir en permanence quelqu’un qui nous aide dans nos démarches de tous les jours et dans la confiance".  

Pas le même discours que le maire LR André Frantz de Villé qui reproche à l'Etat son manque d'implication et d'aide. Comprenne qui pourra !

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11 décembre 2015

Tract dans le Val de Villé

Pour appeler à battre le FN, les élus de droite étalent leurs divisions ! 

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Un grand jour, ce jeudi après-midi ! Pour la première fois depuis bien longtemps, le maire de Villé, candidat "Les Républicains" de la liste de droite "Unissons nos énergies", vient dans le quartier, qui plus est pour apporter un tract en faveur de Philippe Richert ! Malgré le titre du tract, il est déjà paradoxal de voir le maire seul dépenser son énergie. Où sont ses compagnons de lutte ? 

Il faut battre le FN dimanche. C'est la seule conviction que je partage, mais je n'ai pas de leçons à recevoir de ceux qui sur le plan local, intercommunal, départemental, régional et national ont favorisé la montée de ce parti extrémiste. 

Le texte du tract n'est d'ailleurs qu'à l'image du bas niveau de conception politique de quelques-uns de nos responsables locaux, tel le président de la comcom, maire de Saint-Maurice et conseiller régional sortant de gauche (paraît-il), qui ne s'est jamais caché de sa proximité avec Philippe Richert.

Or ce sont ces genres de confusions politiques qui ont amené à la situation électorale absurde que nous vivons. Depuis un bon quart de siècle, les politiques d'austérité basées à tous ces niveaux sur des stratégies de cohabitation, d'ouverture, de fronts républicains factices, ont mené à l'impasse actuelle. La catastrophe de 2002 ne semble même pas avoir servi de leçon.

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D'ailleurs, le tract local avec l'en-tête est significatif : les élus, qui sont très rarement encartés, apparaissent comme les embrigadés de force comme signataires de ce peu reluisant appel. Et cette littérature désespérée du président de la comcom et du maire-candidat de Villé ne fait même pas l'unité à droite. Il est à noter que la conseillère départementale UDI, qui plus est adjointe au maire LR de Villé, ne figure pas sur cette liste. Quelle cohérence !

On comprend mieux pourquoi Philippe Richert n'a pas pris l'initiative (qui l'aurait démarqué de Sarkozy) de créer un front républicain : les dissensions auraient fait définitivement leur apparition dans son propre camp. Les raisons techniques qu'il a évoquées (un temps trop court) ne sont qu'hypocrisie. On a bien réussi à mettre dans les boîtes aux lettres ce tract contreproductif dans un temps record, et ce avant l'arrivée du facteur avec les professions de foi des candidats.

Alors oui, il faut battre le FN ... mais sans renier son âme et sans répondre à des mots d'ordre télécommandés, d'où qu'ils viennent. 

Dimanche, je voterai en mon âme et conscience sur la façon d'être efficace et de faire reculer l'idéologie haineuse et xénophobe du FN, mais sans trahir mes convictions.

tract

Un sondage !

"L'Ardennais" a demandé si Jean-Pierre Masseret avait bien fait de se maintenir. Réponse : oui à 62 %, soit 1040 votes. 30 % pensent le contraire (507 votes). Enfin 8 % n’ont pas d’avis sur la question. 1674 personnes ont participé à ce sondage. C’est beaucoup par rapport à d’habitude. Autant dire que la question tient à cœur à beaucoup d'électeurs.

sondageLes derniers sondages donnent Richert à 43%, Philippot à 41% et Masseret 16%. Une stratégie d'union de la gauche aurait permis de gagner !

27 novembre 2015

Des nouvelles du Conseil Départemental

 

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C'est bien  souvent que le Conseil Départemental 67 prend des délibérations concernant le Val de Villé. Les citoyens, voire les élus, sont rarement informés. Il serait pourtant intéressant que notre binôme d'élus fasse paraître un bulletin d'information. En attendant, voici les délibérations du mois d'octobre qui concernent deux communes de la vallée.

Bassemberg

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