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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
val de ville
21 novembre 2011

Ces chères taxes locales

taxe_habitationNovembre est en général le mois où il faut payer les taxes locales ! Notamment la taxe d'habitation et la taxe foncière. Tous les Français ne sont pas égaux devant ces taxes, dont le taux est voté par les conseillers municipaux tous les ans au mois de mars dans le cadre du budget prévisionnel. Ainsi dans le Val de Villé, le taux le plus favorable est celui de Breitenau, le plus défavorable est celui de Lalaye. Et les taux sont globalement identiques pour les taxes foncières. Mais attention, ce classement n'est pas définitif, la municipalité de Villé entre autres, qui est déjà dans le peloton de queue, a annoncé de sérieuses augmentations dans les budgets à venir.

Voici d'ailleurs le classement des 18 communes de notre canton :

1) Breitenau 4,79% - 2) Thanvillé 5,02% - 3) Neuve-Eglise 5,08% - 4) Albé 5,10% - 5) Saint-Martin 5,50% - 6) Saint-Maurice 5,51% - 7) Steige  5,71% - 8) Triembach-au-Val 5,76% - 9) Saint-Pierre-Bois 6,33% - 10) Fouchy 6,61% - 11) Breitenbach 7,10% - 12) Bassemberg 7,14% - 13) Urbeis 7,22% - 14) Villé 7,41% - 15) Maisonsgoutte 7,62% - 16) Neubois 7,64% - 17) Dieffenbach-au-Val 7,83% - 18) Lalaye 10,01%.

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19 novembre 2011

Un nouvel hébergement pour personnes âgées

Le nouveau bulletin municipal de Villé étant enfin distribué dans tous les quartiers de Villé, la "prime du chef" a été l'arrivée en même temps du bulletin "Comcom-Mag", et une page réservée à l'EHPAD (Etablissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes" au lieu-dit "Ochsenmatten" à Villé. Si l'initiative est des plus intéressantes, il se pose quand même quelques questions :

- C'est le bailleur social DOMIAL qui est chargé de l'affaire ! le même que celui qui traîne toujours dans la construction des logements sociaux de la route d'Albé. Ce n'est pas forcément un gage de respect des délais !

- Le permis de construire est à l'instruction. Quelle va être la réponse du maire de Villé qui a refusé les étages pour les logements sociaux, pour raison d'implantation dans un quartier résidentiel. Il est vrai que la cité ouvrière voisine de l'Ehpad ne peut être taxée du même qualificatif. Et les toits plats qui ont été refusés dans le lotissement voisin des pommiers ? Seront-ils acceptés ici ?

- Le pécule de 428 000 € du Super-U ne couvrira même pas les frais à payer pour une année : il est dit dans ce comcom-mag que "le conseil d'administration gestionnaire de la structure versera (à DOMIAL) une redevance annuelle au départ de 450 000 €, celle-ci sera réévaluée à partir de la cinquième année." Comment sera couvert le reste ?

Et pendant que bien des questions se posent, nos élus intercommunaux se chamaillent sur ce sujet ! 

ehpad

29 octobre 2011

Saupoudrage


FR67VVIL0008La délibération du conseil général n° CP/2011/659 du 3 octobre 2011 est ainsi formulée : 

Développement des filières - 2152 - Aide départementale aux ateliers de transformation et de vente en zone de montagne :

La Commission Permanente du Conseil Général, statuant par délégation et sur proposition de son président, décide d'attribuer au bénéficiaire figurant au rapport une subvention de 1249,50 € au titre de l'aide aux ateliers de transformation et de vente en zone "Massif Vosgien". Le versement de la subvention interviendra sur production de factures justificatives certifiées acquittées."

Dans le Val de Villé, toutes les entreprises ou commerces ne toucheront pas cette petite rustine céleste. En effet, sur l'ensemble de notre canton, seuls Albé, Saint-Martin, Breitenbach, Maisonsgoutte, Steige, Breitenau, Bassemberg, Fouchy, Lalaye et Urbeis. Toute la vallée ne profitera donc pas de cette mesurette inefficace de saupoudrage qui n'encouragera ni ne découragera aucune entreprise. Je tiens pourtant à rappeler que la loi-montagne de 1985 (adoptée à l'unanimité sous le gouvernement Fabius, mais dont le gouvernement suivant de Chirac n'a pas pris la plupart des décrets d'application) était basée sur le fait que des entités géographiques, économiques et culturelles de montagne étaient des zones handicapées. Visiblement, ce principe n'a pas été appliqué ici où l'entité, c'est toute la vallée, pour quelque action qu'elle soit à mener, et nos élus locaux, anciens ou nouveaux, ne s'en sont jamais ému ni même aperçu, alors qu'il faut ranger depuis un demi-siècle notre vallée parmi les plus sinistrées du fait de la disparition de l'industrie textile, et plus récemment des délocalisations.

23 octobre 2011

437 826,37 € pour quel gâchis ?

travailleusetextilemontreal_1945La presse locale de ce dimanche a fait part des "ébats" des élus de la comcom, tournant une fois encore autour de l'affaire de l'ancien Super-U et de la façon de gérer le pactole reçu de la part de la société Valvil-Services qui gérait "l'ancien Super-U". La comcom, après maintes péripéties et "coups bas en coulisses" du côté de la municipalité, a touché le joli magot de 437.826,37 € de la part de la société en voie de dissolution Valvil-Services qui n'a plus de raison d'être après le départ du Super-U vers la zone artisanale du Climont. Rappelons l'origine de cette somme liée aux "Filatures et Tissages de Villé" (FTV) et une "Coopérative Ouvrière" qui était destinée à permettre aux salariés de cette industrie textile de bénéficier à bon prix des tissus, mais aussi des produits alimentaires, issus au départ d'une ferme, propriété des FTV, et donc fournis directement du producteur au consommateur (nos amis écolos sont donc loin d'avoir innové). Je me rappelle comme beaucoup d'autres villois du lait que nos parents cherchaient "chez Camille" prénom du fermier sis sur la route de Breitenau.

Beaucoup de salariés "sociétaires" profitaient aussi d'un système de ristourne qui leur était versée pour les fêtes de fin d'année. Ces ouvriers d'un secteur industriel aux salaires les plus bas pouvaient ainsi se permettre quelques dépenses supplémentaires sans trop amputer le budget ordinaire. Tous les anciens de la vallée se rappellent des "timbres" qu'ils collectionnaient sur des feuilles. Et un beau jour, le conseil d'administration de Valvil-Services, nouvelle dénomination de l'ancienne coopérative, décida tout de go, et malgré la colère des nombreux sociétaires touchés, de ne plus rembourser les timbres et de ne plus pratiquer cette ristourne.

Pourquoi ce rappel ? Tout simplement pour informer ces élus intercommunaux, mais surtout la population, qu'ils sont en train de se battre à coups de petites bassesses post-cantonales avec de l'argent économisé très souvent par les petites gens de la vallée et qui selon les statuts de l'ancienne coopérative aurait dû leur revenir ! Alors, comme beaucoup de personnes originaires de cette vallée, je suis outré de voir que la donation de ces biens immobiliers (site de l'ancien Super-U) et financiers ne font qu'alimenter la guéguerre entre des élus issus de surcroît d'un même camp politique, les uns se déclarant aux élections "UMP sans étiquette", les autres "sans étiquette soutenus par l'UMP" ! Car il est évident à la lecture des deux quotidiens, que la maison de retraite évoquée est bien loin de leur préoccupation !

22 octobre 2011

Arnaquée deux fois ?

Guy_Degrenne_Collection__t__2011Cela n'arrive pas qu'aux autres, et cela arrive aussi dans le Val de Villé. La dame ayant été arnaquée souhaitant garder l'anonymat, nous appellerons cette habitante du canton Germaine. Voilà quelques semaines, Germaine reçoit un envoi pour le moins curieux car provenant d'une société de vente par correspondance d'habitude sérieuse où Germaine a l'habitude de passer commande et d'être satisfaite des produits achetés, en l'occurence AFIBEL. L'annonce sur l'enveloppe "35000 € : remise imminente à la gagnante" n'émeut guère Germaine, elle se doute bien qu'elle n'est pas la gagnante. Plus étonnant pour elle est le cadeau proposé en cas de commande : un service en porcelaine complet de 64 pièces et 50 couverts assortis, de la célèbre marque "Guy Degrenne". Sa commande est arrivée rapidement, accompagnée de deux tasses, deux sous-tasse et deux cuillers (d'une ancienne collection retirée de la vente) le tout ayant selon le catalogue de la marque une valeur marchande de 7,90 € et certainement cédé en vrac à AFIBEL à un prix encore inférieur. On n'avait pas l'habitude de voir cela chez AFIBEL, adhérent à la très sérieuse Fédération des Entreprises de Vente à Distance. Il faut un commencement à tout ... Germaine a donc pris sa plume pour écrire à la fédération citée et attend avec impatience la réponse. Dès réception, nous la publierons. 

  • NB : AFIBEL figure déjà sur la "liste orange" du Réseau Anti-Arnaques.
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15 octobre 2011

Elections citoyennes : deuxième tour

Le bureau de vote des élections primaires citoyennes (deuxième tour) sera ouvert le 16 octobre à Villé de 9 h à 19 h et se situera dans les locaux annexes de la mairie (6, promenade du Klosterwald) près de l'école primaire, pour tous les électeurs du canton de Villé.

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1 octobre 2011

Kodack s'effondre à Wallstreet

KODAK_Q013_SUPER_8Le groupe Kodak possédait il y a quelques années une unité de production dans la zone industrielle du Climont dans le Val de Villé. Cette unité avait été fermée, laissant de nombreuses personnes de la vallée au chômage. Aujourd'hui, c'est l'ensemble du groupe qui est touché par la crise économique et financière : Vers 18H45 GMT, le titre perdait 66,27% à 57 cents sur le New York Stock Exchange. Selon l’agence Bloomberg, qui cite trois sources proches du dossier, Kodak a consulté les cabinets d’avocats Kirkland & Ellis et Jones Day pour discuter des options possibles. Le dépôt de bilan fait partie de ces options envisagées, a ajouté l’agence. Mais aucun cabinet n’a été formellement engagé et un dépôt de bilan n'est pas encore imminent. Le groupe Eastman Kodak, basé dans le nord de l’Etat de New York, est en difficultés depuis l’explosion de la photographie numérique. Il avait indiqué fin juillet qu’il "explorait des alternatives stratégiques" concernant ses brevets d’imagerie numérique, alors que les géants de l’informatique et de la téléphonie mobile ont montré à plusieurs reprises ces derniers mois leur appétit pour ces titres de propriété intellectuelle. Lors de la fermeture locale, la concurrence de la photo numérique avait déjà été évoquée. Mais décidément, il y en a qui ne tirent jamais de leçons de leurs échecs ! Combien de licenciements de salariés pour ces imprévoyances patronales ?

18 septembre 2011

Ballon dégonflé

4220_LADONLa gestion du conseil général 67 est calamiteuse, notamment son volet social. Tout le monde le sait, puisque même des élus de la majorité managée par Guido Kennel le reconnaissent (voir post du 4/11/2011 sur notre blog). Il n'est donc pas illogique de voir notre président du département tenter de redorer son blason. Et puis, tant qu'on y est, autant se faire un peu de publicité dans la ruralité ! et pourquoi pas dans le Val de Villé, la plus belle des vallées pour un temps encore. Aussi a-t-il proposé à sa conseillère de céans fraîchement élue d'organiser une grande fête pour les handicapés, lors de laquelle il sera proposé à tous un voyage en ballon. La troupière ne s'est pas faite prier et a immédiatement sollicité le maire du chef-lieu, son meilleur soutien lors de la dernière campagne électorale. Celui-ci a tout aussi immédiatement donné son accord ... avant de se rendre compte que trouver un terrain d'atterrisage n'allait pas être facile. Le terrain de football ? oui mais les matches ? et la pelouse n'est pas la meilleure aire pour accueillir des chaises roulantes pendant toute une journée ! Alors où ? peut-être la cour de l'ancienne usine des FTV ? pas très beau pour un cadre festif. Alors, rien... Evidemment on n'a pensé qu'à Villé, et il n'a jamais été question pour ce maire, vice-président à la comcom des circulations douces dans l'ensemble de la vallée, de délocaliser à l'aérodrome d'Albé tout à fait adapté. De guerre lasse, notre cher Guido, face au peu d'efficacité de nos deux élus locaux, a renoncé à l'organisation dans le Val de Villé. Après tout pourquoi cacher la misère qu'on a soi-même provoquée ?

27 août 2011

Une famille du Val de Villé émigrée en Nouvelle-Calédonie en 1857

equat1Le Val de Villé est souvent apparu comme une vallée pauvre, notamment au 19ème siècle, et chaque drame pouvait laisser une famille entière dans la misère. Nombreux furent donc ceux qui émigraient vers les Etats-Unis, ou vers les nouvelles colonies françaises telles l'Algérie, et même la Nouvelle-Calédonie. Ainsi cette famille Hermann de Breitenbach, dont le père, bûcheron, décéde à la suite de la chute d'un arbre, et qui émigre aux Etats-Unis. Les exemples sont nombreux. La vente des maigres biens qui leur restaient leur permettait de payer le voyage à bord d'un paquebot où ces émigrants s'entassaient à fond de cale, dans des conditions similaires à celles des esclaves noirs transportés d'Afrique en Amérique. N'oublions pas que sur les nombreuses familles parties, seules 1% feront vraiment fortune. L'histoire de Maximilien Dillenseger, habitant de Steige, tisserand, père de cinq enfants, dont l'épouse Marie-Madeleine Zing décède à la naissance de son dernier enfant en 1856 en est un exemple. Veuf, Maximilien n'hésite pas longtemps : avec son frère Jean-Joseph de Lalaye, il se joint à la famille Masson et embarque à Marseille en direction de la Nouvelle-Calédonie avec tous ses enfants. Un groupe d'Alsaciens s'était formé en cours de route auquel se joignit aussi la famille Ulm de Wolfgantzen. Arrivés à Nouméa, Maximilien épouse de suite Marie-Madeleine Masson et exerce le métier de facteur, tout comme son frère. Ses descendants se sont établis dans l'hémisphère austral, et j'en ai retrouvés lors de recherches et d'échanges généalogiques dans toute la Nouvelle-Calédonie, mais aussi à Sidney (Australie) et à Port-Vila, la capitale de la République de Vanuatu (autrefois les Nouvelles-Hébrides). D'autres se marient avec d'autres français sur place, souvent autant dans la misère qu'eux-mêmes. Ainsi, Marie-Louise Dillenseger, fille de Maximilien, épouse Dominique Pacifique, enfant abandonné trouvé le 7 août 1837 dans le tour de la Charité à Chateau-Thierry, de sexe masculin, âgé de six à sept mois, portant sur la tête un bonnet brun, sur le cou un mouchoir à fleurs blanches, et sur le corps une brassière d'indienne jaune à fleurs de diverses couleurs, une chemise de toile, une couche, un lange de laine et un mouchoir de gase, le tout en très mauvais état. Arrivé en Nouvelle-Calédonie, il devient gardien de prison. Le couple aura trois enfants, mais Dominique décède rapidement. Marie-Louise se remarie avec Jean-Baptiste Grassin, un marin. Elle l'accompagne dans ses voyages et décède au cours de l'un d'eux en 1893 à l'âge de 40 ans. Ce ne sont là que des exemples de destins tragiques comme beaucoup d'émigrés en connurent.

  • Ci-dessus, la photo du paquebot "Equateur" qui assurait la liaison Marseille - Nouméa.  (longueur : 125 m, largeur : 12 m. 124 passagers en première classe, 66 en seconde, 54 en troisième et 500 émigrants en entrepont. Pendant la guerre de 1914/18, il est transformé en navire hôpital au service de la marine russe, il part à la démolition à Marseille en 1922.
  • Voir aussi les fiches familiales dillenseger_zing - dillenseger_masson - dillenseger_pacifique et dillenseger_halap

Un grand merci à tous ces descendants qui m'ont aidé à retracer l'histoire de la famille Dillenseger aux Antipodes.

25 août 2011

Les voies ferrées dans les vallées de Villé et d'Elzach

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Les vallées de Villé et Elzach, jumelés depuis plus d'un quart de siècle, ont souvent des histoires parallèles. Vallées des Vosges ou de Forêt Noire, les constructions des voies ferrées à la fin du 19ème siècle sont liées à l'industrie du textile, donc à l'importation du coton. 1891, c'est l'arrivée du premier train à Villé et l'ouverture de la ligne Val de Villé - Villé. 1901 : nos jumeaux voient enfin se terminer leur combat pour la construction de la ligne Waldkirch - Elzach. La ressemblance s'arrête là : l'Alsace, avec son statut particulier, était gérée par l'Etat impérial allemand, et a bénéficié à ce titre de nombreuses "largesses", telles les constructions de voies ferrées. Dans l'Elzthal, par contre, la ligne a été essentiellement financée par les communes traversées. D'où ce long combat. Autre différence, le train arrive encore aujourd'hui à Elzach (il est même question de renforcer les cadences) alors que le dernier train de marchandises a quitté Villé en 1976 et que le transport des voyageurs a été transféré vers les bus dès 1946. Aujourd'hui, quelque jeune rêveur pense pouvoir faire revivre une ligne ferroviaire jusqu'à Villé (avec quels moyens ? et dans quelles conditions ?) et l'un ou l'autre élu, à peine moins utopique imagine déjà une plate-forme multimodale du côté de Val de Villé ! Elzach a pu garder son train, à Villé il a passé.

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