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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
greve
19 avril 2011

Grève des cheminots en Allemagne

1838740_1_gdl_29893636_originalC'est la plus longue grève que mènent les cheminots allemands du syndicat GDL (Gewerkschaft Deutscher Lokomotivführer) et qui reprend ce matin en cette semaine pascale de départs en vacances, et qui est prévue pour durer jusqu'à jeudi soir au moins (le vendredi-saint du 22 avril est férié). Dans le nord du pays, la grève est suivie de 70 à 80%. La GDL, avec ses 26000 conducteurs de locomotive, revendique de meilleures conditions de travail, des effectifs supplémentaires et une augmentation substantielle des salaires, alors que les directions des sociétés de transport ne proposent qu'une augmentation de 2% qui ne garantit même pas le maintien du pouvoir d'achat. Et bien sûr, ces mêmes sociétés dénoncent "la prise en otage des voyageurs par des grévistes irresponsables". Histoire de tenter de rendre le mouvement impopulaire. Politique d'austérité sans fontières... 

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10 mars 2011

Grève dans les chemins de fer allemands

th05___GDL_StreikDepuis hier soir, mercredi, les trains (voyageurs et marchandises) ne circulent plus en Allemagne. Les conducteurs de locomotives se sont mis en grève pour protester contre le gel des salaires. Chez nos voisins, les grèves dans les transports sont encadrées (elles ne peuvent durer plus de 12 heures). Les responsables du syndicat GDL (Gewerkschaft Deutscher Lokomotivführer) de Francfort ont cependant déjà averti que la grève sera reconduite toutes les 12 heures jusqu'à satisfaction de leurs revendications. Ils estiment n'avoir pas à faire les frais de la politique d'austérité menée par le gouvernement. Lors de leur assemblée générale, les cheminots se sont prononcés à une grande majorité à la prolongation de la grève.

9 mars 2011

Et pendant ce temps, aux portes de la vallée...

JipeAlors que la campagne électorale bat son plein, on y parle peu d'emploi. Le candidat UMP-écologiste-soutenu mais sans étiquette, indépendant ou apparenté déclare d'ailleurs tout de go sur son site-blog : "Je ne peux pas prendre les industriels par la main pour les faire venir dans la vallée". Beau constat d'impuissance, ce candidat oublie simplement que la politique "d'aménagement du territoire", incitatrice du développement économique, dépend en grande partie aussi du Conseil Général, et n'ayant pas de proposition dans ce domaine, il espère obtenir un chèque en blanc de l'électeur. Idem pour la candidate "sans étiquette" qui "verra" le moment venu dans quel groupe elle s'inscrira et qui n'a pas encore d'idée bien précise sur l'aménagement du Centre-Alsace et d'infrastructures sur un axe est-ouest. Mais peut-être progressera-t-elle en se frottant au terrain ? Quant au candidat EELV, on peut le qualifier de rêveur : vouloir mettre la RN59 à une voie avec circulation alternée, autant fermer les vallées en clouant à l'entrée un mur de planches. Tout cela serait bien amusant, si pendant ce temps les licenciements ne reprenaient à l'entrée de la vallée notamment chez Jipé Châtenois, où travaillent de nombreux salariés du val.  Le processus des actionnaires est toujours le même : on délocalise (en l'occurence en Slovaquie où l'entreprise a créé une filiale à Hlohovec), puis petit à petit on laisse mourir la maison-mère. Dépôt de bilan, menace de licenciement pour 33 des employés présents souvent de longue date et qui risquent de ne pas retrouver d'employeur... Le discours de ces candidats les convaincra-t-il ? On peut en douter.

17 février 2011

Grève en vue dans la presse

aid_119838_0L'intersyndicale des Dernières Nouvelles d'Alsace a lancé mercredi un appel à la grève pour vendredi, pour protester contre "la dégradation des conditions de travail" au sein du quotidien depuis sa prise de contrôle par le Crédit Mutuel. Le quotidien pourrait ne pas paraître samedi car l'appel concerne toutes les catégories du personnel, a-t-elle précisé. Cette grève entre dans le cadre d'un mouvement national au sein de la PQN et la PQR. Mais l'intersyndicale SNJ-CGT-CFDT des DNA entend également protester "contre la restructuration en marche, avec une mutualisation inter-titres imposée au bureau parisien des DNA; contre le non-remplacement des partants et la précarisation considérable de l'emploi (et) contre la dégradation des conditions de travail dans tous les services de la rédaction", selon un communiqué du SNJ. La direction veut ainsi "mutualiser (le bureau parisien) avec trois journalistes de trois titres différents qui travailleraient dans les locaux d'une banque pour l'ensemble des titres", a indiqué Laurence Rey, déléguée du SNJ, majoritaire aux DNA.  "Cette décision va à l'encontre du droit du travail, du respect des titres et de l'indépendance des rédactions", a-t-elle ajouté, estimant que le Crédit Mutuel envoie "un signal social extrêmement négatif". Le "gros malaise" au sein de la rédaction est également provoqué par le "transfert de charge de travail induite" par un nouveau logiciel du groupe, selon elle. La direction n'était pas joignable mercredi en milieu de journée. Le pôle presse du Crédit Mutuel rassemble L'Alsace, le Républicain Lorrain, le Progrès, le Dauphiné Libéré, le Bien Public, le Journal de Saône-et-Loire et le groupe L'Est Républicain (Est Républicain, Vosges Matin, DNA), ce qui en fait le premier groupe européen pour la presse quotidienne, selon son président Michel Lucas. (communiqué de l'AFP)

27 novembre 2010

L'Europe de l'austérité

portugal_0524Après la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, la France, l'Italie, l'Angleterre et bien des pays européens, le Portugal à son tour subit une politique d'austérité qui entraîne des mouvements dans tout le pays. Jeudi, le pays a connu une première grève générale qui a paralysé toute l'économie du pays : les transports (bus, trains, métros) ont été touchés entre 70 et 100%. Tous les avions ont été cloués au sol.  100 % de grévistes dans le ramassage des ordures ménagères. Mêmes taux de grévistes dans l'enseignement, les organismes de santé, ou de finances. Les syndicats et de nombreux partis  politiques ont appelé à manifester. Tous dénoncent le plan d'austérité du gouvernement qui prévoit une baisse des salaires, des retraites et des allocations familiales de 5% et une TVA qui va augmenter et passer à 23%. Comme partout la crise est caractérisée par les délocalisations et les spéculations financières internationales. Et comme partout, ces millions de manifestants sont peu écoutés par leurs dirigeants et le resteront ... jusqu'au jour où une solidarité et une coordination des salariés européens touchera en même temps massivement tout le continent.

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11 novembre 2010

La lettre d'un lycéen ayant manifesté à Sélestat

Je me permets de vous écrire, car je consulte régulièrement votre blog, et je vous serais reconnaissant de publier mes impressions sur la manifestation de mardi. 

h_4_1354523_1231145692Tout d'abord sur le contenu de la manifestation : faut-il espérer que Sarkozy ne promulgue pas (*) sa loi honteuse sur les retraites? Je ne le crois pas, mais ce mouvement mérite d'être continué, car il va encore se passer des choses ! Si nous laissons faire, la retraite sera bientôt à 70 ou 75 ans, ou même supprimée. Nous travaillerons jusqu'à notre mort ou jusqu'à ce qu'un  médecin nous déclare assez malade pour obtenir une petite pension d'invalidité. Il faut donc continuer la lutte ! Rien n'est jamais définitif ! Dès 2012, Sarkozy doit sauter et ses successeurs remettrons la retraite à 60 ans ... si nous continuons à nous battre !

Mes impressions sur la manifestation elle-même : elle s'est bien passée, sans violence, bien encadrée qu'elle était par l'appareil CGT ! Peut-être même un peu trop. Mais c'est en nous serrant tous les coudes que nous réussirons. Quant aux réceptions dans les lycées, elles sont à l'image de nos hommes politiques :

- Lycée Schwilgué : pas de proviseur, juste un proviseur-adjoint pour nous recevoir. Un peu f...-c..., avec son sourire jusque derrière les oreilles en discutant surtout avec les responsables CGT-istes et très peu avec les lycéens. Mais lui, on le sait : ses arrière-pensées, qui sont sa pensée principale, c'est les prochaines élections, cantonales, municipales, et d'autres à venir... Mais d'autorisation à entrer au lycée, tu peux toujours aller voir ! Merci, Monsieur Klein, nous sommes majeurs et nous penserons à vous aux élections, surtout que le Val de Villé où j'habite va - paraît-il - voter avec Sélestat.

- Lycée Koeberlé : Un accueil chaleureux ! Des pions, d'habitude si sympas avec nous, sont là comme des gardiens de prison, ou plutôt des infirmiers d'hôpital psychiatrique (il ne leur manque que la blouse blanche, la matraque et la camisole). Et la proviseur nous livre un autre style de f...- c... : elle nous lit un courrier du rectorat. Le parapluie est ouvert et pourtant il ne pleuvait pas.

- Lycée Schweisguth : Porte fermée ! Personne n'en échappe ! C'est la prison ! Au moins là, pas de f...-c... ! Mon père me rappelait que le Schweisguth est une ancienne caserne. C'est toujours ça !

J'ajouterai une réflexion personnelle : on nous serine ces temps-ci les "vertus" du "gaullisme", De Gaulle est mort il y a 40 ans - ça donne des obligations -, mais, à nous les jeunes, on nous applique les méthodes de Pétain. 

Nous terminons la manif, mais nous reviendrons. Et nous aurons raison ! Le CPE a sauté, le "système entier" y passera aussi, tôt ou tard !

Jérémy, Neubois

* Ce courrier m'est parvenu avant la promulgation de la loi par le président de la république.

8 novembre 2010

Appel des lycéens de Sélestat

Depuis plusieurs semaines, les lycéens se mobilisent contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement. Et comme souvent, on nous répète la petite chanson selon laquelle les lycéens seraient trop bêtes pour comprendre ce qui leur est imposé et que nous serions « manipulés par des adultes irresponsables de faire sortir les jeunes dans la rue » ! La vérité est différente !

inflextionIls ont peur de nous ! Les jeunes ont la force et la conviction de défendre leurs idées !

Nous ne serons pas la génération sacrifiée !

Alors que le chômage des 15-24 ans est aujourd'hui de 25%, le report de l’âge de départ à la retraite à 62 ans va encore un peu plus fermer les portes de l’emploi aux jeunes ! La reforme du gouvernement va encore un peu plus à aggraver notre situation ! Nous, lycéens d’aujourd’hui et travailleurs de demain, devons réagir face à cette vie de galère et de précarité que l’on nous prépare !Face à l’autisme du gouvernement, une mobilisation massive est indispensable. Sortons dans la rue contre cette réforme injuste et inégale qui n’a fait l’objet d’aucunes discutions avec les jeunes !

Nous exigeons le retrait de cette REFORME !

Nous exigeons la discussion d’un vrai projet juste et équitable.

Manif à Sélestat

Mardi 9 novembre à 14h

Rue de la brigade Alsace-Lorraine

 

(à proximité du Schwilgué)

 

Aux dernières nouvelles, l'union locale CGT appelle les salariés à la grève et à rejoindre les lycéens à leur manifestation. 

7 novembre 2010

Un avis sur l'avenir de la raffinerie de Reichstett

A la demande de Francis Hammer, nous publions l'article ci-dessous paru dans les DNA du 4 novembre 2010 :

Francis Alexis Hammer, secrétaire de la section socialiste du canton de Mundolsheim, apporte sa contribution au débat ouvert dans ces colonnes sur le devenir de la raffinerie de Reichstett.

_101025_donges_afpL'annonce de la fermeture de la raffinerie de Reichstett par Petroplus Holding AG son actuel propriétaire, si elle a pu en étonner plus d'un, n'aura guère surpris les salariés de ce site industriel, déjà au fait de la fragilité de leur situation depuis ce jour de janvier 2007 où le groupe anglo-néerlandais Shell, alors propriétaire, annonçait sa volonté de vendre ses trois sites français, dont celui de la raffinerie bas-rhinoise. 

A l'époque, les salariés craignaient que le site ne soit cédé à un fonds d'investissement. « On ne veut pas d'un coup financier », expliquait Jean-Marc Bildstein, délégué central CFDT, ajoutant qu'« il faut un industriel possédant une stratégie à long terme pour garantir notre pérennité ».

Pour autant, si les assurances données par Petroplus, lors de l'acquisition en 2008 du site de Reichstett, pouvaient calmer certaines appréhensions, on est aujourd'hui en droit de s'interroger sur la logique de ce groupe, qui depuis cette date n'en finit pas avec sa politique d'achats/ventes de raffineries en mal de devenir. Une politique dont on se demande si elle est bien dans le droit-fil de son principal actionnaire, la société d'investissement Carlyle, qui en 2007 avait fait la une des médias lors de sa revente à l'État des bâtiments de l'imprimerie nationale pour plus de 376 millions (pour mémoire, ces mêmes bâtiments avaient été vendus en 2003 pour 87 millions par l'État à la société Carlyle !).

A cette interrogation, comment ne pas ajouter celle concernant PBF Energy Company LLC, le véhicule d'investissement de Petroplus HAG finalisant il y a peu le rachat à Valero Energy Corporation de la raffinerie de Delaware City dans l'état du Delaware USA ?

Argument de la « surproduction » difficilement soutenable

Comment ignorer aussi les propos de Jean-Paul Vettier, PDG de Petroplus, quand celui-ci estime « impossible » l'investissement de 220 millions de dollars nécessaires pour « effacer structurellement les handicaps de Reichstett », là où son groupe annonçait au printemps dernier d'importants travaux de rénovation sur le site de sa dernière acquisition, et cela pour une somme équivalente !

De fait, la complexité du secteur du raffinage, sa faible médiatisation, les positions exprimées à chaque fermeture de site, ont de quoi rendre perplexe quant à la réalité de la situation.  Pour les pétroliers, les faibles marges réalisées, mais aussi le manque de visibilité du secteur doivent expliquer le sous-investissement et leur volonté d'adapter la production hexagonale à la baisse de la demande. 

Pour certains syndicats et experts, l'argument avancé d'une surproduction est difficilement soutenable, sauf à vouloir entretenir un écran de fumée au service d'une politique de désengagement au profit d'horizons plus prometteurs. La surcapacité de raffinage annoncée par les pétroliers ne devrait en effet pas occulter cette autre réalité d'un pays, qui, depuis les années 1990, a vu sa consommation de diesel plus que doubler là où celle de l'essence chutait de 16 à 9 millions de tonnes.

Parallèlement, la production n'a pas suivi ce retournement de la demande, ce qui aujourd'hui amène notre pays à importer à grands frais le diesel qu'elle ne produit pas suffisamment sur son sol. Sans vouloir prendre les effets pour la cause, ces syndicats pointent également l'attitude des pouvoirs publics qui ont grandement contribué à cet état de fait par leur politique fiscale en faveur du diesel. 
Autant dire que ce contentieux a été au cœur du sujet lors de la table ronde organisée avril dernier par le ministre d'État Jean-Louis Borloo et Christian Estrosi, ministre de l'industrie, avec les syndicats et les pétroliers.

Témoins d'une tradition pétrolière

A l'issue de cette rencontre, il avait été décidé de constituer 3 groupes de travail chargés respectivement : de la compétitivité nationale du raffinage, des enjeux de l'équilibre entre production et consommation et de la conclusion à apporter face aux exigences de l'économie verte telle qu'elle s'énonce dans les attendus du Grenelle de l'environnement. Il se trouve que ces groupes de travail devaient rendre leur copie au plus tard à la fin de ce mois.

Il est donc à souhaiter pour l'avenir du raffinage en France que les discussions amorcées au printemps puissent avoir également des retombées favorables au niveau du site de Reichstett, qui aujourd'hui, après la disparition de la raffinerie de Herrlisheim et de l'Ecole nationale des pétroles de Strasbourg, demeure l'unique témoin (avec le port aux pétroles de Strasbourg) d'une tradition pétrolière, celle d'une époque où en 1740 débutait dans la campagne de Pechelbronn, l'une des premières exploitations de pétrole du monde.

Dans l'immédiat, la section cantonale de Mundolsheim soutient sans réserve la nécessité d'englober l'avenir du site de la raffinerie de Reichstett dans des perspectives globales qui assurent sa pérennité industrielle. Il ne faudrait pas, en effet, reproduire ce à quoi nous venons d'assister avec une réforme des retraites bouclée en un temps record, plus pour des considérations politiques de court terme que pour des ambitions faisant état d'un financement programmé au long cours !

Il y a dans notre pays de la place pour une véritable industrie pétrolière, à la fois vitale pour notre économie et stratégiquement incontournable pour les besoins de la défense nationale.

La négociation a toujours été la mère des initiatives bien comprises. Faisons en sorte qu'elle puisse se dérouler, à Reichstett comme ailleurs, sans contrainte, et avec en point de mire l'intérêt de garder une politique industrielle pourvoyeuse d'emplois et de salaires et donc de redistributions sociales.

Francis Alexis HAMMER

27 octobre 2010

Opération escargot

bac_escargot_L_1Pour le maintien de la retraite à 60 ans, nouvelle journée d'action demain jeudi, 28 octobre :

Opération escargot sur la RN 83 de Colmar à Sélestat et de Sélestat à Colmar. Départ : 9 h 30.

Participez tous à cette nouvelle manifestation !

26 octobre 2010

Non à la retraite à 62 ou 67 ans

petitionPétition pour le retrait du texte de loi concernant les retraites :

http://lapetition.be/en-ligne/petition-8447.html

 

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