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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
greve
19 octobre 2010

Villé : Rupture de stock au Super-U

36701887_p_590_450Le gouvernement l'a promis : les usagers ne seront pas gênés par le blocage des raffineries. Mais il minimise le mouvement social pour le maintien de la retraite à 60 ans, qui ne faiblit pas, en essayant de passer en force là où il serait nécessaire et urgent de négocier. La presse a annoncé que même à Villé la station Super-U est en rupture de stock de SP 95 et 98. Aucune date de réapprovisionnement n'est connue.

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12 octobre 2010

On est le 12, manifestons pour nos retraites

Trouvé sur le blog "Mon Mulhouse" de Eric Citoyen (en lien dans la colonne de gauche "Sites et blogs amis") une pancarte qui vaut d'être brandie à toutes les manifestations à venir !

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11 octobre 2010

Grève demain, manifestation le 16 !

getL’intersyndicale s’est réunie au siège de l’Unsa à Bagnolet et a annoncé les principaux rendez-vous de la semaine d’actions à venir. Outre la journée interprofessionnelle de grèves reconductibles et manifestations prévue le 12, les syndicats appellent à une nouvelle manifestation le samedi 16 octobre.

A la sortie de la réunion les syndicats ont annoncé la couleur. Ils se réuniront à nouveau le 14 octobre pour évaluer la situation et décider de la suite du mouvement. Ils annoncent également une nouvelle journée de manifestation prévue samedi 16 octobre. Objectif selon eux : permettre une "convergence des mobilisations interprofessionnelles et intergénérationnelles", annonce leur communiqué commun. 
La journée du 12 octobre se dessine d’ores et déjà avec des préavis de grève reconductible dans de nombreux secteurs- Transports :

SNCF : Les fédérations de cheminots FO, CFE-CGC, CGT, Unsa, Sud-Rail, CFDT-Fgaac ont entériné le principe d’une grève reconductible à partir du 12 octobre 00h. Seule la direction de la CFTC se déclare finalement contre la grève reconductible. 
Ratp : La CGT, FO et la CFDT ont déposé un préavis de grève reconductible à partir du 12 octobre. 
Air France : Grève de 24 heures prévue le 12 octobre. La CGT réfléchit à appeler à les salariés à un mouvement reconductible. 
Transports urbains de province : la fédération CGT des transports déposé un préavis de grève couvrant la période du 12 au 30 octobre.

- Transports maritimes :

La fédération nationale des syndicats maritimes (FNSM) CGT appelle les marins du commerce et de la pêche à des mouvements de grève reconductible à compter du 12 octobre. 
La CGT des ports et docks appelle les travailleurs portuaires à la grève dès ce week-end. A Marseille ils rejoignent donc le mouvement lancé il y a douze jours par leurs collègues des terminaux pétroliers de Fos-Lavéra.

- Education :

Le SNUIPP, premier syndicat du premier degré (écoles maternelles et primaires), et le SNES, principal syndicat d’enseignants du second degré, appellent à la grève pour la journée du 12 octobre.

- Energie :

La fédération CGT-Energie a déposé un préavis de grève illimitée dans les secteurs du gaz et de l’électricité à partir du 12 octobre, ce qui pourrait engendrer des débrayages chez EDF. La fédération CGT de la chimie, dont dépendent les salariés du secteur pétrolier, appelle également à la grève reconductible.

- Poste et télécoms :

Le syndicat Sud PTT, deuxième syndicat à La Poste et France Telecom, appelle à la grève reconductible dans les deux entreprises publiques à partir du 12.

Et vous ? serez-vous solidaire de la défense de votre retraite ?

23 septembre 2010

Défendons nos retraites

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7 septembre 2010

Blog en grève

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Par solidarité avec tous les manifestants et grévistes de ce jour qui défendent nos retraites, ce blog ne publiera rien ce jour : pas de post, pas de commentaire ! Tous dans la rue !

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13 février 2010

Grèce : aide européenne ou diktat ?

grie_f11Alors que nos quotidiens titrent : "L'Europe se déclare prête à voler au secours de la Grèce", la fonction publique grecque entre en grève. Ces salariés ont compris le message : "Le couple diabolique Sarkozy-Merkel veut leur imposer un plan d'austérité dont ils seront les seules victimes". En effet, le secours promis, bien que n'étant pas encore défini, n'aura lieu qu'en imposant au gouvernement Papandreou d'exécuter une politique de rigueur impopulaire, qui doit ramener le déficit budgétaire de 12,7% à moins de 3% en moins de 3 ans. Sarkozy vient d'ailleurs de déclarer : "Le consensus existe entre les 27!" Oui, mais pas avec les salariés qui en feront les frais. Dès la première journée de grève, à l'annonce des premières mesures (augmentation du prix de l'essence de 10%, blocage des salaires, ...), de nombreux secteurs ont été paralysés (écoles, universités, administrations, aéroport d'Athènes fermés, hôpitaux en service minimum, bus circulant sporadiquement), tandis que les agriculteurs bloquaient les grandes routes. A l'appel des partis de gauche, PASOK (parti socialiste) et KKK (parti communiste), et de tous les syndicats, plus de 20.000 manifestants, enseignants, agents hospitaliers, pompiers professionnels, ouvriers des ordures ménagères, techniciens, archéologues, élèves et étudiants ont manifesté à Athènes, alors qu'une autre manifestation d'importance se déroulait aussi à Thessalonique. Leurs slogans : "Non au diktat européen!" Un diktat que le couple franco-allemand et les banques veulent imposer à un pays où les salariés sont menacés par un chômage croissant à une vitesse vertigineuse, et où les lois sociales ne laissent aucune chance de s'en sortir, tel Nicos, cet ouvrier licencié en novembre, qui avec sa famille (le couple a en charge un enfant et la mère sans retraite) doit vivre avec 540 €/mois, alors que le loyer de son appartement est de 515 €! "Tous les salariés de la Communauté Européenne doivent s'unir pour lutter contre cette politique imposée par des dirigeants qui n'ont aucune notion de nos conditions de vie!", conclut Nicos. 

4 février 2010

Grève des transports à Fribourg-en-Brisgau

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Mercredi, c'était jour de grève dans tout le service public dans tous les Länder à l'appel du syndicat Ver-Di. Les responsables ont d'ailleurs annoncé toute une série d'actions qui vont durer jusqu'au 10 février. Seront touchés tour à tour le service d'hiver des routes, les hôpitaux, les ateliers municipaux, les crèches. L'origine du conflit : les demandes répétées d'augmentation de salaire. Avant même le début de négociations, le Ministre de l'Intérieur Thomas de Maizières avait mis le feu aux poudres en déclarant : "Nous sommes dans une période de récession de 5%, il est impossible de donner 5% d'augmentation dans le service public." Infirmières, agents de police, chauffeurs de bus, et autres agents ont considéré ces propos comme une déclaration de guerre. Un point fort de la grève se situe ce jeudi à Fribourg-en-Brisgau avec la grève qui paralysera les trams et les bus, qui resteront au dépôt. La grève touchera aussi les transports scolaires, les services de ramassage des ordures ménagères et le train du Schauinsland. Les revendications : les mêmes que dans les transports français (grève à la SNCF hier), emploi et salaires. Le maire de Fribourg, Dieter Salomon, qui est, il est vrai, en campagne électorale (candidat des Grüne soutenu par le CDU), est resté plus mesuré que le ministre bien qu'il siège à la table de négociations. Il faudra pourtant bien qu'il prenne une position franche puisque les discussions ont lieu avant les élections à la mairie.


13 décembre 2009

Que devient Alcatel après sa délocalisation en Roumanie ?

Extrait du "Courrier des Balkans"

Un tiers des effectifs du site d’Alcatel-Lucent à Timişoara devra quitter l’équipementier télécom début 2010 pour rejoindre un sous-traitant indien. Longtemps choyés, les salariés ont décidé de créer leur premier syndicat et de se mettre en grève pour défendre leurs droits. Une mobilisation inédite depuis que la multinationale s’est implantée en Roumanie il y a 18 ans.

alcateltimisoaraSécurité de l’emploi, bons salaires, primes substantielles, prêts bancaires préférentiels... Quand Alcatel devient la première société étrangère à s’implanter à Timişoara en 1991, ses salariés bénéficient d’avantages bien supérieurs à ceux offerts par les autres entreprises de la ville. Aujourd’hui pourtant, c’est la tension et le désamour qui règnent sur le site de la plus grosse multinationale du Sud-Ouest de la Roumanie. Sous le coup d’un vaste plan de restructuration qui prévoit le transfert de 30% des effectifs vers le sous-traitant indien Wipro, les salariés menacent de cesser le travail mardi et mercredi prochains, après « l’échec » de leur grève d’avertissement du 27 novembre. « Avec près de 500 postes menacés sur 1600, nous sommes les plus touchés en Europe par le plan global d’économies lancé par le groupe », déplore Manuel Martin, 35 ans, président du premier syndicat de la société fondé en juillet dernier. « Les négociations avec le patronat ne débouchent sur rien de satisfaisant, il n’y a que par la grève qu’on pourra faire pression. » Le Syndicat libre d’Alcatel-Lucent Timişoara réclame notamment plus de garanties pour les employés du Centre technique roumain et du service financier qui seront transférés début 2010.

Mobilisation à l’échelle européenne

alcatel10noi2« Nous bataillons pour que chacun obtienne des compensations financières décentes », explique Laura Oprea, 25 ans, qui travaille au service financier. « Mais jusqu’ici, la direction a mis des offres de moins en moins intéressantes sur la table. Nos collègues allemands ont réussi à obtenir pas mal d’indemnités. Pourquoi n’aurions-nous pas les mêmes droits ? ». Le 10 novembre dernier, les Alcatel-Lucent avaient déjà manifesté à Timişoara pour mettre la pression sur le patronat ( découvrez le blog des salariés ). Ce rassemblement, inédit dans l’histoire de l’entreprise, faisait écho à ceux organisés simultanément en France, en Allemagne et en Italie contre la suppression attendue de plus de 4000 emplois dans toute l’Europe. Comptant aujourd’hui près de 400 adhérents, le Syndicat libre de Timişoara s’inquiète, en particulier, de l’intégrité et de la santé financière de Wipro. En France, le géant indien de l’électronique a fermé son unité de Sophia-Antipolis en septembre après avoir encaissé des millions de crédit d’impôt recherche et rapatrié les brevets en Inde. « Nous faisons tout notre possible pour limiter l’impact social de ces externalisations », assure Cătălina Ocheşilă, directrice de la communication d’Alcatel-Lucent pour l’Europe du Sud-Est. « Les employés transférés à Wipro continueront de travailler en Roumanie et auront les mêmes droits qu’à Alcatel. Ils sont aussi à l’abri d’être licenciés pendant 18 mois. Mais les exigences du syndicat en matière de compensations financières sont, pour le moment, trop importantes. »

« Les employés découvrent qu’ils ont des droits »

Refroidis par le sort réservé à leurs collègues « vendus aux Indiens », les membres du Syndicat libre ont insisté, dans la foulée, pour négocier un contrat collectif de travail. Une négociation rendue obligatoire par la loi mais qui n’avait jamais eu lieu jusqu’ici, en l’absence de représentant des salariés. « Ce contrat va nous permettre de nous protéger en cas de licenciements massifs », estime Manuel Martin. « Nous ne sommes à l’abri de rien avec la crise... Et puis, c’est l’occasion de mettre les choses à plat en matière de congés payés, de primes d’ancienneté ou d’augmentation. C’était absolument nécessaire ! » En moins de six mois, les salariés du site ont donc pris conscience de leurs droits et se sont mobilisés pour les défendre. Mais, au départ, le scepticisme était important dans l’entreprise. Non seulement parce que, pour beaucoup de Roumains, syndicalisme rime encore avec communisme mais aussi parce que les employés d’Alcatel-Lucent ont longtemps bénéficié de conditions avantageuses qui ne les encourageaient pas à se syndiquer. « La crise a renforcé la solidarité entre les travailleurs et relancé le mouvement syndical », se réjouit Ştefan Gogoşanu, secrétaire départemental de la confédération syndicale Cartel Alfa à laquelle le Syndicat libre est affilié. « Depuis quelques mois, les salariés découvrent qu’ils ont des droits et qu’ils vaut mieux se rassembler pour les défendre. »

NB : n'hésitez pas à envoyer des messages de soutien sur le blog des salariés de Timisoara.

22 novembre 2009

Algérie : le football occulte les conflits sociaux

Mondial_2010_lAlgerie_jouera_sa_place_au_Caire_jpgL'Algérie a la fièvre : sa qualification pour le Mondial 2010 en Afrique du Sud a enflammé tout un peuple bien plus que celle, tirée par les cheveux, de la France. On en est même arrivé à des incidents diplomatiques avec l'Egypte (Encore heureux qu'aucun but n'ait été marqué de la main)!  Les quotidiens algériens ne parlent encore que de cela aujourd'hui ! Un seul journal "El Watan" s'est permis de "placer" un article sur un autre sujet : la grève des enseignants qui dure depuis trois semaines et que les cinq syndicats enseignants les plus importants ont décidé de reconduire. Les raisons de la grève : l'augmentation significative des salaires de misère (rien à voir avec ceux des joueurs de football !) avec une multiplication par 4 de l'indice de base, des retraites convenables, mais aussi la prise en compte des décisions des commissions paritaires (elles existent, mais n'ont qu'un avis consultatif à donner, dont l'Etat ne tient pas compte, la révision de la gestion des oeuvres sociales, l'application des lois sur la médecine du travail. Le bras de fer est engagé entre le ministre de l'Education, Mr. Benbouzid, et les enseignants. Peut-être sera-t-il règlé après la Coupe du Monde ?

A lire : ElWatan2211education

22 septembre 2009

Grève à la Poste

17153740_jpeg_preview_largeLe service public postal remplit des missions indispensables en matière d’aménagement du territoire et de lien social. Elles dépassent le cadre universel du courrier et de la presse, de l’accessibilité bancaire et de la présence postale territoriale notamment dans nos zones rurales, où de nombreuses agences postales ont déjà été supprimées ! D’ores et déjà, sur l'ensemble de la France, 6 100 bureaux de poste sur 17 000 ont été transformés en « partenariats » et plusieurs milliers d’emplois ont été supprimés depuis 2002, au détriment de la qualité d’accueil des usagers, du service de distribution de courrier et des conditions de travail des salarié/es. En Europe, les privatisations postales ont engendré la baisse de qualité de service, une augmentation des tarifs et de nombreuses destructions d’emplois. Le gouvernement et la direction de La Poste invoquent une directive européenne pour justifier leur projet. Cet argument est faux. En aucun cas l’Union européenne n’impose de modifier le statut de l’opérateur ni sa privatisation. Du point de vue financier, La Poste dispose d’autres moyens que l’ouverture du capital et la privatisation pour faire face à ses besoins de financement. A Villé, le tout nouveau bureau de poste (aménagé en fonction des services privés à venir ?) est resté fermé ! On ne peut que soutenir le combat mené par les agents de la poste, à la fois pour la qualité du service et pour la défense de leurs emplois ! Espérons que tous les élus du canton prendront eux aussi conscience du démantèlement du service public à travers un projet de loi qui tend à transformer la Poste en Société Anonyme et à ouvrir la voie à tous les abus !

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