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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
commerce
22 décembre 2014

La France n'est plus le premier fournisseur de l'Algérie

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La France a échoué en 2014 à reconquérir la place de premier fournisseur de l’Algérie, ravie pour la première fois par la Chine l’année précédente, selon les chiffres du commerce extérieur publiés dimanche par les douanes.

La Chine, avec 7,44 milliards de dollars, conserve la première place de fournisseur devant la France (5,89 mds), suivie de l’Espagne (4,60 mds), de l’Italie (4,54 mds) et de l’Allemagne (3,44 mds). La France tente de reprendre depuis 2013 cette position qu’elle a occupée pendant un demi-siècle. La France tient à rester le premier partenaire économique de l’Algérie qui n’est pas un marché mais bel et bien partenaire, avait ainsi assuré l’été dernier son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

A l’exportation, les cinq principaux clients de l’Algérie, qui vend essentiellement du pétrole et du gaz, ont été l’Espagne (8,38 mds USD), l’Italie (7,59 mds), la France (5,89 mds), la Grande-Bretagne (5,11 mds) et les Pays-Bas (4,45 mds). Les recettes provenant des hydrocarbures ont baissé de 1,84% durant les onze premiers mois de 2014 en raison de la chute des prix du pétrole, de 57,23 à 56,2 milliards de dollars.

Au total, les exportations de l’Algérie ont atteint 58,67 milliards de janvier à fin novembre 2014, contre 59,07 mds USD pour la même période de l’année dernière, soit une légère baisse de 0,68%.

En raison notamment du recul des prix du pétrole, l’excédent commercial est tombé à 5,37 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2014, en baisse de 39,4% sur un an.

AFP, par "Oeil d'Afrique"

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29 octobre 2014

Un marché en voie de disparition ?

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Le marché de Villé ? Encore un dinosaure en voie de disparition ? Rappelons que cette traditionnelle activité commerciale date du XIXème siècle et s'étendait sur deux jours : le mercredi (matin et après-midi) pour le marché habituel (alimentation, textile, quincaillerie) et le jeudi pour le marché de bestiaux. Aujourd'hui ce marché du mercredi semble moribond : dès 2002, le conseil municipal avait d'ailleurs supprimé le droit de location de place en période hivernale pour tenter de retenir quelques marchands, puis avait dû réduire la surface du marché, de nombreux commerçants ayant renoncé à y venir. 

Les raisons de cette dégradation sont nombreuses : de nombreux habitants de la vallée touchée par la crise textile travaillent dans la plaine, ou ont déménagé. La crise économique qui a été engendrée depuis le premier choc pétrolier de 1973 n'arrange pas les choses.

Rendons-nous aussi à l'évidence : les grands travaux du centre-ville (dignes du baron Haussmann et appelés "requalification urbaine") n'ont aucun impact sur la tenue du marché.  Quant à la suite des travaux au rabais dans la rue du Mont-Sainte-Odile (faute d'argent, on se limite à de la peinture), ils ne vont pas encourager les industriels ou les artisans à s'installer dans la ZAIM de Maisonsgoutte.

Mais peut-être, ce pauvre marché du mercredi décrit dans la page locale des DNA du 28/10 était-il exceptionnellement désert, car il se situait à la fin d'un mois, où les contribuables voient arriver les factures fiscales et sont obligés de serrer la ceinture ?

26 octobre 2014

Les fromages français en Afrique

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Nos industries agro-alimentaires, soumises à l'embargo russe, ont eu vite fait de réagir. Poutine n'aime plus nos fromages, qu'à cela ne tienne, on va vendre nos produits en Afrique. C'est la raison pour laquelle Francis Le Cam, Directeur Général délégué du groupe français de fromagerie BEL, s'est trouvé mercredi 22 octobre 2014 en Côte d'Ivoire. Il s’agissait pour les représentants du numéro trois mondial des fromages de marque d’exposer aux dirigeants ivoiriens le projet d’installation d’une usine de capacité industrielle de production locale de fromagerie à Abidjan dans les mois à venir.

Au sortir de l’audience qui lui a été accordée par le Président de l'Assemblée Nationale Soro, M. Le Cam s’est exprimé en ces termes : « Nous venions nous entretenir avec Monsieur le Président de l'Assemblée nationale de notre projet pour l’en informer et avoir son soutien en quelque sorte et son aide précieuse ».

Cette réalisation engendrera de nombreux emplois et contribuera à développer une capacité industrielle dans le pays.   « Nous nous sommes très bien compris. L’entretien s’est très bien passé, il (le PAN) nous a dit que tout entrepreneur qui vient investir en Côte d'Ivoire pour produire pour le pays voire pour la CEDEAO  est à encourager », a souligné Francis Le Cam.

Bien que déjà présents sur le marché ivoirien, les fromages BEL proviennent cependant d’une des usines du groupe implantée au Maroc. L’usine qui, selon les premières informations, sera construite dans la commune de Yopougon à Abidjan et dont la pose de la première pierre pourrait se poser courant novembre, ambitionne d’approvisionner d’abord le marché ivoirien et ensuite l’ensemble de la zone économique ouest africaine, la CEDEAO.

Avec 5 marques universelles – La vache qui rit, Kiri, Leerdammer, Boursin et Mini Babybel – et plus de 25 marques locales, le Groupe Bel est un acteur majeur de l’industrie agroalimentaire mondiale. Espérons pour cette entreprise qu'il ne s'agit pas d'une simple opération de délocalisation permettant aux actionnaires d'encaisser plus de bénéfices, mais surtout d'une participation au développement de pays du tiers monde.

3 août 2014

Histoire de lait

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Ce samedi matin à 9h30, de nombreux clients de ce supermarché villois restent pantois devant le rayon laitier. Il faut se rendre à l'évidence, il n'y a plus de lait frais, c'est même indiqué par une affichette. M'étant renseigné en cours de journée sur cette anomalie, j'ai eu des réponses pour le moins curieuses : "Nous n'avons pas été livrés ce matin !" Oui mais voilà, selon d'autres informations obtenues, le fournisseur ne passe jamais le samedi : il livre le lait pour le week-end le vendredi. Quant à la solution proposée, elle ne manque pas d'air : "Allez chez la concurrence." Voilà qui prouve un sens aigu des affaires ! Autant conseiller au client d'aller dans un pré, traire une vache. Mais heureusement, nous sommes dans le Val de Villé où chaque foyer a toujours en réserve assez d'eau-de-vie pour remplacer le lait. Et en ce premier dimanche d'août, la maréchaussée est priée de ne pas pratiquer l'alcootest.

30 juillet 2014

Animation à Villé

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29 juillet 2014

La justice interdit l'ouverture de Carrefour le dimanche, à Wingen-sur-Moder

carrefour_8L'ouverture des magasins, notamment des grandes surfaces, en Alsace-Moselle est interdite le dimanche depuis l'époque napoléonienne. Reprenons un peu l'histoire et rappelons avant tout l'affaire du calendrier révolutionnaire.

Le calendrier républicain, ou calendrier révolutionnaire français, fut créé pendant la Révolution Française, et fut utilisé de 1792 à 1806, ainsi que brièvement durant la Commune de Paris. Il entre en vigueur le 15 vendémiaire an II (6 octobre 1793), mais débute le 1er vendémiaire, jour de proclamation de la République, déclaré premier jour de l'« ère des Français ».

Comme le système métrique, mis en chantier dès 1790, ce calendrier marque la volonté des révolutionnaires d'adopter un système universel s’appuyant sur le système décimal. Outre le changement d'ère (renumérotation des années), il comprend un nouveau découpage de l'année, et de nouveaux noms pour les mois et les jours. Ainsi, on ne parle plus de semaine, mais de décade. L'année est découpée en 12 mois de 30 jours, soit 360 jours plus 5 ou 6 jours complémentaires appelés "les sanculottides".

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Ce calendrier n'a pas résisté au temps, surtout au XIXème siècle, où les ouvriers se sont rendus compte qu'ils étaient les grands perdants dans cette affaire qui ne leur accordait qu'un congé tous les 10 jours, au lieu de 7 dans le calendrier grégorien. Aussi, Napoléon Ier, lors des négociations du Concordat avec le pape en 1805, accepta volontiers de revenir au calendrier grégorien tout comme d'interdire le travail le dimanche. Ni le gouvernement allemand après l'annexion de l'Alsace-Moselle de 1871, ni la troisième république après 1918, ne se hasardèrent à revenir sur une loi qui a toujours été considérée comme une conquête sociale.

Et encore aujourd'hui, cette loi (que certains voudraient voir abolie) reste en vigueur, bien qu'aménagée pour les commerces alimentaires et pour les dimanche avant Noël. Les syndicats ouvriers unanimes défendent encore ce droit local en mettant en avant le droit au repos hebdomadaire des salariés du commerce. Il faut dire que l'ouverture des magasins (et notamment les grandes surfaces) n'est jamais liée à une amélioration du pouvoir d'achat, surtout dans une période d'austérité où de nombreux travailleurs voient leurs salaires bloqués et où de nombreux retraités voient même leur pension mensuelle baisser.

23 août 2013

Les boulangeries ferment en même temps

boutique_fermeeDécidément, à Villé on a l'habitude de ne pas faire les choses comme ailleurs, à voir les pratiques dans certaines corporations qui se devraient de s'entendre pour la défense du commerce de proximité dans le centre du chef-lieu ! Alors que des boulangeries avaient déjà disparu, les deux restantes trouvent moyen de fermer en même temps ! Il est vrai que la concertation règne, puisque l'un des boulangers s'est renseigné auprès de l'autre, semble-t-il, pour ... fermer en même temps.  En tous cas, plus de pain chaud et frais à partir de lundi prochain ! Et plus de pain et autres produits au marché "terroir et traditions" du jeudi soir ! Voilà qui va faire marcher l'animation ! Il est vrai que l'été se termine, et nos boulangers ont dû faire leur beurre avec les touristes et estivants. Et tant pis pour les indigènes ! Et une chose est sûre aussi, pour que l'on arrive à cette situation, aucun des boulangers n'est certainement au bord du dépôt de bilan. Quant aux villois du centre-ville, ils pourront toujours aller à une pâtisserie, dans un hard-discount ou une grande surface. Il n'y a qu'un restaurateur, très regardant sur la qualité du pain, qui va se poser la question de son approvisionnement journalier. Peut-être à Lubine ou à Colroy ?

doubs_les_boulangers_declarent_la_guerre_du_pain_avec_des_raids_contre_les_lidl_qui_affichent_pain_frais_alors_qu_il_est_surgele_photo_francis_reinoso

8 août 2013

Les municipales commencent à la boulangerie

les_voisins_106_la_bataille_d_angletAlors que ce samedi matin, tout Villé s'apprêtait à voir passer cette belle course cycliste appelée "Tour Alsace", et que tout ce petit monde achetait son pain frais et croustillant, sortant du four, un restaurateur de la place, trouvant le pain livré trop chaud pour ses clients du matin (certains se sont même brûlé la langue pour nous raconter l'histoire) vient jeter ses baguettes par-dessus le comptoir ! Une belle scène de ménage en présence du maire de Villé, qui en tant que premier magistrat et officier de police à ce titre, aurait pu tomber à point pour calmer les esprits, surtout que le restaurateur énervé n'était autre qu'un de ses adjoints ! Finalement, c'est le boulanger qui a rétabli l'ordre, en exigeant de l'énergumène de débarrasser le plancher et ne plus jamais y mettre les pieds. Voilà encore une histoire qui ne relève pas l'image de marque que Villé devrait donner de son commerce de proximité. A moins qu'il ne s'agisse d'une première péripétie qui alimentera bientôt le feuilleton à venir des municipales du chef-lieu. Car il n'est pas sûr que cette histoire encourage le maire à reprendre sur sa liste un adjoint hors normes qui risque de lui faire perdre plus de voix qu'en gagner. 

19 juin 2013

Marché du terroir à Villé

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27 octobre 2012

Du bois et des tartes

tarteDécidément, dans la vallée on ne fait rien comme ailleurs ! Ainsi, ces deux bûcherons qui ont décidé de faire la fête un soir avec leurs compagnes. Rien de plus normal, après l'effort, le réconfort. Ils commandent donc une table dans une pizzeria, et vont y déguster quelques pizzas et tartes flambées au feu de bois, le tout bien sûr très arrosé. Arrive le moment de l'addition : 97 € ! L'un des bûcherons sort son carnet ! Mais pas du tout son carnet de chèques ! Un carnet de facturation où il inscrit : "2 stères de bois volé dans mon lot forestier = 100 € TTC !" Et il tend le papier avec un grand sourire et un fort "Gardez la monnaie!" entendu de tous les clients. Et les deux couples s'en vont comme ils sont venus. Aux dernières nouvelles, la gendarmerie n'aurait enregistré aucune plainte pour grivellerie.

  • NB : Toute ressemblance avec un évènement s'étant passé réellement est purement fortuite !
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