Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
commerce
26 février 2022

Colombie : les Amérindiens envisagent le boycott de Coca-Cola

colombieDes Amérindiens de Colombie souhaitent interdire la vente de Coca-Cola sur leurs territoires, soit un tiers du pays, pour protester contre la multinationale américaine qui les menace d’un procès pour avoir donné à une bière locale le nom de « Coca Pola ». Les communautés autochtones du sud-ouest du pays menacent de boycotter les produits du géant mondial qui a demandé fin novembre à une petite entreprise communautaire indigène de « s’abstenir définitivement d’utiliser le nom Coca Pola (…) qui pourrait être confondu avec les marques commerciales détenues » par Coca-Cola. La coca fait partie du « patrimoine culturel » Le nom Coca Pola vient de la conjugaison des mots « coca », la plante locale dont est extraite la cocaïne, et « pola » qui veut dire « bière » en Colombie. La boisson, qui coûte environ 2 dollars, est commercialisée depuis quatre ans par l’entreprise Coca Nasa qui produit environ 7 000 canettes par mois. Les représentants des peuples Nasa et Embera Chami ont envoyé une lettre au fabricant de boissons avec un ultimatum de dix jours pour qu’elle leur donne « des explications sur l’utilisation non-autorisée de la marque Coca-Cola ». Passé ce délai, ils prévoient des « mesures judiciaires et commerciales » contre Coca-Cola, notamment « l’interdiction de la vente de ses produits dans les territoires indigènes », qui couvrent 33 millions d’hectares - près d’un tiers du pays - selon l’Agence nationale des terres. Depuis des siècles, de nombreux peuples autochtones d’Amérique du sud mastiquent la feuille de coca considérée comme un fortifiant, une pratique qu’ils défendent comme faisant partie de leur « patrimoine culturel ». « La feuille de coca est un des éléments principaux de la culture Nasa et cela suffit qu’on nous poursuive parce que la coca serait à quelqu’un d’autre ! », s’indigne la cheffe des Nasa, Fabiola Piñacue, une des signataires de la lettre. (selon "Le Parisien")

colombie1

Publicité
30 octobre 2021

Non, pas ça !

Là, ça devient sérieux pour les Allemands : le prix de la bière sera sensiblement augmenté. On s’attend (enfin !) à la Révolution Allemande !

bi_reLa révolution n’est pas vraiment inscrite dans l’ADN des Allemands. Bien sûr, il y avait quelques petites révolutions, comme en 1848, mais généralement, les révolutions en Allemagne étaient importées depuis la France. De leur propre chef, les Allemands auraient plutôt tendance à créer beaucoup de formulaires pour que l’on puisse faire une requête de révolution auprès les administrations. Mais là, les choses pourraient changer – le prix de la bière sera augmenté et on peut se demander comment les Allemands avaleront cette nouvelle…

Les Allemands surnomment la bière tendrement « pain liquide » et une augmentation du prix de la bière constitue une attaque sur l’un des piliers de la culture allemande. Dans un pays où 1492 brasseries produisent environ 85 hectolitres de bière par an, une telle augmentation fait forcément désordre. La hausse du prix du gaz, la hausse du prix de l’essence, d’accord. C’est embêtant, mais une hausse du prix de la bière, c’est le signe qu’il y a des choses qui ne tournent pas rond au pays germanique.

La hausse a été annoncée par les trois plus grands groupes de brasseries en Allemagne, Radeberger, Krombacher et Veltins qui, ces dernières années, ont acquis bon nombre d’autres brasseries plus petites pour forger des « empire brassicoles ». Prévue pour le printemps 2022, il est évident que les autres brasseries suivront l’exemple des leaders sur le marché et cela se traduira par une augmentation de la chope de bière au restaurant ou dans les bars pouvant atteindre 0,50€ à 0,70€. Ceux qui achètent leur caisse de bière au supermarché, doivent compter au minimum avec une augmentation d’un euro. Un tremblement de terre économique en Allemagne.

Oui, il y a des arguments, comme la hausse du prix d’énergie (selon une porte-parole du secteur brassicole, les brasseries doivent gérer une hausse du prix d’énergie de 150% sur les trois dernières années), il y a la pénurie de matières premières (houblon ?), il y a des hausses des prix partout, dans la logistique, dans la distribution, il y a les conséquences de la pandémie, il y a plein de raisons. Mais ça, les Allemands ne voudront pas l’entendre. Si l’état peut sauver à coup de milliards des compagnies aériennes, pourquoi ne pas intervenir sur le prix de la bière ?

Maintenant, que feront les Allemands ? Peut-on s’attendre à une « Révolution allemande » ? Ou est-ce que les Allemands limiteront leur consommation de bière ? Bien sûr que non.

Le printemps 2022 sera chaud en Allemagne, lorsque cette hausse interviendra. Verra-t-on une « marche sur Berlin » ? Est-ce que les consommateurs de bière bloqueront les ronds-points ? Une grève générale ? Motion de confiance au Bundestag ? On verra bien. Mais là, les choses deviennent sérieuses…(selon "Eurojournalist")

16 octobre 2021

L’enseigne de hard-discount "Mere" débarque dans les Vosges

La chaîne russe de supermarchés arrive à Sainte-Marguerite.

mereL’information, diffusée par L'Express a été confirmée par l’enseigne russe de hard-discount, sur son site internet. Trois magasins Mere vont ouvrir dans l’Est de la France au mois d’octobre à Thionville (Moselle), Pont-Sainte-Marie (Aube) et dans les Vosges à Sainte-Marguerite. L’enseigne est déjà présente en Allemagne, en Espagne, en Roumanie, en Pologne et en Lituanie.

Les prix en magasin sont de 10 à 20 % inférieurs à la moyenne du marché. On y trouve des produits alimentaires, mais aussi non-alimentaires. Le magasin n’a pas d’étagère, de comptoir, de vendeur Les marchandises sont vendues à partir de palettes ou de caisses.

Et Sainte-Marguerite c'est moins loin de Villé que le Pays de Bade pour trouver moins cher...

mere2

14 octobre 2021

Une caissière de supermarché licenciée pour 3,46€ de presskopf périmé

Une caissière du Super U de Russ (depuis 18 ans) a été licenciée par son employeur après avoir rapidement échangé un morceau de fromage de tête qu’elle venait d’acheter. Le conseil des prud’hommes a condamné l’employeur pour licenciement abusif.

russ3

Il aura fallu 18 mois de procédure mais le conseil des prud’hommes de Saverne a enfin rendu sa décision, le 27 septembre 2021 : le licenciement pour « faute grave » d’une caissière par le gérant d’un Super U alsacien pour avoir échangé un morceau de presskopf de 3,46€ était bien abusif.

L’histoire est assez triste. En avril 2020, Caroline (le prénom a été changé), 59 ans, est caissière depuis 18 ans au Super U de Russ, dans la vallée de la Bruche. Ça ne se passe pas très bien avec son employeur, la SAS Bruchdist, reprise depuis quelques années par le fils de l’ancienne gérante. Caroline sent qu’on cherche à se débarrasser d’elle, elle voit arriver des salariés plus jeunes, aux profils polyvalents…

Un morceau acheté puis échangé

Un mardi d’avril lors du premier confinement, vers 14h, après avoir terminé son service, Caroline se rend à la charcuterie du Super U pour y acheter un morceau de presskopf. La charcutière lui découpe pour 3,46€ de « Délice de tête aux cornichons ». Elle paie, sort du supermarché puis se rend compte que le fromage de tête a atteint sa date limite. Caroline retourne à l’intérieur, va voir la charcutière et échange son vieux morceau de presskopf contre un équivalent plus frais.

russ2

Erreur ! Elle aurait dû, comme n’importe quelle cliente, retourner le premier morceau à l’accueil, être remboursée, reprendre un nouveau morceau de presskopf et repasser par la caisse. Le gérant du Super U tient sa « faute grave », il met immédiatement à pied Caroline et la convoque en entretien.

Lorsque Caroline se présente, elle ne se doute pas encore qu’elle va devoir quitter le supermarché. À la demande du gérant, une collègue l’attend à l’entrée du supermarché et l’accompagne à son entretien. À la grande surprise de Caroline, cette dernière ne la soutient pas lors de cet entretien, où il lui est notifié son licenciement. 

Dans la lettre envoyée en mai 2020, la direction précise :

« Vous êtes employée en qualité d’hôtesse de caisse. (…) À ce titre, vous avez parfaitement connaissance de la procédure à respecter en cas de litige ou de problème qualité : s’adresser à l’hôtesse d’accueil. Mais vous avez choisi de faire pression sur votre collègue [de la charcuterie], en l’obligeant à s’exécuter et à être complice de votre manœuvre frauduleuse ! »

Et c’est terminé pour Caroline, qui est invitée à « se présenter à la direction pour retirer son certificat de travail, son solde de tout compte et son attestation Pôle emploi », après 18 ans de services. Sonnée pendant plusieurs semaines, Caroline trouve finalement la force de contacter une avocate, Me Amandine Rauch, et de contester ce licenciement devant le conseil des prud’hommes de Saverne en juillet 2020.

Autre reproche, une pause pipi en 2012

Lors de l’audience en juin 2021, le Super U de Russ a produit un historique des sanctions prises contre Caroline, dont la plus grave date de 2012 : un avertissement pour s’être rendue aux toilettes sans l’aval d’un supérieur hiérarchique. Dans le rappel des faits, le conseil des prud’hommes précise que cette mention devait montrer aux conseillers que Caroline, « malgré son ancienneté, n’était pas irréprochable. »

Le 27 septembre 2021, le conseil des prud’hommes a reconnu le caractère abusif du licenciement de Caroline et lui a accordé environ 10 000€ d’indemnités de licenciement et 8 600€ de dommages et intérêts pour licenciement abusif. Voilà qui va faire beaucoup de morceaux de presskopf. La SAS Bruchdist peut faire appel de ce jugement. (Selon "Rue 89 Strasbourg")

8 octobre 2021

Dieffenbach-au-Val

Dimanche 10 octobre 2021 : Büremarik !

B_remarik4

B_remarik1

B_remarik2

B_remarik3

Publicité
12 août 2021

Le bluet bio

C’est au marché paysan, organisé dimanche dernier à Senones, que Blandine et Thierry Maire, ambassadeurs du bluet bio des Vosges, ont présenté leur récolte. Le bluet est un fruit qui séduit de plus en plus les particuliers.

bluet

Le marché paysan s’est tenu dimanche dans sa forme habituelle au Dépôt. Comme tous les premiers dimanches du mois, un produit original ou un producteur de la région est à l’honneur et placé à l’entrée de la salle. Cette fois, c’était à Thierry et Blandine Maire d’accueillir les amateurs de produits frais avec sa production phare, le bluet bio des Vosges.

Quelle différence y a-t-il entre la myrtille et le bluet ?

« La cueillette des myrtilles a commencé dans les forêts vosgiennes, la récolte des bluets est en cours au Jardin des Hauts de Salm au Puid avec 2 ha de plants de petits fruits tels que groseilles, casseilles, fraises, mûres, plus de 2 000 plants en plus de la rhubarbe. Aujourd’hui, les 35 kg de bluets sont partis rapidement, on aurait pu en vendre le double. La demande des particuliers est de plus en plus importante, la cuisine est plus facile sans cueillette, sans queue ni raisin, congélation et décongélation n’altèrent pas le goût… On le consomme en tarte, en beignets, en clafoutis, en glaces, avec un yaourt ou du fromage blanc, pour accompagner les viandes. »

Quelles sont les exigences pour obtenir le label bio ?

« Pour répondre aux demandes de l’agriculture biologique du bluet, nous sommes contrôlés une fois par an sur rendez-vous et une fois à l’improviste. En moyenne, ce label demande 40 % de main-d’œuvre supplémentaire, comme le désherbage à la main. La cueillette se fait en 4 fois, selon l’état de maturité des fruits, en triant les baies mûres et les détachant des branches une à une pour une qualité optimale. Dans ce cas, les bluets se conservent plus longtemps, 10 à 15 jours au frais. »

Où peut-on les trouver ?

«  Le Jardin des Hauts de Salm est situé dans le haut du village du Puid, en bordure de route. Un magasin est ouvert tous les samedis de 9 h à 13 h et sur rendez-vous et il se déplace sur les marchés. »

Avec la coopérative Réseau Esprit Vosges

Blandine et Thierry proposent toutes sortes de petits fruits fraîchement cueillis ou dans le vinaigre, mais aussi des préparations bien de chez nous : confitures, compotes, gelées pesto à l’ail des ours et sirop d’orties. (selon Vosges.matin)

bluet1

1 juillet 2021

Marché du terroir : qu'en est-il ?

C'est en tant qu'ancien organisateur que je tiens à m'exprimer ici, suite à l'article paru dans la presse locale (voir ci-dessous).

terroir4*Il n'est pas question ici de contester les mesures sanitaires prises qui semblent nécessaires (masques, distanciation, etc...). Il s"agit plutôt de voir l'évolution globale de ce marché.

Cependant, il y a bien des mesures, qui n'ont rien à voir avec la covide-19, qui sont pour le moins étonnantes :

- Dans les années 2000, le marché avait lieu dès le début du moins de juin jusqu'à la mi-septembre, et ce de 16 h à 21 h.  Il rassemblait jusqu'à 30 exposants. Il ne semble pas que les réductions de stands, d'horaires (de 17 h à 19h30) et de durée estivale (du 1er juillet au 26 août) aient un impact sur la sécurité sanitaire.

march_1- Dans les années 2000 également, des animations étaient organisées par des associations ou des groupes locaux, qui permettaient d'attirer les habitants locaux et les touristes les jeudi soir. Une telle initiative aurait aussi permis à la fois la dynamisation du marché et la solidarité avec les commerçants de la place, notamment les bars et restaurants sortant d'une longue période de fermeture.

- Il est à regretter, au bout de 20 ans de marché du terroir, qu'aucune association d'exposants et de commerçants n'ait encore réussi à prendre en main l'organisation de ce marché, le rendant indépendant de la municipalité tout en collaborant avec elle. De ce côté aussi, le dynamisme devrait être revu.

Aujourd'hui, qui plus est, le marché du terroir devrait tenir compte de la concurrence de la multiplication de ce genre de structures dans la vallée (marché du château de Thanvillé, marché de la distillerie de la D424, Dieffenbach-au-Val, Locavor Triembach-au-Val, marché dans les locaux de Signal-Lux, Breitenbach, etc...). Certains n'ont pas les mêmes règles sanitaires. Et l'un ou l'autre ne se gêne même pas d'ouvrir aux mêmes dates et heures que Villé, à savoir le jeudi en soirée. En affaiblissant même momentanément le seul marché de Villé (quel que soit son nom) on risque de lui porter un coup mortel.

teilhet L'une des dernières responsables du marché du terroir de Villé a-t-elle exporté son savoir-faire au marché de Teilhet (Ariège), où elle séjourne maintenant ?

 

terroir3

9 mai 2021

Ferme-auberge des cîmes (Climont)

climont

climont1

climont2

12 mars 2021

Ruée sur les tests vendus par Aldi et Lidl en Allemagne

Les enseignes discount Aldi et Lidl ont été dévalisées ce samedi en Allemagne à la suite de la mise en vente de tests antigéniques «à domicile». Ces tests, dont la vente n’est pas envisagée dans les magasins français des deux marques, ne sont cependant pas reconnus par les autorités s’ils ne sont pas réalisés par des pharmaciens ou des médecins.

Aldi_OK_800x450La fréquentation du magasin Aldi de la Brême d’Or côté Sarrebruck était plutôt faible ce lundi matin, mais il en était bien différemment deux jours plus tôt. Le magasin a en effet été pris d’assaut ce samedi, comme les autres magasins Aldi en Allemagne, à la suite de la mise en vente de kits de tests antigéniques «à domicile» pour dépister le Covid-19. «C’était la ruée, nous nous sommes retrouvés en rupture de stock en une matinée», indique Singh Nagra, le manager du magasin, qui précise que «90 % des acheteurs étaient allemands».

DM devrait rapidement s’y mettre

Le supermarché sera réapprovisionné d’ici la fin de la semaine. Les tests sont vendus par paquet de cinq à 24,99 euros le paquet et les clients sont limités à l’achat d’un paquet par jour. «Ces tests ne sont pas reconnus par les autorités, alerte cependant Singh Nagra, mais ils le deviennent à partir du moment où on les fournit au pharmacien ou au médecin qui se charge de la prestation.» Ces tests «à domicile» n’ont donc que très peu d’utilité s’ils sont réalisés… à domicile.

L’enseigne concurrente Lidl a elle aussi été dévalisée à la suite de la mise en vente sur son site internet de «lots de cinq tests antigéniques rapides», au prix de 21,99 euros. Ces derniers sont eux aussi en rupture de stock. L’autre enseigne hard discount allemande DM devrait vendre prochainement les tests. «Nous les proposerons à la vente dans trois jours», affirme l’une des vendeuses du magasin situé à deux pas du Aldi de la Brême d’Or.

Rien de prévu en France

La vente de ces produits ne semble pas concerner les magasins français Aldi et Lidl. «Ce n’est pas prévu dans notre magasin, indique Julien Wisler, manager du Lidl de Stiring-Wendel. On nous aurait déjà prévenus si la mise en vente des tests était envisagée par le groupe.» Même son de cloche du côté d’Aldi. «Même si elle pourrait potentiellement arriver, la vente de tests n’est à ce jour pas envisagée dans nos magasins, informe David Rouhling, responsable des ventes à la direction régionale Aldi, basée à Ennery. Ce n’est pas un sujet autour duquel nous discutons actuellement.» (Selon "Le quotidien du Luxembourg")

10 mars 2021

La vie devient plus chère en Allemagne

Depuis le mois de février 2020, la vie est devenue sensiblement plus chère en Allemagne. Et cette tendance risque de s’accentuer davantage, disent les économistes.

allemagneL’Office Fédéral des Statistiques vient de publier un rapport indiquant une nette hausse du coût de la vie en Allemagne. Les prix d’aliments, les loyers, l’essence, tout a augmenté. Comparé au mois de février 2020, le coût de vie a augmenté de 1,3% et, chiffre aussi inquiétant, les prix ont augmenté entre janvier 2021 et février 2021 de 0,7%. Et comme souvent, la crise frappe en premier ceux qui n’ont rien ou peu – cette augmentation du coût de vie affecte en premier lieu ceux qui souffrent déjà le plus de la précarité.

Plusieurs paramètres occasionnent cette augmentation du coût de la vie. D’une part, les prix pour des aliments comme des fruits et légumes augmentent, parce que les chaînes d’approvisionnement depuis les centres agricoles en Espagne et au Portugal ont été mises en difficultés. Les fermetures temporaires des frontières dans le sud de l’Europe ainsi que de grands bouchons aux frontières ont tellement allongé le temps de transport pour les denrées périssables que plusieurs grands transporteurs ont suspendu les transports. La raréfaction des fruits et légumes ne peut pas être épongée par les récoltes chez nous qui cette année, seront difficiles à cause du manque des colonnes d’ouvriers agricoles qui viennent tous les ans des pays de l’est pour parer à la pénurie de main d’œuvre dans l’agriculture occidentale. Et qui dit raréfaction, dit augmentation des prix. Ici, en France, on avait déjà assisté à ce phénomène lors du premier confinement l’année dernière.

A cela, il faut ajouter les frais augmentés des chaînes de distribution de marchandises. Beaucoup de commerçants survivent grâce aux systèmes de livraison, mais les livraisons ont également un coût qui lui, est in fine assumé par les consommateurs.

Et, bien sûr, il y a aussi les « profiteurs de la crise », comme les propriétaires qui, dans cette situation compliquée, ne trouvent rien d’autre que d’augmenter les loyers.

La crise sociale qui s’annonce depuis le début de la crise sanitaire, commence à se dessiner. Comme il fallait s’y attendre, ce sont les plus démunis qui sont touchés en premier. Les gouvernements font leur possible, mais force est de constater que ce « possible » ne suffira pas pour les mois et années à venir. Toutefois, il est urgent de trouver des solutions, car un moment donné, l’ambiance passera au rouge et risque de se traduire par une crise sociale qui pourrait dépasser tout ce que nous vivons depuis 2018. La solidarité européenne ne peut pas se limiter au bien-être matériel des actionnaires des laboratoires pharmaceutiques – le jour où des millions de personnes ne sauront plus comment nourrir leurs familles, elles iront chercher ce dont ils ont besoin. (Selon "Eurojournalist")

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 > >>
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 249 185
Publicité