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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

13 juillet 2021

Colombie : Ingrid Betancourt face à ses ravisseurs des Farc

Otage pendant six ans, la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt a été confrontée pour la première fois à d'anciens membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Elle intervenait dans le cadre de la Commission de la vérité mise en place à l'issue des accords de paix de 2016. 

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La Colombie continue son travail pour apaiser les plaies du plus long conflit armé des Amériques. Ingrid, otage des Farc pendant six ans dans la jungle colombienne, a été confrontée mercredi 23 juin, pour la première fois, à d'anciens membres de la guérilla marxiste devant la Commission de la vérité.

"Nous sommes là, nous qui portons nos blessures et nos morts avec la difficulté de nous regarder en face. Avec la douleur de nous écouter et avec la pudeur de nos émotions, mais avec la décision partagée de briser le cercle vicieux de la violence", a déclaré, émue, l'ancienne candidate à la présidence, symbole international du fléau des enlèvements en Colombie.

Ingrid Betancourt, 59 ans et qui ne vit plus en Colombie, avait été libérée en 2008 lors d'une opération militaire après six ans d'une éprouvante détention aux mains des Farc.

L'accord de paix de 2016, qui a mis fin à plus de cinq décennies de conflit armé entre les Farc et le gouvernement, a prévu la mise en place d'une juridiction spéciale pour la paix (JEP), mais aussi une Commission de la vérité, entité non judiciaire. 

Enlevée alors qu'elle était en campagne électorale, l'ex-candidate a critiqué devant la Commission les déclarations faites par d'anciens guérilleros qui n'ont pas parlé "avec leur cœur" mais pour "la politique".

"J'ai entendu avec émotion les histoires de mes frères de douleur (...) mais je dois vous avouer que je suis surprise que de ce côté de la scène nous pleurions tous et que de l'autre côté il n'y ait pas eu une seule larme", a-t-elle déclaré.

Huit hauts commandants des ex-Farc, dont Rodrigo Londoño, ont été inculpés en janvier de crimes contre l'humanité pour les enlèvements de 21 396 personnes entre 1990 et 2016.

"Tant que notre cauchemar n'appartient qu'à nous (...) nous serons toujours éloignés, incapables d'expliquer à la Colombie ce qui s'est réellement passé", a ajouté l'ex-otage.

"Une très grave erreur"

"À ceux qui ne sont jamais revenus de leur enlèvement, à ceux qui ont perdu la vie entre nos mains, à leurs proches accablés pendant des années par leur absence (...) nous demandons pardon pour la terrible souffrance que nous avons causée. Nous parlons avec un sentiment de honte", a répondu Rodrigo Londoño, dernier commandant de la guérilla.

En septembre, la direction de ce qui est maintenant un parti politique avait déclaré que les enlèvements avaient été "une très grave erreur". L'organisation utilisait les enlèvements comme un levier de pression politique et se finançait avec les rançons.

Les ex-rebelles qui admettent leur responsabilité devant la JEP peuvent bénéficier d'une peine alternative à la prison. Autrement, ils seront jugés par un tribunal pénal et risquent jusqu'à vingt ans de prison.  (Selon AFP)

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12 juillet 2021

Où aller pour la fête nationale ?

Cette année encore, pas de défilé, pas de feu d'artifice et pas de bal des pompiers le 13 juillet au soir à Villé ! Mesures de sécurité sanitaire, annonce la municipalité !

Alors que faire ? Passez le col de Fouchy et allez chez les haut-rhinois et voisins de Rombach-le-Franc ! La covide-19 n'a pas accès à ce coin reculé du Val d'Argent !

rombach

 Mais vous pourrez aussi aller à Obernai ! Sainte Odile protège aussi de la covid-19 ! Et elle est plus efficace que le vaccin !

obernaiSans oublier les 2 jours de fête à Barr ...

barr

11 juillet 2021

Quand Gaz de Barr coupe l'électricité aux Villois

Aucune règle n'est respectée !

coupure4Décidément, avec le nouveau fournisseur d'électricité, on aura tout vu ! Ces  messieurs sont sans gêne, nous l'avons déjà vu dans leur originale façon de facturer. Et maintenant, les voilà à couper l'électricité à tous les "mauvais payeurs" qui refusent de faire grossir les poches de ces valeureux actionnaires.

Avant de pouvoir procéder à la coupure pour défaut de paiement, le fournisseur doit respecter les formalités prévues par la réglementation.

Selon le médiateur aux énergies, le déroulement de la procédure en cas d’impayés des factures d’électricité ou de gaz se trouve pourtant au décret n° 2008-780 du 13 août 2008, complété par l'article L224-11 du code de consommation créé par ordonnance du 14 mars 2016. et il s’applique également aux factures de chaleur et d’eau. En effet, un consommateur doit avoir 50 jours pour payer sa facture avant d’avoir l’électricité coupée dans son logement.

1. Dans le cas où vous ne réglez pas votre facture dans un délai de quatorze jours après sa date d’émission (ou après la date limite de paiement si votre fournisseur prévoit une date postérieure), votre fournisseur vous envoie une première lettre de relance, qui vous informe qu’un délai de quinze jours vous est octroyé pour régler votre facture. Ce délai est porté à trente jours si vous bénéficiez du tarif social, du chèque énergie ou si vous avez déjà bénéficié d’une aide du FSL.

Le fournisseur doit également vous informer que votre fourniture d’électricité pourra être réduite ou suspendue et que votre fourniture de gaz pourra être suspendue. En électricité, la puissance réduite permet de faire fonctionner les appareils électriques de base, comme l’éclairage et le réfrigérateur.

2. Si la facture n’est toujours pas réglée, le fournisseur a la possibilité de réduire ou couper votre fourniture en énergie. Il doit cependant vous en avertir par un deuxième courrier au moins vingt jours avant l’intervention de coupure de la fourniture en énergie. Il doit également vous informer de la possibilité de bénéficier des aides du FSL, si vous y êtes éligibles.

Oui mais voilà ! A Gaz de Barr, on est pressé, et la démarche légale qui prend plus d'un mois semble trop longue, surtout qu'il faut encore tenir ses engagements face à Hydrocop, Alsen et autres sociétés plus ou moins actionnaires ! Alors, allons-y gaiement, surtout que le "client" n'est pas censé connaître la procédure. Au point d'agir en toute illégalité ? en réalisant les coupures par ses propres services, sans passer par le gestionnaire Enedis ? Coupure avec des frais d'intervention (d'un montant de 53,34€) qui seront à la charge de l'abonné et viendront se cumuler au montant de la facture impayée ?

Et que dire des résiliations des anciens contrats Vonderscheer proposés pour les remplacer par un nouveau contrat Gaz de Barr ? On croyait que Centrale Electrique Vonderscheer et Gaz de Barr avaient fusionné ? La fusion dans la confusion, encore un point à éclaircir. Le Médiateur des Energies aura du travail les prochains temps.

Et comble, l'un ou l'autre des "coupés" fournissant de l'électricité à Gaz de Barr grâce aux panneaux photovoltaïques n'a pas été payé depuis début 2020 ! Gaz de Barr serait-il aux bords de la faillite ?

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Rappel de l'article publié sur ce blog le 14/05/2021

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10 juillet 2021

Tel est pris qui croyait prendre

Ministre de la justice et mis en examen ?

dupondmorettiEric Dupond-Moretti est convoqué le 16 juillet à la Cour de justice de la République (CJR) pour une mise en examen dans l’enquête qu’elle mène sur des soupçons de «prise illégale d’intérêts», a indiqué lundi une source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

L’enquête pour «prise illégale d’intérêts» avait été ouverte en janvier, après des plaintes de trois syndicats de magistrats et de l’association Anticor.

Ils accusent M. Dupond-Moretti d’avoir profité de ses fonctions de ministre de la Justice pour intervenir dans des dossiers pour lesquels il était auparavant avocat.

Ce célèbre avocat devenu ministre de la justice il y a quelques mois, déjà battu aux élections régionales, va-t-il donner l'exemple et démissionner de son poste ministériel ? ou c'est Manu qui va le dégager "manu militari" ?

9 juillet 2021

Rombach-le-Franc

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8 juillet 2021

Le paludisme éradiqué de Chine après 70 ans de lutte

La Chine est parvenue à éradiquer le paludisme après 70 ans de lutte contre cette maladie transmise par un moustique, a annoncé l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Le pays, qui recensait 30 millions de cas par an dans les années 1940, n'a pas signalé un seul cas indigène au cours des quatre dernières années. 

Cette maladie parasitaire qui se transmet par le moustique anophèle a fait plus de 400.000 morts en 2019, majoritairement en Afrique.

"Nous félicitons le peuple chinois pour avoir débarrassé le pays du paludisme", a déclaré mercredi le directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus. "La Chine rejoint les pays, toujours plus nombreux, qui montrent qu'un futur sans paludisme est possible".

"Ce succès durement gagné est le fruit de plusieurs décennies d'action ciblée et durable", a-t-il poursuivi. 

Les pays ayant enregistré trois années consécutives sans transmission locale peuvent demander une certification auprès de l'OMS pour valider leur statut de nation sans paludisme. 

Ils doivent accompagner cette requête d'éléments de preuve très rigoureux et démontrer leur capacité à prévenir toute nouvelle transmission.

"L'élimination du paludisme est une formidable réussite pour le secteur de la santé en Chine", s'est félicité mercredi Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

"C'est une contribution majeure de la Chine à la santé humaine et au progrès des droits de l'homme dans le monde", a-t-il estimé lors d'un point presse régulier. 

La Chine est le 40e territoire à obtenir cette validation de la part de l'OMS, basée à Genève. Les derniers en date étaient le Salvador (2021), l'Algérie et l'Argentine (2019) et le Paraguay et l'Ouzbékistan (2018).
Moustiques
Et une liste distincte précise les 61 pays où le paludisme --appelé aussi malaria-- n'a jamais sévi ou a disparu sans mesure spécifique. 

La Chine est le premier pays de la région du Pacifique occidental dans la nomenclature de l'OMS à recevoir cette certification en plus de 30 ans. Seuls trois pays en bénéficiaient jusqu'à présent: Australie (1981), Singapour (1982) et Bruneï (1987).

Dans son rapport 2020 sur le paludisme dans le monde publié en novembre, l'Organisation a constaté que les progrès dans la lutte contre la maladie stagnaient, en particulier dans les pays africains qui affichent les bilans les plus lourds en terme de contaminations et de décès.

Après un recul régulier depuis 2000, quand la maladie faisait 736.000 morts, le nombre de décès a été estimé à 411.000 en 2018 et à 409.000 en 2019. Plus de 90% surviennent en Afrique et concernent en grande majorité de jeunes enfants (265.000).

En 2019, il y a eu 229 millions de cas de paludisme, un niveau qui se maintient depuis quatre ans.

Pékin a commencé dans les années 1950 à identifier les endroits où le paludisme se propageait et à le combattre avec des traitements préventifs antipaludéens, a relevé l'OMS.

Le pays a également éliminé les zones favorables à la reproduction des moustiques et a développé l'utilisation d'insecticides dans les logements. 
"Effet domino" 

Il a lancé en 1967 un programme scientifique pour trouver de nouveaux traitements qui ont mené à la découverte dans les années 1970 de l'artémisinine, principal médicament contre la maladie extrait d'une plante.

Le nombre de cas a chuté à 117.000 avant la fin des années 1990 et les décès ont été réduit de 95%. Des efforts supplémentaires engagés en 2003 ont permis de descendre autour de 5.000 contaminations par an dans les dix ans.

"La capacité de la Chine à s'aventurer hors des sentiers battus lui a réussi dans sa lutte contre le paludisme et a également eu un effet domino important au niveau mondial", a relevé Pedro Alonso, directeur du programme mondial contre le paludisme au sein de l'OMS.

Après quatre ans sans contamination locale, Pékin a demandé sa certification en 2020. Des experts se sont rendus sur place en mai pour vérifier l'absence de cas local et s'assurer du dispositif pour éviter une ré-émergence.

Mais le risque de cas importés reste source d'inquiétude, notamment en provenance du Laos, de la Birmanie et du Vietnam voisins qui peinent face à la maladie.

Un candidat vaccin a démontré une efficacité jusqu'ici inégalée de 77% lors d'essais en Afrique, a annoncé fin avril l'université d'Oxford, son développeur. Ce sérum pourrait être approuvé dans les deux ans. (selon AFP)

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7 juillet 2021

Amsterdam pourrait s'effondrer à cause de la vétusté de ses canaux

Les pilotis en bois utilisés au XVIIe siècle pour étayer les bâtiments étaient prévus pour supporter le passage de chevaux et de charrettes, pas celui des bétonnières

amsterdamAmsterdam s’est récemment lancée dans une importante série de travaux qui devrait durer une vingtaine d’années. Les parois des célèbres canaux de la capitale sont en si mauvais état qu’ils menacent de s’effondrer, rapporte le New York Times. Leur fragilité a entraîné l’apparition régulière de trous dans les rues, l’affaiblissement des fondations des bâtiments et de nombreux dégâts sur les ponts qui enjambent les cours d’eau emblématiques.

Plus de 2 milliards d’euros de travaux

La moitié de ces 1.700 édifices ont besoin d’être réparés et les spécialistes ont estimé à 125 miles (200 kilomètres) la longueur totale des parois de canaux qui menacent de céder. En cas d’écroulement, elles pourraient entraîner dans leur chute des immeubles et des passants. L’ampleur et la longueur des travaux vont transformer l’aspect d’Amsterdam dans les années à venir.

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6 juillet 2021

Fin d'une époque chez Lagardère

Vivendi et Bolloré en position de force

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A l'issue d'un long bras de fer, le groupe Lagardère (Europe 1, Paris Match, Hachette...) a acté mercredi en assemblée générale sa transformation en société anonyme, entraînant pour Arnaud Lagardère la perte de son pouvoir absolu et l'entrée en force de Vivendi, contrôlé par Vincent Bolloré, au conseil d'administration.

Le projet de transformation, présenté fin avril, met fin au statut atypique du groupe en commandite par actions, qui rendait l'héritier de Jean-Luc Lagardère indéboulonnable bien que très minoritaire au capital.

Menacé de blocage et confronté aux difficultés économiques de son groupe pendant la pandémie, Arnaud Lagardère, 60 ans, a dû céder face aux puissants actionnaires, mais en obtenant un poste de PDG pour six ans.

Avant ce dénouement, la lutte d'influence a duré pendant des mois entre Vincent Bolloré (Vivendi) allié au fonds britannique Amber Capital (l'initiateur de la fronde contre la gouvernance), et l'homme le plus riche de France et PDG de LVMH, Bernard Arnault. 

Les deux figures du capitalisme français lorgnaient sur les actifs stratégiques de Lagardère, groupe propriétaire de Hachette (3e éditeur mondial), d'une branche de distribution dans les gares et aéroports (Relay), et de médias influents (le JDD, Paris Match, Europe 1). Aujourd'hui, Vincent Bolloré semble avoir remporté la partie.

"Les choses ne changeront pas"

lagard_reVivendi, premier actionnaire avec 29% du capital, a obtenu trois sièges au conseil d'administration et pourra compter sur celui d'Amber. Bernard Arnault n'en aura qu'un seul, comme l'actionnaire historique, le fonds souverain du Qatar (13%).

Le magnat breton est "un atout et pas une menace", a soutenu Arnaud Lagardère, qui a introduit "sans nostalgie" l'assemblée générale visant à "tourner une page" du conglomérat qu'il dirige depuis le décès soudain de son père en 2003.

Arnaud Lagardère entre au conseil et a obtenu la nomination de Nicolas Sarkozy, l'un des stratèges du projet de transformation grâce notamment à ses liens avec le Qatar et Bolloré, et de Véronique Morali, conjointe de Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) qui avait investi dans le groupe début 2020.

"J'aurais tendance à dire de manière optimiste et positive que les choses ne changeront pas, car l'équipe dirigeante est toujours là", a assuré M. Lagardère.

Il n'abdique pas sans "compensation": lui-même et sa société personnelle se verront attribuer quelque 7% du capital (environ 210 millions d'euros au cours actuel). Avec sa part actuelle, il détiendra donc 14% des actions, de quoi compenser son lourd endettement personnel.

Enfin, les nouveaux statuts imposent une majorité aux trois cinquièmes pour les décisions touchant aux cessions d'actifs importants, et une majorité aux deux tiers pour révoquer le PDG ou le directeur général délégué (un poste qui sera occupé par Pierre Leroy).

Quel avenir pour Europe 1?

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"L'idée est de garder l'intégrité de ce groupe" en conservant les deux branches édition et distribution, et les activités médias, a assuré Arnaud Lagardère.


Pour autant, l'ombre de Vivendi plane déjà sur Lagardère, et en particulier sur la radio Europe 1, dont les audiences sont au plus bas et dont la direction prévoit des "synergies" avec CNews, la chaîne info du groupe Canal+, appartenant à Vivendi.

"Je ne vois pas pourquoi, pour faire plaisir à certains détracteurs, nous devrions continuer à nous isoler. On a besoin de faire des partenariats sur l’information, sur le sport, sur la musique, sur le cinéma, et qui mieux que le groupe Canal+ peut nous offrir ce genre de partenariats", a argumenté Arnaud Lagardère, assurant qu'Europe 1 et Canal+ faisaient partie de la même "famille".

Au programme, une nouvelle émission commune présentée par Laurence Ferrari, un "grand rendez-vous" politique confié à Sonia Mabrouk, l'arrivée de Dimitri Pavlenko, coéquipier d'Eric Zemmour dans "Face à l'info", à la matinale...

Inquiètes qu'Europe 1 ne devienne "une radio d'opinion" et de "l'emprise croissance de Vincent Bolloré dans les médias", quelque 150 personnes se sont rassemblées mercredi devant les locaux de la station, dont les salariés s'étaient mis en grève durant cinq jours la semaine dernière pour contester notamment la mise à pied d'un journaliste.

Europe 1 est une "radio qui a toujours préféré l'information à la controverse", a fait valoir la journaliste Anne Sinclair, ancienne de la station, soucieuse "que cela perdure, surtout avant la présidentielle". 

"Europe 1 est un média qui perd environ 20 millions d'euros chaque année. L'indépendance est aussi soutenue par la capacité à ne pas perdre d'argent, à défaut de ne pas en gagner", leur a déclaré Arnaud Lagardère pendant l'AG, citant également l'impact du Covid-19 et la consolidation du monde des médias.

Interrogée par l'AFP, une source proche de Vincent Bolloré nie toute ingérence: "on n'a aucun moyen de pression à court terme sur Lagardère. S'ils veulent faire la même chose que nous, tant mieux." (selon "Tahiti-infos")

5 juillet 2021

Corée du Nord : Covid-19 a bon dos

Le leader nord-coréen Kim Jong-un a révoqué des hauts responsables qu'il a accusés d'être responsables d'un "grave incident" lié à la pandémie de Covid-19.

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Lorsqu'il y a des remous à Pyongyang, l'opacité reste souvent de mise. Le leader nord-coréen Kim Jong-un a limogé plusieurs hauts responsables qu'il a accusés d'être responsables d'un "grave incident" lié à la pandémie de Covid-19. Ces responsables ont "provoqué une énorme crise pour la sécurité de la nation et de son peuple", a déclaré le chef d'Etat nord-coréen lors d'une réunion du politburo, cité par l'agence officielle KCNA. Si l'on lit entre les lignes, Kim Jong-un semble mentionner pour la première fois la présence de la crise sanitaire à l'intérieur de ses frontières. Alors que sait-on de cette affaire ? 

  • Des responsables accusés d'incompétence

Des membres du puissant politburo du Parti des travailleurs de Corée du Nord et de son presidium ont été limogés et de nouveaux membres ont été nommés mardi lors d'une réunion, a indiqué KCNA précisant que des responsables gouvernementaux avaient été "mutés" et d'autres "nommés".  

L'agence n'a fourni aucun détail sur le nombre de personnes limogées ni sur les faits qui leur sont reprochés, mais Kim Jong-un les a accusés d'être "la proie de l'égoïsme et de la passivité". "L'incompétence et l'irresponsabilité des hauts responsables sont un facteur majeur de ralentissement dans l'exécution de tâches importantes", a ajouté le leader nord-coréen au cours de la réunion, selon KCNA. 

Des images diffusées par la chaîne publique KCTV ont montré des fonctionnaires entrant dans le bâtiment du comité central, et Kim pointant son doigt avec colère en s'adressant mardi à l'assemblée réunie devant lui. Son influente soeur, Kim Yo Jong, figurait parmi les intervenants. Jusqu'à présent, le régime nord-coréen a toujours soutenu que l'épidémie de Covid-19 n'était pas arrivée sur son sol, ce dont doutent nombre d'experts. 

  • Une crise sanitaire avouée à demi-mot

A la tête d'un pays au système de santé défaillant, Kim Jong-un a décidé de fermer en janvier 2020 les frontières de la Corée du Nord afin d'empêcher une propagation du coronavirus apparu chez son voisin chinois. Pyongyang avait été jusqu'à refuser de participer aux Jeux de Tokyo afin de "protéger les athlètes de la crise sanitaire". Par ailleurs, le pays n'a jamais fait état de cas de Covid-19, ni dans les médias officiels ni à travers les chiffres communiqués à l'Organisation mondiale de la santé.  

L'agence officielle a rapporté que le leader avait reproché à des fonctionnaires d'avoir fait preuve de "négligences" étant à l'origine d'un incident "crucial" ayant entraîné "une grande crise avec des conséquences graves en matière de sécurité de l'Etat et de la population". L'information publiée par KCNA "signifie que la Corée du Nord a enregistré des cas", a affirmé à l'AFP Ahn Chan-il, un transfuge nord-coréen devenu chercheur à l'Institut mondial pour les études nord-coréennes, basé à Séoul.

Selon Park Won-gon, de l'Université Ewha de Séoul, le nombre de participants à la réunion était inhabituellement élevé et la référence à de "graves conséquences" signifiait qu'il est "possible" que le Nord ait enregistré des cas." Il semble bien que Pyongyang traverse une situation grave en lien avec le Covid-19", a-t-il ajouté. Si la Corée du Nord avait réalisé une demande de vaccins auprès de Covax, aucun flacon n'a été acheminé en raison de pénuries mondiales.  

  • Un contexte économique et social tendu

Sous le coup de sanctions internationales à cause de son programme nucléaire, la Corée du Nord s'est retrouvée plus isolée que jamais. Son commerce avec la Chine, dont elle dépend lourdement, s'est drastiquement réduit et les travailleurs humanitaires ont déserté le pays. Kim Jong-un a récemment reconnu que la Corée du Nord faisait face à une "situation alimentaire tendue", tirant la sonnette d'alarme dans un pays où le secteur agricole est depuis des années en proie à de graves difficultés. 

Il avait appelé en avril à "mener une nouvelle 'Marche forcée' (...) afin d'aider la population face aux difficultés". La "Marche forcée" est l'expression employée au Nord pour rallier les citoyens pendant la famine des années 1990 qui a fait des centaines de milliers de morts, à la suite de la réduction de l'aide de Moscou après l'effondrement soviétique. (selon AFP) 

4 juillet 2021

La Vancelle

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