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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

11 septembre 2021

Climat : le nombre de catastrophes a été multiplié par cinq en 50 ans

Le nombre de catastrophes d’origine météorologique, climatique ou hydrologique a bondi au cours des 50 dernières années et elles ont causé plus de dégâts mais moins de décès grâce à de meilleurs systèmes d’alerte, a indiqué l’ONU jeudi dans un rapport.

climatSelon l’Atlas de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) qui répertorie le nombre de morts et les pertes économiques dues aux phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes de 1970 à 2019, ces catastrophes ont été multipliées par cinq durant cette période.

Le nombre de phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes continue de progresser. Du fait du changement climatique, ils deviendront plus fréquents et plus violents dans de nombreuses parties du monde”, a affirmé le secrétaire général de l’agence onusienne, Petteri Taalas, dans un communiqué.

Au total, plus de 11.000 catastrophes attribuées à ces phénomènes ont été signalées au cours de ces cinq dernières décennies dans le monde, faisant un peu plus de deux millions de morts et des dégâts matériel s’élevant à 3.640 milliards de dollars (plus de 3.080 milliards d’euros).

En moyenne, une catastrophe d’origine météorologique, climatique ou hydrologique a été enregistrée chaque jour au cours des 50 dernières années, entraînant quotidiennement le décès de 115 personnes et des dégâts se chiffrant à 202 millions de dollars. Plus de 91% de ces décès sont survenus dans des pays en développement.

Les sécheresses ont été responsables des plus grandes pertes de vies humaines au cours de ces 50 dernières années, faisant quelque 650.000 morts, suivies par les tempêtes (plus de 577.000 morts) et les inondations (58.700 morts) et les températures extrêmes (près de 56.000 morts).

“Mieux armés”

Néanmoins, l’amélioration des systèmes d’alerte précoce et de la gestion des catastrophes s’est traduit par une réduction considérable de la mortalité. Le nombre de morts a été ramené de plus 50.000 par an dans les années 1970 à moins de 20.000 dans les années 2010. “Nous sommes simplement mieux armés que jamais pour épargner des vies”, a souligné M. Taalas.

Mais beaucoup reste encore à faire: la moitié seulement des 193 membres de l’OMM disposent de systèmes d’alerte précoce multidangers. L’OMM appelle également à améliorer les réseaux d’observation météorologique et hydrologique en Afrique, dans certaines zones d’Amérique latine et dans les Etats insulaires du Pacifique et des Caraïbes.

Mami Mizutori, qui dirige le Bureau des Nations unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNDRR), s’est également réjouie, dans le communiqué, que de plus en plus de vies soient sauvées grâce aux systèmes d’alerte précoce. Mais, a-t-elle averti, “le nombre de personnes exposées aux risques de catastrophe ne cesse d’augmenter en raison de la croissance démographique dans les zones à risque et en raison de l’intensité plus forte des phénomènes météorologiques, et de leur fréquence croissante”.

Quant aux pertes économiques, elles ont bondi, passant de 49 millions de dollars par jour en moyenne dans les années 1970 à 383 millions de dollars par jour de 2010 à 2019. Les tempêtes ont été la cause la plus fréquente de dégâts matériels et elles sont responsables des plus importantes pertes économiques sur la planète, selon l’OMM.

Sept des dix catastrophes les plus coûteuses de ces 50 dernières années se sont produites depuis 2005, dont trois rien qu’en 2017: les ouragans Harvey (qui a causé près de 97 milliards de dollars de dégâts), Maria (près de 70 milliards de dollars) et Irma (près de 60 milliards de dollars). (selon "Le quotidien du Luxembourg")

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10 septembre 2021

C'est arrivé aussi dans le val de Villé

Vache tuée et volée en pleine nuit

vache1C'est arrivé il y a quelques jours, dans les prés entre Fouchy et Bassemberg, non loin de l'ancienne distillerie. En pleine nuit, à trois heures du matin, les voisins des  deux villages ont entendu deux coups de feu. Puis plus rien. Ce n'est que le lendemain que le propriétaire a constaté les dégâts : une vache manquante et du sang sur la route. Une de ses vaches a été embarquée intégralement très certainement dans une camionnette. Aurait-elle été destinée à un repas collectif ? Très certainement aussi.

Le cas n'est pas unique. Les mêmes faits se sont déjà produits à Saint-Denis-de-Pile (près de Libourne), à Bargny (Oise), à Baulay (Haute-Saône), à Germigny-sur-Loire (Nièvre), à Florenville (au sud de la Belgique), à Montmédy (Meuse),  à Charmes (Vosges), et à Thourie (Ille-et-Vilaine). Bref des actes malveillants plus fréquents qu'on ne pense.

Heureusement pour les voleurs, nous ne sommes pas en Inde et nos vaches ne sont pas sacrées. Sinon, il y aurait du lynchage dans l'air.

9 septembre 2021

"Nous n'avons pas peur"

Des Afghanes manifestent pour leurs droits"

afghanes"Nous sommes ici pour réclamer nos droits et nous n'avons pas peur" : une cinquantaine de femmes ont manifesté jeudi à Hérat, dans l'Afghanistan, maintenant la pression sur le nouveau régime taliban avant la présentation très attendue du gouvernement.

"C'est notre droit d'avoir une éducation, du travail et la sécurité", ont chanté à l'unisson ces manifestantes, dont certaines brandissaient des pancartes appelant au respect des droits des femmes.

"Nous n'avons pas peur, nous sommes unies", ont-elles également crié, sans que les islamistes, qui s'efforcent de montrer un autre visage depuis leur reconquête du pouvoir, ne les rudoient. Durant leurs cinq premières années de règne (1996-2001), toute contestation de leurs règles était sévèrement punie.

"Nous sommes ici pour réclamer nos droits", a expliqué Fareshta Taheri, l'une des protestataires, jointe par l'AFP par téléphone. "Les femmes et les jeunes filles craignent que les talibans ne les autorisent pas à aller à l'école et au travail.".

La manifestation se tenait à Hérat, capitale de l'Ouest afghan proche de la frontière iranienne, une ville connue pour être plutôt libérale selon les critères afghans. Au moins une manifestante avait revêtu une burqa, quand les autres arboraient un simple voile masquant leurs cheveux, leurs oreilles et leur cou. 

"Peur et incertitude"

"Nous sommes même prêtes à porter des burqas s'ils nous disent de le faire mais nous voulons que les femmes puissent aller à l'école et travailler", explique Fareshta Taheri, une artiste et photographe. "Pour l'instant, la plupart des femmes qui travaillent à Hérat sont à la maison, dans la peur et l'incertitude."

Durant le premier gouvernement taliban en Afghanistan, la très grande majorité des femmes et des jeunes filles avaient été privées d'accès à l'éducation et à l'emploi. Les burqas étaient devenues obligatoires dans la rue et les femmes ne pouvaient pas se déplacer sans un chaperon, généralement un homme de leur famille.

Depuis leur reconquête du pouvoir et la prise de Kaboul le 15 août dernier, les talibans affirment avoir changé. Ils ont assuré à maintes reprises vouloir mettre en place un gouvernement "inclusif". Mais leurs promesses ont été contredites mercredi par les déclarations, sur la BBC, du chef adjoint du bureau politique des talibans au Qatar.

Interrogé sur le gouvernement à venir, qui pourrait être dévoilé vendredi, Sher Mohammad Abbas Stanekzai a notamment laissé entendre qu'il "pourrait ne pas y avoir" de femmes nommées ministres ou à des postes à responsabilité, mais uniquement à des échelons inférieurs.

Une perspective inacceptable aux yeux des manifestantes à Hérat. "Nous regardons les informations, on ne voit aucune femme dans les réunions et les rencontres organisées par les talibans", pointe Mariam Ebram, une des manifestantes. 

Moqueries talibanes

"Des pourparlers sont en cours pour former un gouvernement mais ils ne parlent pas de la participation des femmes", renchérit Basira Taheri, une des organisatrices de la marche. "Nous voulons que les talibans tiennent des consultations avec nous.

Si les filles sont retournées à l'école à Hérat fin août, quelques jours seulement après l'effondrement des forces gouvernementales et des milices locales, la situation s'est dégradée avec la prise de Kaboul. De nombreuses femmes restent cloîtrées chez elles et n'osent plus s'aventurer dans la rue.

"Même dans la ville, on ne voit pas beaucoup de femmes", rapporte Mariam Ebram. "Des médecins ou des infirmières qui ont osé retourner au travail se plaignent que les talibans se moquent d'elles."

Pour l'ancienne ministre Nehan Nargis, réfugiée en Norvège, l'Afghanistan de 2021 n'a plus rien à voir avec l'Afghanistan de 2001, lorsque les talibans ont quitté le pouvoir, chassés par une coalition menée par les Etats-Unis.

"Les gens sont beaucoup plus conscients, ils ont maintenant des aspirations différentes pour l'Afghanistan, et ils ont des attentes vis-à-vis du gouvernement", a-t-elle déclaré sur la BBC mercredi soir, pointant l'importance des réseaux sociaux, un "outil très puissant" de mobilisation.

A Hérat, les manifestantes promettent de continuer à battre le pavé jusqu'à ce que leurs revendications soient entendues. "Nous continuerons nos manifestations", assure Basira Taheri. "Elles ont commencé à Hérat, elles s'étendront bientôt à d'autres provinces." (selon "Tahiti-infos")

8 septembre 2021

Nouvelle monnaie dans le Pacifique

Tout savoir sur les nouvelles pièces

argentLe premier septembre,, les banques, les offices des postes et télécommunications ainsi que les commerçants ont commencé à distribuer les pièces d’une nouvelle gamme plus moderne. Les tota de 1 et 2 Fcfp vont progressivement disparaître tandis qu’une pièce inédite de 200 Fcfp sera introduite sur le marché.

C’est à partir de demain, mercredi 1er septembre, que la nouvelle gamme de pièces est mise en circulation dans les trois collectivités françaises du Pacifique : La Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et Wallis-et-Futuna. Une gamme commune de pièces plus esthétiques, légères et présentant un impact moindre sur l’environnement. Voici tout ce qu’il faut savoir sur ces pièces qui se retrouveront très prochainement dans vos porte-monnaie.
 
Neuf mois de double circulation

À partir du 1er septembre, les commerçants, les banques, ainsi que les agences OPT ont commencé à distribuer les nouvelles pièces avec un premier jet de 16 millions de nouvelles unités toutes valeurs confondues. Jusqu'au 31 mai 2022, les anciennes et les nouvelles pièces pourront être utilisées indifféremment. Cette période de double circulation permettra de remplacer progressivement, au fil des échanges, les vieilles pièces par les nouvelles. À compter du 1er juin 2022, seules les pièces de la nouvelle gamme seront acceptées en paiement. “C’était important d’avoir cette période pour que la population s’approprie ces nouvelles pièces”, confirme Fabrice Dufresne, le directeur de l’Institut d’émission d’Outre-mer (IEOM). 

Si jusqu’au 31 mai 2022, il est possible de payer ou de rendre la monnaie avec les pièces des deux gammes, l’IEOM conseille aux clients d’utiliser dès que possible leurs anciennes pièces lors des paiements et invite les commerçants à rendre la monnaie avec les nouvelles pièces pour faciliter la transition. La reconnaissance électronique des distributeurs de boissons ou des bornes de stationnement devra être programmée pour identifier les nouvelles pièces. Aussi, les transporteurs de fonds ne délivreront plus que des pièces de la nouvelle gamme à partir de ce mercredi. “Les nouvelles pièces ont déjà été expédiées dans l’ensemble des archipels de la Polynésie française. C’était important que tous les Polynésiens puissent disposés de ces pièces dès le 1er septembre”, ajoute Fabrice Dufresne.
 
La règle des arrondis 

Les nouvelles pièces sont vendues comme étant plus modernes et pratiques d'utilisation. Dans cette optique, une pièce de 200 Fcfp sera progressivement introduite sur le marché tandis que celles de 1 et 2 Fcfp seront supprimées. La nouvelle gamme sera donc plus resserrée, s'étalant de 5 à 200 Fcfp. “La pièce de 200 Fcfp va permettre de faciliter les achats et d’éviter d’avoir trop de pièces de 100 Fcfp dans son porte-monnaie”, explique Fabrice Dufresne. 

Afin de réduire au fil des paiements l'utilisation des pièces de 1 et 2 Fcfp, une règle d'arrondi a été définie pour les paiements en espèces. Lorsque le paiement sera réglé par carte bancaire, chèque ou virement, il continuera de se faire au franc près. Mais quand le règlement se fera en numéraire, les règles suivantes s'appliqueront sur le montant total de l'achat lorsque le client n'aura pas l'appoint. (selon "Tahiti-infos")

Et tout ça, à la veille du referendum néo-calédonien. Que cherche-t-on ?

7 septembre 2021

Des cabanes au cœur de la forêt

La société luxembourgeoise Nutchel ouvrira le 22 octobre un village de 37 cabanes nichées au cœur de la forêt, à Plaine, dans la vallée de la Bruche.

plaine2« Quand je pense à ce site, je pense à la chanson écrite par Michel Berger, “débranche tout… et revenons à nous” », lâche Bernard van Laethem, cofondateur, avec Clémence Rousseau-Dumarcet, de Nutchel. Car c’est bien de cela dont il s’agit, « un lieu pour se reconnecter à la nature et à soi-même », un besoin impérieux pour nombre de citadins en ces temps de pandémie.

Pour cela, des cabanes pour deux, quatre ou six personnes, rustiques et cosy, où l’on se chauffe au poêle à bois et refroidit ses vivres au pain de glace. « L’idée est de revenir à des choses simples tout en gardant un vrai confort », avec une literie très soignée, salle de bains avec eau chaude et, pour certaines cabanes, bain nordique en extérieur. Le tout au cœur du massif forestier.

A Plaine, sur ce site qui accueillait un VVF (définitivement fermé en 2016) 19 des 37 cabanes sont déjà en place. Mais, pour en arriver là, un lourd travail de démolition, de recyclage des matériaux, de désimperméabilisation des sols et de renaturation a été entrepris depuis début avril. « On a retiré 61 tonnes d’amiante, démoli, trié et recyclé les matériaux des bungalows », poursuit Bernard van Laethem « et 3 600 arbres sont en cours de plantation », ajoute Clémence Rousseau-Dumarcet. « On n’est pas dans le greenwashing, 15 % du prix d’une nuitée va à la renaturation de sites », précise-t-elle.

Premier projet en France

plaine1Nutchel, jeune société luxembourgeoise, a investi 3,5 millions d’euros sur ce site découvert grâce à Grand E-nov, (la cellule de la région Grand Est en charge de trouver des investisseurs étrangers). Le groupe, dont c’est le premier projet en France, dispose déjà d’un village, ouvert il y a un an, dans les Ardennes belges, et compte monter un projet par an, en Europe, dans les cinq ans à venir, pour toucher une clientèle prioritairement belge, néerlandaise, allemande, suisse. Elle creuse aussi des pistes du côté de la Champagne pour viser le public parisien.

Le site, qui ouvrira le 22 octobre, sera accessible 365 jours par an avec des réservations de deux nuitées minimum en semaine et trois minimum le week-end, du vendredi au lundi. Côté tarifs, il faut compter autour de cent euros la nuit. Le village permettra de développer 22 équivalents temps pleins. (Selon DNA - édition de Schirmeck du 2/9/2021)

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6 septembre 2021

Montebourg, candidat de la "Remontada"

Arnaud Montebourg se lance dans la bataille présidentielle française. L’ancien ministre socialiste a officialisé sa candidature ce samedi 4 septembre 2021 dans sa ville natale de Clamecy, dans la Nièvre, avec un slogan venu des sphères footballistiques espagnoles et une musique de fond italienne : « Bella Ciao ».

montebourg1La France est en train de perdre le match industriel, social, écologique ou politique, et il reste cinq ans avant le coup de sifflet final. Mais Arnaud Montebourg en est convaincu : lui et lui seul peut inverser la tendance.

Autour du projet, mais aussi autour de l'homme, qui compte bien faire valoir son expérience d’ancien ministre de l'Économie et désormais d’entrepreneur.

Un discours ponctué de mesures concrètes, comme la renationalisation des sociétés autoroutières, mais aussi d'une petite allusion à Jean-Luc Mélenchon, dont il vise l’électorat, et surtout de quelques règlements de compte, avec Emmanuel Macron comme cible principale.

C’est par un tour de France des petites villes, des sous-préfectures qu'il entend réindustrialiser, qu'Arnaud Montebourg veut réaliser sa « remontada », avant de conquérir Paris et l’Élysée.

montebourg

5 septembre 2021

Le Haut-Koenigsbourg

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4 septembre 2021

Brésil : les indigènes manifestent ...

 ... pour garder la propriété de leurs terres

C'est le plus grand rassemblement d'indigènes au Brésil : 170 tribus sont représentées devant la Cour suprême de Brasilia, mercredi 25 août. Leur objectif ? Faire pression sur les juges, alors qu'est attendu un jugement sur leur droit à disposer de leurs terres.

br_silAvec sa coiffe, son diadème de guerrier et son cri hurlé devant l'Assemblée nationale brésilienne, la rage d'un indigène est palpable. Comme lui, 6 000 indigènes sont venus à Brasilia, depuis l'Amazonie, pour réclamer d'être protégés. Ils veulent stopper un projet de loi du gouvernement qui les chassent de leurs terres. "Aujourd'hui, notre territoire est menacé par l'exploitation minière, et aussi l'exploitation forestière. Ils viennent et veulent tout détruire", clame l'un d'entre eux.

"Dehors Bolsonaro"

"Dehors Bolsonaro" : c'est le message des indigènes au président brésilien. C'est lui qui autorise les gisements en pleine forêt. Les entreprises peuvent creuser, car seule une partie des terres sur lesquelles les indigènes habitent leur appartient. "Nous étions les premiers sur ces terres. Et l'on voudrait que nous n'ayons pas de droits ? On ne peut pas baisser les bras", martèle Daniele Da Silva, manifestante du peuple Truka. Avoir le contrôle de leur territoire, voilà ce que sont venues réclamer les tribus. Les indigènes sont 900 000 aux Brésil. Leurs terres s'étendent sur 13% du pays.

3 septembre 2021

Sahel : Amnesty dévoile les fournisseurs d'armes aux terroristes

Amnesty International évoque des « armes de fabrication serbe » des terroristes du Sahel

Terroristes_arme_sLe Sahel est devenu le nouveau repaire des terroristes qui endeuillent bon nombre de pays africains. Amnesty International, dans un rapport publié mardi, révèle les provenances des armes utilisées par ces marchands de la mort.

Il ne se passe presque plus de jour sans que l'on entende parler d'une attaque terroriste perpétrée dans un pays sahélien. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont en effet la zone de prédilection de ces djihadistes, qui contrôlent presque des zones entières, qu'ils ont transformées en un véritable No man's land.

Mais d'où ces terroristes tirent-ils l'impressionnant arsenal militaire qu'ils prennent pour accomplir leurs basses besognes ? Telle est l'interrogation qui taraudait, jusque-là, bon nombre d'observateurs. Si certains ont vite fait de faire le rapprochement avec la chute du guide libyen, Mouammar Kadhafi, et les pillages de ses poudrières, Amnesty International vient de donner quelques pistes à suivre.

Des experts en armement de l'ONG ont en effet publié sur leur site un rapport qui établit formellement que les armes utilisées par des groupes armés dans la région sahel, du moins l'un d'eux affilié à Daech, sont de fabrication serbe.

« Les nouveaux fusils, certains étant les modèles les plus récents qui existent, correspondent à des transactions entre la Serbie et le Burkina Faso, ce qui laisse à penser que ces armes ont été vendues récemment au gouvernement burkinabé avant de tomber entre les mains de groupes armés », indique le rapport.

La France également incriminée !

La République tchèque, la France et la Slovaquie sont également incriminées dans ce rapport comme étant les fournisseurs en armes de ces groupes terroristes. C'est du moins ce qui ressort de l'analyse des données relatives aux transactions commerciales. Et ce, en toute violation du Traité sur le commerce des armes (TCA), qui interdit tout transfert d'armes s’il existe un risque qu’elles servent à commettre ou faciliter des violations des droits humains.

« Dans ce contexte qui ne cesse de s'aggraver, les États doivent faire preuve d'une extrême prudence en matière de transferts d’armes au Sahel. Il existe un risque inacceptable que les armes soient détournées vers des groupes armés », a déclaré Patrick Wilcken, responsable du programme entreprises, sécurité et droits humains à Amnesty International.

Puis, il ajoute : « Alors que se tiendra la semaine prochaine la conférence annuelle sur le Traité sur le commerce des armes, nous engageons tous les États à se montrer à la hauteur de leurs obligations et à ne pas valider de transferts d’armes susceptibles de favoriser des violations des droits humains. »

« Les armes serbes que nous avons identifiées prouvent une nouvelle fois que les armements vendus à des gouvernements de la région du Sahel risquent de tomber aux mains de groupes armés violents et d'alimenter un conflit qui ne cesse de s'aggraver », prévient toutefois Amnesty. (selon "Afrik sur 7")

armes

2 septembre 2021

Violences conjugales

Le 3919 désormais disponible 24H/24 et 7j/7

La ligne d'écoute pour les femmes victimes de violences, le 3919, est désormais joignable 24H/24 et sept jours sur sept, l'extension horaire débutée en juin concernant aussi les nuits des week-ends depuis ce lundi, a annoncé la ministre déléguée à l'Egalité entre les femmes et les hommes.

violencesLe service anonyme et gratuit, qui n'était accessible les samedis et dimanches que de 9H00 à 18hH00, l'est désormais y compris la nuit pendant les week-ends, précise dans un communiqué le cabinet de la ministre Elisabeth Moreno.

Il s'agit d'une "promesse tenue" qui vient ainsi "concrétiser l'une des mesures phares du Grenelle" contre les violences conjugales, fin 2019.

Ouvert la nuit, le 3919 est désormais plus accessible pour les femmes vivant en Outre-mer, malgré le décalage horaire avec la métropole.

Depuis juin, la plateforme est en outre accessible aux personnes sourdes ou ayant des troubles du langage.

L'extension des horaires d'ouverture avait été officialisée le 25 mai lors de la signature de la nouvelle convention pluriannuelle d'objectifs entre l'État et la Fédération nationale Solidarité Femmes (FNSF), qui gère cette ligne depuis sa création en 1992.

Pour assurer les nouveaux horaires, une dizaine d'écoutantes supplémentaires ont été "embauchées et formées à l'écoute des victimes de violences conjugales", avait précisé en juin la FNSF. 

"Les femmes pourront appeler au moment où elles le choisissent: la première écoute est essentielle et chaque instant doit être saisi pour leur permettre d'entamer le parcours vers la sortie de la violence", avait souligné l'association, qui a reçu en 2020 près de 165.000 appels, soit 70% de plus qu'en 2019.

On estime que près de 210.000 femmes subissent chaque année des violences conjugales. En 2020, 90 femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon, selon les derniers chiffres officiels.

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