La presse de ce jour s'est faite l'écho de la condamnation d'une responsable d'entreprise à six mois de prison avec sursis, assortis d'une interdiction d'exercer une profession industrielle ou commerciale pendant 3 ans, et la publication du jugement dans un journal local et aux portes de la mairie de Neuve-Eglise, pour avoir soustrait au fisc en matière de TVA la modique somme de 152 000 €. Même si la presse ne la nomme pas, il s'agit de l'ancienne gérante de Alpa-France, en liquidation judiciaire depuis le 20 mars 2006 (voir message du 22/3/2006 : Alpa-France, c'est fini ). Deux internautes, Karl et Pierre, m'ont permis de mener mon enquête sur cette affaire et de l'éclairer d'un jour particulier ! Alors, reprenons une à une les déclarations de cette dame devant la justice : "On est passé de 3 à 13, puis à 40, puis à 100 salariés !" Que nenni, il n'y a jamais eu, selon les déclarations faites dans les bilans, plus de 20 employés ! La dame raconte tous ses efforts...pour sauver des emplois, terminant par : "Mon mari et moi, nous avons tout perdu !" Pour le moins curieux, puisque le couple en est à sa quatrième entreprise en liquidation judiciaire (St-Dié, Marckolsheim, Rossfeld, et maintenant Neuve-Eglise). A chaque fois, les salariés ont été licenciés brutalement, sans versement des salaires, et ont dû s'adresser aux prudhommes et à des administrateurs pour obtenir leur dû ! Alors même que le couple a toujours retrouvé des ressources pour relancer une affaire ! Alors, le "tout perdu" laissant croire qu'ils pointent aux restos du coeur, ne peut que sonner faux !
Et voilà qu'apparaît fin 2005, une nouvelle société intitulée MEDIAPACK, avec comme dirigeante Mme GROSS Laetitia, née MESNY, fille de la gérante qui vient d'être condamnée, avec comme activité (comme à Neuve-Eglise) le conditionnement à façon, et son siège social à l'adresse : Chemin du Rongeant, 52300 Joinville, et une adresse : boîte postale 500500 à Barr (peut-être juste pour pouvoir inscrire l'entreprise à Colmar, puisqu'à Barr l'entreprise ne possède même pas un numéro de téléphone). Dans cette famille, pour des gens qui sont "sans le sou", il semble qu'on soit prévoyant.
Ou alors, ce couple au bord de la mendicité, aurait-il si peu de conscience qu'il jette dans les mêmes mésaventures ses propres enfants, déjà nommés au conseil d'administration des entreprises en faillite ? Ou bien, les affaires seraient-elles plus "juteuses" pour cette famille qu'il n'y paraît ? les dindons de la farce restant les contribuables, et surtout les salariés !
A lire : alsace0812tva et dna0812tva
Documents concernant les entreprises de la famille MESNY : af1 af2 af3 af4 mediapack