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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
28 janvier 2007

Cuisines Schmidt : La Chine, c'est fini !

CCS"Pas question de délocaliser la production en Asie", disait le directeur général Jean-Marie Schwab en 2005, qui avait alors déjà implanté deux magasins de vente à Shanghaï (interview du "Management du net"). Les mauvaises expériences de la vente l'auront de toutes façons dissuadé de tenter de le faire puisque depuis le 1er janvier 2007 les cuisines Schmidt ont fermé leurs locaux. Implantées à Lièpvre et à Sélestat, avec une main d'oeuvre importante dont une partie importante provient de notre vallée, elles ont visiblement subi des déboires. Selon le directeur général de cette entreprise familiale, la distance géographique et culturelle rendait difficile la gestion d'activités en Chine, où de surcroît le client changeait facilement d'entreprise pour quelques cents en moins ou en plus. Dorénavant, les Cuisines Schmidt vont à nouveau se limiter à l'Europe, puisque malgré le couac chinois, leur chiffre d'affaire a progressé de 7,6 % en 2006 (plus de 10 % dans l'Hexagone).

Les Cuisines Schmidt en chiffres :

- Chiffres d'affaires : 141 millions d'€ en 1999, 154 M en 2000, 168 M en 2001, 164,5 en 2002, 200 M en 2003, 221 M en 2004, 240 M en 2005, 260 M en 2006.

- Effectifs : 1 250 salariés.

- Concessionnaires : 500.

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Commentaires
T
BONJOUR,<br /> <br /> ET BIEN DEPUIS 2015... C'EST CHOSE FAITE!!! SCHMIDT EST BIEN IMPLANTE EN CHINE!!!
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D
Bonjour,<br /> <br /> Dans certains pays, les taxes d'importations sont variables en fonction de la capacité de production dans ce domaine.<br /> Je m'explique: Le pays ne fabrique pas de balais donc les taxes d'importations de balais seront faibles (par exemple 10%).<br /> Le pays fabrique de façon suffisante des balais, les taxes d'importations seront plus élevées (par exemple 40%).<br /> <br /> Pourquoi nous membres de l'UE, ne serions nous pas à même d'utiliser le même principe?<br /> <br /> On protègerait nos emplois et les prix à la consommation resterait les mêmes (il est vrai que les prix d'objets importés ne sont pas plus bas).<br /> <br /> Les seuls qui ne seraient pas content seraient les grandes sociétés tels que wallmarkt, carrefour, ... .<br /> Je ne comprends pas que l'on arrive pas à faire bouger les lobbys. Si peut-être que j'ai une idée: les partis politiques profitent autant que les lobbys de cette situation. On a rarement vu un politicien pauvre.
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C
Plusieurs « bons points » attribués à ce patron qui ose parler de ses réelles difficultés…<br /> Et pendant ce temps d’autres patrons… (cuisinistes ou non…) concoctent des plats indigestes suite, très souvent, à des (més)...aventures extra frontalières… Indigestes pour tous sauf pour eux, faits avec des brisures de salariés (les meilleurs sont les syndiqués…), en écrasant le Code du travail et en pressant les salaires, le tout agrémenté d’un zeste de chantage… Bien entendu plus la durée de cuisson est longue (40 h… ) et sans pression, plus juteux sera le plat pour eux… Parfois on ressert la même recette, voire du réchauffé un an après pour éviter de se prendre les pieds dans le tapis d’un plan social… Espérons que la Direction Départementale du Travail et de l’Emploi leur signifiera un jour que la tambouille est désormais immangeable… et que cela pue vraiment, mais vraiment, trop fort.
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B
Bien vu, Pierrot. je souscris à ton analyse et ce serait intéressant de lancer un débat participatif sur ces sujets dans la vallée, même en dehors de toute échéance électorale.
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P
Ne nous trompons pas de combat, sachons faire la différence entre les entreprises qui essayent de conquérir des marchés dans les pays émergeants en procurant du travail en France et les entreprises délocalisant leurs productions dans ces pays pour venir ensuite nous vendre leurs produits. <br /> Mais nous autres acheteurs, ne sommes-nous pas nous aussi responsables ? Il y a forcément un juste prix et vouloir toujours faire moins cher n’est logique que dans la mesure où un jour on pourra vendre tout à zéro euros (en principe c’est ce que chacun aura alors en poche). <br /> Monsieur De Robien serait bien inspiré d’enseigner « les fondamentaux » à nos économistes. <br /> Exemple : Prix de revient = prix d’achat + frais et charges. Prix de vente = prix de revient + bénéfice. Aujourd’hui, dans l’esprit des affairistes le prix de vente = bénéfice + prix d’achat (les frais et charges devant devenir des bénéfices. Avec ce raisonnement, allez faire vivre une économie…..)<br /> A force de vouloir acheter « moins chère » nous scions la branche sur laquelle nous sommes assis. Mais c’est tellement difficile d’être citoyens responsables.
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