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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
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4 décembre 2019

Elzach : protection contre les inondations

Elzach traite des conséquences des fortes pluies et des mesures à prendre. Et cela coûte cher avec dix affluents de l’Elz: jusqu’à présent, une dépense de 8 millions d’€ est envisagée.

elzach

Sur le district d'Elzach, plus de dix affluents se jettent dans l'Elz, causant parfois des dommages rapides lors de fortes pluies. Sur la base d'une enquête sur les bassins hydrographiques, des mesures de protection contre les inondations ont été identifiées pour les affluents, ce qui, selon la première prévision, coûtera plus de huit millions d'€.

Des travaux prévus sur 400 kilomètres carrés 

Sur la base des dégâts causés en 2013/2014, les six municipalités de Waldkirch, Gutach, Simonswald, Winden, Biederbach et Elzach avaient commandé un relevé des bassins hydrographiques. Elzach espère enquêter sur le fait que les terrains seront constructibles, mais que les bâtiments doivent être mieux protégés. Le maire Roland Tibi a annoncé qu'au cours des dix prochaines années, certaines mesures découleront des résultats de l'enquête. Une enquête coûts-avantages devrait préciser si des subventions sont possibles pour des mesures individuelles.

Catharin Schäfer de "Wald und Corbe Consulting" a présenté les résultats au conseil municipal : dans l'Elztal, les inondations se sont succédées à plusieurs reprises. L'intérêt pour la protection contre les inondations étant réel, l'enquête sur les bassins fluviaux est subventionnée à 70%. Pour qu’une analyse de l’inventaire et des faiblesses puissent être constatées, une enquête hydrologique et hydraulique a été réalisée. Jusqu'en 2016, les eaux des affluents de l'Elz n'étaient pas au centre de l'enquête, mais ce sont elles qui causent beaucoup de dégâts.

L'élargissement d'un bassin de rétention est la principale mesure préconisée. inclus dans le catalogue de mesures.

Prochaine analyse des coûts et des avantages

En ce qui concerne le concept de protection contre les inondations, le bureau Wald und Corbe est en contact avec le bureau de district. Les mesures de protection contre les inondations sont subventionnées à hauteur de 70% si la charge supportée par la communauté dépasse 150 € par citoyen, a informé Schäfer. Pour Elzach, cela signifie que même des coûts d'un million d'euros suffisent pour bénéficier du montant maximal de l'aide. À l'unanimité, le conseil municipal a autorisé l'administration à engager une enquête sur le rapport des coûts et des avantages si nécessaire.

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2 décembre 2019

Verger communal sur terrain de foot

Depuis samedi, le très discuté verger communal de Tagolsheim (dans le Sundgau) est installé sur le terrain de football. Une vingtaine de bénévoles ont mis la main à la pâte pour planter la cinquantaine d’arbres fruitiers. Pommiers, cerisiers et autres mirabelliers ont donc remplacé les joueurs de foot d’un club « en sommeil ».

tagolsheim1

Une vingtaine de bénévoles étaient réunis autour du maire François Gutzwiller, ce samedi matin, à Tagolsheim, pour planter les arbres du verger communal. Une petite affluence en raison des polémiques entourant le lieu d’implantation du verger sur le terrain de football (notre édition de jeudi 21 novembre). Un terrain inoccupé depuis plus de deux ans puisque le club de l’AS Tagolsheim, qui s’était senti poussé vers la sortie par la municipalité pour des problèmes de vestiaires, s’est exilé sur les installations d’Aspach ces deux dernières saisons. Au niveau sportif, le club de football local est actuellement « en sommeil ».

Existant toujours en tant qu’association, l’AST n’a guère accepté la décision d’implanter un verger communal sur « son » ancien rectangle vert et l’a fait savoir. Des habitants du village ont également eu du mal à comprendre ce choix et ont « boycotté » le moment fort de l’histoire du village.

« Des arbres sur un terrain de foot, on n’a jamais vu ça ailleurs »

tagolsheim2

« C’est quand même bizarre de planter des arbres sur le terrain, on n’a jamais vu ça ailleurs, glissait d’ailleurs un Tagolsheimois croisé dans la commune. C’est triste de voir le terrain dans cet état et incompréhensible quand on sait que la commune s’agrandit avec notamment des jeunes ménages qui auraient pu être intéressés à terme par un club de foot dans le village pour y inscrire leur(s) enfant(s). Je pense qu’il y avait de la place à d’autres endroits et qu’on aurait pu épargner ça au terrain de football. »

Avec une hausse de plus de 22 % du nombre de ses habitants, selon les derniers chiffres de l’Insee publiés en janvier (notre édition 16 janvier), Tagolsheim détient actuellement le record de croissance démographique dans le Sundgau.

Un petit terrain de football au printemps, un autre de basket dès le mois de décembre

« Le terrain n’était plus utilisé et nous voulions implanter le verger à côté de la zone de loisirs et de la salle communale pour créer un espace très sympathique, avait justifié le maire, en début de semaine. Et, même s’il n’y a plus de club de football, l’offre sportive et loisirs reste très importante pour une commune de notre taille avec déjà le tennis et la piscine, ainsi qu’un nouveau petit terrain de foot en herbe pour jouer en sept contre sept ou huit contre huit qui verra le jour d’ici le printemps et un terrain de basket, accessible dès le début du mois de décembre, qui sera protégé et clôturé. »

« Dans quelques années, les gens auront oublié ce terrain de foot »

« Dans quelques années, les gens auront oublié ce terrain de foot et seront contents de profiter de nos fruits locaux », a conclu, ce samedi, un maire dont la décision n’a pas fini de faire causer à Tagolsheim et dans les communes voisines. Mais, opposants et sympathisants de ce projet sont désormais tous face à une seule et même réalité : le verger communal et ses 50 arbres ont bel et bien vu le jour sur l’ancien terrain de football. Et, les Tagolsheimois récolteront le fruit de cette décision dans les années à venir.

tagolsheim3

 

Et à Villé ?

Là aussi le club est en sommeil depuis plus d'un an. Evidemment, la mairie n'a pas encore osé s'attaquer au terrain (l'un des plus beaux de la vallée avec des aménagements toujours d'avant-garde, tel l'arrosage automatique). Mais des bruits ont déjà couru concernant le mobil-home servant de vestiaires. Des envies se seraient fait jour du côté de la municipalité, donc du maire, pour vendre cet outil au village voisin. Alors même que l'une ou l'autre association locale souhaiterait l'utiliser ! Le sujet sera-t-il évoqué lors de la campagne électorale à venir ?

6 novembre 2019

Grand Est : vers la fin du diesel en ville ?

En voulant interdire l’ensemble de sa commune à tout véhicule diesel à l’horizon 2025, la Ville de Strasbourg fait le buzz.

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Elle suscite l’admiration des écolos et l’incompréhension de bon nombre d’automobilistes. La décision de la Ville de Strasbourg d’interdire sa commune à tout véhicule diesel à l’horizon 2025 fait le buzz. «Depuis le début des années 1990, notre politique consiste à réduire la pénétration automobile. Malgré tous nos efforts, nous sommes toujours au-delà de certains seuils et confrontés à des pics de pollution. Il nous faut donc aller plus loin, plus fort et plus vite», se justifie Roland Ries, le maire PS de Strasbourg. Au point même de griller la politesse aux 32 autres communes de l’Eurométropole de Strasbourg, qui ne le suivront qu’en 2030.

Déjà pratiquée depuis septembre 2018 pour les livraisons dans le centre historique, cette interdiction se fera de manière progressive. Sur la base des vignettes Crit’Air apposées sur chaque véhicule. Ces vignettes colorées classent depuis le 1er janvier 2016 les véhicules de 0 à 5 suivant leurs émissions polluantes, leur type de motorisation et leur date de mise en circulation. Les véhicules qui n’en sont pas dotés seront interdits de séjour dès le 1er janvier 2021. Suivront les Crit’Air 5 en 2022, les Crit’Air 4 en 2023, les Crit’Air 3 en 2024 et les Crit’Air 2, soit tous les véhicules diesels, en 2025.

«Un impératif de santé publique»

Un calendrier «ambitieux» reconnaît l’élu, dont l’application n’ira pas sans mal. Regrettant que rien ne se passe au niveau national, il considère être dans son rôle. Mais il ouvre le bouclier : «Cela va poser des problèmes aux commerçants, aux logisticiens, aux particuliers. Mais c’est un impératif de santé publique. Les diesels sont dangereux et tout délai supplémentaire serait nuisible. On a attendu trop longtemps.»

Car la France est à la traîne en matière de mise en place de zones à faibles émissions (ZFE). Il en existe 231, dans 13 pays différents d’Europe. La Suède a ouvert le bal en 1996. Le gouvernement a engagé le mouvement en 2018 et noué un partenariat avec 15 agglomérations, dont le Grand Reims et l’Eurométropole de Strasbourg, pour tendre vers ces ZFE. Quatre supplémentaires, dont le Grand Nancy, se sont ensuite engagées à réaliser des études et à tenter des expérimentations. Mais elles savent l’affaire particulièrement explosive.

Pas de compensations

Yves Carra, le porte-parole de l’Automobile Club Association, dénonce ainsi «la rapidité et la brutalité» de la décision strasbourgeoise qu’il qualifie de «dogmatique» : «Ce n’est pas le rôle d’une municipalité. Mais à l’approche des municipales, tout le monde s’habille de vert. Elle ne se rend pas compte du désarroi dans lequel elle va plonger des familles qui ont besoin du véhicule pour aller travailler. La casse sociale sera immense!» Arguant une «qualité de l’air en amélioration depuis dix ans et des voitures qui n’ont jamais aussi peu pollué», il réclame à la Ville le rachat des diesels interdits ou une prime à la conversion.

Ce n’est pas dans les plans de Roland Ries : «La collectivité locale n’a pas à prendre cela en charge. Et c’est en contradiction avec notre philosophie. Notre réponse sera plutôt d’augmenter l’offre de transport public et de développer les déplacements à vélo, en covoiturage ou en autopartage.» Des alternatives qui devront être sacrément performantes pour faire passer la pilule. ("Républicain Lorrain"/Philippe Marque)

1 novembre 2019

Poubelles à Villé : rien ne va plus

A la mairie, aucune promesse tenue !

smictom

Depuis 2010, le même problème revient régulièrement : les poubelles de la montée de la croix ne sont pas toujours ramassées. Et pour cause : la rue est bloquée par des voitures en stationnement qui empêchent les camions-poubelles du SMICTOM de passer.

Le 2 juin 2017, les riverains apprennent que face à cette situation le SMICTOM envisage même de supprimer la tournée dans cette rue. Excédés, ils demandent une réunion avec le maire et les services du SMICTOM. Réunion qui a lieu le 11 juin. Le maire s'engage :

  •  à prendre un arrêté municipal d'interdiction de stationner à l'endroit posant problème.
  •  à faire poser un panneau fixe réglementaire signifiant l'interdiction.
  • à informer par courrier tous les habitants du quartier.

Hélas, au courant de l'été 2019, à plusieurs reprises, la rue est restée obstruée. Et pour cause : le maire n'a tenu aucune de ses promesses !

Certains riverains ont tenté de contacter la mairie en ce jeudi 31 octobre : ils se sont heurtés à une mairie fermée ! Quant au maire et à l'adjoint compétent appelés téléphoniquement, en cette veille de Toussaint, ils font les morts et ne décrochent pas.

De guerre lasse, les riverains sont partis déposer leurs sacs poubelles devant la porte d'entrée de la mairie. Histoire de rappeler ses engagements au premier magistrat.

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* Alerte générale : des voleurs auraient été vus lors de la soirée Halloween et ont dérobé des sacs devant la mairie. La municipalité appelle les témoins à se faire connaître auprès des autorités compétentes !

21 septembre 2019

Retrouvée grâce à son chien

On la disait disparue, malade, fugueuse, enlevée... Qu'en est-il vraiment ?

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Rien de tout cela ! Pour des raisons privées que je n'évoquerai pas, elle serait allée s'installer à l'autre bout de la France, aux premiers contreforts des Pyrénées ariégeoises. Et c'est là qu'on a pu la situer grâce à son chien pataugeant dans l'Ariège.

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Et ce brave chien, qui se promenait si souvent sur la piste "multiactivités" des bords du Giessen, on a pu le retrouver aussi marchant docilement à la laisse tenue par l'ami de sa maîtresse dans les rues encombrées de la ville de Foix. D'habitude, c'est le chien qui flaire les personnes, mais là ce sont les personnes qui ont flairé le chien.

Il apparaît que la dame a abandonné dans le Bas-Rhin et particulièrement dans la vallée de Villé ses mandats politiques, ses dossiers, et tout bonnement déserté, disant avant son départ aux personnes rencontrées qu'elle "tournait la page".

Tout cela pourrait apparaître normal si certains des élus, tel le président départemental, ne se montraient complices en prétendant qu'elle est convalescente, en ne demandant pas à la suppléante, madame la maire de Muhlbach-sur-Bruche, de pallier ses absences, plutôt que de les camoufler. On peut d'ailleurs se demander si elle n'a pas tout déserté sauf ... ses indemnités liées à ses mandats (conseillère départementale, vice-présidente de la commission permanente du très officiel comité du massif vosgien).  

Les gesticulations du président Bierry ne servent plus à rien !

La complicité de mauvais goût, tant du maire de Villé qui a annoncé en son temps (17 juillet 2018) de façon plus que douteuse la démission de sa première adjointe (qui ne venait plus à la mairie depuis de longs mois), que celle du président Bierry qui court à tous les coins du canton pour faire croire que la conseillère travaille dans le Val de Villé, ne peut plus que les discréditer eux-mêmes. Et surtout dans la vallée, malgré ces courses à gauche et à droite, beaucoup ont retenu que des dossiers sont restés vides, d'autres ont été "oubliés" ou "arrivés trop tard" à Strasbourg, tel celui très important des pistes cyclables. 

Et que penser en voyant ce beau bureau dans les locaux du Département dans la rue de Luttenbach à Villé et ces beaux meubles bien neufs à disposition de la conseillère départementale qui n'ont que très rarement été occupés lors de ses soi-disantes permanences ?

Et toutes ces photos sur votre page facebook, monsieur le président, n'émeuvent plus personne, en font sourire quelques-uns et surtout en fâchent beaucoup, surtout dans les vallées de Villé et de la Bruche !

Vernissage de l'exposition "René Kuder" à la mairie de Villé :

Pas de conseillère départementale !

vill_5Les complices du "camouflage" au marché de Villé :

toujours pas de conseillère départementale !

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vill_1La navette du Champ du Feu s'est arrêtée à Breitenbach :

Toujours pas de conseillère !

breitenbach

breitenbach1Pendant ce temps, notre conseillère organise-t-elle un marché du terroir dans l'Ariège ?

teilhetEt habite-t-elle dans un beau manoir ?

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Nos élus ont une idée de génie : agrandir l'aérodrome d'Albéville

pour permettre à l' "Air Force One" du président Fredo et de sa conseillère

de faire la navette entre l'Ariège et leur canton !

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airforce

 

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11 septembre 2019

Encore une disparition inquiétante à Villé

Cette fois ce n'est pas une conseillère qui a disparu !

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Je parlerai plutôt des informations diffusées par les communes auprès des citoyens. Longtemps, le moyen de communication était l'appariteur. Puis ce dernier a été remplacé par la presse locale quotidienne qui  elle-même voit aujourd'hui chuter son nombre d'abonnés et donc aussi son efficacité. Est alors apparu le bulletin municipal avec des parutions plus ou moins régulières, qui sont encore loin de la diffusion chez nos jumelés d'Elzach (un bulletin tous les 15 jours).

Enfin, se sont multipliés les sites communaux ! Et avec l'arrivée des ordinateurs et d'internet dans tous les foyers, ils sont devenus un excellent moyen de communication pour nos élus et pour nos municipalités. Ces sites sont devenus si officiels qu'ils sont entrés dans la "loi NOTR" qui oblige les communes à publier un certain nombre de documents sur leur site, tels les délibérations du conseil municipal ou le budget primitif

Dans notre vallée, cependant, certains élus semblent traîner des pieds ou n'ont pas le personnel pour répondre à ce nouveau besoin. Ainsi, six communes, soit 30% d'entre elles, parmi les plus petites, n'ont pas encore de site : Bassemberg, Breitenau, Fouchy, Lalaye, Saint-Martin et Triembach-au-Val.

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Neuf communes ont des sites mis régulièrement à jour : Albé, Breitenbach, Dieffenbach-au-Val, Neuve-Eglise, Saint-Pierre-Bois, Saint-Maurice, Steige, Thanvillé, Urbeis  (soit la moitié des communes).

Enfin trois communes représentent des cas particuliers :

- Maisonsgoutte et Neubois : les sites ne sont plus à jour depuis 2014 (année des dernières élections municipales). 

- Et Villé le bourg-centre de la vallée, qui aura bientôt cinq délégués à la comcom, n'a plus de site internet depuis 2016 ! Même l'ancien site a disparu de la toile. Pourtant Villé est la commune qui a le plus de possibilités en matière de personnel. J'espère que le maire ne nous dira pas que le (ou la) webmaster est parti dans le Sud-Ouest (du côté de Foix ?) sans laisser d'adresse.

Notons quand même qu'une dernière info importante concernant tous les villages de la vallée, à savoir la mise en route de bornes pour biodéchets, n'a paru que sur un seul site, celui de Breitenbach (présidence du maire au Smictom oblige).

Et notons aussi cette nouvelle plus sympathique : la commune de Saint-Maurice, dont le maire est aussi président de la comcom, est la dernière à s'être mise à un site communal en mars 2017 ! Mieux vaut tard que jamais !

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12 août 2019

Villé : vers un sabotage du ramassage des biodéchets ?

Le maire ignore les consignes du SMICTOM  

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Ah décidément, le chef sait tout, commande tout et n'accepte rien des autres. Cela se vérifie encore avec la mise en place du ramassage des biodéchets prévue pour le 1er septembre.

Certes la municipalité a publié (pour une fois à temps) un bel article très certainement rédigé du côté de Scherwiller expliquant l'intérêt de cette affaire. Oui, mais voilà ! Les responsables du Smictom avaient établi un nombre de points de dépôt par commune, huit pour Villé (selon les services) !

Mais le chef villois a dit quatre ! la moitié, pas un de plus ! Et ils sont situés de telle sorte que certains villois des faubourgs (rue de Neuve-Eglise, rue de Luttenbach, rue du soleil, route d'Albé, route de Saint-Martin ou route de Bassemberg et lotissements périphériques) devront parcourir pas loin d'un kilomètre pour déposer leurs biodéchets. Voilà qui va contribuer à la réussite du système.

Mais c'est sûr, Monsieur le Maire, qui en son mandat précédent imaginait le lotissement "Pommiers 2" en "éco-quartier" avec aire de covoiturage, va nous organiser un déplacement collectif des citoyens vers les points de dépôt. Et pour les personnes âgées, il imaginerait même la possibilité de déplacements en taxi ou en ambulance payés par la commune (jusqu'à Scherwiller ?).

Mais après tout ? pourquoi n'a-t-il pas pensé à un conteneur unique placé près de l'entrée de l'église ? Tous les dimanches, les villois pourraient déposer leurs biodéchets en se rendant à la messe, aux vêpres ou au rosaire. Ce serait faire d'une pierre deux coups. On pourrait compter sur une participation de 90% des habitants.

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NB : ci-dessous l'article concernant les biodéchets paru dans Villé-Infos. A noter qu'il n'est déjà plus d'actualité puisque le point de dépôt "Giratoire entrée-Est" a été déplacé au parking de l'ancien Signal-Lux, semble-t-il !  

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28 septembre 2018

Réunions publiques du PLUi

Enfin ? 

PLUi5

Deux mois de retard pris par la procédure du PLUi (plan local d'urbanisme intercommunal) qui, à Villé, devrait remplacer le POS (plan d'occupation des sols) dans un délai très rapproché ! Le tout pour une sombre histoire de remarques émises par des Personnes Publiques Associées !

A Villé, un Conseil Municipal a été consacré à trois points du PLUi, un point c'est tout (dont deux à des lotissements). Nettement insuffisant ! Et l'on ne sait toujours pas si le conseil municipal approuve les points abordés (ou sabordés ?)

En tous cas, la date du 12 novembre (à 20 h) est retenue. Pas sûr que le lendemain du centenaire de l'armistice de la 1ère guerre mondiale, ce sera la fin des batailles pour le PLUi. Et espérons qu'à Villé, le ComcomInfo qui invite à la réunion ne sera pas que distribué à partir du 13 novembre ! Veillez-y pour une fois, Monsieur le Maire !

PLUi

13 juin 2018

PLUi : friches agricoles et viticoles

Le bourg-centre : paroles, paroles ...

PV5

Lors du dernier conseil municipal, nos élus (ou plutôt notre élu, le maire de Villé, car il n'y a pas eu de vote) se sont penchés en point unique de la réunion sur le PLUi. Voici in extenso le compte-rendu intégral ! Un monument du genre ! En contradiction complète avec le projet bourg-centre, établi certes de façon téméraire sans évaluation budgétaire en 2003 (ce qui a en grande partie amené à l'impasse budgétaire actuelle de la commune). J'avais déjà dit à cette époque que ce document pouvait au plus figurer dans les archives de la Société d'Histoire, mais manquait de sérieux et de chiffré pour des demandes de subvention. La suite me donnera raison, puisque toutes les subventions espérées, notamment une grosse partie du FISAC (fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce) n'a pas été versée. Les travaux de la succession villoise du baron Haussmann ont été payés par les  seuls villois.

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PV4Pourtant, en 2003, le maire de Villé André Frantz écrivait dans son projet :

"3 secteurs d'Appelation d'Origine Contrôlée partiellement plantés en vignes, au nord et au nord-est de la commune couvrent une superficie totale de 2,1 ha..."

Puis un peu plus loin :

"Après avoir effectué une étude paysagère sur Villé, deux problèmes importants se sont posés, à savoir les friches sur les versants vers Albé et Triembach-au-Val et les plantations forestières sans réglementation pour Villé depuis 1968. Une nouvelle réglementation et une résorpsion des friches passent par la création d'une Commission Communale d'Aménagement Foncier, financée par le Conseil Général du Bas-Rhin.

En date du 12 mars 2002, le conseil municipal décide à l'unanimité de demander au Conseil Général la création d'une C.C.A.F.

Le 21 octobre 2002, la commission permanente du Conseil Général émet un avis favorable à l'institution à Villé d'une C.C.A.F. ayant pour vocation de donner un avis sur la réglementation de certains boisements."

Si par la suite, il a bien été créé une CCAF, celle-ci ne s'est réunie qu'une fois pour sa création et pour deux visites sur le terrain, restées sans aboutissement ! et ceci malgré toutes mes relances (j'en étais membre en tant que représentant des propriétaires forestiers). A mes dernières relances, en 2014, monsieur le maire n'a même pas daigné répondre. (voir ci-dessous)

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Aujourd'hui, à l'heure du PLUi, on  en voit le résultat : 

1) Les friches viticoles et agricoles ne sont pas résorbées. De deux zones, elles sont même devenues trois (Giesshübel, vers Saint-Martin, en plus) !

2) Les zones AOC restantes risquent de disparaître à jamais ! au profit de lotissements-bidon (comme "les Pommiers 2"?). Et pourtant les élus de Villé ont souscrit au P.A.D.D. du PLUi (projet d'aménagement et de développement durables) : "Les terres agricoles et viticoles seront préservées de I'urbanisation. De plus, il s'agira d'en reconquérir d'autres sur les nombreux terrains en friche, pour faire face à la forte demande en foncier agricole ou viticole AOC. Cet objectif est nécessaire au maintien d'une agriculture de montagne dynamique qui entretient le paysage et évite l'enfrichement." Mais c'est connu, à Villé on n'a peur de rien, surtout pas des contradictions.

3) Et la réglementation des boisements n'aura pas lieu ! Voilà encore un point qui va rendre plus complexe le zonage ! J'y reviendrai dans un article ultérieur.

Quelle crédibilité peut-on accorder à un vice-président de la comcom pour la réalisation d'un PLUi cohérent, alors qu'il a échoué dans l'application de sa propre politique dans le bourg-centre qu'il dirige d'une main plus que tremblante ?

NB : Dans les années 1960/70, dans le cadre de la PAC (politique agricole commune) et à l'occasion des quotas instaurés par la commission de Bruxelles, de nombreuses terres viticoles de la vallée - et notamment à Villé - furent achetées par des viticulteurs de Scherwiller, Nothalten, Dambach-la-Ville, qui ont ainsi contourné la règle des quotas dans leur vignoble. Les anciennes vignes de la vallée, sont restées à l'abandon et devenues des friches. Les 2,1 ha cités par le maire de Villé sont la surface viticole encore cultivée et non le périmètre de la zone AOC.

friches

Friche d'une ancienne vigne à la Gänzlach !

* Prochain article à propos du PLUi : toujours, et encore des friches,  F.T.V. ou les occasions manquées !

10 mai 2018

Rencontre Elzach - Villé ...

... pour quelques élus seulement !

elzach

Des élus de notre bourg-jumeau de Forêt Noire, Elzach, ont été reçus dans le Val de Villé, comme publié dans la "Badischezeitung" du 5 mai dernier et dans le bulletin de la municipalité d'Elzach. Du côté badois, on notait la présence du "Bürgermeister" Roland Tibi, la secrétaire générale Ulrike Schneider et la représentante au district d'Emmendingen Silke Tebel-Haas. Du côté "willerthal", on notait Jean-Marc Riebel, président de la comcom, André Frantz, le premier magistrat du bourg-centre, et la conseillère municipale franco-allemande Rosemarie Durand.

Et c'est tout ! Les autres conseillers municipaux de Villé ou délégués de la comcom, aux abonnés absents, ont-ils seulement été invités ou informés ? Selon, certains, non ! Pourtant le pinot noir d'Albé était en nombre important, au point que les restes ont pu servir exclusivement au vin d'honneur de fin de cérémonie du 8 mai.

Même l'adjointe-conseillère départementale a brillé par son absence. A-t-elle été seulement invitée ? ou tenue au courant ? Ou le président de la comcom, ou le maire, n'ont-ils pas souhaité la voir, tant leurs relations personnelles semblent bonnes. Ou était-elle déjà en train de chercher son écharpe tricolore perdue, qu'elle n'aura pas encore retrouvée le 8 mai à la cérémonie de dépôt de gerbe au monument aux morts ? 

On ne sait d'ailleurs plus si c'est la comcom ou la commune de Villé qui sont jumelés avec Elzach. Mais passons...

Il est plus urgent de s'intéresser au futur programme élaboré pour les 25 ans du jumelage lancé en son temps par le curé Trendel) par ces si importantes délégations.  Et beaucoup d'idées ont été évoquées ! 

Un échange d'élèves devrait avoir lieu dès 2018, et les enseignants des écoles villoises et elzachiennes vont travailler dur à l'élaboration d'un programme d'activités pendant les visites.

Quant au jumelage Elzach-Villé des adultes, qui a été officiellement scellé en 1993, après plus de 30 ans de rencontres d'amitiés entre citoyens et les clubs (notamment les sections des jeunes juniors, cadets et minimes de l'AS Villé), le report à 2019 des festivités du 25ème anniversaire se fera au 26ème. Histoire de pouvoir peaufiner quelques "schnaps-idées" encore trop peu élaborées en vue de ce jour qui devra être mémorable.  

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