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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
greve
31 juillet 2009

Kitas : fin de grève

800_Erzieher_streiken_39_Kitas_dicht_ArtikelQuerLes "kitas", c'est ainsi qu'on appelle en Allemagne le personnel des crèches et du périscolaire. Le conflit social durait depuis plus de trois mois et de nombreuses crèches et centres périscolaires étaient fermés pour raison de grève du personnel, soutenu par les parents. Le syndicat Ver.di vient de signer un document qui met fin aux grèves, grâce à des avancées significatives en matière de salaire, dont bénéficieront environ 220.000 employés. L'augmentation obtenue est d'environ 120 €/mois. Ainsi un éducateur débutera avec 2240 € brut et touchera au bout de 18 ans 2900 € brut. Il y a encore des luttes qui payent !

Rappel : http://jboehler.canalblog.com/archives/2009/07/11/14359047.html

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29 juillet 2009

Malgré la loi : 700 € en Inde !

chaussure

Le premier juillet 2009, on apprenait que les députés ont voté à l'unanimité (ou presque) une loi interdisant à ces chers patrons qui délocalisent de proposer à leurs salariés en voie de licenciement, des postes à l'étranger avec un salaire ridicule, après que l'on ait vu certains proposer 100 €/mois en Chine ou en Roumanie, ou 300 €/mois en Tunisie, propositions qui ont à chaque fois provoqué la colère de tous les salariés ! Eh bien, non ! ce n'est pas fini, une loi doit faire l'aller-retour entre l'Assemblée Nationale et le Sénat, puis doit être promulguée par un ou plusieurs décrets d'application ! Et la boucle du circuit n'est pas bouclée ! Ce qui entraîne forcément que certains patrons en profitent pour continuer à utiliser la ficelle : c'est ce que fait la société de chaussures Lemaître-Sécurité de La Walck en proposant des postes à 700 €/mois en Inde ! Il y en a qui ne manquent pas de culot, qui plus est s'étonnent de ne pas trouver ... salarié à leur pied ! alors qu'en bons philanthropes ils considèrent que l'offre est 10 fois celle faite aux Indiens !

A lire : DNA3007inde

Rappel : http://jboehler.canalblog.com/archives/2009/07/01/14260849.html

19 juin 2009

Grèves et manifestations des écoles et des universités en Allemagne

greveAlors qu'en France, les mouvements sociaux s'essoufflent, nos voisins allemands repartent dans les revendications. Ainsi, toute l'Allemagne est touchée par les grèves et manifestations étudiantes et scolaires, et on a vu battre le pavé "contre la misère des moyens pour l'enseignement" 30 à 40.000 manifestants à Berlin, 13.000 à Hambourg, 15.000 à Stuttgart, 10.000 à Fribourg-en-Brisgau, 10.000 à Brême, ... en tout 265.000 manifestants dans au moins 70 villes. bahn_1304A Dresde, les étudiants ont même occupé le ministère d'Etat à l'art et à la culture, et à Mayence, c'est le Landtag qui a été envahi. Les revendications : gratuité des études et de l'accès aux Facultés, refonte totale du système scolaire. Et pendant ce temps, mercredi matin, les conducteurs de trains de la HZL (Hohenzollerischen Landesbahn) ont débrayé pour obtenir des hausses de salaires de 10%. Dans la région de Stuttgart et Francfort, 80 % des trains n'ont pas pu circuler.

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12 juin 2009

La circonscription Molsheim-Villé brûle-t-elle ?

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Alors que chez OSRAM, la direction a laissé un choix très "démocratique" à ses salariés (une baisse de salaire ou la porte !), ce qui entre tout à fait dans la ligne de la promesse du président de la république lors de son élection : "Travailler plus pour gagner plus !", 108 licenciements d'employés qui ont fait le mauvais choix sont donc en vue. Mais le torchon brûle aussi à Dinsheim chez ALSAPAN où 58 "reclassements" et 44 licenciements sont prévus. La circonscription Molsheim-Villé est une habituée des patrons proposant des reclassements à l'étranger depuis quelques années, puisque on y a vu des propositions de travail à 150 €/mois en Roumanie et 300 €/mois en Tunisie ! Alsapan, outre des reclassements locaux, propose des postes dans des succursales locales, mais aussi en Russie ! Aussi ne faut-il pas s'étonner que les salariés, qui ne sont pas dupes, débrayent. A Dinsheim, il ne resterait que 17 ou 18 personnes, pas de quoi assurer une quelconque production, dans cette usine de meubles en kit qui est censée être un fournisseur attitré de But, Conforama, Atlas, et même Ikéa. On attend d'ailleurs les positions des élus (député, conseiller général, maires), mais là c'est le calme plat ! la désertion même ! Il faut noter heureusement que la position des responsables politiques n'est pas aussi laxiste partout, et notamment pas à La Courtine (Creuse) où Alsapan possède aussi une succursale qui envisage aussi 36 licenciements, et ceci malgré que les comptes de ALSAPAN soient loin d'être dans le rouge. Là le conseil municipal s'est réuni en session extraordinaire et a élaboré un tract distribué à toute la population :

Le 4 juin 2009, le Conseil Municipal de La Courtine et le Conseiller Général du Canton de La Courtine ont écrit et diffusé le tract suivant :

LaCourtineTous ensemble pour combattre le chômage sur notre territoire

"Entre l’amertume des uns et la colère des autres, La Courtine subit aujourd’hui de plein fouet les ravages de la crise économique. Après la restructuration du camp militaire et ses lourdes conséquences sur l’emploi et la dynamique économique, c’est Alsapan qui annonce 36 suppressions d’emplois, soit environ 130 postes civils et militaires sur le bassin de La Courtine devant être supprimés…

On parle de rationalisation, de délocalisation, de reconversion, autant de mots qui transforment cette « Terre d’avenir » en un paysage économique qui interroge la cohésion communautaire, la dimension industrielle de la ville. Ces bouleversements majeurs alimentent la peur du chômage et habitent les esprits dans un silence assourdissant, oppressant. Pire, ils instillent sournoisement la défiance alors qu’il faudrait renforcer la solidarité et la proximité, en déterminant tous ensemble la meilleure façon d’être présents sur le terrain afin de préparer l’avenir pour sauvegarder les emplois.

De multiples questions reviennent inlassablement en boucle dans nos conversations, sur l’écran noir de nos nuits blanches, toute la journée comme :

  1. quelles seront les conséquences du chômage sur mon propre univers ?

  2. devrai-je quitter la région, mes racines ?

  3. aurai-je la possibilité de retrouver du travail ici ou ailleurs et ma famille dans ce cas pourra-t-elle suivre ?

  4. y aura-t-il un risque de dévitalisation économique ?

  5. y aura-t-il une solidarité entre nous ?

  6. la détresse économique que les habitants subissent, avec ses incidences sur l’épargne personnelle, sur les changements d’habitude de consommation, quels impacts entraîneront-ils sur le commerce local ?

  7. quelle incidence aura la diminution des revenus fiscaux sur la gestion municipale ? sur la gestion de l’intercommunalité ?

  8. les infrastructures locales seront-elles également touchées, délabrées ?

  9. le lien social pourrait-il être modifié fondamentalement face à ces ruptures ?

Alors que les évènements présents paraissaient déboucher sur aucune forme de mobilisation communautaire ou d’action collective locale pour sauver les emplois ou pour relancer le développement économique sur de nouvelles bases, les employés, les élus ont décidé de se prendre en main Vendredi 29 Mai à la salle polyvalente lors de la réunion d’information qui était organisée par les représentants syndicaux d’Alsapan.

Comment ?

  • En se mobilisant tous ensemble le Lundi 8 et le Mercredi 10 Juin à partir de 13h 30,

  • En apportant notre soutien aux salariés qui seront en grève, pour défendre tous les emplois, pour se battre afin que notre territoire reste vivant, pour refuser les licenciements abusifs de Plan Sauvetage à l’Emploi (PSE) proposé par l’entreprise Alsapan.

Afin d’organiser cette mobilisation générale et y adjoindre d’autres formes de soutien, nous vous proposons de venir nous rejoindre Vendredi 5 Juin 2009 à partir de 18h, à la salle polyvalente de La Courtine pour définir et décider des actions à mettre en place.

Le Conseil Municipal de La Courtine
Le Conseiller Général du Canton de La Courtine"

AUX DERNIERES NOUVELLES, ALSAPAN-LA COURTINE AURAIT RENONCE AUX LICENCIEMENTS ... (journal "Le Populaire" du 12/6 - article : "sortie de crise").

YES, WE CAN !

* Dernière minute : encore un conflit social dans la circonscription : Freihof à Wangen.

5 juin 2009

Marlenheim, Wisches, Rosheim : la circonscription Molsheim-Villé voit les grèves s'étendre chez Steelcase

Ce qui devait être une grève d'avertissement ponctuelle d'une heure chez Steelcase-Strafor, le fabricant de bureaux à steelcase3Marlenheim, s'est étendu en une grève générale et reconduite dans les trois sites de cette société dans la circonscription du député Ferry, à savoir Marlenheim, Wisches, Rosheim, car le ras-le-bol des salariés est général : licenciements dont les conditions ne sont pas définies, réembauche éventuelle d'intérimaires, chômage partiel trop peu rémunéré (perte de 200 à 300 €/mois pour les salariés, selon la CFDT), départs anticipés à la retraite sans remplacement du personnel... Autant de sujets qui ont fâché les salariés ! Et pour seule réponse de la direction : "On ne négocie pas sous la contrainte !" (Elle avait quitté la table des négociations au bout d'un quart d'heure !). Mais qui subit donc le plus de contraintes ?

A lire : DNA0506steelcase

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28 mai 2009

Sur le front des grèves en Europe

15518296_p_349_261La grève dans les crèches du sud-ouest allemand (Stuttgart, Pays de Bade, Forêt Noire), qui durent depuis deux semaines, est reconduite et s'étend au niveau national. Les grévistes, souvent soutenus par les parents, revendiquent plus de salaire et de meilleures conditions de travail. De nombreuses crèches sont fermées. Des négociations entre syndicat et organismes embauchant des travailleurs sociaux et des éducatrices (la plupart du temps les municipalités) pour une meilleure harmonisation des situations administratives et des conditions de travail ont lieu à Berlin, mais ne semblent guère avancer.

ID1691262_27_train_thienpont_071834_00N8YV_0En Belgique, la circulation des trains était fortement perturbée mercredi matin à la suite d’un mouvement de grève spontané des accompagnateurs de train, en signe de solidarité avec leur collègue victime d’un accident samedi à Dinant. Sur les grandes lignes rejoignant Bruxelles mercredi matin, 3 trains sur 9 ont été supprimés sur la ligne Tournai-Bruxelles, avec un retard moyen de 5 minutes, rapporte le gestionnaire du réseau ferroviaire Infrabel. La ligne Mons-Bruxelles a été plus fortement touchée avec 9 trains supprimés sur 12 et un retard moyen de 33 minutes. Un train sur 10 n’a pas pris le départ sur la ligne Charleroi-Bruxelles, 2 sur 10 sur la ligne Namur-Bruxelles et 3 sur 24 pour la ligne Liège-Bruxelles. Cette grève partielle des accompagnateurs de train a débuté vers 04h00 mercredi à Mons, La Louvière, Braine-le-Comte et Anvers. Le dépôt central de Bruxelles est également touché, de même que le dépôt de Tournai. Selon la SLFP, ce serait une réunion prévue mardi avec la direction au sujet de la sécurité et à laquelle la direction des voyageurs ne s’est pas présentée qui aurait mis le feu aux poudres.

24 mai 2009

RFI en allemand menacé de disparition

RFI_1_d261aLes émissions quotidiennes de Radio France Internationale en allemand pourraient bientôt disparaître, du fait de la nouvelle stratégie de « L´audiovisuel extérieur français ». Sous prétexte d´audience insuffisante, Radio France Internationale (RFI) a annoncé son souhait d´arrêter la diffusion de ses programmes en allemand, polonais, albanais, serbo-croate, turc et laotien. Les programmes en russe, chinois, persan et vietnamien seront limités désormais à Internet. Donner la priorité au web dans des pays où l´information est strictement filtrée par les gouvernements, relève au mieux de l´inconsciente négligence, au pire du cynisme. RFI veut mettre l´accent sur d´autres langues : le français, l´anglais, le « portugais-brésilien », l´espagnol, le haoussa et le swahili. 2009_03_26_ockrent_pouzhilacCe projet a été présenté au comité d´entreprise le 24 octobre 2008 par M. de Pouzilhac et Mme Ockrent, respectivement président et directrice générale de France Monde, le nouveau groupe dont dépend RFI et qui coordonne aussi TV5 Monde et France 24. La rédaction allemande de RFI, basée à Paris depuis janvier 1945, réalise deux heures d´émissions quotidiennes en allemand pendant la semaine et une heure le week-end. Il est étonnant de voir que c'est pendant la période de présidence française de l´Union Européenne qu'est née l'idée  de vouloir supprimer ce lien entre les deux pays piliers de l´Union. La rédaction allemande contribue à la construction de l´Europe, au dialogue entre Allemands et Français, puisqu´elle participe au réseau radio et internet « Euranet », programme subventionné par l´UE. RFI est aussi un média français très présent en Allemagne, seul pays européen qui possède un club d´auditeurs RFI, et qui compte plus de 1000 membres. RFI offre une vision française qui permet de dépasser les clichés allemands sur la France. Par ailleurs, face au recul de la francophonie, les émissions en français ne peuvent pas toucher un large public allemand. Le maintien de la rédaction allemande semble primordial pour entretenir les relations bilatérales. Certains responsables politiques et des auditeurs se mobilisent. Andreas Schockenhoff, vice-président du groupe parlementaire CDU-CSU et président du groupe d´amitié interparlementaire franco-allemande, contacté par La Gazette, ne souhaite pas commenter une décision qu´il estime ne relever que du seul diffuseur. Cependant, Angelica Schwall-Düren, vice-présidente du groupe parlemantaire SPD, annonce à La Gazette qu´elle a écrit une lettre à la direction de RFI car elle trouve cette mesure particulièrement regrettable. pouziC´est le cas aussi du maire de Berlin, Klaus Wowereit, plenipotentiaire pour les affaires culturelles franco-allemandes, qui demande à RFI le maintien des émissions en allemand. Quant à Loïc Hervouet, soucieux de conserver son impartialité de médiateur de RFI, confie que « pour autant, dans le maintien du lien de confiance avec les auditeurs, j´ai eu l´occasion de faire valoir qu´une information plus précoce et plus détaillée aurait été nécessaire ». Mme Zarnt, responsable des affaires juridiques du Medienanstalt Berlin-Brandenburg (mabb), a appris par La Gazette les menaces pesant sur RFI. Elle confirme que, selon la licence de RFI, la diffusion de programmes en allemand est l´une des conditions du droit d'émission. Ainsi, la rédaction française de Berlin, diffusant des émissions en français, est menacée de fermeture. La majorité des filiales à l´étranger devraient aussi mettre les clés sous la porte, à l´exception de la rédaction de RFI Roumanie. Celle-ci est maintenue « au nom de la francophonie », argument qui devrait aussi être valable pour l´Allemagne.  Si la direction maintient son projet, une cinquantaine de salariés seront licenciés en 2009. Dans le service allemand, ce sont cinq salariés et dix pigistes qui se retrouveraient sans emploi. Depuis le 12 mai, le personnel est en grève.

6 mai 2009

Mondialisation des luttes sociales

Le 22 avril dernier nous évoquions sur ce blog les luttes sociales d'une entreprise allemande, fabricant des pistons de moteurs et donc sous-traitante de l'industrie automobile, ayant un siège social en Alsace à Ingersheim. Rappel : http://jboehler.canalblog.com/archives/2009/04/22/13443427.html . Cette entreprise Mahle veut fermer et licencier 412 salariés à Arzenau (Bavière). Mais elle veut aussi fermer son unité à Rosario  (Argentine) pour délocaliser au Brésil. Les 500 salariés ont décidé d'occuper l'usine. Martin Flayart, un syndicaliste du Comité d'Entreprise explique :14_toma_de_mahle "Cela fait 18 mois que nous avons des problèmes avec la direction de Mahle, alors qu'il n'y a même pas deux ans qu'ils sont là. Maintenant, elle voudrait, sous prétexte de la crise mondiale, supprimer les primes à l'ancienneté et outrepasser la législation du travail en instaurant des salaires au rendement alors que nous sommes au chômage partiel (27 jours travaillés en 2 mois). Et petit à petit, la production est transférée au Brésil, où la législation permet plus de flexibilité et où la liberté patronale est plus grande." Les salariés, avec leurs familles, ont barré la route passant devant l'entreprise avec des pneus qu'ils ont fait brûler. La colère est grande, et grâce au soutien des nombreux élus locaux, l'affaire est remontée aux présidences de l'Argentine et du Brésil. Le ministre du Travail de la province de Santa Fé a fait savoir : "Il est inacceptable que les décisions concernant nos entreprises soient prises en Allemagne." Mais on sent bien que seule la mondialisation de la lutte des salariés amènera le patronat à ne plus délocaliser et à respecter les lois du travail.

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29 avril 2009

Grève des gaziers chez nos voisins vosgiens

get1Les gaziers vosgiens sont mécontents des projets d' EDF-GDF : "Nous voulons le maintien des sites et une augmentation minimale de 5% de nos salaires, car 75% des bénéfices sont redistribués aux actionnaires alors que les dirigeants augmentent leurs revenus de 180% !" Pour ces agents, c'est le service public "qui fout le camp". A Saint-Dié, tous les 40 gaziers ont fait grève et ont bloqué l'accès du centre technique. La capitale du massif vosgien est en effet le seul site lorrain touché par le transfert de l'activité "Gaz". "En cas de panne, il faudra s'adresser à Epinal ! La sécurité n'en sort pas renforcée." Les gaziers déodatiens devront, selon les propos des dirigeants de GDF "ou déménager, ou changer de métier". La direction ne prend pas de gants.  A Gérardmer, les grévistes ont organisé un barbecue géant. A Remiremont, 100% de gaziers étaient en grève. FO, CGT, CFTC, CFDT et CGC font cause commune et continueront l'action avec des grèves tournantes.

9 avril 2009

Le tunnel réouvert

1186647766_smallLe tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines était fermé depuis le 31 mars (sauf pendant le sommet de l'Otan) en raison d'une grève des services de première intervention chargés de sa sécurité. Il a rouvert aux automobilistes, cet après-midi à 16h. Les 22 agents du tunnel Maurice - Lemaire ont remporté la première manche du bras de fer qui les oppose avec la société G4S, prestataire de services de la Société des autoroutes Paris - Rhin - Rhône (AP2R). Ils ont obtenu les majorations de salaire qui leur avaient été promises lors de leur embauche. Mais ils revendiquent toujours un alignement de leur statut sur celui des sapeurs - pompiers - tunneliers. Une réunion est programmée sur ce sujet le 28 avril prochain. D'ici là, les usagers et les camions qui effectuent la liaison Vosges - Alsace et qui ne reculent pas devant le prix du péage, peuvent à nouveau transiter par le tunnel.

A lire : DNA0904tunnel

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