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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
cote d'ivoire
23 septembre 2014

Le retour de Sarkozy, vu d'Afrique

nicolas_sarkozy_va_recevoir_le_prix_de_lappel_du_18_juin_de_lunion_des_jeunesLe retour aux affaires de Sarkozy est massivement (65%) désapprouvé par les français, selon les sondages. Mais il n'y a pas qu'en France où on se pose des questions. En Afrique, beaucoup de chefs d'Etat le voient d'un mauvais oeil (mis à part ceux qu'il a aidés à prendre la place, tels Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire ou Ali Bongo au Gabon). 

Le piège africain

"De toute évidence, l’éventuel retour de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP ne pourrait faire l’économie de l’immixtion des affaires africaines dans la politique intérieure de la France. En effet, au moment où la France peine à reprendre la place de choix qui était la sienne sur le continent africain, d’aucuns n’hésiteraient pas à jeter de l’huile sur le feu en soulignant les différents rôles, de surcroît néfastes, de Nicolas Sarkozy dans la déstabilisation de la Libye – et par ricochet dans l’instabilité du Mali –, ainsi que dans la schizophrénique situation en cours en Côte d’Ivoire à la suite de « l’installation d’Alassane Dramane Ouattara au pouvoir au détriment de Laurent Koudou Gbagbo ». Au moment où les Africains commencent enfin à oublier le maladroit discours de Dakar sur « l’Homme africain », le retour de Nicolas Sarkozy au premier plan dans l’échiquier politique français augurerait les difficultés immenses dans les relations de la France avec un bon nombre de pays d’Afrique." (Extrait de "Oeil d'Afrique").

 Quelle pratique, pour quel résultat ?

Une pratique qui a privé ces pays de l'indépendance accordée en 1960 ! Ainsi, la Côte d'Ivoire a un véritable "gouvernement bis" mis en place du temps de Sarkozy président, et dont certains membres sont toujours (ou de nouveau) en place. Voici d'ailleurs les noms de ces principaux agents "spéciaux" qui décident en Côte d'Ivoire sans en référer aux ministres :

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Philippe Serey-Eiffel : Conseiller économique affecté à Ouattara. Recruté en Mars 2011, cet ingénieur des Ponts et chaussées, directeur sous Houphouët-Boigny de la puissante Direction des Grands Travaux (ancêtre du BNETD), est le vrai patron des dossiers économique du pays. C'est lui qui impose Bouygues, Bolloré, etc... Il vient d'être nommé secrétaire général de Alassane Ouattara, avec rang de ministre. Déjà l'homme de main de Sarkozy en Côte d'Ivoire, chargé des finances, rien que ça !

claude_r_glatLes autres "hommes de main" chargés d'encadrer Ouattara qui doit sont pouvoir à Sarkozy sont nombreux. Parmi les plus importants, le général 4 étoiles Claude Sérrat : il a en charge le domaine de la défense. Ancien commandant des Forces françaises au Gabon (FFG), il est celui qui gère les FRCI et est en charge des écoutes téléphoniques. Le vrai ministre des armées de Côte d'Ivoire. Il avait comme collaborateur, Marc Maitier, un lieutenant-colonel passé général, spécialement chargé de surveiller le remuant Guillaume Soro et les finances de l'armée. Histoire d'éviter un coup d'Etat à Ouattara pendant qu'il est parti en voyage ?

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Marc Maitier : du Gabon de Bongo à la Côte d'Ivoire de Ouattara !

Parmi les autres personnes de confiance de Sarkozy en Côte d'Ivoire : 

Anne Méaux : conseillère à la communication et à l'entretien de l'image du couple Ouattara.

- Antoine Cesaréo : DG des Grands Travaux de 1978 à 1992, il est devenu sous Sarkozy l'officieux ministre des affaires étrangères de Côte d'Ivoire et a géré tout le commerce international du pays.

Frédéric Bedin : (Directeur général de Public Système Hopscotch). Il est l'organisateur des grands événements du pays. Toutes les cérémonies somptuaires de présentation de serment, de séminaires des membres du gouvernement Ouattara, du simulacre d'investiture sont de sa responsabilité.

Olivier Payet : Il est l'intendant du palais présidentiel. Il était auparavant, chef cuisinier de l'hôtel TIAMA (hôtel du centre administratif du Plateau) où sont logés tous les hommes politiques et hommes d'affaires en visite chez Ouattara. Il gère également les nombreux séjours à l'étranger du chef de l'Etat ivoirien.

Voilà un aspect de la Françafrique, qui a vu le ministre transfuge Jean-Marie Bockel se faire mettre au rencart aux anciens combattants, pour l'avoir évoqué, en fâchant assez Ali Bongo pour que celui-ci en réfère à Sarkozy.

- Et bientôt sur ce blog : "le retour de Sarko, vu d'Allemagne".

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17 septembre 2014

Sarkozy comme De Gaulle ?

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Nicolas Sarkozy a bien retenu la leçon du général De Gaulle pour libérer la France, c'est d'ailleurs l'avis même de Brice Hortefeux : un gouvernement provisoire à l'étranger et une résistance (UMP ?) dans l'hexagone. De Gaulle s'était installé à Londres, puis avait organisé une armée en Afrique pour préparer le débarquement en Provence. Le but était de libérer la France du joug nazi. Nicolas Sarkozy, quant à lui, veut-il la libérer en 2017 de l'horrible régime léniniste, trotskyste et stalinien représenté par le tandem Hollande - Valls, qui n'aurait d'égal que le gouvernement nord-coréen ?

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Le gouvernement provisoire de Sarkozy n'est-il pas en train de se constituer à Abidjan, chez son ami de trente ans Alassane Ouatara ? On peut le supposer, car c'est dans la station balnéaire d'Assinie, à 80 km d'Abidjan, que le couple Sarkozy-Bruni a passé le nouvel an 2014, le 1er janvier étant aussi le jour anniversaire des 72 ans de Ouattara. Propriété présidentielle où Sarko s'est fait conduire dans le yacht privé de son ami, aussi luxueux que celui de Bolloré, après avoir été cherché en France dans l'avion privé de ce même ami. Bref, on pourrait presque dire que l'Afrique, par son contribuable ivoirien, va encore une fois participer à la libération de la France. Pour une fois que ce n'est pas l'UMP qui paie, on ne va pas faire la fine bouche. Et l'ex-président ne va pas faire les frais d'une affaire judiciaire supplémentaire.

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Mais ce déplacement soi-disant festif a dû être aussi un voyage de travail et de préparatifs. Car voici, qu'en ce mois de septembre 2014, l'on apprend par la presse africaine que l'ami Ouattara, président de la république de Côte d'Ivoire mais très souvent en voyage sur la Côte d'Azur, nomme comme secrétaires généraux avec rang de ministres, deux français proches de Sarkozy, à savoir Philippe Serey-Eiffel (originaire de Neuilly-sur-Seine, commune d'où sortent les grands esprits !) et Thierry Tanoh (originaire de Nogent-sur-Marne). Le gouvernement françafricain provisoire se met en place ! La manoeuvre devait se faire discrètement, mais elle n'a pas échappé aux journalistes africains, tels "l'Eléphant déchaîné".

prunelle

17 juillet 2014

François Hollande en visite en Côte d'Ivoire

 

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François Hollande a été accueilli tôt ce matin sur le tarmac de l’aéroport Félix-Houphouët-Boigny par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Il s’agit de la première visite en Côte d’Ivoire du président français, qui a reçu quatre fois M. Ouattara à Paris. M. Hollande doit entamer son déplacement par une rencontre avec l’importante délégation de dirigeants d’entreprises françaises qui l’accompagnent. Une quarantaine au total, parmi lesquels le PDG du groupe Bouygues, Martin Bouygues, et des membres de la direction d’Alsthom et de Suez-Environnement. Quelques 200 filiales d’entreprises françaises et 140 PME dirigées par des Français sont installées en Côte d’Ivoire. Outre des entretiens et un dîner officiel avec M. Ouattara, François Hollande doit notamment clôturer un forum économique sur « La ville durable ». Les questions de justice et de droits de l’Homme seront aussi au programme. Il devrait ainsi rencontrer en fin de journée des représentants du Front patriotique ivoirien (FPI), parti de l’ex-président Laurent Gbagbo actuellement emprisonné à La Haye, et des ONG.

27 juin 2014

Françafrique : encore des scandales qui se dévoilent ?

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L’ancien Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire (2002 à 2005), Gildas Le Lidec vient de publier son mémoire dans lequel il révèle que Guillaume Soro (aujourd'hui président de l'Assemblée Nationale ivoirienne, après avoir été premier ministre) a tenté de l’assassiner en 2003 à Yamoussoukro mais il n’aurait eu la vie sauve que grâce à l’intervention des diplomates Italiens et Espagnols.

Il raconte: « Au cours d’une altercation que j’ai eue avec Guillaume Soro à Yamoussoukro Rechercher Yamoussoukro en 2003, ce dernier (Soro) se précipita sur moi, ses mains en avant qu’il resserra progressivement autour de mon cou. Je ne dus mon salut qu’à l’intervention efficace des ambassadeurs d’Espagne et d’Italie », révèle le diplomate dans son livre intitulé « De Phnom Penh à Abidjan : Fragments de vie d’un diplomate » qui vient de paraitre aux Editions L’Harmattan. L’état-major de Guillaume Soro n’a pas tardé pour dénoncer ce qu'il appelle "des accusations grotesques de l’ex-ambassadeur de France qui ne cherche qu’à inspirer de la pitié plus qu’autre chose".

Guillaume Soro dit avoir appris connaissance des accusations formulées par M. Gildas Le Lidec avec amusement. Dans le livre, Le Lidec indique clairement avoir échappé à une tentative de mort par étranglement des mains de M. Soro, lors d’une réunion à Yamoussoukro mais a été sauvé par les ambassadeurs d’Italie et d’Espagne.

Plus loin, les accusations font état de ce que Guillaume Soro, Secrétaire général des Forces Nouvelles d’alors lui a demandé son concours pour perpétrer un attentat contre Gbagbo à Abidjan, par la fourniture d’une camionnette bourrée d’armes et d’explosifs. Pour l’état-major de M. Soro, les accusations sont un pur mensonge qui souille la dignité de l’auguste corporation des ambassadeurs de France, dont M. Le Lidec fut membre.

« La réunion à laquelle il fait allusion s’est tenue à Yamoussoukro et avait été convoquée par le Premier Ministre Seydou Elimane Diarra. M. Soro s’y est rendu parce que la France, représentée par M. Le Lidec, s’était porté garant de sa sécurité. Les discussions viriles qui ont eu lieu à cette occasion ont certainement ébranlé la nature poltronne de ce monsieur. Mais qui, sain de corps et d’esprit, pourrait imaginer que Guillaume Kigbafori Soro se mette en tête d’étrangler l’ambassadeur de France dans une enceinte gardée par plusieurs centaines de soldats français ? », écrit la Direction de la Communication de Guillaume Soro.

Pour le service de l’actuel président de l’Assemblée nationale ivoirienne, lorsqu’un ambassadeur est capable d’imaginer une scène, d’en créer les personnages et d’en inventer les effets, on comprend qu’il a quitté le champ de la réalité pour s’engager dans la voie de la fiction.

« A partir de là, tout ce qu’il raconte dans son livre participe de la mythologie qu’il veut construire autour de lui pour masquer les carences et les errances d’une carrière diplomatique morne et sans reliefs », peut-on lire dans la réaction de la Direction de la Communication de M. Soro.

Le diplomate français accuse le patron des Forces Nouvelles de l’avoir contacté en 2002 lors de leurs premières rencontres à Bouaké, la ville qui était le fief de la rébellion pour mener une action en vue d’éliminer physiquement Laurent Gbagbo.

« Au cours de nos premières rencontres à Bouaké, Guillaume Soro m’a demandé de préparer une camionnette bourrée d’armements et d’explosifs, de lui indiquer seulement l’adresse où elle serait garée dans Abidjan et qu’il se chargerait du reste pour éliminer Gbagbo», écrit le diplomate.

Sur cette accusation, la réponse est claire du côté de Guillaume Soro, qui a dirigé une opération complexe et méticuleuse comme le « 19 septembre », pour laquelle il avait fallu des dizaines même des centaines de repérages dans la ville d’Abidjan, pour en connaître chaque parcelle et mémoriser les zones névralgiques. Et ce dernier n’a demandé aucune aide à l’ambassadeur qui venait d’être nommé pour aller positionner une camionnette bourrée d’armes à Abidjan afin qu’il s’en saisisse pour commettre un attentat.

La note de riposte indique que Soro n’avait pas eu besoin de Gildas Le Lidec pour avoir les armes, les hommes, les munitions et la stratégie pour mener le 19 septembre. Le camp de Guillaume contre-attaque et accuse M. Le Lidec d’avoir de l’aversion pour Guillaume Soro et d’avoir persuadé l’Elysée d’accompagner Laurent Gbagbo dans sa décision d’attaquer Bouaké et de bombarder cette ville ainsi que ses habitants. « À défaut d’avoir réussi à faire assassiner Guillaume Soro, Le Lidec s’offre une petite vengeance solitaire à coups de mensonges et de diffamations. Plus qu’autre chose, il nous inspire de la pitié », conclut la Direction de la communication de Guillaume Soro.

Enquête menée par Didier Assogba et Roger Musandji, Oeildafrique.com

 NB : Affaire de Bouaké : 9 soldats français et de nombreux civils tués, dans un bombardement dont on a accusé l'ancien président Gbagbo, histoire pour la France de l'époque de pouvoir justifier son soutien à Ouattara. 

Rappel :  Michèle Alliot-Marie : n'est pas OSS 117 qui veut. et Alliot-Marie et OSS 117 (suite)

21 juin 2014

La Françafrique, financeur de l'UMP depuis bien longtemps

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Prévue le 26 juin prochain, la sortie du livre de l’ex-Président ivoirien Laurent Gbagbo ne va décidément pas passer inaperçue. Dans cet ouvrage coécrit avec un journaliste français, l’ancien chef de l’État détenu à la CPI apporte des témoignages inédits notamment sur ses anciennes relations avec le gouvernement Chirac.

« Villepin et Bourgi m’ont demandé de financer la campagne de Chirac en 2002 ». C’est l’une des phrases extraites du livre « Pour la vérité et la justice » de Laurent Gbagbo que s’est procuré l’Agence de Presse Africaine (APA) ce vendredi. Selon la note de présentation du livre, Laurent Gbagbo restitue à François Mattei, journaliste et co-auteur du livre,« un récit riche en révélations sur les responsabilités françaises dans cette affaire hors norme, rythmé par les confidences inédites » du chef de l’État ivoirien déchu. L’ouvrage qui paraît le 26 juin prochain aux Éditions du Moment revient, entre autres, sur des « dossiers noirs des relations françafricaines », comme l’indique l’APA.

En effet, Gbagbo y raconte avoir été sollicité, en 2001, par Dominique de Villepin, alors ministre français des Affaires étrangères, et l’avocat franco-libanais Robert Bourgi, pour rémunérer la campagne présidentielle de Jacques Chirac. « C’était en 2001, je pense. Villepin et Robert Bourgi m’ont demandé de cracher au bassinet pour l’élection en 2002 en France. Nous étions au Voltaire, un restaurant qui est sur le quai du même nom, près de la Documentation française », a t-il révélé, ne lésinant pas sur les détails. « C’était le prix pour avoir la paix, en Françafrique » peut-on lire dans le livre.

Le journaliste français François Mattei, complète le propos en pointant la difficulté à refuser une telle faveur aux « autorités françaises lorsque celles-ci sont militairement les patrons sur le terrain ». C’est semble t-il le dilemme auquel était confronté l’ancien président ivoirien, conscient de la force de ses adversaires français. « Quand il y a un tel déséquilibre entre le puissant et le faible, quelle marge de manœuvre reste-t-il au faible ? C’est ce sur quoi compte les tenants de la Françafrique », dénonce le journaliste dans le livre. 

Les confidences de Gbagbo se muent en confessions lorsqu’il avoue ne pas être « fier de cet épisode ». « Je pensais y gagner la marge de manœuvre nécessaire pour avancer vers nos objectifs », admet-il. L’ex chef d’État souligne quand même qu’il ne se serait jamais autorisé à financer la campagne de Chirac. « Je n’aurais pas accepté. Ils le savaient. Cela n’a pas amélioré nos relations » écrit-il. D’ailleurs, Mamadou Koulibaly, Président de l’Assemblée nationale, cité dans l’ouvrage, y révèle avoir signifié au Président ses réticences. «  J’ai dit au président (Gbagbo) que nous étions un pays pauvre et que nous n’avions pas d’argent pour financer des élections d’hommes politiques de pays riches », peut-on lire dans le livre.

L’ouvrage dont le sous titre est Côte d’Ivoire : révélations sur un scandale français compte 320 pages et promet des révélations qui risquent de bousculer le paysage politique français.

texte signé : Marie Hélène SYLVA
Paris – Oeildafrique.com

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29 mai 2014

L'alsacienne d'adoption Affoussiata Bamba Lamine fait des siennes ... au Cameroun

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Vendredi, le Conseil national de la communication (Cnc) du Cameroun a écouté le directeur de publication du journal La Scène, Christian Emok. Cette audition à laquelle ont été soumis les journalistes Etoundi Essam et Alain Blondel Bessouel fait suite à une plainte de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Cameroun, Adama Dosso, en représentatation de madame Affoussiata Bamba Lamine.

Mais qui est donc cette gente dame, qui a passé son baccalauréat A à Mulhouse (ciel, une haut-rhinoise en plus, Buttner, qu'est-ce que tu nous as encore fait là ?), sa licence de droit à l'université Robert Schumann à Strasbourg, puis qui a ouvert un cabinet d'avocats dans l'avenue Georges V à Paris (dans le 8ème, bien sûr) ? C'est tout simplement la ministre de la communication, porte-parole adjointe du gouvernement de Côte d'Ivoire.  Elle vient d'ailleurs d'apporter un soutien de taille à Roland Ries et Catherine Trautmann, en déclarant dans une interview au Figaro le 19 avril 2014, que Strasbourg a une vocation européenne. Ils ont dû apprécier cette prise de position à une valeur plus importante que les nombreuses démarches de Phippe Richert. Et Guido Kennel aura à nouveau l'occasion d'emmener son ami Etienne Wolf sur les plages ivoiriennes pour la féliciter. Et sûr que si elle revient en Alsace elle aura droit à une choucroute gratuite. Elle en aura sûrement l'occasion, car avec tous les 250 immeubles et les nombreux salons de beauté que possède en France la première dame franco-libano-ivoirienne Dominique Nouvian-Ouattara, dont elle représente aussi les intérêts, il doit bien y avoir des affaires juridiques d'affaires à défendre un peu partout dans l'hexagone.

Alors pourquoi cette ex-alsacienne perd-elle son temps à porter plainte pour diffamation contre deux petits journalistes camerounais, qui ont rédigé un article un peu osé et explosif certes, mais si proche de la réalité, intitulé « Les révélations chocs du séjour de la bordelle du syndicat du crime au Cameroun » qui serait venue en visite officielle dans ce pays «... faire une opération de toilettage des médias pour un blackout total de la dictature de Ouattara ». Nous noterons quant à nous que AICI international, société immobilière gérée de fait par la première dame ivoirienne, vient d'ouvrir une agence pour se développer au Cameroun. Pur hasard... Or, un des journalistes écrit même que Alassane Ouattara a été imposé par la communauté internationale (notamment par Nicolas Sarkozy, l'ami de 30 ans de Bolloré et Bouygues, qui s'arrachent les marchés des transports africains).

Il a précisé que le chef de l’Etat ivoirien, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro (celui-là même qui est venu à Strasbourg et Paris négocier l'achat de 500 vieux bus de la RATP et de la CTS), ainsi que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, appartiennent au « syndicat des criminels ivoiriens ». Insulte suprême, dans un pays où toute la lumière sur les crimes contre l'humanité de la dernière décennie n'est toujours pas faite, mais où la liberté de la presse est ... totale.

Si ce n'est pas de la diffamation envers cette chère ministre issue de la diaspora estudiantine alsacienne ! ça relève au moins de la CPI (cour pénale internationale) de La Haye ! Verdami, noch a mol !

7 avril 2014

Une nouvelle "affaire Sarkozy" en Afrique

L'Eléphant Déchaîné en Côte d'Ivoire, c'est l'équivalent de notre Canard Enchaîné national. La différence est qu'il paraît deux fois par semaine au lieu d'une pour le canard. Donc, un plus grand nombre d'affaires sordides étalées au grand jour ! Et cette semaine, c'est notre cher Paul Bismuth (alias Nicolas Sarkozy) qui est touché. En plein dans le mille.

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De quoi s'agit-il ? En 2011, après la guerre civile, le président Nicolas Sarkozy s'est rendu en Côte d'Ivoire pour voir l'étendue des dégâts. Le plus important à financer était les cinq universités détruites, et notre président s'est engagé sur leur financement. Oui, mais voilà ! l'argent (350 millions d'€) a été versé (en douce, semble-t-il), mais tout n'a pas servi  pour ces travaux ! Alors, où ont passé ces gros montants versés pour la France ? A l'heure où l'UMP se devait de rembourser les frais de campagne 2012 de leur chef Nicolas, tous les lieutenants de Sarkozy ont passé à Abidjan (de Copé à Guéant) ! Alors le remboursement de la campagne présidentielle fait par rétrocommissions ivoiriennes ou par cotisation des militants UMP ? A moins que Alassane Ouattara (marié à la française Dominique Nouvian en mairie de Neuilly/s/Seine par un maire nommé Sarkozy) et Guillaume Soro ne soient les meilleurs militants UMP ? Début juillet prochain, François Hollande se rend à Abidjan. Cette affaire empoisonnera-t-elle les relations franco-ivoiriennes ? La justice française se saisira-t-elle de cette nouvelle affaire ? En plus de casseroles, Sarkozy traînerait-il aussi des pots de peinture ?

29 mars 2014

L'argent avant les soins

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La mannequin ivoirienne Awa Fadiga est morte lundi au service des urgences de CHU de Cocody des suites des blessures qu’elle a contracté lors de son agression au cours de laquelle, elle est a été battue et blessée au couteau dimanche soir par le chauffeur du taxi dans lequel elle venait de monter et son complice

La jeune mannequin de 23 ans est morte en raison d’un manque de soin ; ce qui provoque des émois. Ce décès met en lumière les insuffisances du système de santé ivoirien.

Après avoir été blessée, Awa Fadiga a été jetée sur le bord de la route par ses agresseurs. Elle a été secourue par des passants qui l’ont emmenée aux urgences du CHU de Cocody. Le personnel des urgences a exigé le paiement d’une certaine somme d’argent avant qu’elle ne puisse bénéficier des tout premiers secours de cet établissement public. Awa Fadiga n’a pas reçu de soins du personnel soignant parce que personne n’a pu payer.

Alertés par la gendarmerie, des membres de sa famille, arrivés aux urgences lundi dans la matinée, ont assisté impuissants aux tentatives de réanimation d’Awa Fadiga. Les parents du jeune mannequin avaient dû mettre la main à la poche pour lui acheter un collier cervical, mais il était déjà trop tard, la jeune femme avait perdu beaucoup de sang tout au long d’une attente de soins qui a duré plus de 12 heures. Elle a fini par rendre l’âme.

Cette histoire d’Awa Fadiga qui a dû lutter contre la mort est l’image des systèmes de santé en Afrique où on semble plus préoccupé par l’argent que par la vie des citoyens malades. Même si vous devez subir une intervention chirurgicale, il faut d’abord s’acquitter soi-même de certains frais qui reviennent normalement aux hôpitaux, comme par exemple acheter les gants, etc.

La mort de la jeune mannequin provoque un vif débat en Côte d’ivoire actuellement et elle doit interpeller les autorités du pays à revoir la pratique médicale.

© Oeildafrique.com

3 février 2014

Kennel n'ira pas à Abidjan

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 Il y a un an à cette époque, notre grand Guido départemental s'apprétait à se rendre en Côte d'Ivoire, où le mois de février est le plus beau mois de l'année. Cette année, il ne pourra pas court-circuiter son ami Buttner. Car, il n'y aura pas d'invitation, pour aucun de ces deux. En effet, à la veille des élections présidentielles ivoiriennes, c'est le président Ouattara qui recevra le président français François Hollande. Initialement prévue pour la mi-février, la visite officielle se décale progressivement. Aux dernières nouvelles donc, le président français devrait se rendre sur les bords de la lagune Ebrié à Abidjan les 27 et 28 février 2014. C’est Ouattara qui applaudit et attend patiemment ces deux jours de gloire nécessaires à sa réélection qui devient de plus en plus hypothétique.. Mais on ne parlera pas de ça pendant la rencontre, juste du renforcement des liens fraternels et d’amitié entre les deux peuples frères siamois: français et ivoirien. Et puis, la visite du président français a un autre avantage par rapport à celle de Guido, venu avec son épouse. La visite de Hollande en célibataire ne coûtera donc qu'un gîte et couvert au lieu de deux ! Toutes les économies sont les bienvenues.

30 janvier 2014

Voyage privé ?

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Bon nombre d'hommes politiques étrangers viennent se reposer en France, tel le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara (ADO pour les intimes). Quoi de plus normal, puisque son épouse est française (enfin franco-libanaise) et que lui-même possède une résidence secondaire à Mougins, dans l'arrière-pays cannois. Aussi, après les très fatigantes fêtes du Nouvel An d'Abidjan, a-t-il senti le besoin de venir se reposer en privé en France, dans sa propriété. Oui, mais voilà, personne ne semble l'avoir même aperçu à Mougins ou à Cannes. 

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Par contre, certains témoins affirment avoir aperçu l'avion présidentiel à Genève, d'autres au Luxembourg. Atterrir à Genève pour se rendre à Mougins, quel détour ! A moins que ce cher président ait été informé par des météorologues avertis de l'arrivée d'intempéries dans le Sud-Est et de fortes inondations du côté de Cannes. A moins aussi, que ce cher président ait en réalité récupéré en ce début d'année les intérêts versés par quelque banque suisse ? Il est évident qu'en ce mois de janvier, la Suisse était un paradis plus rentable que Mougins. Et dans ce cas, il s'agit d'un voyage public, car à son retour à Abidjan, ce président va faire don de ces intérêts à son peuple qui en a bien besoin.

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