Google, deuxième opérateur de Chine avec 26% du marché, menace de quitter le pays! La raison officielle : des attaques informatiques massives "venant de Chine" ciblant essentiellement des militants chinois des droits de l'homme. "Nous avons détecté une attaque très sophistiquée et ciblée, venant de Chine, contre notre infrastructure d'entreprise et qui a résulté en un vol de propriété intellectuelle", affirme dans un communiqué le département juridique de Google. "L'attaque a touché au moins vingt autres grandes sociétés dans de nombreux secteurs, notamment l'Internet, la finance, la technologie, les médias et la chimie". Et Hillary Clinton de surenchérir : "Nous attendons des explications du gouvernement chinois."  Nous dit-on la vérité, ou n'est-ce une fois de plus qu'une affaire de gros sous, Google souhaitant de meilleures conditions de marché? Car en 2006, Google n'a pu s'implanter en Chine qu'en acceptant une version "filtrée" de son moteur de recherche! Exit les évènements de Tienanmen, exit les troubles au Tibet, exit tous les sujets touchant à la démocratie et aux droits de l'homme en Chine! La réponse du gouvernement chinois à cette menace de départ est d'ailleurs claire : "Toute entreprise s'implantant en Chine est tenue de respecter les lois du pays." Autrement dit : "Acceptez la censure ou partez." Nul doute qu'un compromis sera trouvé sur la base de la première condition. Au fait, cela fait près de 2 mois que mon blog n'a plus de visiteurs de Chine : l'effet du hasard?

Les délocalisations, c'est loin d'être fini pour l'Europe! et donc la crise économique, sociale, le chômage, la pauvreté. C'est ainsi qu'on vient d'apprendre en ces temps de Noël que Ford a mis dans les étrennes du groupe chinois Geely la marque Volvo, fleuron automobile de la Suède. Cette délocalisation intervient après celle de Saab et de sa technologie qui est aussi celle de Volvo.L'agence de presse suédoise TT relève de son côté que le syndicat des ingénieurs suédois a été le critique le plus virulent. «Les objections portent sur le financement et la structure du capital» de Geely, selon elle, expliquant que Geely est détenu par la holding Proper Glory, une entreprise cotée aux îles Cayman qui détient plus de la moitié du capital de Geely Automobile. «Une petite entreprise chinoise qui a commencé à produire des voitures il y a seulement dix ans devra assurer l'avenir de Volvo», écrit ce syndicat, mettant en garde contre le manque d'expérience de l'acquéreur pour développer, fabriquer, vendre des voitures à un niveau mondial. Cet accord a également semé le doute sur l'avenir de toute l'industrie automobile de la Suède, autrefois très puissante et source de prospérité, en particulier dans la région du sud-ouest où les usines sont implantées. «A la fois, le constructeur automobile Saab et (son compatriote) Volvo sont en train de quitter la Suède et risquent de fermer et tout laisse à croire que Volvo va devenir chinois», a commenté Tommy Fredriksson, journaliste de la radio publique (SR). Toute la région du sud-ouest suédois risque de se retrouver sans emplois, toute l'Europe en ressentira les conséquences.

Achetez des jouets en bois, plutôt qu'en plastique! C'est le leitmotiv d'un grand nombre de "bien pensants"! On avance même l'argument que ces jouets, généralement dans le haut de gamme pour leur prix, sont plus écologiques et correspondraient à de la fabrication locale! Que nenni : ils viennent de Chine pour la plupart, où des pauvres travaillent pour nos enfants de riches, dans des conditions insalubres pour des salaires de misère. Bernhard Bartsch, pour le compte de la "Badische Zeitung" a mené son enquête. Liu Diandian, une fillette, n'a qu'un jouet : un tracteur en bois  qu'elle fait rouler par terre entre les déchets de plastique et les canettes vides. Lorsqu'elle est lasse de ce slalom, elle met en scène un accident du véhicule contre le pied de son lit. Elle passe ainsi des heures dans la chambre exiguë du baraquement où habite sa famille. Voilà toute sa vie bien que ses parents travaillent dans l'usine à jouets la plus importante du pays! Acheter des jouets est au-dessus de leurs moyens, et l'entreprise n'a pas pour habitude de faire des cadeaux à Noël pour les enfants des salariés, alors même qu'elle inonde l'Europe entière de poupées, de peluches, des crèches et des jouets en bois les plus divers. Gao Jun, le directeur de l'entreprise reconnaît d'ailleurs : "Nous  fournissons 50% du marché  mondial de jouets en bois et nous serons bientôt à près de 70%." Il n'est d'ailleurs pas si sûr des chiffres qu'il avance car des Européens achètent chez eux mais les vendent avec la mention "made in Germany" ou "made in France" ou "made in England". Peu reconnaissent que les jouets viennent de Chine. Ben voyons, le Père Noël habite dans le Grand Nord, tout près du cercle polaire, c'est bien connu, pas en Chine! La plupart des salariés de l'entreprise sont des migrants sous-payés, sans contrat et sans couverture sociale. Liu Xiaoying, la mère de Diandian, confie : "Nous venons de la campagne, nous n'avons aucune instruction, nous ne pouvons pas prétendre à un gros salaire. Mais au village nous n'avons aucune perspective, et il vaut mieux encore avoir peu d'argent que pas du tout. Je travaille 10 heures par jour à colorier avec un petit pinceau les yeux de petits guignols, et je suis payée à 0,17€ la pièce. Je gagne en moyenne 4€ la journée. A l'usine, nous travaillons dans une ambiance de poussière et de vapeurs de vernis et de couleurs.  Au début, on tousse, puis on s'y adapte. Nous ne pouvons aider notre fille à faire ses devoirs, car nous ne savons nous-mêmes ni lire ni écrire." Quant au côté écologique de ces jouets, ils sont fabriqués en Chine avec du bois importé de Russie, la plupart des régions chinoises ayant été déboisées  depuis bien longtemps ! Ah le développement durable et local!

Et pendant ce temps, les gouvernements français et chinois dissipent tout malentendu ... sur les jouets en bois?

La planète vous remercie !

JOYEUX NOEL QUAND MÊME !

AVEC UNE PENSEE POUR CEUX QUI PRODUISENT PENIBLEMENT LES JOIES DE VOS ENFANTS !

Voici un article du "Quotidien du Peuple" (journal chinois, édité dans de nombreuses langues) justifiant le filtrage d'internet en Chine : "La Chine va exiger que tous les ordinateurs produits ou vendus dans le pays soient munis d'un logiciel de filtrage pré-installé à partir du 1er juillet, pour protéger la jeunesse des sites Internet malsains*, a annoncé mardi le ministère de l'Industrie et de la Technologie de l'information (MITI). Les ordinateurs produits à l'extérieur de la Chine devront également installer ce logiciel avant qu'ils ne puissent être vendus dans le pays. Ce logiciel, baptisé "Lvba-Huajihuhang" en Chinois (barrage vert d'escorte de la jeunesse), est capable de filtrer les lettres et images malsaines sur Internet, a indiqué le MITI. Le ministère a payé 41,7 millions de yuans (6,13 millions de dollars) pour l'usage exclusif et le service de ce logiciel pendant un an et le public pourra utiliser gratuitement le logiciel. Il a déjà été demandé à toutes les écoles primaires et secondaires du pays d'installer ce logiciel dans leurs ordinateurs avant fin mai 2009. "

* "malsain" en chinois = qui n'est pas dans la ligne du Parti ?

N'ont pas été classées en images malsaines (donc, ont été diffusées dans toute la Chine) les images suivantes qu'ont pu voir 1,5 milliards de Chinois :

Photo de notre président prise lors de la commémoration du 65ème anniversaire du débarquement des Alliés en Normandie, avec détail du tabouret !

Le dalaï-lama citoyen d'honneur de Paris. Le nombre restreint de manifestants est bien camouflé.

Chers internautes de Chine,

Vous êtes une vingtaine à consulter quasi-quotidiennement mon blog. Le gouvernement chinois fête cependant les grands évènements (jeux olympiques, etc...) en vous coupant internet, qui est un outil de communication par trop démocratique. Aujourd'hui, c'est le 20ème anniversaire du massacre de la place Tienanmen qu'il veut censurer. Vous qui êtes allés en Chine pour travailler pour des entreprises délocalisées européennes, qui, au nom de la mondialisation, "économisent" sur le prix de la main d'oeuvre locale, ne confondez pas "libéralisme" et "liberté". Le libéralisme, ou liberté des grandes entreprises, se développe toujours aux dépens de la liberté des peuples et des salariés.

L'ogre chinois a peur d'internet, mais il en a besoin pour le développement économique, et ne vous interdira l'accès à ce blog que quelques jours, le temps que passe tout ce qui rappelle son comportement honteux. Vous pourrez alors lire, avec quelque retard certes, ce message qui vous est adressé tout particulièrement. Nous pardonnons d'avance à ces dirigeants... qui savent ce qu'ils ont fait !

Lors d'une intervention en force, la police de Pékin a démoli jusqu'aux fondations la maison de la dissidente Ni Yulan et de son mari Dong Jiqin. 200 policiers bouclèrent hier matin le quartier et à l'aide d'un bulldozer, la maison qui avait déjà été endommagée au mois d'avril fut entièrement rasée. Dong, le mari, âgé de 56 ans, déclara à la presse : "La maison n'est pas si importante, avant tout il faut que Ni Yulan puisse sortir de prison. Elle a été arrêtée de façon illégale, menacée et battue !" La réponse d'un représentant de la police : "Qui vous dit que Ni Yulan est en prison ? Je n'en ai jamais entendu parler." Hypocrite, va ! Ni Yulang, 47 ans, avait protesté contre l'expropriation de terrains et les expulsions des habitants de leurs logements, et avait lancé une pétition contre cette pratique. Un autre dissident, Hu Jia, a écopé de 3 ans et demi de prison pour les mêmes faits. Les Jeux Olympiques sont terminés, la répression continue et ... n'émeut plus personne !

Sabine Spitz (36 ans) est médaillée d'or olympique de VTT. La badoise, domiciliée à Murg-Niederhoff en Haute-Rhénanie, a donné ses appréciations sur deux thèmes : la Chine et les droits de l'homme, le dopage.

Les droits de l'homme : "Je ne suis venue à Pékin que pour ma seule course. Comme de nombreux athlètes, je regrette que les organisateurs aient donné les Jeux Olympiques à la Chine. L'Olympisme, pour nous, athlètes, doit être une vitrine. La Chine reste pour moi un monde à deux visages. Je repars dès la course terminée." En effet, le jour-même de sa victoire, elle a pris l'avion vers l'Australie.

Le dopage : "Je m'attendais à cette question. Déjà, lors de ma préparation, je me disais que je peux et veux gagner sans dopage. Je ne sais pas ce qu'ont fait mes concurrentes (note : il y a quatre ans elle avait mis en doute la performance de la championne olympique Gunn-Rita Dahle-Flesjaa). Etonnamment, nous n'avons pas eu connaissance des contrôles anti-dopage des chinoises Ying-Liu et Chengyuan-Ren, je le regrette." Qu'importent ses regrets, elle a provoqué chez ses concurrentes la déception, voire le désespoir.

Le procès-verbal officiel de la réunion du Conseil Municipal du 5 mai a paru enfin cette semaine sur le site de la commune de Villé. Une fois le conseil en place, les tâches réparties, on pouvait au moins s'attendre à un débat d'orientation pour les six années à venir. Hélas, non, rien ne transpire des projets à long terme ! Monsieur le Maire, comme d'habitude, gère l'ordinaire. Ce qui m'a le plus frappé à la lecture, et cela m'a été confirmé par l'un ou l'autre  spectateur présent, c'est la docilité de cette "nouvelle chambre introuvable". On se tait, on fait semblant d'écouter (d'ailleurs la voix du maire est inaudible), on lève le doigt lorsque Monsieur le Maire demande de voter, et on ne discute surtout pas ! Et comble, le Maire obtient même l'unanimité pour le vote concernant la liberté d'expression au Tibet, et sans discussion !

Méthode "chinoise" pour faire adopter une motion pour la liberté au Tibet !

Quant au contenu, rien de bien sérieux : c'est l'électro-encéphalogramme plat ! Il est vrai que Monsieur le Maire reprend la même méthode qu'au mandat précédent : une grande partie réservée d'entrée aux comptes-rendus de commissions avec des propositions...non suivies de décisions !

L'Assemblée Nationale Populaire de la République Populaire de Chine a voté des lois sur la censure de l'Internet. Avec cette loi, le gouvernement a mis en place différents systèmes de censure, selon les FAIs détenus par les provinces, des société privées ou des associations. Ce projet a pour nom Bouclier d'or. Les régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao ayant leur propre système légal, ces lois ne s'y appliquent pas. Concrètement, cette censure sans égale dans le monde se vérifie par certains sites totalement inaccessibles, certaines censures temporaires mais le plus souvent facilement contournables. Par ailleurs, la censure d'Internet en Chine, sur ces quelques sujets ciblés, et avec la coopération active de certains acteurs occidentaux majeurs du Web comme MicrosoftLive ou Yahoo (le cas de Google, souvent tracassé, étant différent) ne saurait minimiser le reste de l'information accessible, où la critique du gouvernement chinois existe bel et bien, ainsi que des sources d'informations équivalentes à la France sur le reste du monde.(Wikipedia)

Le site www.greatfirewallofchina.org permettait de vérifier quels sites et blogs étaient bloqués ou pouvaient être lus en Chine. Depuis l'affaire de la flamme olympique, la censure s'est encore renforcée : le site évoqué est lui-même bloqué et ne permet plus de savoir si vous êtes censuré ou non. Enfin, je sais quand même que je suis censuré, puisque plus aucune consultation du blog n'émane de Chine ! Peut-être est-ce dû au fait que la municipalité de Villé a acheté le drapeau tibétain !

Le "transrapid", train magnétique, qui devait relier Munich et son aéroport en 2010 est abandonné. trop cher ! Vous pensez 3 milliards d'€ pour 38 km ! Alors, pour ne pas perdre cette technologie de pointe, pourtant douteuse au niveau de la sécurité (23 morts sur la piste d'essai d'Emsland en 2006), nos voisins allemands songent à l'exporter. Les Etats-Unis et le Qatar avaient un moment manifesté leur intérêt pour ce train qui avance sans roues ni chauffeur, flottant sur un coussin magnétique à quelques centimètres au-dessus des rails, et peut atteindre 500 km/h. Alors, il y a la Chine : une ligne a déjà été ouverte entre Shanghaï et son aéroport. Et cette semaine, le gouvernement d'Angela Merkel ouvre des négociations avec les Chinois pour la vente de cette technologie. En pleine crise des droits de l'homme au Tibet, le business garde la priorité.