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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
afrique
10 avril 2015

Ceux qui ambitionnent d'électrifier l'Afrique

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Où en est Power Africa ? Il y a pile un an, le président Barack Obama a annoncé le plan Power Africa, cette initiative qui se fixe pour objectif de doubler l’accès à l’électricité en Afrique en 2018. Le programme est doté de 7 milliards de fonds publics auxquels s’ajoutent 14 milliards promis par les secteurs publics et privés américains. L’objectif pour la première tranche est d'électrifier six pays, à savoir le Ghana, le Liberia, le Nigeria, l’Ethiopie, le Kenya et la Tanzanie.

Coïncidence ! Un an jour pour jour de l'annonce de ce plan pour l'Afrique, des quartiers entiers de Washington plongés dans l'obscurité. Une importante coupure d'électricité a touché mardi soir plusieurs pâtés de maison dans le centre-ville de la capitale fédérale américaine. La Maison Blanche, les installations du département d'Etat et plusieurs stations de métro ont été concernés par la panne.

 

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Pendant ce temps, en France, l’ancien ministre Jean-Louis Borloo a présenté ce mardi 3 mars à Paris sa fondation pour l’énergie en Afrique dont l’ambition est d’électrifier le continent d’ici à 2025. A ce jour, 600 millions d'Africains, soit deux tiers de la population du continent, vivent sans électricité.

Selon Jean-Louis Borloo, il faut investir 200 milliards d'euros sur les dix prochaines années pour atteindre cet objectif d'électrifier le continent d'ici à 2025. L'ancien ministre, qui s'est retiré de la vie politique il y a presque un an - propose donc de mobiliser 50 milliards d'aide internationale, et notamment les fonds déjà promis en 2009 à Copenhague. Ensuite, selon lui, les investisseurs privés suivront.

Bon sang, pourvu que dans un an Valenciennes, dont Borloo fut maire, ne subisse pas le sort de Washington avec une méga-panne d'électricité.

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24 février 2015

Boko Haram, des bêtes féroces

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Elle avait 7 ans. L’âge où l’on joue à se raconter des histoires de quand on sera grand. On regarde ces adultes qui impressionnent en se demandant ce que l’on gardera d’eux et ce que l’on leur laissera. Cette fillette au Nigeria n’a pas eu le temps de jouer, ni de grandir. Les grands de Boko Haram n’ont pas voulu. Contrairement à ce que l’on peut lire, elle n’a pas actionné la ceinture d’explosif qu’elle portait sur elle, comme peuvent le faire des kamikazes plus ou moins endoctrinés. Dans une conversation la semaine dernière, un proche du président du Niger Issoufou, engagé dans la guerre contre Boko Haram, m’expliquait ce qui est devenu le modus operandi de ces barbares.

                                Femmes et fillettes, des bombes humaines insoupçonnables

Désormais, la plupart des attentats suicides sont menés par des femmes ou des fillettes. La police est moins méfiante. Leur présence sur des marchés est plus anodine. Boko Haram n’a pas eu à les enrôler. Elles sont prisonnières. Capturées lors des raids menés dans les villages. Les "grands guerriers de Dieu" leur attachent autour de ventre, contraintes et forcées, une ceinture équipée d’un détonateur activable à distance par un téléphone portable. Et ils les envoient à la mort. Elles n’ont pas le choix. Des membres de leur famille sont otages. Alors elles marchent vers la foule et quand de loin leur bourreaux estiment qu’elles sont assez proches d’un lieu surpeuplé, ils appuient sur une touche de leur téléphone et elles explosent, entrainant dans leur mort des dizaines d’autres innocents.

Voilà le nouveau visage de Boko Haram. L’organisation a basculé dans la folie organisée. Elle qui, il y a 10 ans encore, quand Mohamed Yousouf était leur chef, comptait sur des soutiens locaux, prêts à défendre le nord abandonné par le gouvernement du sud, défendre leur culture contre l’influence occidentale. Boko haram. "Book haram", "le livre apporté par les missionaires anglais Haram". La bible est impure. Aujourd’hui, sous l'influence de son nouveau chef Abubakar Shekau, Boko Haram n’a plus ni cap, ni cohérence, et ceux qui les soutiennent sont aussi dans une fuite en avant morbide.

                                     Boko Haram sillonne les villages et impose sa folie

Quand ils rentrent dans un village, les colonnes noires visent d’abord la mosquée et décapitent au grand jour l’imam, toujours coupable de ne pas prêcher leur islam, celui de la folie. Puis ils passent les maisons au crible. A chaque fois, le choix donné est le même : "ou tu te soumets à notre loi, ou je te tue, ou tu deviens notre esclave". Des esclaves qui portent des bombes. (selon "Le Monde")

25 janvier 2015

Conséquences de PEGIDA ? Assassinat raciste à Dresde.

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Dresde, la ville où tous les ans ont lieu des marches néo-nazies ! Dresde, la ville aussi où ont commencé tous les lundis les rassemblements anti-islamiques PEGIDA !  Alors faut-il s'étonner que c'est dans cette ville que se perpètrent des assassinats de musulmans par des extrémistes, comme celui du jeune érythréen de 20 ans, demandeur d'asile, Khaled Idris Bahray, dont les funérailles ont eu lieu hier à Berlin. Car à Dresde, l'enterrement aurait pu provoquer de nouvelles manifestations racistes ?

Un vent froid soufflait ce dimanche après-midi au cimetière de Gatow. La police veillait à l'entrée pour éviter d'éventuels débordements. Car plus d'un millier de personnes était attendu à l'enterrement de Khaled Idris Bahray. 250 personnes de la communauté erythréenne d'Allemagne, d'Italie, de Suède avaient aussi fait le déplacement. Une femme pleurait. C'était la tante du mort, elle était venue de  Essen. "Il a perdu très tôt son père. L'Allemagne était pour lui une terre d'espoir.", dit-elle. Khaled avait traversé tous les dangers de désert et risqué sa vie lors de la traversée de la Méditerranée. Et le voilà victime de la haine et du racisme.

Khaled a été assassiné le 12 janvier à Dresde en Saxe, victime d'extrémistes du mouvement PEGIDA. Malgré les coups de couteau à la gorge et la partie supérieure du corps, la police avait d'abord conclu à une mort naturelle. Mais finalement, un jeune allemand de 26 ans a été arrêté pour ce meurtre.

C'est à midi que le cercueil est arrivé au cimetière, porté par des amis d'exil de Khaled jusqu'à la tombe du carré musulman du cimetière. Un imam a lu les prières traditionnelles. La municipalité de Dresde était représentée par la maire (Oberbürgermeisterin) Helma Orosz et la déléguée à l'intégration des immigrés, Kristina Winckler. "Je suis là pour marquer la compassion de toute la municipalité de Dresde et notre solidarité avec tous les réfugiés forcés de quitter leur pays." La cérémonie a duré 45 minutes, trois gerbes de fleurs et deux tulipes blanches garnissent la tombe. Des amis de Khaled sont restés longtemps, les larmes à l'oeil.

C'est la mère de Khaled qui a demandé que son fils soit enterré en Allemagne, la dictature érythréenne ne tolérant pas le retour au pays des fuyards, même morts. Cette maman vit à l'heure actuelle au Soudan. Un autre de ses fils, fuyant vers l'Europe, était déjà mort noyé dans la Méditerranée.

Une triste histoire comme il y en a malheureusement beaucoup.

L'Erythrée, dictature la plus sanglante d'Afrique.

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- Un homme, à la tête de son clan, a réduit sa population en esclavage. Ce pays de 5 millions d'habitants est devenu un immense camp de travail forcé. Un bagne. Le quotidien de l'Erythrée est fait de rafles, de torture, d'effroi, de milliers de situations terrorisantes : si un Erythréen est confronté à un chef de service, s'il n'a pas tous ses papiers en règle, si un membre de sa famille a pensé à fuir ou si un cousin a été vu aux Etats-Unis dans une manifestation... le système répressif et oppressif, très élaboré, lui rend la vie infernale. Dictature "inconnue" ? Oui, parce qu'il n'y a pas d'enjeux autour de ce pays, pas de pétrole, pas de têtes nucléaires.

Un tyran, Issayas Afeworki

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- Une personnalité très particulière. Son régime n'a pas l'extravagance de celui du Coréen Kim Jong-un, ni la corruption légendaire de celui d'Amin Dada en Ouganda, c'est un gangster contrôlant un système mafieux. Il assume ouvertement sa brutalité face aux instances internationales, se pose comme invincible, obsédé par la survie, considère que l'Erythrée est sa propriété, sa vie, sa chose. Sa guérilla contre l'Ethiopie a duré trente ans, de 1961 à 1991. Imaginez un parti qui prendrait le pouvoir après trente ans de Vercors sous occupation allemande.

Il a organisé un pays parallèle, créant des poches de résistance, des écoles, des hôpitaux, des exploitations agricoles et une économie fermée. Il a résisté et vaincu l'Ethiopie de Hailé Sélassié, appuyée par les Etats-Unis, et celle de Mengistu, soutenue et armée par les Soviétiques et les Cubains. Issayas Afeworki est un leader des hauts plateaux, issu d'une classe populaire, qui a conçu et réalisé un projet national qualifié d'impossible. Formé en Chine où il a tout appris pendant la Révolution culturelle, c'est un combattant en sandales, un héros mythique venu tout droit des années 1960-70, un leader, un chef militaire, un survivant en guerre.

1993 : le chef de guérilla devient dictateur

- Très vite, le régime se transforme en dictature. Dès la chute de Mengistu et l'accession à l'indépendance. En 1993, quand ses soldats manifestent pour leurs droits, la répression est impitoyable. En 1998, la guerre des frontières éclate avec l'Ethiopie. C'est une épouvantable boucherie. Pour rien : entre 70.000 et 90.000 morts des deux côtés, et une défaite militaire et politique pour l'Erythrée. Les anciens frères d'armes du président Afeworki renâclent, veulent réformer le système de l'intérieur, créent un groupe de quinze opposants historiques, le G15... Il les casse. 
Commencent alors les arrestations, les disparitions forcées, les assassinats d'opposants à l'étranger. Le 18 septembre 2001, profitant de la formidable diversion de l'attentat contre le World Trade Center, Afeworki lance une immense rafle : membres du G15, opposants, journalistes, artistes, intellectuels, tous sont jetés en prison.

Et aujourd'hui ?

- Le service militaire est obligatoire pour tous les jeunes, garçons et filles : enrôlés à l'âge de 17 ans jusqu'à... la quarantaine ! D'abord, dix-huit mois de camp disciplinaire, avec viols des jeunes femmes, brutalités des supérieurs, cachot et torture comme sanctions. Ensuite, on est affecté à un grand chantier du président, à une ferme, à une fabrique. Un contact avec "l'étranger", avec un passeur, un mot malheureux dans un café et c'est la prison. Il existe 314 camps de détention dans le pays. Des centres de tri à la sortie des villes, des containers métalliques de cargos en plein désert, des camps de haute sécurité pour les politiques, comme celui d'Eiraeiro, à 50 kilomètres d'Asmara. Cellules, isolement, pas de visites, interrogatoires et torture à mort. On pratique la technique de l'hélicoptère : le prisonnier, suspendu pieds et mains au plafond, tourne, les autres frappent : "Avoue !"

La fuite à l'étranger ou la prison

- Sur 5 millions d'Erythréens, 1 million se sont évadés depuis 2004. L'ONU a recensé 3.000 passages par mois vers le Soudan et l'Ethiopie... pour ceux qui réussissent à déjouer les patrouilles. Les autres sont jetés en prison. Ou condamnés à vivre dans un pays sans système judiciaire, dans une capitale en panne d'électricité, avec le peu d'argent envoyé par les Erythréens de la diaspora, eux-mêmes frappés d'une taxe "révolutionnaire" qui ponctionne d'office 2% de leurs revenus à l'étranger.

Le silence international !

- Il permet à Afeworki de fournir armes et entraînement aux shebabs islamistes de Somalie et de déstabiliser la Corne de l'Afrique. La Chine est très présente en Erythrée, le Qatar fournit de l'argent frais, la mafia italienne exploite des hôtels sur la mer Rouge et l'Union européenne... a fourni en 2007 une enveloppe de 122 millions d'euros pour cinq ans. Issayas est devenu alcoolique, diabétique mais il fait toujours peur. Sa dictature est la plus sanglante du continent africain, un foyer de déstabilisation potentiel et un camp de concentration que les jeunes fuient en allant mourir dans des barques de clandestins aux portes de l'Europe.

Selon Léonard Vincent, chercheur, journaliste, écrivain, dans sa publication "Les Erythréens" aux Editions Rivage.

15 janvier 2015

Des infos qui mériteraient d'être diffusées dans nos médias

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Une fillette de dix ans a fait exploser, samedi dernier, sa ceinture d’armes, faisant 20 morts dans un marché de Maiduguri au nord-est du Nigéria. Boko Haram qui en est le commanditaire de cette attaque, qui a massacré 2000 personnes sur les bords du lac Tchad, utilise désormais comme kamikazes, des mineurs.

Le Nigéria a encore enregistré plus de 20 morts et près de 18 blessés dans une explosion causée par une fillette de 10 ans. Le porte-parole de la police de l’État de Borno a indiqué dans un communiqué que l’attaque est du ressort de Boko Haram qui tente d’établir son Etat islamique où sera appliquée la charia. La fillette s’est faite exploser grâce à une bombe artisanale. L’explosion a eu lieu à une heure de pointe durant laquelle, clients et vendeurs se bousculent dans le marché.

Elle faisait l’objet d’une fouille quand la bombe a explosé. Un membre d’un groupe local d’auto-défense a expliqué que la fillette ne savait pas ce qu’elle transportait. « En fait, elle était contrôlée à l’entrée du marché et le détecteur de métaux venait de signaler qu’elle portait quelque chose sur elle. Malheureusement, la charge a explosé avant qu’elle n’ait pu être isolée », a déclaré M. Mustapha qui précise que la « la bombe a été déclenchée à distance ».

Les autorités attribuent l’attaque à Boko Haram qui a désormais recours aux enfants kamikazes. La secte islamiste est accusée de recruter par la force des enfants qu’elle utilise après comme kamikazes. Déjà en juillet 2014, une fillette de 10 ans a été découverte dans l’Etat de Katsina portant un gilet bourré d’explosifs.

© OEIL D’AFRIQUE

27 décembre 2014

Un journaliste assassiné en RDC (république pseudo-démocratique du Congo)

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Un journaliste de la télévision nationale congolaise (RTNC) a été abattu vendredi soir dans un bar de Goma. Il vient rallonger la longue liste des journalistes assassinés en République démocratique du Congo (RDC) : une dizaine depuis 16 ans, selon Journaliste en danger (JED).

Goma deviendrait-elle la cible privilégiée des attaques contre les journalistes ? Ce vendredi, c’est un journaliste de la Radio Télévision nationale congolaise (RTNC) qui a été assassiné dans un bar du quartier Keshero de Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu. Selon les témoignages recueillis sur place par Radio Okapi et l’AFP, « deux hommes ont fait irruption dans le débit de boisson (et) se seraient directement dirigés vers table qu’occupait le journaliste. L’un des assaillants a ouvert le feu et lui a tiré dessus. » Robert Chamwami Shalubuto était âgé de 42 ans et travaillait pour la télévision nationale depuis 1997.

La RDC mal classée pour la liberté de la presse

Ce journaliste n’est pas le seul à avoir été victime d’une attaque ciblée dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le 25 octobre dernier, un autre journaliste de la RTNC, Philémon Gira, avait également été attaqué par des hommes armés. Ce journaliste avait survécu à ses blessures, mais avait dû être amputé de la jambe. La République démocratique du Congo (RDC) occupe une triste place dans le classement mondial de la liberté de la presse en 2014 : 151è place sur 180. Selon Journaliste en danger (JED), une ONG congolaise, une dizaine de journalistes ont été abattus depuis 16 ans, essentiellement dans l’Est du pays, en proie à des conflits à répétition depuis 20 ans. Mais les restrictions à la liberté de la presse ne s’arrêtent pas là en RDC. En novembre 2014, le ministre des médias, Lambert Mende a suspendu 5 radios et 1 télévision « sans qu’aucune procédure judiciaire ou réglementaire n’ait été mise en œuvre contre ces médias », souligne Reporters sans frontière (RSF).

82 journalistes interpellés en 2014

Les autorités ont également procédé à des « suspensions de masses » cette année. 61 médias accusés « de ne pas disposer d’autorisation » ont été interdits. Une décision « hors de toute procédure légale » , qui envoie un message inquiétant aux journalistes. Reporters sans frontière et JED notent qu’entre 2013 et 2014 : « 82 journalistes ont été arrêtés ou interpellés par les forces de l’ordre alors qu’ils exerçaient leur métier. Soixante de leurs confrères ont été battus ou menacés, parfois directement par les forces de l’ordre, sans qu’aucune enquête ne soit ouverte pour retrouver leurs agresseurs ». Toujours selon ces ONG : « 50% des atteintes à la liberté de la presse sont le fait des personnes identifiables dans l’armée, la police et les services de sécurité qui jouissent d’une totale impunité ». La liste des assassinats de journalistes non élucidés reste enfin impressionnante : « Bapuwa Mwamba, tué par balles en 2006 à Kinshasa, Mutombo Kayilu, poignardé près de Lubumbashi en 2006, Patrick Kikuku, tué à Goma en 2007, Patient Chebeya Bankome, abattu à Béni en 2010, Kambale Musonia, assassiné à Kirumba, dans le Nord-Kivu, en 2011, Guylain Chandjaro en Ituri en 2013, Kennedy Germain Mumbere Muliwavyo à Beni en 2014 ». (selon Afrikarabia.com)

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21 novembre 2014

Côte d'Ivoire-Cameroun, encore un match "truqué"

La justice française enquête sur le match Caen - Nîmes (2ème division) où le nul arrangeait tout le monde, tout comme elle enquête sur le transfert de joueurs de l'OM, tel l'ivoirien Didier Drogba de Marseille à Chelsea. Mais que penser du match Côte d'Ivoire - Cameroun pour la qualification à la CAN, où un match nul suffit pour qualifier les deux équipes. Il n'y a qu'à voir la video pour comprendre !

A lire dans les DNA de ce jour !

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15 novembre 2014

Bolloré l'Africain chauffe l'Alsace !

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Tout le monde se rappelle du voyage du président fraîchement élu Nicolas Sarkozy, qui après sa soirée bling-bling  au Fouquet's et avant même son intronisation à l'Elysée, est parti en croisière à Malte sur le super-yacht de son richissime ami bling-bling-bling Vincent Bolloré. Cette promenade sur mer devait rester secrète, mais fut rapidement dévoilée par les journalistes, obligeant le nouveau président à rentrer rapidement pour commémorer la suppression de l'esclavage avec son prédécesseur Jacques Chirac. Il était en effet mal vu en France que le président élu n'assiste pas aux cérémonies du 8 mai. Alors, il a fallu que Chirac le presse de revenir.

Mais intéressons-nous un peu à Bolloré, très présent en Afrique pour ce qui est de la logistique de transports. Mais aussi, dans la plupart des régions françaises. Et d'abord chez nous en Alsace, où Bolloré-Energie a son siège au 23, rue de Rouen, à Strasbourg, c'est-à-dire dans le Port Autonome, deuxième plus grand port fluvial de France après Paris et deuxième plus grand port sur le Rhin après Duisbourg.

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Et Strasbourg, n'est qu'un détail. Bolloré Energie est le premier distributeur indépendant français de fioul domestique, avec une part de marché de plus de 14 %. Avec plus d'une centaine d'agences en France, Bolloré Energie, assure la distribution de fioul domestique et d'autres produits pétroliers auprès de 500 000 clients, particuliers et d'une clientèle professionnelle. 

Le groupe, qui poursuit chaque année l'extension de son réseau, a renforcé ses positions par l'acquisition, en novembre 2013, de Petroplus Marketing France(PMF), filiale du groupe suisse Petroplus spécialisée dans la commercialisation des produits raffinés à Petit-Couronnes, près de Rouen. Au début de l'année 2014, Bolloré Énergie a également aquis les 51 % supplémentaires du capital de LCN (les combustibles de Normandie). En Février 2011, Bolloré Energie avait déjà acquis 49 % de LCN renforçant ainsi sa position dans la distribution de produits pétroliers. Le groupe est également présent en Europe, notamment en Allemagne à travers la marque Calpam, qui exploite un réseau de 56 stations-service et 9 agences de commercialisation.

Logistique pétrolière

À travers SFDM, Bolloré Énergie exploite l'oléoduc Donges-Melun-Metz qui traverse la France d'ouest en est et plusieurs dépôts pétroliers. Il est également propriétaire de la société CICA, qui possède d'importantes capacités de stockage en Suisse, à Genève, à Zurich et à Bâle. En 2013, CICA a renfocé sa capacité de stockage avec l'acquisition de la société S+M Tank à Oberbipp et l'augmentation de sa participation dans le dépôt Tankanlage Rümlang. Par ailleurs, le Groupe détient en pleine propriété les dépôts de Caen, Belfort, Clermont-Ferrand, Mulhouse et Strasbourg ainsi que des participations à hauteur de 20 % dans les dépôts pétroliers de Lorient (DPL) et de 18 % dans ceux de La Rochelle. Au total, la capacité de stockage en France s'élève à environ 1 060 000 m3, à laquelle va s'ajouter celle de PMF.

Et à partir de cette logique pétrolière, Bolloré s'accapare des agences dans tous les recoins du territoire. Le plus proche de Villé se situe à Châtenois. Je ne le nommerai pas, pour ne pas lui faire de publicité. Et Bolloré-Energie entre dans tous les marchés : fuel domestique, bois, charbon, et dans tous les services : ramonage, installation de chaudières, etc... Un nouveau monopole s'installe. 

Déjà très installé en Afrique, voyons à travers un journal africain ce qu'y fait Bolloré qui permettra de comprendre que la Françafrique existe toujours.

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Sarkozy, reviens ! Bolloré va faire faillite !

14 novembre 2014

La mobylette de Omar Bongo arrivera-t-elle à Mulhouse ?

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Une Aston Martin aux poignées dorées qui est estimée à 25000 euros, ayant appartenu à l’ex-président gabonais Omar Bongo, décédé en 2009, a été adjugée, dimanche, à 43500 euros. C’était lors d’une vente aux enchères à Lyon en France.

L’Aston Martin Lagonda de 1985 était estimée à environ 25000 euros avant la vente. Elle avait été «commandée spécialement par le Président Gabonais », selon la maison de ventes «Osenat», qui présentait la voiture au salon «Epoqu’Auto Lyon» au parc des Expositions internationales de Lyon dimanche, rapporte ouest-France dans sa version en ligne.

Selon la même source, l’Aston Martin avait été saisie par les autorités françaises «il y a des années», a précisé lundi Me Jean-Pierre Osenat, commissaire-priseur, avant d’être acquise par«une dame» en France. L’acquéreur a ensuite décidé de revendre la voiture.

Omar Bongo avait fait dorer à l’or fin toutes les parties chromées de l’intérieur de l’habitacle, les poignées de portes, l’allume-cigare, en passant par les embouts de ceintures de sécurité. Il avait également fait rajouter un bar, une télévision et un magnétoscope, toujours présents dans la voiture. L’Aston Martin Lagonda a été acquise par un Italien, lors de cette vente à laquelle ont assisté plus de 500 personnes.

L’Aston Martin Lagonda, construite par la firme britannique entre 1974 et 1989, ne compterait que 645 exemplaires, précise l’AFP. (Selon "Oeil d'Afrique"). Encore un modèle de prolétaire qui va finir au musée de Mulhouse ?

7 novembre 2014

Rendons à Boko Haram ce qui est à Boko Haram

Des prises d'otages français ont fait "la une" des medias ainsi que leur libération, des rapts de jeunes filles, dont le sort n'est pas enviable, provoquent l'indignation internationale. Mais silence assourdissant dans les médias sur les nombreux massacres perpétrés par Boko Haram au Nigeria ! Quel est le nombre des personnes assassinées, brûlées vives, décapitées, des villages détruits, parce-que ces otages refusaient de se convertir à l'islam radical, se rebellaient ou, plus simplement, ne représentaient pas une valeur marchande. Pour quelles raisons l'Etat nigerian et les instances internationales, qui en sont informés, font-ils le silence le plus complet sur ces graves exactions ? Faut-il y voir une forme d'impuissance ou de manque de volonté d'intervenir ? pour des raisons honteusement politiciennes ? Rappelons les principaux massacres :

  • 20 septembre 2013 : 87 victimes dans la province de Borno.
  • 5 février 2014 : 43 étudiants assassinés à Yobé
  • 18 avril 2014 : 3 villages rasés, une centaine de victimes
  • 18 septembre 2014 : 15 morts, 34 blessés à Kano

Il est regrettable et de très mauvais goût que de petits farceurs utilisent les morts pour publier de fausses photos (hoax) sur les réseaux sociaux. Les véritables photos se suffisent à elles-mêmes.

corps_calcines_sangeHoax : plus de 200 victimes le 6 juillet 2010 lors d'une explosion accidentelle dans le village de Sange en RDC.

Les véritables photos des massacres perpétrés par Boko Haram

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26 octobre 2014

Les fromages français en Afrique

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Nos industries agro-alimentaires, soumises à l'embargo russe, ont eu vite fait de réagir. Poutine n'aime plus nos fromages, qu'à cela ne tienne, on va vendre nos produits en Afrique. C'est la raison pour laquelle Francis Le Cam, Directeur Général délégué du groupe français de fromagerie BEL, s'est trouvé mercredi 22 octobre 2014 en Côte d'Ivoire. Il s’agissait pour les représentants du numéro trois mondial des fromages de marque d’exposer aux dirigeants ivoiriens le projet d’installation d’une usine de capacité industrielle de production locale de fromagerie à Abidjan dans les mois à venir.

Au sortir de l’audience qui lui a été accordée par le Président de l'Assemblée Nationale Soro, M. Le Cam s’est exprimé en ces termes : « Nous venions nous entretenir avec Monsieur le Président de l'Assemblée nationale de notre projet pour l’en informer et avoir son soutien en quelque sorte et son aide précieuse ».

Cette réalisation engendrera de nombreux emplois et contribuera à développer une capacité industrielle dans le pays.   « Nous nous sommes très bien compris. L’entretien s’est très bien passé, il (le PAN) nous a dit que tout entrepreneur qui vient investir en Côte d'Ivoire pour produire pour le pays voire pour la CEDEAO  est à encourager », a souligné Francis Le Cam.

Bien que déjà présents sur le marché ivoirien, les fromages BEL proviennent cependant d’une des usines du groupe implantée au Maroc. L’usine qui, selon les premières informations, sera construite dans la commune de Yopougon à Abidjan et dont la pose de la première pierre pourrait se poser courant novembre, ambitionne d’approvisionner d’abord le marché ivoirien et ensuite l’ensemble de la zone économique ouest africaine, la CEDEAO.

Avec 5 marques universelles – La vache qui rit, Kiri, Leerdammer, Boursin et Mini Babybel – et plus de 25 marques locales, le Groupe Bel est un acteur majeur de l’industrie agroalimentaire mondiale. Espérons pour cette entreprise qu'il ne s'agit pas d'une simple opération de délocalisation permettant aux actionnaires d'encaisser plus de bénéfices, mais surtout d'une participation au développement de pays du tiers monde.

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