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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

23 avril 2010

Pas d'Orange pour nos voisins suisses

orange_sunrise_0En Suisse, la Commission de la concurrence (COMCO) a interdit la concentration prévue des opérateurs Orange (France Télécom) et Sunrise, a-t-elle annoncé jeudi. Elle estime que cette fusion aurait créé avec Swisscom une position dominante collective sur le marché suisse de la téléphonie mobile. Selon le président de la COMCO Walter Stoffel, le duopole constitué entre l'entité Orange-Sunrise, qui aurait détenu 40% du marché suisse, et Swisscom n'aurait été confronté à "aucune incitation à se faire concurrence". Au contraire, les deux forces en présence auraient visé "un maintien de leur position", a déclaré Walter Stoffel lors d'une conférence de presse à Berne. Il leur aurait été plus avantageux de maintenir un niveau de prix élevé que de s'attaquer chacune à sa concurrente dans le but de lui prendre des parts de marché, selon le patron du gendarme de la concurrence. La fusion aurait ainsi "renforcé la position dominante de Swisscom". Le duopole aurait également constitué un "équilibre stable et étanche face à toute nouvelle entrée sur le marché". La spécificité du secteur de la téléphonie mobile rend peu probable l'entrée sur le marché d'un nouveau concurrent, contrairement à celui du commerce de détail, dont les barrières économiques sont moins élevées, a expliqué Walter Stoffel. Le marché de la téléphonie aurait été "bloqué" par la fusion, conclut-il. La présence de trois opérateurs permet de garder une concurrence dynamique: le marché est ainsi ouvert pour les innovations, a-t-il poursuivi. Les maisons mères des opérateurs Orange et Sunrise, France Telecom et le groupe danois TDC, se disent "déçus et surpris" par la décision de la COMCO d'interdire la fusion de leurs filiales suisses. Ils la considèrent comme négative pour le consommateur.(Le Matin)

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22 avril 2010

Décharge de Neubois

decharge3Suite à notre post La plus belle des vallées... du 5/4/10, Jean-Pierre Piela, président du SMICTOM du Centre-Alsace, nous a fait parvenir la note de service à lire en documents joints. Après 30 ans d'abandon par l'Etat, le problème de cette décharge va enfin se régler à l'initiative d'une collectivité locale. Il restera cependant le problème de vieilles décharges communales en plus ou moins piteux état et que certains élus locaux font semblant d'ignorer. Peut-être devrons-nous publier des photos et donner le nom des communes concernées...

21 avril 2010

Ce mercredi des cendres

29925652_p_590_4502400 km nous séparent de l'Islande et pourtant, c'est au Schauinsland (près de Fribourg-en-Brisgau) que les mesures révèlent le plus de chutes des cendres volcaniques (150 microgrammes par m3 d'air, soit 15 fois plus que la normale). Chez nous, pas de mesures publiées, (selon le principe "pas de nouvelles, bonnes nouvelles" ?) mais on peut bien se douter que c'est l'ensemble du fossé rhénan entre Vosges et Forêt Noire qui voit ces cendres se déposer, ces cendres qui viennent sans conteste du volcan islandais puisqu'elles sont constituées essentiellement de dioxyde de soufre. Il semble évident que c'est la présence de l'anticyclone actuel sur le fossé rhénan qui fait stagner ces nuages de cendres qui doivent du coup chuter autant en Alsace que dans le Pays de Bade. Car comme pour le nuage de Tchernobyl, le Rhin ne constitue pas une frontière. Il semble acquis que ces cendres ne sont pas un risque pour la santé et il suffira d'attendre les prochaines dépressions et les pluies pour les voir disparaître. Elles représentent par contre toujours un risque pour les réacteurs des avions. Paradoxalement les aéroports du fossé rhénan (Bâle-Mulhouse, Entzheim) vont réouvrir, comme si d'un seul coup le principe de précaution laissait place aux intérêts financiers.

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Mesure des particules de cendres dans l'air en Allemagne

20 avril 2010

Roselyne pas retardée

roselyne

20 avril 2010

Un ministre peut-il ignorer la justice de son pays ?

article_chatelJoël Giraud (PRG), député-maire de l'Argentière-la-Bessée et vice président de l'ANEM (Association Nationale des Elus de Montagne) a écrit à ses collègues maires pour les informer de la décision du Tribunal Administratif de Bordeaux  (notre post du 5/3/2010) concernant les fermetures d'écoles en zone rurale et a interpellé  le ministre de l'Education Luc Châtel à l'Assemblée nationale, lui demandant de prendre en compte cette question. La réponse du ministre a laissé le député sur sa faim. Luc Châtel a expliqué que les ajustements de la carte scolaire s'effectuaient "avec discernement" et "au cas par cas" avec une concertation au niveau départemental dans le cadre des conseils départementaux de l'éducation nationale (*). "Quant à l'arrêt de la cour administrative d'appel de Bordeaux, que vous avez évoqué, Monsieur le député, il ne doit pas masquer le travail quotidien de consultation mené par les inspecteurs d'académie pour adapter le réseau des écoles à l'évolution de la démographie" a poursuivi Luc Châtel. On croyait qu'une décision de justice ne se commentait pas, notamment pas par un ministre, et qu'elle était applicable à tous, y compris au ministre...

(*) Ces instances rassemblent les acteurs de l'éducation nationale, les représentants des personnels, les représentants des parents d'élèves mais aussi les élus et les représentants des services de l'État.

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18 avril 2010

L'Italie dispose de bombes atomiques

italieOn savait déjà —par un rapport de l’association environnementale états-unienne Natural Resources Defense Council — que les Etats-Unis conservent en Italie 90 bombes nucléaires : 50 à Aviano (Pordenone) et 40 à Ghedi Torre (Brescia). 400 autres environ sont déployées en Allemagne, Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas. Ce sont des bombes tactiques B-61 en trois versions, dont la puissance va de 45 à 170 kilotonnes (13 fois celle de la bombe de Hiroshima). Les bombes sont gardées dans des hangars spéciaux avec des avions de chasse prêts à l’attaque nucléaire : parmi eux, les Tornado italiens qui sont armés de 40 bombes nucléaires (celles qui sont à Ghedi Torre). A cet effet, révèle le rapport, des pilotes italiens sont entraînés à l’utilisation de bombes nucléaires dans les polygones de Capo Frasca (Oristano) et Maniago II (Pordenone). Ceci est maintenant confirmé officiellement que « les membres non-nucléaires de l’OTAN possèdent des avions spécialement configurés, capables de transporter des armes nucléaires ». Le gouvernement italien le confirmera-t-il aussi, en admettant alors qu’il viole le Traité de non-prolifération ? Ou bien déclarera-t-il que le Pentagone ment ? Et selon quelle logique peut-on tolérer pour l'Italie ce qu'on interdit à l'Iran ?

17 avril 2010

L'affichage en campagne électorale

Lors des dernières élections régionales, la campagne d'affichage a presque passé inaperçue. Certains panneaux officiels, comme à l'école-mairie provisoire de Villé sont restés désespérément vides. Quant à l'affichage sauvage, cela fait belle lurette qu'il a disparu. La limitation des frais de campagne par le législateur n'y est certainement pas étrangère. Tel n'est pas le cas à Fribourg-en-Brisgau, où l'affichage est règlementé, mais beaucoup plus large. Par contre, le respect des panneaux y est une tradition. Pas d'arrachage, de graffitis, ou de surcollages sauvages. La police veille : deux jeunes femmes viennent d'ailleurs d'en faire l'expérience, puisque surprises cette semaine en flagrant délit, elles ont passé le restant d'une nuit et la journée suivante au poste de police, sans compter qu'elles comparaîtront devant un tribunal et risquent une importante sanction financière.

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Des barbichettes qui risquent de coûter cher

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La "peur" du communisme inculquée par des slogans surcollés sur l'affiche du candidat soutenu par "Die Linke".

16 avril 2010

Que se passe-t-il chez Herbrich ?

herbrichIls étaient sur la route quand le téléphone a sonné. Quatorze chauffeurs routiers de l’entreprise de transports internationaux Herbrich ont ainsi appris, mardi, sans autre forme de politesse, que leur employeur serait en faillite au Luxembourg et leurs salaires bloqués depuis la veille. «  On s’y attendait un peu, mais pas comme ça ! » Tous se sont arrêtés au bord de la route, « une boule dans le ventre et les jambes coupées ». Sans plus d’information, et sans savoir s’ils seraient payés, les chauffeurs ont fait demi-tour, rapporté la marchandise chez les clients et leurs camions au dépôt d’Uckange. Face aux poids lourds beige et rouge bien alignés, depuis hier matin, ils attendent. «  On ne sait rien. On a reçu aucune lettre de licenciement, alors on fait acte de présence », explique Alain Albertini, délégué du personnel. Entre deux cafés préparés sur un tas de palettes, l’inquiétude est réelle. « On ne dort plus la nuit, on a tous des enfants, des crédits en cours et on ne sait même pas si on sera payé ce mois-ci. » Employés par l’agence luxembourgeoise de l’entreprise Herbrich, basée à Sélestat, les chauffeurs, ainsi que deux employés administratifs, sont tous des travailleurs frontaliers français. Depuis plusieurs mois, malgré une activité constante, la survie de l’agence luxembourgeoise leur semblait bien être remise en cause. Plusieurs clients de l’entreprise avaient d’ores et déjà été renvoyés vers les agences alsaciennes. «  On nous a menacés : " ça va fermer, vous nous coûtez trop cher…" On a fait des efforts, on a pris les nationales, on s’est assis sur nos heures sup… », témoignent les routiers, amers. Hier, un responsable de l’entreprise leur a simplement demandé de rendre leurs badges et leurs licences. «  Ça veut bien dire qu’on ne roulera plus.» Les licenciements paraissent désormais inévitables. « Notre seul espoir, c’est que les choses soient faites dans les règles », espèrent encore ces salariés. Ils devraient alors bénéficier des avantages de la loi luxembourgeoise, mais ils restent inquiets pour l’avenir. Contactés hier, ni le responsable de l’agence du Luxembourg ni le directeur général de la société  (à Sélestat) n’ont souhaité s’exprimer. (lu dans "le Républicain Lorrain"). Vraies difficultés d'une entreprise ou volonté de délocaliser vers l'Est, les transports Herbrich possédant déjà une succursale en Pologne et une autre en Slovaquie ?

15 avril 2010

Parmi les disparus du crash de l'avion présidentiel polonais

annaAnna Walentynowicz, née le 13 août 1929 à Rowne ex-ville polonaise aujourd’hui située en Ukraine. Depuis longtemps, son nom ne figurait plus à la une des journaux. Pourtant, cette petite femme a marqué l’histoire contemporaine de son pays et celle, indissociable, de Solidarnosc premier syndicat libre dans le bloc soviétique. Sa renommée remonte à l’été 1980. A cinq mois de la retraite, elle vient d’être licenciée par les chantiers navals Lénine, où elle travaille alors comme grutière, en raison de ses activités militantes pour des syndicats libres. Par solidarité avec elle, les ouvriers des chantiers de Gdansk et de Gdynia, sur la côte de la Baltique, se mettent en grève. Au bout de trois jours, la direction cède. Elle est réintégrée, gagne un statut d’icône, et un surnom: la Pasionaria de Gdansk. Et le mouvement est lancé. La grève se répand dans tout le pays. Les revendications ont changé de nature. Les ouvriers réclament dorénavant l’autorisation de créer des organisations syndicales indépendantes de l’Etat et du parti, le droit de grève et la libération des prisonniers politiques. Lech Walesa, alors jeune électricien, licencié quelques mois plus tôt pour ses activités en faveur des syndicats libres, prend la tête de la contestation. En septembre 1980, Anna Walentynowicz figure à ses côtés comme cofondatrice de Solidarnosc. Neuf ans plus tard, la lame de fond syndicale finira par emporter le régime communiste et accélérer la chute du mur de Berlin. Mais Anna Walentynowicz n’écrit pas cette histoire-là. Depuis longtemps, elle s’était éloignée du syndicat. La petite ouvrière s’était sentie laissée de côté par Walesa et tous ceux qui avaient choisi de négocier avec le régime pour éviter un bain de sang.

14 avril 2010

Retraites

retraite1Les consultations pour une réforme sont lancées. Nous publierons sur ce blog les comptes-rendus d'auditions au fur et à mesure qu'ils nous parviendront. Aujourd'hui : l'audition de la CFDT par la commission sociale de l'Assemblée Nationale.

A lire en PDF :

compte_rendu_AN_CFDT

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