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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

6 juin 2011

Accident ferroviaire de Müllheim : des leçons à tirer dans tout le couloir rhénan

Le 20 mai dernier, le déraillement d'un train de marchandises transportant des produits chimiques a entraîné des conséquences sérieuses sur la Rheinthalbahn (bloquage du trafic pendant 3 jours sur la ligne Karlsruhe - Bâle, caténaires arrachés, pollution dûe aux produits écoulés). L'axe ferroviaire nord-sud dans le fossé rhénan a l'un des plus forts trafics du monde, mais reste très inadapté tant du côté allemand que français. Les infrastructures apparaissent comme d'un autre âge. Ainsi, sur le côté allemand, la séparation des voies ferrées pour le transport des voyageurs et celui des marchandises ne correspond plus aux réalités et 20% des trains de marchandises passent par le réseau réservé aux voyageurs, déboulant à plus de 100 kmh dans les gares où des voyageurs attentent leur train sur le quai, comme c'est le cas par exemple à Fribourg-en-Brisgau. Du côté français, la ligne Mulhouse - Strasbourg est tout aussi surchargée, au point que chaque rajout de train spécial devient un casse-tête pour la SNCF. Ce n'est pas pour autant que l'on se presse de construire dans son intégralité une ligne réservée aux trains de marchandises. Les finances inscrites pour une telle réalisation au contrats de plan Etat-Région sont infimes par rapport à ce qui doit être réalisé. Bien sûr, tout le monde sait que le réseau ferroviaire est inadapté d'un côté comme de l'autre du Rhin. Mais en France, on préfère s'en prendre aux couloirs à camions, et en Allemagne, à la construction de lignes (Offenbourg) et de gares (Stuttgart). Combien d'accidents ferroviaires faudra-t-il pour que la classe politique et la population qui l'élit reviennent à une meilleure conception, et réalise que la modernisation des infrastructures est la rampe de lancement du développement économique et de la sécurité. Quand on pense que du côté Centre-Alsace "on mène la réflexion" d'un arrêt TGV à Sélestat, et du côté allemand un arrêt ICE, correspondant du TGV français, à Rust (Europapark oblige). Tout cela, c'est bien irréfléchi !

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Déraillement de 11 wagons-citerne à Müllheim

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20% du trafic marchandises doit emprunter les lignes "voyageurs" sur la Rheintalbahn.

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En France, seuls les projets TGV comptent ? 

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5 juin 2011

Radio Dreyeckland : "Bonjour, Monsieur le Maire"

images (6)"Bonjour Monsier le Maire", c'est le titre d'une émission de Radio-Dreyeckland qui est diffusée tous les samedis à 11h30. Et ce samedi, 4 juin, c'est le maire de Villé qui a eu la parole ! Bien sûr, il n'a pu s'exprimer qu'en deux séquences de deux ou trois minutes, ce qui ne lui a pas permis d'approfondir comme il l'avait certainement prévu le dossier de "l'éco-quartier des pommiers n° 2". Nous allons donc nous charger de publier des informations complémentaires ... qui vont forcément plaire à tous nos visiteurs. Dans une première séquence, le maire a présenté Villé dans son ensemble, les problèmes rencontrés : "Il faut tout faire pour éviter que Villé ne devienne une cité dortoir...". Comme si le bourg ne l'était déjà avec le nombre d'actifs qui quittent tous les jours la vallée pour se rendre sur leur lieu de travail. Et j'ajouterai qu'on peut à l'heure actuelle, avec les aménagements de voirie du centre-ville, même s'endormir au volant sans risquer l'accident tant la circulation est compliquée ! Bon, passons ...

C'est sur la deuxième séquence, réservée au nouvel "éco-quartier de la rue des cerisiers" que j'aimerais revenir. L'aménagement d'un lotissement vers la rue de Breitenau est une vieille histoire. En 1970, au moment où moi-même j'ai construit ma maison à Villé, Paul Bastien, maire de Villé de 1965 à 1971, m'avait présenté les plans de ce projet de lotissement, qui finalement s'est concrétisé après 2001. Le but était d'offrir aux jeunes de la vallée des terrains de 5 à 6 ares aménagés, et pouvant être vendus à des prix abordables avec les salaires pratiqués dans la vallée. La municipalité s'est donc lancée dans l'opération en deux tranches, "Les pommiers 1" et "les pommiers 2", ceci pour avancer rapidement sur les terrains déjà acquis par la commune. 29 parcelles faisaient partie de la première tranche, toutes vendues dès leur commercialisation.

Conçue dans le même esprit, la deuxième tranche dont tous les terrains avaient été acquis entretemps grâce à des "subterfuges peu honorables" sur lesquels je ne reviendrai pas (certaines parcelles ont été payées plus chères que d'autres et quelque affairiste a même encaissé une substancielle commission pour servir d'intermédiaire, le tout aux frais du contribuable) devait, selon la délibération du conseil municipal du 13 février 2007, comporter environ 10 lots. Les travaux ont avancé rapidement, malgré les remarques que je n'oubliais de soulever à chaque occasion : ce lotissement se situe sur une ancienne décharge de Villé. En vain, les travaux ont continué jusqu'à ce qu'on s'est rendu compte qu'en creusant un sentier piéton, le bulldozer déterrait des milliers d'ordures, et surtout des bouteilles. Ce qui m'a fait dire que j'étais en accord avec monsieur le maire, Villé se situait bien sur la route du ... vain. Sans fondations, les parcelles auraient-elles toujours été vendables, au prix du surcoût d'un certain enrochage ?

Et voilà, comment sur un ancien dépôt d'ordures, on arrive à imaginer un éco-quartier ! Un comble ! Et ceci avec le concours de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie) , et des sociétés "Mercure" et "Eolia" , le tout financé par "le Grand Emprunt de l'Etat" (évoqué au moment du "Grenelle de l'Environnement", est-il encore d'actualité, ou du moins l'enveloppe est-elle encore si importante que prévu ?). Et autre comble ! on imagine un logement collectif au bas du lotissement ! Quel agent immobilier va s'intéresser à un tel terrain ? Il est vrai qu'à une époque, certains ont même signé une pétition contre des logements collectifs en quartier résidentiel ! On me répondra peut-être que là ce sera un quartier ... résiduel. Toujours est-il que selon le maire, la mise à disposition se fera fin 2011. A quel prix ? à voir. Et tout cela, bien sûr, en n'oubliant pas qu'on veut oeuvrer dans la continuité de la première tranche, c'est-à-dire d'offrir des terrains à bon prix aux jeunes villois ou val-de-villois ? Mais en mettant en avant, "le comportement piétonnier des habitants, le vélo, le covoiturage, les déchets verts et les énergies renouvelables"!  Utopie, quand tu nous tiens ! ou, qu'est-ce qu'ils ne feraient pas ces apparentés UMP de la dernière heure pour s'attirer les faveurs de quelques écolos ! Et comme si l'écologie c'était un simple jeu ! 

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Le lotissement terminé, il va falloir tout réaménager pour en faire un éco-quartier ?

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C'est en aménageant ce sentier, qu'on a découvert des milliers de bouteilles. 

On a continué les travaux car Villé est sur la route du ... vain.

  • NB : toutes les affirmations peuvent comme toujours sur ce blog être prouvées par des documents. En l'occurrence, la consultation des registres de PV du conseil municipal et des budgets sont à eux seuls édifiants. 
3 juin 2011

Payer en petites pièces

700-euros-en-petites-pieces-de-monnaie-cela-represente-quelques-sachets-photo-rlJe ne veux pas passer pour un mauvais payeur dans ma commune », s’insurge Patrice Blasius. Du coup, lorsque sur sa maison une affiche « saisie-vente » a été apposée, le sang du Cocherois n’a fait qu’un tour. Et hier matin, il a débarqué à l’étude des huissiers de justice Lehalle-Muller, à Forbach, pour régler la somme de 700 €, due à la suite à une procédure de recouvrement.

Sauf que l’homme est venu… valise à la main, indispensable pour transporter la somme nécessaire. Car, vexé, Patrice Blasius a choisi de s’acquitter de sa dette avec des pièces de monnaie de 1 et 2 centimes d’euro. Faites le calcul : pour un euro, il faut 50 pièces au moins, 100 au plus selon la valeur nominale de chaque sou. Soit des dizaines de milliers de pièces cuivrées, dûment comptées et empaquetées dans des sachets. « Vous pouvez avoir confiance, le compte y est. La banque a vérifié », assure Patrice Blasius. Une opération bien pensée qui a nécessité un mois de préparation. « Je me suis renseigné. Jusqu’à 3 000 euros, j’ai le droit de régler en espèces. »

Sauf que la provocation n’a pas été du goût de l’huissier. « Je ne peux pas accepter », a estimé M e Laurent Muller, en s’appuyant sur un texte de la législation européenne qui dit que « nul n’est tenu d’accepter plus de cinquante pièces lors d’un seul paiement. » C’est-à-dire que vous pouvez payer en billets jusqu’à 3 000 euros, mais pas régler en pièces un achat supérieur à 100 euros, ce qui correspond à 50 pièces de 2 euros. Cet article mettant fin à l’idée qu’on pouvait régler son percepteur avec des sacs de piécettes.

Intervention de la police

« Mais je ne suis pas Européen. Je suis Français, a rétorqué Patrice Blasius à l’homme de loi. Alors faites-moi un reçu comme quoi vous refusez que je vous paye… »

— « Je ne refuse pas que vous payiez. Je refuse ce moyen de paiement », a nuancé l’huissier Muller. Si vous ne perdiez pas de temps, et ne mettiez pas tant de mauvaise foi, c’est un dossier qui serait clos depuis longtemps. »

— « Mais je viens vous régler. Et vous refusez ! », a clamé Patrice Blasius.

S’en est suivi un dialogue de sourds, qui n’a pris fin qu’avec l’arrivée d’une patrouille de police. Les hommes du commissariat ont fait entendre raison au Cocherois. Patrice a fini par céder et quitter l’étude. « Je vais aller à la banque et je reviens cette après-midi. Mais c’est quand même incroyable », maugrée-t-il. Quant à l’huissier, impassible, on peut penser qu’il a souri de voir l’homme repartir avec sa lourde valise, après lui avoir « rendu » la monnaie… de ses piécettes !

Bertrand BAUD (L'Est Républicain) 

2 juin 2011

Free : tout n'est pas gratuit

35275_xavier-niel-main-shareholder-of-french-broadband-internet-provider-iliad-presents-the-new-freebox-revolution-during-a-news-conference-in-parisUne facture qui grimpe tout d’un coup sans explications et un service client qui reste muet malgré les lettres recommandées : c’est la mésaventure d'un couple abonné à Free. L'aventure se répète malheureusement un peu trop souvent. Sur leur dernière facture, ils découvrent avec stupéfaction qu’ils auraient appelé plus d’une centaine de fois… leur propre numéro de téléphone. Ce qui pose problème, c’est que cette prestation leur est facturée, alors que les appels vers les téléphones fixes sont normalement gratuits. Ils envoient un recommandé pour se plaindre de surfacturation (plus de 50 €). Free leur donne des nouvelles début avril… avec simplement une nouvelle facture. Le montant inexpliqué est toujours là, avec une variante : il ne reste une surfacturation que de 25 €. Nouveau recommandé, suivi d'une longue période de silence avant que n'arrive un rectificatif de près de 40 € d’appels sur leur propre numéro. Après moult échanges téléphoniques avec Free, l'accès internet leur est purement et simplement coupé. Finalement c'est l'avocat pris par le couple qui obtient une réponse : les sommes facturées correspondent à des transferts d’appel. Gratuits jusqu’à présent, ils sont devenus payants le 1 er février. Sans crier gare ! Un petit tour sur les forums sur Internet permet de voir que ce couple n’est pas le seul à s’être fait surprendre. Et à ne pas comprendre ce qui lui arrive. Le couple assure en effet ne jamais avoir utilisé le transfert d’appels. A priori, ils le faisaient sans le savoir, puisque depuis le début, les appels sur leur numéro en 03 comme sur le numéro en 09 arrivaient sur le même combiné.

1 juin 2011

Les coups de sang de Nadine Morano

nadine-morano-intox200712112180991Nadine Morano, ministre de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sait soigner son image et faire parler d'elle ! Elle est très forte dans ce domaine ! Rappelons-nous sur ce blog :

Nadine Morana refuse la publication de sa photo .

C'est aussi elle qui a transmis directement à la Chancellerie les propos d'un magistrat de Nancy plutôt critiques vis-à-vis de la politique judiciaire lors de la rentrée du tribunal. C'est aussi elle qui, rentrant dans un bar de Neuves-Maisons (près de Nancy), voyant des personnes fumer dans l'établissement, s'est empressée d'appeler la gendarmerie ! Et la voilà qui recommence : se déplaçant en privé, avec quand même un garde du corps (payé sur fonds publics ou privés ? à votre avis ?), qu'elle remarque des caissières du grand magasin, et entend en dressant très fort ses oreilles des paroles déplacées à son égard ! Et la voilà qui s'empresse d'aller pousser son coup de gueule à la direction. L'employée est licenciée ! Devant le scandale qui se profile, elle s'empresse de communiquer qu'elle n'est pour rien dans ce licenciement ! Saint Nicolas, protégez-nous des coups de sang de votre servante, qui, sans les conséquences dramatiques pour les personnes concernées, relèveraient de l'humour !

 

 Interview par Valérie Richard. Vidéo de Richard Malenfert (Est Républicain) 

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31 mai 2011

Arnaud Montebourg, candidat aux primaires du PS

arnaud-montebourg-banques« L’affaire Dominique Strauss-Kahn » est désormais une affaire judiciaire. Dominique Strauss-Kahn clame son innocence et, comme tous, je souhaite qu’il puisse la démontrer. Mais si les faits devaient être avérés, alors ils seraient très graves, au devant de la loi comme au devant des valeurs que nous portons.

 Pour notre part, loin du tumulte new-yorkais où l’on parle de millions de dollars, il nous faut reprendre le chemin de la politique, du monde ordinaire, de l’école qui ne fait pas réussir assez d’enfants, de la mutation écologique de nos modes de vie, des banques qui ne prêtent plus aux artisans, de la mondialisation qui éreinte les travailleurs, des diplômés-chômeurs qui n’ont que les stages et les petits boulots comme horizon, du nouveau modèle social que je propose d’inventer.

 La gauche du courage

Au fond, cette situation rappelle à ceux qui l’avaient oublié que, dans la vie, il n’y a pas d’homme providentiel pour venir nous sauver. Il ne faut jamais rêver de vainqueurs faciles, surtout quand ils sont désignés par les sondages. Au bout, il n’y a que des déceptions. L’antidote contre la déception, ce sont les primaires. Avec raison, les Français regardent d’un mauvais œil les appels à suspendre les primaires, ou les exhortations à se ranger comme un seul homme derrière un leader de sondage ou une légitimité de parti. Quelque soit la violence du choc vécu collectivement, elle ne doit pas nous conduire à nous réfugier derrière une candidature traumatisée qui fait office de faux recours. Il en est ainsi dans les états-majors politiques et médiatiques, mais cela n’a rien à voir avec la vraie vie. Dans la vraie vie, il faut discuter et convaincre pour pouvoir emporter l’adhésion des centaines de milliers de gens qui prendront peut-être part aux primaires des 9 et 16 octobre. Rien n’est tout fait d’avance, rien ne tombe du ciel, rien ne se passe du débat et du combat. Le même combat que chacun mène tous les jours, contre un grand frère oppressant dans une cité de banlieue, contre des actionnaires qui abusent de leur pouvoir, contre un ex-conjoint qui n’assume pas ses responsabilités… Si nous refusons les nôtres, si nous restons dans notre bulle stérile des politiques et des médias, nous serons balayés. La vie n’est pas facile. Pourquoi la politique le serait-elle ? Pour ma part, je ne suis pas de la gauche de la facilité, je suis de la gauche du courage, celle qui remonte ses manches, qui bat la campagne, qui produit des idées, et qui avance avec une farouche détermination, comme tout un chacun dans la société ou dans sa propre vie. Cet esprit, celui des primaires, est le seul moyen de reprendre place au cœur de la société et de faire passer la France à gauche. Réussir la primaire pour gagner la présidentielle. Si nous escamotons les primaires d’une manière ou d’une autre, la coupure avec les Français sera définitive et nous serons défaits à l’élection présidentielle.

 La querelle des anciens et des modernes

Reprendre place au cœur de la société, mais pour dire quoi ? Qu’il faut être prudent et que l’on ne peut pas tout promettre ? Ou peut-être que la politique de Nicolas Sarkozy est injuste, et s’en tenir là ? Que si nous étions au pouvoir, nous serions de meilleurs gestionnaires de l’effondrement, avec un peu plus de justice sociale ? Non. Ce n’est pas mon ambition, ni ma vision de la gauche et de ses valeurs. Si nous offrons le visage de gestionnaires du moindre mal, les Français se tourneront vers la droite et d’autres 21 avril sont à prévoir. Pourtant, ainsi que l’écrivait Albert Camus, « au cœur de l’hiver, j’ai découvert un invincible été ». Cet invincible été, c’est celui de la réinvention. Puisque « l’homme providentiel » de certains n’est plus là, alors les lignes vont pouvoir bouger, l’horizon se dégager. Il y a aura d’un côté ceux qui choisissent le repli sur l’appareil ou la prudence craintive, ceux qui ont peur des idées neuves et du débat, ceux qui ressortent toujours la vielle boîte à outils socialiste, sans y croire eux-mêmes. L’absence de DSK détermine une nouvelle configuration politique : c’est la querelle des anciens et des modernes. Je serai de l’autre côté, celui des idées neuves, des sujets orphelins que la gauche ne traite plus : face au bilan désastreux de la mondialisation, je propose une stratégie de démondialisation, c’est-à-dire une protection écologique et sociale de nos industries. Et puisque cette protection doit se faire à l’échelle européenne, elle est de nature à redonner de la vigueur à une Europe enfin utile aux citoyens. Face à la crise financière, je propose la mise sous tutelle des banques. Face à la pression destructrice sur le travail, je propose le capitalisme coopératif. D’un côté ceux pour qui le monde n’a pas changé et moi, pour qui la crise financière a emporté notre modèle économique et social issu de l’après-guerre. Aujourd’hui, il nous faut inventer le nouveau modèle social français. Si le projet du parti socialiste est un socle, un rez-de-chaussée, je vous propose un premier étage refait à neuf, avec vue sur la mer !

(blog de Arnaud Montebourg)

30 mai 2011

"No pasaran" à Barr le 11 juin !

juslib_bleuLe collectif "Justice et Liberté", comité de vigilance contre l'extrême-droite et pour le respect de l'Etat de droit, invite "ses membres, sympathisants et tous les démocrates antifascistes" à se rendre samedi, 11 juin à 20 h, à la gare de Barr pour dire "Non à la marche aux flambeaux de Jeune Alsace, groupuscule néo-nazi". "Jeune Alsace", dont l'actuel président est un haut-rhinois du nom de Bryan Kemps qui siège aussi au bureau d'Alsace-d'Abord, (ses deux prédécesseurs ont en effet rejoint le FN - voir ci-dessous - où il n'est pas sûr qu'ils soient les bienvenus pour Marine ou même le responsable départemental Cotelle), compte en effet organiser une marche aux flambeaux le même jour au même endroit, pour fêter "la commémoration de la Constitution Alsacienne" de 1911", pour se rendre au château du Birkenfels où sera organisée une soirée aux chandelles avec barbecue et concert (affiches ci-dessous) !

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29 mai 2011

140ème anniversaire de la Commune

 

 

                                                                                                            
28 mai 2011

Lettre ouverte d'un électeur à tous ceux qui font de la politique à gauche

internet-http-web-politique-gauche-db67ePour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez. Et faites tourner !

Le Kremlin-Bicêtre, mai 2011

Chers camarades,

Comme disent les Chinois, il est des coups de massue qui rendent lucides : si la gauche veut remporter l’élection présidentielle de 2012, elle devra aller unie au combat dès le premier tour.

Imaginer que tel ou tel candidat ou candidate évitera la dispersion des voix à gauche entre vos différents partis, provoquera le réflexe d’un vote « utile », est un pari dangereux, une illusion entretenue par des sondages dont on connaît la volatilité… et la fiabilité.

Enterrer Nicolas Sarkozy trop vite est tout aussi illusoire. C’est un redoutable adversaire en campagne électorale, chacun le sait. C’est un des rares domaines où sa compétence n’a pas encore été mise en doute.

Mais surtout, Marine Le Pen sera vraisemblablement au second tour, nul besoin de sondages pour le craindre.

L’élection présidentielle de 2012 se gagnera donc au premier tour. Autrement dit, celui des deux candidats, de gauche ou de droite, qui aura le plus rassemblé son camp avant le scrutin présidentiel aura de fortes chances de l’emporter, soit parce qu’il sera face à Marine Le Pen, scénario hélas le plus probable, soit parce qu’il aura obtenu un score élevé au premier tour et aura donc créé une dynamique suffisante pour gagner le second.

C’est le bête et implacable raisonnement arithmétique qu’impose notre scrutin majoritaire à deux tours. On peut regretter qu’il en soit ainsi, qu’il ne nous soit plus permis de faire un « choix de coeur » au premier tour. Mais c’est comme ça.

Cette réalité électorale doit conduire les politiques que vous êtes à agir en conséquence, c’est à dire à vous battre pour que ce soit bien le candidat de gauche qui rassemble le plus efficacement son camp dès le premier tour, et non celui de droite, Nicolas Sarkozy.

Inutile d’attendre le dernier moment pour bâcler un marchandage de circonstance, purement politicien, ou le programme et les idées passeront à la trappe. Inutile encore de compter sur un accord entre les deux tours, vite fait bien fait, entre les partis de gauche au cas où ce serait l’un des leurs qui accède au second tour. Dans le premier cas, face à Le Pen, pourquoi le candidat s’embarrasserait-il d’une négociation avec ses amis politiques alors qu’il est pratiquement certain d’être élu ? Dans le second cas, face à Sarkozy, redoutable candidat, le spectacle de chefs de partis de gauche se rabibochant opportunément après une campagne qui les aura durement opposés sera d’un effet déplorable et ne peut que favoriser le candidat de la droite.

Avez-vous le droit d’envisager cette défaite ? N’avez-vous pas, au nom de la confiance et des mandats que vous ont confié le peuple, des obligations, dont celle de gagner pour mettre un terme à la politique désastreuse menée par Nicolas Sarkozy ?

Chers camarades, il est temps d’atterrir. D’arrêter d’avancer en ordre dispersé, avec des candidatures tactiques, « providentielles » ou fantaisistes. Bref, il est temps de prendre la mesure de cette nouvelle donne électorale et d’en tirer les conséquences. Dès que possible, vos partis doivent travailler ensemble à une plateforme commune et à la désignation d’un candidat unique pour toute la gauche. Après tout, les primaires ont bien été imaginées pour cela, non ?

Rappelez-vous : n’avaient-elles pas vocation, à l’origine, à sortir des logiques partisanes en s’adressant à tous ceux qui « partagent les valeurs de la gauche », qu’ils soient roses, verts ou rouges ? Imaginez la dimension que prendraient ces primaires si elles mobilisaient tous les partis ! Elles donneraient un autre souffle à la campagne et un autre poids au candidat ainsi désigné. Et avouons-le, elles seraient sûrement prises beaucoup plus au sérieux qu’aujourd’hui.

Pour vous, responsables politiques, ce ne sera pas facile de dépasser les clivages et les rivalités d’appareils, on l’imagine. Certains d’entre vous ne souhaiteront peut-être pas monter dans le train de l’unité. Mais l’enjeu est à la hauteur de l’effort : pour que la gauche remporte ce scrutin présidentiel, l’unité et les concessions qu’elle implique, sont le prix à payer et, soyons plus positifs, le défi à relever.

D’ailleurs pensez-vous sérieusement qu’un programme qui rassemble tous les partis de gauche soit un défi aussi insurmontable ? Nous partageons tous un socle de valeurs communes : écologie, services publics, société solidaire, emploi pour tous, fiscalité redistributive, laïcité, régulation de la finance, éducation, innovation, recherche, et bien sûr, l’ambition d’une France forte, généreuse et influente sur la scène mondiale.

Chers camarades, quelle tâche plus stimulante qu’un programme unitaire pour ceux qui aiment la politique et veulent changer les choses ! Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. Les électeurs le sentent et multiplient les appels dans la presse et sur le Net. Nous sommes à un an de l’échéance, vous avez encore le temps de vous y mettre. N’attendez pas.

Un programme, un candidat… la victoire en 2012 !

Arnaud Mouillard : HernCaptainhaka : Le grumeau, Custin d’Astrée : 365 mots,Cycee : bahbyccDominique Darcy : dominiquedarcy, Eric Citoyen : Mon Mulhouse, Gaël : De tout et de rien, Jean-Claude : Slovar – Les nouvellesJean Renaud Roy @jr_royjeandelaxr : Le jour et la nuit, Jon : @blogiboulga, Juan :SarkoFranceJules Praxis : @jules_praxis, Le Coucou : Le coucou de Claviers,Melclalex : A Perdre la raisonMrsClooney : La femme de George (s) Nicolas :Partageons mon avis, Nicolas : La rénovitude, Nicolas Cadène : Débat socialiste, Nicolas : Technoscopie.infoRichard Trois : Richardtrois, Rimbus :Rimbus le Blog, Romain Blachier : Lyonnitudes, Romain Pigenel : VariaeRonald :Intox2007Jacques Rosselin : @rosselin, Seb Musset : Les jours et l’ennui de… Stef :Une autre vie,  Sylvie Stefani : Trublyonne, Valérie de Saint-Do : Microcassandre, Vogelsong : Piratages, Yann Savidan Carnet de notes de…, Zeyesnidzeno : La France a peur

Pour faire avancer l’unité à gauche, faites comme nous : copiez, collez et personnalisez cette lettre ouverte, puis envoyez la vite aux responsables politiques de gauche que vous connaissez (députés, maires, sénateurs, responsables de parti, etc). N’hésitez pas à nous envoyer leur réponse. Vous pouvez pour commencer retrouver les mails de vos députés en cliquant ici. Et faites tourner !

27 mai 2011

Hilali offre 200.000 € aux joueurs de Rouen

image_67249157Je n'ai pas l'habitude d'intervenir sur le Racing, il faudrait un blog spécial pour narrer toutes les péripéties. Mais là, l'inspecteur-gadget Hilali 1er dépasse les bornes, en proposant publiquement une prime de 200.000 € aux joueurs de Rouen (qui devraient battre Guingamp pour que le Racing monte en Ligue 2 et sauve sa saison), lui qui est obligé de vendre la tondeuse à gazon de son stade pour ne pas déposer le bilan et pouvoir payer son personnel. Cela s'appelle "acheter un match", quel bel exemple pour le monde des sportifs, des amateurs, des jeunes ! Quelle insulte pour les joueurs de Strasbourg et de Rouen ! Là, Hilali s'est discrédité, la FFF devrait le sanctionner par l'interdiction de diriger un club ! Hilali, go home !

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