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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

11 novembre 2011

Le congrès national du NPD n'aura pas lieu à Offenbourg

4319519161_c5d3a8db1bLe NPD, parti d'extrême-droite voire néonazi dont les idées peuvent être qualifiées de racistes, antisémites et révisionnistes ne pourra pas tenir son congrès national à Offenbourg les 12 et 13 novembre prochains. Alors que très souvent, l'Allemagne autorise les manifestations d'extrême-droite et donne droit à la "libre expression", provocant souvent des affrontements entre fascistes et antifascistes, le "Verwaltungsgerichtshof" de Mannheim (équivalent de notre tribunal administratif) s'est prononcé pour l'interdiction de la tenue du congrès. Le NPD revendiquait l'égalité de traitement avec  les autres partis. Il s'est en effet avéré que le hall prévu avait déjà accueilli le SPD. Mais le tribunal a vérifié : le SPD local y avait effectivement déjà organisé un repas convivial entre ses membres, mais l'évènement ne pouvait avoir aucune commune mesure avec un congrès national. La municipalité d'Offenbourg avait notifié son refus de location au NPD dès le 29 septembre. Il faut rappeler aussi qu'en Allemagne le dimanche 13 novembre est le "Volkstrauertag"(par tradition le premier dimanche après le 11 novembre) jour de deuil national qui marque la fin de  la première guerre mondiale. La population d'Offenbourg et du Pays de Bade aurait ressenti ce congrès comme un double affront. Espérons que d'autres tribunaux suivront pour interdire les activités des néonazis.

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10 novembre 2011

Le bilan !

317600_10150349083795547_671420546_8304521_441432263_n

9 novembre 2011

Baroin en échec par effraction

echecs_BaroinLe ministre des finances, maire de Troyes, François Baroin est connu pour être un spécialiste du jeu des échecs : " C’est un jeu intelligent, qui associe à la fois la prise de décision tactique à court terme, et la réflexion stratégique à plus long terme. Le jeu d’échecs est même pour moi, dans un certain sens, une forme d’expression poétique. " Mais cette fois c'est lui qui a été mis en échec ! Répondant à une question sur le plan d'austérité du gouvernement, François Baroin lançait : "Est-ce du courage de mentir, de basculer dans la démagogie, de taire la vérité, de vous accrocher à des vieilles lunes socialistes qui vous ont certes conduit par effraction au pouvoir en 1997 ?" Alors que son chef de file Fillon a avoué publiquement qu'il mettait en place le plan d'austérité le plus grave "depuis 1945", Baroin a provoqué à l'Assemblée Nationale l'incident le plus grave de la Vème République, provoquant non seulement la suspension, mais la levée de la séance publique ! Une attitude digne du "Casse-toi pov'con" de son mentor Sarkozy. Voilà une atteinte grave au débat démocratique et une insulte au suffrage universel.

Vidéo - Pour la socialiste Aurélie Filipetti, les propos de François Baroin relèvent de l'injure.


8 novembre 2011

Quartier sanctionné ?

mise_en_quarantaine_1Encore une affaire toute locale, comme certains les aiment bien ! Depuis plus de 15 jours, un nouveau bulletin municipal, plein d'informations intéressantes, circule dans tout Villé. Dans tout Villé ? ... sauf dans le quartier de la rue de Breitenau et de la montée de la croix (appelée par certains "le petit Liban"), où il n'est toujours pas arrivé. Record de lenteur ? ou punition pour un quartier où habitent trop de "râleurs" et où se trouve le siège d'un "blog qui dérange" ? Il fut un temps où à Villé les opposants étaient privés de bitume sur le trottoir devant chez eux. On croyait cependant que les mentalités des dirigeants villois avaient évolué. On peut aussi supposer que les habitants de ces rues ne paient pas leurs impôts locaux ? Toujours est-il qu'ayant téléphoné ce matin à la mairie, j'ai eu droit au répondeur qui m'a indiqué par la voix d'un adjoint quelques heures d'ouverture, prouvant que "la mairie est ouverte quand elle n'est pas fermée" et que ses services "seront heureux de vous accueillir dans nos locaux rénovés". Hé oui, les travaux ne seraient pas finis ! Il reste à mettre à jour les répondeurs téléphoniques et à ... publier le nouveau bulletin municipal novembre/décembre sur le nouveau site internet (au lieu du vétuste juillet/août, déjà largement dépassé, qui y figure ... par erreur ?) !

7 novembre 2011

Haut-Rhin : La Grèce d'Alsace

buttner_300x216Le Conseil Général du Haut-Rhin vient d'obtenir quelques millions d'€ à titre exceptionnel à condition qu'il mette en place un plan de rigueur ( + 8 % d'augmentation de la taxe d'habitation, 100 à 150 € par famille pour les frais de dossier des transports scolaires, etc...). Une participation aux frais du tunnel de Ste-Marie aux-Mines lui sera également demandée, pour permettre à la société gestionnaire APRR de baisser le prix du péage. Oui, mais ... si le Conseil Général 68 ne paie rien, c'est bien parce-que le vétéran du Conseil Général 88 Christian Poncelet refuse de payer lui aussi jusqu'à ce qu'il obtienne la mise en bitube du tunnel. Aurait-on convaincu le conseil général vosgien de payer lui aussi ? Ou va-t-on faire pression sur le seul département haut-rhinois ? Buttner, vas-tu organiser un referendum ? ou menacer de te présenter aux présidentielles ?

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6 novembre 2011

Les indignés en Alsace

Retour sur la journée de mobilisation contre le plan d'austérité du gouvernement. C'était il y a 3 semaines. Et malgré tout, Fillon et Sarkozy remettent ça ! "Error humanum est, sed in error perseverare, diabolicum" (L'erreur est humaine, persévérer dans l'erreur est diabolique !)

4 novembre 2011

Le diktat "Merkozy"

Sarkozy_MerkelRester ou non dans l'Europe, puisque c'est la question que l'on souhaite (im)poser aux grecs, est-ce encore vraiment le problème ? Au point où nous en sommes, il n'y a déjà plus d'Europe, au sens où l'Europe reposait sur la laborieuse négociation, sur le douloureux compromis, seules sources civilisées de la vie commune. Il n'y a plus d'institutions européennes. Il n'y a plus de textes européens. Il y a un étrange et précaire diumvirat, nommé Merkozy, deux têtes, quatre bras, écopette dans une main, cravache dans l'autre, qui ne se donne même plus la peine de sauver les apparences avec les éclopés.

Et qu'on échange des sourires entendus à propos de Berlusconi, et qu'on suspend le versement des huit milliards promis à la Grèce (de quel droit, cette suspension ?) et qu'on exclut Papandreou de la conférence de presse commune, au cours de laquelle on lui a adressé l'ultimatum: ton référendum, pouilleux, ton appel au peuple, au peuple sacré dont tout procède, c'est tout de suite, pas à la Saint Glinglin. Et avec une belle et bonne question qui les fasse bien trembler, tes Grecs : voulez-vous rester dans l'euro ? Sinon, à la baille ! Il n'y a plus d'Europe. Il y a des maitres et des esclaves, ou plutôt la chiourme et les garde-chiourme. Etrange de voir, d'ailleurs, l'irruption dans l'Europe policée des rapports de force carcéraux, avec ruses cousues de fil blanc (Berlusconi arrivant à Cannes avec son gros paquet de mesures d'austérité totalement vide), ses lâchetés, et au total une seule loi, celle du plus fort.

Chiourme et garde-chiourme: ces statuts sont fragiles. Si Merkozy agite si frénétiquement sa cravache, c'est qu'au-dessus du duo, il y a Obama qui arrive à Cannes, et qu'il importe de lui montrer une maison en ordre, poussière soigneusement remisée sous la moquette. Et au-dessus d'Obama, il y a Hu Jintao le Terrible, à qui il faut tenter de soutirer quelques milliards. Et au-dessus de Hu Jintao, il y a, invisibles, invincibles, les marchés. Contre lesquels, hélas, il n'est pas de cravache assez grosse.(Daniel Schneidermann sur @rrêt sur images)

3 novembre 2011

Jean-Louis Beaucarnot, généalogiste de renommée

jean_louis_beaucarnot_ca_les_rend_plus_humains_photopqrUn aïeul de DSK qui a fini sa vie au bagne, Nathalie Kosciusko-Morizet descendante des Borgia, Jean-Louis Borloo cousin des Le Pen… autant de révélations qui émaillent Le Tout-Politique, le dernier livre du généalogiste Jean-Louis Beaucarnot, publié mercredi.

A quelques mois de la présidentielle, cet ouvrage décortique les origines familiales et géographiques de 89 personnalités du monde politique et syndical, de Nicolas Sarkozy à François Hollande en passant par Bernard Tapie, Simone Veil et Bernard Thibault.

Au rayon cousinage, le livre réserve des surprises: on apprend que deux anciens présidents, Valéry Giscard d’Estaing - qui descend du roi Louis XV - et François Mitterrand ont des ancêtres communs.

Plus étonnant, le leader de la CFDT, François Chérèque, cousine avec la patronne des patrons, Laurence Parisot, et la dirigeante du FMI, Christine Lagarde. De même, Jean-Louis Borloo et les Le Pen père et fille descendent d’un même Breton, Louis Royant, décédé sous Louis XIV.

Les deux futurs rivaux de la présidentielle, MM. Sarkozy et Hollande, ne sont pas cousins mais certains de leurs aïeux étaient voisins, près du lac du Bourget.

DSK et son ancêtre gérant de maison close

Mais l’ancêtre le plus «étonnant» est sans conteste l’arrière-arrière-grand-père de Dominique Strauss-Kahn, un certain Léon Bricot, qui a fini sa vie dans un bagne du Pacifique.

Professeur de violon de son état, il gérait aussi à Lons-le-Saunier un hôtel qui était en réalité une maison close. Un soir de juin 1888, il avait tiré sur un client soldat trop turbulent. Jugé pour meurtre, l’aïeul de DSK avait écopé de sept ans de travaux forcés et avait été envoyé au bagne de l’île Noire, dont il n’était pas revenu.

Côté lorrain, on apprend que Michel Pucelle, chauffeur de poids lourds, a fait changer son nom de famille en 1976. Nadine Pucelle est devenue ainsi Nadine Pugelle, avant d'épouser M. Morano...

Jean-Luc Mélenchon a été enfant de chœur, Nadine Morano majorette, Eva Joly candidate au titre de Miss Norvège. Parcours, indiscrétions, anecdotes, signes astraux, étude des gestes et des signatures... Pour réaliser son livre, Jean-Louis Beaucarnot s’est entouré d’un journaliste, d’une graphologue, d’une morphopsychologue, d’un synergologue (étude des gestes) et d’une astrologue.

(Source AFP)

1 novembre 2011

Allemagne : obsèques en discount

columbarium"Si vous trouvez moins cher ailleurs, nous remboursons la différence plus 30 €." La pub d'un magasin d'électroménager ? Non, d'un entrepreneur de pompes funèbres berlinois, qui illustre le succès grandissant en Allemagne des obsèques "discount".

Leur nombre est passé de 16% au total des funérailles en Allemagne à 20% en 2010, et devrait atteindre 26% en 2011, selon le site internet spécialisé Bestattungen.de, qui définit par "discount" des obsèques à moins de 1200 €. Le prix moyen d'un enterrement "classique" en Allemagne oscille entre 2800 et 3500 €, le double avec la concession au cimetière et l'entretien de la sépulture, selon la fédération allemande des pompes funèbres. La société berlinoise "Sargdiscount" (cercueil-discount), celle qui met au défi de trouver moins cher ailleurs propose des obsèques à partir de 479 €. Ce tarif est réservé aux commandes par téléphone, il s'agit d'une crémation en République Tchèque, sans cérémonie ni sépulture, les cendres sont versées à la fosse commune, sauf si la famille est prête à payer plus. "Des gens se retrouvent obligés par la loi d'enterrer leur père, avec qui ils n'ont plus de contact depuis 20 ans, ils ne veulent pas payer des milliers d'Euros, ça se comprend. Tout se fait par téléphone, par fax, par mail", explique à l'AFP le patron, Hartmut Woite. La première raison invoquée pour commander des funérailles bon marché est "une relation familiale distante" (56%), "l'éloignement géographique" (47%), et "des ressources économiques insuffisantes" (41%). "affirme le patron de "Cercueil-Discount", qui dit "avoir introduit la transparence dans une branche trop secrète. La seule chose qui dérange mes clients, c'est le nom de mon entreprise". "Ce n'est pas de transparence qu'il s'agit, moins de 500 €, cela ne couvre même pas le coûts. Soit il y a des frais cachés, soit le corps est traité sans dignité", réplique Rolf Lichtner, porte-parole de la Fédération Allemande des Pompes Funèbres.

 "La dignité n'a rien à voir avec l'argent", assure Patrick Schneider, présent dans toute l'Allemagne avec sa société "Aarau", et qui propose à Berlin des funérailles à 499 euros. Il explique ses tarifs par des économies d'échelle: "Je ne commande pas les cercueils par dizaines, mais par centaines. J'ai des tarifs préférentiels au crématorium car je suis un bon client". Pour l'interview, M. Schneider, homme affable à la barbe blanche soignée et tout de noir vêtu, reçoit à la campagne dans une bâtisse cossue, meublée d'antiquités. Il y organise des funérailles sur mesure pour les clients plus fortunés. L'endroit contraste avec le bureau berlinois d'Aarau. Sous de grands panneaux noir et parme "Obsèques à 499 euros", c'est une pièce sommaire, où la seule note de couleur est le catalogue d'urnes funéraires sur une table basse. "Cela importe peu pour les clients que mon bureau soit en bois un peu égratigné ou couvert de marbre", assure la gérante Yvonne Holke. "Les gens sont contents, certains ont déjà organisé trois enterrements avec nous", assure cette jeune femme souriante. Ce succès déplaît aux concurrents, reconnaît son patron. "Je reçois en permanence des plaintes pour publicité mensongère", explique Patrick Schneider. "Certains clients arrivent chez moi parce qu'ils ont osé demander à une société le prix du cercueil et qu'on n'a rien trouvé de mieux à leur répondre que +Qu'est-ce que ça peut faire, vous ne voulez tout de même pas enterrer votre mère dans une caisse?+ ", s'indigne-t-il.

 Dagmar Hänel, anthropologue à l'université de Bonn, n'en jette pas moins un regard "critique" sur cette évolution. Dans le pays des géants du discount Aldi et Lidl, où la pingrerie a été érigée en slogan publicitaire par les magasins d'électroménager Saturn ("Etre radin, c'est trop bien"), "la quête du bon marché, du facile, du jetable, n'épargne plus les enterrements", dit-elle à l'AFP. "En parallèle nous avons aussi un bond des enterrements très individualisés, parfois très onéreux", organisés par des familles "plus riches et plus éduquées", ajoute la chercheuse, qui conclut: "Dans les obsèques, la lutte des classes gagne du terrain". (AFP, sur orange.fr)

1 novembre 2011

Allemagne : obsèques en discount

columbarium"Si vous trouvez moins cher ailleurs, nous remboursons la différence plus 30 euros !" La pub d'un magasin d'électroménager? Non, d'un entrepreneur de pompes funèbres berlinois, qui illustre le succès grandissant en Allemagne des obsèques "discount".

Leur nombre est passé de 16% du total des funérailles en Allemagne en 2009 à 20% en 2010, et devrait atteindre 26% en 2011, selon le site internet spécialisé Bestattungen.de, qui définit par "discount" des obsèques à moins de 1.200 euros. Le prix moyen d'un enterrement "classique" en Allemagne oscille entre 2.800 et 3.500 euros, le double avec la concession au cimetière et l'entretien de la sépulture, selon la Fédération allemande des pompes funèbres. La société berlinoise "Sargdiscount" ("Cercueildiscount"), celle qui met au défi de "trouver moins cher ailleurs", propose des obsèques "à partir de 479 euros". Ce tarif est réservé aux commandes par téléphone. Il s'agit d'une crémation en République tchèque, sans cérémonie, ni sépulture: les cendres sont versées à la fosse commune, sauf si la famille est prête à payer plus. "Des gens se retrouvent obligés par la loi d'enterrer leur père, avec qui ils n'ont plus de contacts depuis 20 ans. Ils ne veulent pas payer des milliers d'euros, ça se comprend. Tout se fait par téléphone, par fax, par mail", explique à l'AFP le patron, Hartmut Woite. Selon l'étude de Bestattungen.de, la première raison invoquée pour commander des funérailles bon marché est "une relation familiale distante" (58%), "l'éloignement géographique" (47%), et "des ressources économiques insuffisantes" (41%). "La seule chose qui dérange mes clients, c'est le nom de mon entreprise", affirme le patron de "Cercueildiscount", qui dit avoir "introduit de la transparence dans une branche trop secrète". "Ce n'est pas de transparence qu'il s'agit. Moins de 500 euros, cela ne couvre même pas les coûts. Soit il y a des frais cachés, soit le corps est traité sans dignité", réplique Rolf Lichtner, porte-parole de la Fédération allemande des pompes funèbres.

"La dignité n'a rien à voir avec l'argent", assure Patrick Schneider, présent dans toute l'Allemagne avec sa société "Aarau", et qui propose à Berlin des funérailles à 499 euros. Il explique ses tarifs par des économies d'échelle: "Je ne commande pas les cercueils par dizaines, mais par centaines. J'ai des tarifs préférentiels au crématorium car je suis un bon client". Pour l'interview, M. Schneider, homme affable à la barbe blanche soignée et tout de noir vêtu, reçoit à la campagne dans une bâtisse cossue, meublée d'antiquités. Il y organise des funérailles sur mesure pour les clients plus fortunés. L'endroit contraste avec le bureau berlinois d'Aarau. Sous de grands panneaux noir et parme "Obsèques à 499 euros", c'est une pièce sommaire, où la seule note de couleur est le catalogue d'urnes funéraires sur une table basse. "Cela importe peu pour les clients que mon bureau soit en bois un peu égratigné ou couvert de marbre", assure la gérante Yvonne Holke. "Les gens sont contents, certains ont déjà organisé trois enterrements avec nous", assure cette jeune femme souriante. Ce succès déplaît aux concurrents, reconnaît son patron. "Je reçois en permanence des plaintes pour publicité mensongère", explique Patrick Schneider. "Certains clients arrivent chez moi parce qu'ils ont osé demander à une société le prix du cercueil et qu'on n'a rien trouvé de mieux à leur répondre que +Qu'est-ce que ça peut faire, vous ne voulez tout de même pas enterrer votre mère dans une caisse?+ ", s'indigne-t-il.

Dagmar Hänel, anthropologue à l'université de Bonn, n'en jette pas moins un regard "critique" sur cette évolution. Dans le pays des géants du discount Aldi et Lidl, où la pingrerie a été érigée en slogan publicitaire par les magasins d'électroménager Saturn ("Etre radin, c'est trop bien"), "la quête du bon marché, du facile, du jetable, n'épargne plus les enterrements", dit-elle à l'AFP. "En parallèle nous avons aussi un bond des enterrements très individualisés, parfois très onéreux", organisés par des familles "plus riches et plus éduquées", ajoute la chercheuse, qui conclut: "Dans les obsèques, la lutte des classes gagne du terrain".

(AFP, sur orange.fr)

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