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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

6 janvier 2016

Fraude massive aux élections à Haïti

Les élections présidentielles avaient lieu à Haïti le 25 octobre 2015. Saisie par l'opposition, la "commission indépendante électorale" a rendu son verdict : les élections ont été truquées.

haiti

Lors du premier tour du scrutin présidentiel du 25 octobre, le candidat du pouvoir Jovenel Moïse avait recueilli 32,76% des voix, contre 25,29% à Jude Célestin.

Depuis l’annonce de ces résultats fin novembre par le conseil électoral provisoire (CEP), l’opposition haïtienne dénonce des fraudes massives au profit de Jovenel Moïse. Son adversaire Jude Célestin a refusé de faire campagne avant la création d’une commission indépendante pour enquêter sur ces accusations.

En réponse à ces revendications, le président Michel Martelly avait décrété le 22 décembre la mise en place d’une « commission indépendante d’évaluation électorale ».

Dans son rapport, remis officiellement au président dans la nuit de samedi à dimanche, la commission tire à boulets rouges sur le CEP dont la médiocrité du travail est la cause première des irrégularités.

Lors d’entretien avec les membres de la commission, le CEP a reconnu la faiblesse de sa préparation : « l’institution électorale admet que plus de 60% des membres de bureaux de vote n’étaient pas capables d’accomplir correctement le travail demandé”, indique le rapport. « En découle tant de procès-verbaux mal rédigés, avec des ratures, des erreurs de calcul ou de comptage » selon la commission.

Les signatures ou empreintes des électeurs manquent sur 57% des procès-verbaux analysés par la commission et, sur 47% des documents vérifiés, les numéros des cartes d’identification nationale sont incorrects. Cette carte est le document que chaque citoyen doit obligatoirement présenter pour pouvoir voter.

Pour la commission, ces irrégularités sont le signe de potentiels bourrages d’urnes : cela « indiquerait que des votes n’auraient été pas été exprimés par des électeurs ayant la qualité pour le faire », peut-on lire dans le rapport de 14 pages.

Devant une telle crise de confiance envers le processus électoral, aucune date n’a encore été arrêtée pour la tenue des législatives et le second tour de la présidentielle, initialement prévues le 27 décembre 2015.

Alors qu’Haïti n’a pas de parlement fonctionnel depuis un an, la rentrée parlementaire prévue le 11 janvier devrait s’effectuer sans que la totalité des sièges ne soit pourvue.

Le retard dans l’organisation des scrutins hypothèque aussi la passation de pouvoir entre le président Michel Martelly et son successeur, prévue le 7 février.

Depuis la fin de la dictature des Duvalier en 1986, Haïti connaît une crise démocratique émaillée de coups d’Etat et d’élections contestées qui fragilisent le développement économique du pays encore marqué par le terrible séisme de janvier 2010, qui avait fait plus de 200.000 morts. (selon "Oeil d'Afrique")

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5 janvier 2016

Attentat déjoué à Münich

Comment en est-on arrivé là ?

munich3Une première information venant de Karlsruhe

Tout remonte en fait au 23 décembre, lorsqu'une famille irakienne installée de longue date à Karlsruhe, dans le Bade-Würtemberg, vient signaler à la police qu'elle soupçonne l'un des fils d'être parti au djihad. Il aurait téléphoné  à son frère qu'il revenait en Allemagne, que la famille ne le verra pas, mais qu'elle entendrait parler de lui. La police prend l'affaire au sérieux, lance des perquisitions, puis informe le Bureau Criminel d'Etat à Stuttgart. Des informations complémentaires font penser à un attentat prévu pour le 6 janvier à Münich. Il n'est pas question encore d'attentat dans une gare. Les medias (Südwestrundfunk - SWR - et Bayerischer Rundfunk -BR -), n'obtiennent du procureur de Karlsruhe ni confirmation ni démenti. L'affaire reste très imprécise ...

De nouvelles informations arrivent de Paris

Depuis les attentats de Paris, les renseignements français ont fourni le nom d'un irakien de Münich dont le frère est devenu salafiste. A l'arrivée de la police, l'appartement est vide. Les policiers obtiennent aussi le nom de sept irakiens qui envisageaient  pour le compte de l'EI une opération "Midnight" et qui auraient loué des chambres d'hôtel à Münich à partir du 30 décembre. Les noms de quatre des sept djihadistes sont connus, mais ils restent introuvables. Les noms des trois autres sont incomplets ou trop communs pour permettre des recherches.

Les services américains confirment

C'est alors que le matin du 30 décembre, les services américains confirment les projets d'attentats. Et c'est au même moment que les services français fournissent l'information qui manquait : les sept kamikazes irakiens doivent se faire "sauter" à la station principale de la gare de Pasing à Münich. Les videos sont regardées, de nouvelles recherches effectuées, sans résultat concret. Si ce n'est l'interception d'une conversation entre irakiens où il est question de "Silvester". Le soir du 31 décembre à  19h40, la décision est donc prise par les autorités allemandes de faire évacuer deux gares et d'interrompre le trafic. Les terroristes, certainement informés par les medias des mesures d'évacuation prises, semblent avoir renoncé à leur projet. Jusqu'à quand ? Pour l'instant, aucune arrestation n'a pu avoir lieu.

NB : texte rédigé à partir des infos de "Badische Zeitung" et "Abendzeitung Münich".

4 janvier 2016

La presse rencontre un de nos conseillers départementaux

Un binôme fantôme et une vallée ignorée

binome3

Les DNA viennent de publier l'interview d'un des deux conseillers départementaux de notre canton de Mutzig-Villé, à savoir Frédéric Bierry. Quant à l'autre membre du binôme, elle passe presque inaperçue (juste citée pour le Champ du Feu et ses navettes, son dada depuis 2011). Le grand oublié de cet interview reste le Val de Villé : pas un mot sur la friche de l'ancienne usine FTV, pas un mot sur l'ancienne gendarmerie ou la maison de services publics et leur démantèlement, pas un mot sur les transports, par un mot sur les nouvelles technologies dans nos coins reculés, pas un mot sur les zones d'activité désespérément vides, pas un mot sur l'exode des jeunes... Bref, on peut se demander si le binôme existe encore, ou s'il estime que le Val de Villé ne fait plus partie de leur canton.

INTERVIEW

DNA : En se recentrant sur les questions sociales le conseil départemental reste-il un partenaire privilégié des communes ?

FB : Longtemps les maires étaient dans une démarche d’équipement et ont pendant des années perçu le conseil général comme un guichet, un tiroir-caisse. Ce n’est pas une critique, j’ai été dans ce rôle-là aussi. Aujourd’hui l’enjeu majeur tourne autour de ce qu’on pourrait appeler le rôle social du maire, la façon dont il construit le lien avec les habitants : cela concerne la manière dont on intègre les jeunes, comment on accompagne les personnes âgées pour donner en plus des années de vie de la vie aux années, comment enfin on arrive, nous élus, à lutter contre le sentiment de relégation et à réconcilier les habitants entre eux, jeunes et vieux, élus et citoyens… le conseil départemental est au cœur de ces questions. « Quand dans la Meuse des collègues nous disent qu’ils sont sous-équipés, c’est une toute autre réalité qu’ici ».

DNA : Le sentiment de relégation est à la base d’une partie des votes extrêmes des derniers scrutins notamment dans certains villages de la vallée.

FB : Effectivement mais il y a aussi un décalage entre le sentiment d’une partie des gens, leur perception et le niveau de service réel. Par exemple, nous avons une clinique avec un service d’urgence : c’est un million que l’Etat ajoute chaque année pour que ça fonctionne. Autour de Schirmeck on recense 40 offres de services publics, il y a un niveau d’équipement qui est plutôt bon. Quand dans la Meuse nos collègues nous disent qu’ils sont sous-équipés c’est une tout autre réalité qu’ici. Ce n’est pas simple d’ancrer sur le territoire des entreprises qui doivent faire face à un fort dumping social.

Les habitants sont inquiets quand à l’avenir économique du territoire avec certaines entreprises fragilisées, comme Federal Mogul ou Delpierre. Même si le conseil départemental n’a plus la compétence « aide économique » le conseiller doit être un facilitateur pour aider les entreprises et les salariés à faire face aux difficultés, c’est aussi pour cela que j’ai pris la tête de l’ADIRA.

Chez Federal Mogul c’est effectivement difficile. On demande toujours plus d’efforts aux salariés et ce n’est pas simple d’ancrer sur le territoire des entreprises qui doivent faire face à un fort dumping social (NDLR : de leurs concurrents). On l’a pourtant vu avec Delpierre où toutes les collectivités ont apporté leur concours au projet d’atelier relais, il existe des moyens d’action. Autre exemple : Mecatherm avait un impérieux besoin d’être raccordée au haut débit. Avec l’aide de la Région, du Département, de la commune, ils le seront en début d’année. Le haut débit est d’ailleurs un enjeu majeur pour l’attractivité du territoire. Je pense notamment à des solutions comme le centre de télétravail. On a environ 2 000 salariés de la vallée qui vont chaque jour travailler au-delà de Molsheim. Si une partie de ces personnes pouvaient ne pas faire systématiquement la navette ce serait bon pour elles, pour l’attractivité du territoire, pour le commerce local, pour l’environnement… D’autres projets de résidences seniors sont à l’étude à Saâles, Russ ou Niederhaslach.

DNA : D’autres pistes ?

FB : Il y a un autre sujet sur lequel on travaille avec les élus ; il concerne la promotion des produits agricoles et la nécessité de retrouver une politique agricole forte. Il y a aussi tout un travail autour du Champ du Feu qui est un élément d’attractivité de la vallée de la Bruche. Cette année on travaille sur la sécurisation de l’entrée des pistes de ski de fond, c’est Frédérique Mozziconacci qui porte ce dossier. De nouvelles navettes ont aussi été mises en place depuis Strasbourg.

Des craintes se font jour également concernant le secteur de la santé et du troisième âge : la fermeture de la maison de retraite de Rothau et l’avenir des centres de l’Ugecam avec une concentration des activités sur Schirmeck…

Pour le centre de Saâles, il y a deux pistes sur lesquelles on travaille aujourd’hui, c’est le traitement de la tuberculose, maladie qui revient et pour laquelle il existe très peu de structures. L’autre piste concerne des lits de suite de chirurgie en lien avec les hôpitaux de Strasbourg, mais nous n’en sommes qu’au stade des réflexions.

Concernant Rothau je regrette que le projet initial n’ait pu aboutir mais la solution trouvée avec Lutzelhouse et l’Abrapa est pertinente. On poursuit aussi avec la Sibar les projets de résidences sénior qui répondent également à un vrai besoin. Outre ceux de Rothau et Dorlisheim, d’autres projets sont à l’étude à Saâles, Niederhaslach ou Russ.

Malgré les coupes budgétaires (lire encadré) le conseil départemental reste en charge des routes. Sur le canton, il y a deux projets principaux : à Mutzig, la descente vers la zone Atrium et à Rothau, le contournement.

Pour Mutzig, il ne peut y avoir d’engagement nouveau dans les trois ans. Tous les dossiers sont étudiés en fonction de trois critères : l’opportunité à réaliser, l’équité entre les territoires et l’engagement du territoire. Sur le premier point c’est un projet qui n’est pas très cher au regard de l’effet que ça peut avoir sur la circulation et le développement de la zone. Concernant l’équité, il faut savoir que le conseil général a beaucoup investi sur le territoire (contournement de Molsheim, tunnel de Schirmeck). Pour ce qui est de l’engagement du territoire, s’il y a un coportage avec Mutzig, Dorlisheim et la com’com on pourrait aller plus vite.

Concernant Rothau, c’est un projet sur dix ans. L’idée est de débuter le contournement au niveau de l’Eglise et de ressortir le plus loin possible après le cimetière. La priorité est de définir ce tracé (les études sont en cours) pour qu’ensuite la commune et la com’com puissent, elles, commencer à travailler sur un aménagement urbain.

(publié dans les DNA du 3/1/2016 - édition de Molsheim/Schirmeck)

3 janvier 2016

2016 : le congrès de l'ANEM dans le massif vosgien

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C’est un événement ! Lors de l’automne 2016, les villes de Saint-Dié-des-Vosges et Gérardmer accueilleront le prochain Congrès de l’Association Nationale des Elus de la Montagne – ANEM – le 32ème en date.

Afin d’étudier les modalités d’organisation de ce futur grand Congrès, le maire de Saint-Dié-des-Vosges David Valence a récemment reçu Pierre Bretel et Olivier Lamoureux, respectivement directeur général et directeur de la communication de l’ANEM. Après une matinée passée en terres déodatiennes, la délégation de l’ANEM s’est ensuite rendue à Gérardmer. Les 2 villes vosgiennes travailleront de concert et en étroite collaboration pour l’organisation du Congrès.

Et si, au lieu de rester dans le département des Vosges, les élus de toute la France venaient faire un tour du côté du tunnel de Sainte-Marie-aux-Mines et des vallées vosgiennes alsaciennes plus que sinistrées ?

2 janvier 2016

La maire LR de Puteaux refuse d'informer l'opposition

Le conseiller municipal blogueur de Puteaux Christophe Grébert publie :

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Il n'y a pas de démocratie "sans droit d'accès aux informations des pouvoirs publics". On parle de transparence démocratique.

A Puteaux, la maire LR tente par tous les moyens de contourner cette règle fondamentale en réduisant au maximum l'accès à l'information communale. Lors du conseil municipal du 15 décembre, Joëlle Ceccaldi a ainsi déclaré qu'elle attendrait désormais les décisions des juges administratifs et de la Cada (commission d'accès aux documents administratifs) avant de répondre aux demandes d'informations de l'opposition. 

Si l'opposition doit passer par le tribunal administratif pour obtenir une information, étant donné les délais de la justice, cela veut dire qu'entre une question de l'opposition et la réponse du maire, une année et plus pourront s'écouler ! Comment assurer une transparence démocratique normale avec un maire pareil ?

Voici la question posée au maire en séance par l'élu PS Francis Poézévara :

 "Mme la Maire, on reconnaît la maturité d’une démocratie à la place qu’elle consacre à l’opposition. Que votre majorité soit politiquement immature, nous n’en doutions pas. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire, et je ne peux à nouveau que vous inviter à prendre connaissance du rapport du Conseil de l’Europe sur le rôle d’une opposition démocratique. Ce rôle est de réaliser un contrôle sur la gestion de la commune par la majorité. Afin de pouvoir mener cette mission à bien, tous les élus ont un droit inaliénable à l’information. Aussi, lorsque vous refusez obstinément de répondre à nos demandes d’information, qu’elles soient par mail, par courrier, par recommandé, vous vous placez en dehors de la loi. Vous nous placez dans l’obligation de faire intervenir des acteurs extérieurs pour vous rappeler à vos devoirs, qu’il s’agisse de la CADA ou du Tribunal administratif. Le fait que ceux-ci nous donnent systématiquement raison ne vous empêche pourtant pas de persévérer dans vos comportements antidémocratiques. Pouvez-vous nous indiquer, ici et ce soir, une procédure qui nous permette de poser des questions à votre administration ou bien à vous-même, et qui fera éviter à Puteaux les frais liés aux recours que vous perdez ?"

Comme d'habitude, la maire n'a pas répondu à la question posée. Heureusement, à Villé on ne voit jamais ça.

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1 janvier 2016

Le blog qui vous souhaite une bonne année

Bonne Année Bonne Santé 2016

31 décembre 2015

Déchéance de nationalité : non !

Nombreux sont ceux qui aujourd'hui à gauche dénoncent le projet de déchéance de nationalité des binationaux nés en France. Plus que de longs textes, les images parlent. 

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gauche14Et même, Patrick Devedjan (Les Républicains) s'y oppose.

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30 décembre 2015

Maison des services dans la vallée de la Bruche

Alors que Villé abandonne sa maison des services publics, la vallée de la Bruche labellise très officiellement la sienne. Deux politiques différentes dans un seul canton. Pour le moins curieux ! Surtout que les deux élus départementaux LR/UDI du canton sont supposés collaborer et avoir la même vision politique sur l'ensemble des vallées vosgiennes ! 

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Le préfet a acté, ce mardi matin, la présence sur le territoire de la vallée de la Bruche de la première « Maison de services au public » en Alsace, par la signature d’une convention entre l’État et les différents acteurs de cette structure.

Déjà une Maison, sans s’en rendre compte…

Comme l’a rappelé le maire de Schirmeck, Laurent Bertrand, cette maison ne date, en fait, pas d’hier : « On s’est rendu compte que cette maison de services, on l’avait déjà ! Elle existe en fait depuis 2003 ». La structure s’est, en effet, montée peu à peu, dans les locaux de la Maison de la vallée (qui comprend, notamment, la communauté de communes et l’office de tourisme) accueillant des services, puis d’autres (emploi, retraites, droit, habitat…), pour former un premier lieu de diffusion d’informations, de rencontre avec des organismes publics, des professionnels, etc. Récemment, les locaux de l’ancienne médiathèque, située au fond de la place du Marché de Schirmeck ont complété ce dispositif, avec un pôle centré sur les aspects social et enfance (relais assistantes maternelles, CAF…).

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Mardi 22 décembre, le préfet de région, Stéphane Fratacci, a apposé son paraphe aux côtés de plusieurs représentants de cette maison de services (conseil départemental du Bas-Rhin, caisse d’allocations familiales du Bas-Rhin, caisse d’assurance retraite et de santé du travail d’Alsace Moselle, caisse primaire d’assurance maladie du Bas-Rhin, Mutualité sociale agricole, Pôle emploi, Bruche emploi et Mission locale des Trois vallées). La convention signée établit les rôles, missions et obligations de chacun.

Le financement du fonctionnement (un peu plus de 50 000 € annuels annoncés pour 2016) de cette Maison des services est assuré, par ordre décroissant, par la communauté de communes et l’État - par l’intermédiaire du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire -, ainsi que par Bruche emploi, la Mission locale des Trois vallées et la CPAM.

Contact avec le numérique

Hier, Stéphane Fratacci a estimé que cette structure faisait partie de la « vitalisation du bourg-centre. Ce qui me séduit, c’est qu’on a vraiment toute la palette de l’offre des services, à très grande proximité géographique ».

Le préfet a évoqué aussi le rapport au numérique, qui va de pair avec l’utilisation de ces services : « C’est vrai que ça peut être une libération, selon le rythme de chacun, mais ça ne résume pas tout, a tempéré le représentant de l’État. Je crois beaucoup à la nécessité d’accompagner les publics les plus fragiles, face à cet outil numérique. Bien sûr, on ne peut pas être physiquement présent tout le temps, mais on peut aussi offrir des rendez-vous à court terme ». La convention signée s’accompagne d’ailleurs, entre autres, d’une « charte nationale de qualité des Maisons de services au public », où sont mentionnés, par exemple, des délais maximums de réponse aux courriers (un mois) et courriels (une semaine) ou appels téléphoniques (cinq sonneries).

Après la signature de cette convention, le préfet prendra prochainement un arrêté qui labellisera officiellement l’entité « d’espace mutualisé de services au public ». (selon les DNA du 23/12/2015)

C'est quand même mieux qu'une petite table et un ordinateur à la poste

"L'Etat fait des efforts pour être plus proche des gens", reconnaît Pierre Grandadam, président LR de la communauté de communes de la vallée de la Bruche. "On accompagne les gens dans la proximité. On va pouvoir avoir en permanence quelqu’un qui nous aide dans nos démarches de tous les jours et dans la confiance".  

Pas le même discours que le maire LR André Frantz de Villé qui reproche à l'Etat son manque d'implication et d'aide. Comprenne qui pourra !

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29 décembre 2015

Démantèlement du service public

La Poste, bonne à tout faire !

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Décidément on va tout voir ! La dernière élection a vu l'expression du mécontentement du monde rural, notamment en matière de désaffection industrielle et du démantèlement du service public. Qu'importe, on continue comme avant, et une fois de plus le Val de Villé donne l'exemple. 

Pourtant ce démantèlement dure depuis bien longtemps, je le dénonçais déjà à travers ma candidature aux élections cantonales de 2004 ! J'avais donné des pistes, visiblement en pure perte (voir extrait de mon programme ci-dessous).

campagneQuelque temps plus tard, le Maire de Villé transformait l'ancienne école de garçons, devenue logement des soeurs garde-malades, puis centre administratif de la Sécurité Sociale, en "maison des services publics". Un grand progrès ? J'avais déjà exprimé mes doutes à cette époque, car le regroupement de différents services sous un même toit ne pouvait que correspondre à une diminution de la qualité de ces services, et à terme leur démantèlement. Et le fait de dire comme le premier magistrat villois : "Si elle n'a pas perduré (nb : la maison des services publics), c'est parce-que la commune et la communauté des communes, insuffisamment aidées par l'Etat, n'ont pas voulu payer les frais liés à la labellisation." C'est exactement ce genre de discours dont le citoyen ne veut plus. L'ex-candidat LR non élu devrait le savoir.

Soins palliatifs pour une vallée moribonde

Qu'est-ce que le MSAP ? Pour l'instant, c'est une table et un ordinateur coincé entre un guichet de la poste et les boîtes aux lettres,  sur le passage des clients de la Poste. Sans vouloir mettre en cause la bonne volonté des responsables de la Poste (qui ont eux-mêmes déjà subi une grande part de démantèlement, notamment dans les petites communes de la vallée), il faut reconnaître que ce MSAP (maison de service au public) est bien inadapté. On peut se poser la question notamment de la confidentialité des dossiers des personnes.

Mais nos élus sont contents, ils donnent l'impression de participer au progrès, alors qu'ils n'administrent à la vallée que quelques soins palliatifs adoucissant le démantèlement, alors que les friches agricoles, industrielles ou administratives se multiplient.

28 décembre 2015

Pas de trêve de Noël pour DAECH !

La Bundeswehr a participé aux frappes aériennes la nuit du réveillon

115534521_p_590_450Depuis la mi-décembre, tous les jours, un avion-citerne ravitaille les avions participant aux raids aériens sur l'Irak et la Syrie. Jeudi, l'Airbus A310 MRTT  a effectué un vol de 5 heures vers des avions de combat de la coalition anti-DAECH avec à bord deux pilotes et un officier chargé de superviser les opérations de ravitaillement. Aucune information n'a cependant filtré sur la nationalité des avions ravitaillés. Dès le mois de janvier, l'Allemagne fournira aussi six "Tornados", suite aux décisions du Bundestag après les attentats de Paris du 13 novembre qui ont fait 130 morts. Ces avions stationneront sur la base turque d'Incirlik, où sont déjà arrivés une cinquantaine de militaires allemands.

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