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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

10 avril 2021

Orange en Afrique

Orange célèbre la Culture à travers une série de festivals et de concerts à Abidjan et en province

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Opérateur multiservices, digital et engagé durablement pour la promotion de la Culture en Côte d’Ivoire, Orange Côte d’Ivoire s’investit aux côtés de partenaires locaux, dans l’organisation d’événements culturels d’ampleur, pour rapprocher les populations de leur essentiel.

Ces rendez-vous réunissent sur scène des artistes de renom issus de la Côte d’Ivoire et de toute l’Afrique, à l’image de Suspect 95, Bebeto Bongo, Venom Cascadeur, Bebi Philip, Kerozen, Fabregas le métis noir, Rocky gold, Ténor, Nessa, 100 Façon et bien d’autres.

L’Intérieur du pays enregistre une belle palette d’évènements dont le top départ a été la fête de l’igname AGNIA, dans le Royaume de l’Indénié à Abengourou en février dernier. Le Festival des Musiques du Monde de Bouaké avec Kedjevara DJ a occupé la scène du 20 au 21 mars. Puis du 26 au 28 mars à Yamoussoukro, le Festival Yakro Yôfê dédié à la musique et la gastronomie a procuré du fun aux jeunes. Arrive le Séwé Festival d’Eric Patron à San-Pedro les 3 et 4 avril.

Abidjan n’est pas en reste. Les chanceux ont eu rendez-vous avec l’artiste musicien Suspect 95 – brand ambassadeur de la marque Orange – pour un concert inédit le samedi 27 mars, au Palais de la culture à Treichville, en partenariat avec Universal Music Africa.

À travers ces temps forts, Orange Côte d’Ivoire renforce son ancrage territorial et réaffirme son soutien aux acteurs du monde de la culture, en proposant par là même aux publics ivoiriens des séquences de partage inoubliables.

Muriel Cissé, Directrice de la Communication Externe et de la Marque d’Orange Côte d’Ivoire, déclare : «Orange Côte d’Ivoire promeut depuis de nombreuses années les cultures ivoiriennes et africaines. C’est donc avec fierté que nous soutenons ces événements musicaux d’ampleurs, à travers lesquels s’illustrent des artistes tels que Suspect 95, véritable symbole de la jeunesse énergique dont est dotée la Côte d’Ivoire».

A propos d’Orange Côte d’Ivoire

Le Groupe Orange Côte d’Ivoire est un cluster régional composé des filiales Orange de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Liberia. Leaders sur chacun de ces marchés, nous comptons +26 millions de clients et contribuons à hauteur de 25% du chiffre d’affaires du Groupe Orange dans la zone Afrique- Moyen Orient.

Depuis plus de 10 ans, Orange CI impulse l’innovation du secteur ivoirien des télécoms : 1er opérateur à lancer les réseaux très haut débit (la 3G, la 4G, la Fibre), le service de mobile Money, les services TV via mobile, l’accès à l’électricité́ dans les zones reculées grâce à l’offre Orange Energie.

En Côte d’Ivoire, avec +15 millions de clients, Orange CI est leader sur les principaux indicateurs de performance dans les domaines du Fixe, du Mobile, d’Internet et du Mobile Money, tant sur les marchés Grand Public que Entreprises. En tant qu’opérateur digital et engagé et convaincus du rôle prépondérant du numérique dans le développement de notre pays, nous sommes résolument engagés dans le développement et la promotion du numérique en Côte d’Ivoire avec 11% du PIB national, nous sommes également un acteur social majeur du pays avec la Fondation Orange Côte d’Ivoire et Orange Digital Center.

Orange Côte d'Ivoire en chiffres 

1er employeur du secteur des Télécoms, nous mettons l’humain et la promotion du genre au cœur de notre démarche. C’est en cela que nos performances réalisées grâce à la qualité́ et à l’engagement des près de 1.500 Femmes et Hommes ont valu à Orange CI d’obtenir les certifications ‘’Top Employer’’ 8 fois consécutives depuis 2014 pour l’excellence des conditions de travail offertes à ses salariés et ‘‘ISO 9001’’ par l’AFAQ- AFNOR pour son Système de Management de la Qualité́. (selon "Afriquinfos")

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9 avril 2021

Une lettre à deux chefs d’état pour l’abolition des tests à la frontière

Le Stiringeois Christophe Mouynet, l’un des organisateurs des manifestations de frontaliers le samedi à la Brême d’Or, enverra dans quelques jours une lettre, signée par des élus locaux, à Emmanuel Macron et Angela Merkel pour demander l’abolition des tests nasopharyngés et le retour à l’attestation employeur pour traverser la frontière.

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Regrettant la trop faible affluence lors des rassemblements de frontaliers chaque samedi depuis un mois aux passages de frontière de la Brême d’Or et de Sarreguemines pour réclamer la fin des tests obligatoires pour entrer en Allemagne, Christophe Mouynet, l’un des organisateurs des rassemblements à la Brême d’Or, a décidé de franchir une étape.

 Saignements, migraines voire malaises

Le Stiringeois va envoyer une lettre au président Emmanuel Macron et à la chancelière Angela Merkel « pour leur demander l’abolition immédiate des tests nasopharyngés et le retour de l’attestation employeur pour traverser la frontière, comme c’était le cas lors du premier confinement. Ces tests sont discriminatoires et provoquent pour beaucoup des saignements, de fortes migraines, voire des malaises pour certains ».

8 avril 2021

Antarctique : malgré le réchauffement climatique, la banquise s’étend

Des travaux tirant parti des méthodes de paléo-climatologie permettent de mieux comprendre pourquoi la glace de mer a gagné du terrain à l’est de l’Antarctique ces dernières décennies. Les résultats ont été publiés dans la revue Nature Geoscience ce 22 février.

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Bien qu’il se présente comme un continent isolé du reste du monde, l’Antarctique n’est pas épargné par le réchauffement climatique. Néanmoins, la déclinaison régionale de ce dernier est complexe. En effet, si l’ouest du continent subit un réchauffement important depuis la fin des années 1950, les parties centrale et orientale ne montrent que peu ou pas d’évolution.

Pôle nord et pôle sud : des tendances très différenciées

De plus, les températures de surface de la mer signent un léger refroidissement en périphérie continentale. Seules les mers d’Amundsen et de Bellingshausen connaissent une tendance au réchauffement. Un phénomène qui ne doit cependant pas faire oublier la hausse rapide de la température un peu plus en profondeur. Cette dernière étant responsable d’une érosion des barrières de glace par le dessous.

En raison de cette complexité, la banquise antarctique montre une évolution plutôt contre-intuitive dans un contexte de réchauffement global. Alors que l’extension annuelle de glace de mer arctique s’est réduite de 3,5 % à 4 % par décennie entre 1979 et 2012, celle bordant le continent austral a augmenté de 1,2 % à 1,8 % sur la même période. Des tendances qui n’ont pas fondamentalement changé depuis, malgré une césure au pôle sud après l’El niño de 2015-2016.

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Le gain de banquise constaté au pôle sud est essentiellement dû aux changements survenus au large de l’Antarctique de l’est. Jusqu’à présent, les causes précises de cette expansion étaient assez mal connues. Et pour cause, le suivi opérationnel fourni par les satellites n’existe que depuis une quarantaine d’années. Une période trop courte pour séparer la part attribuable aux variations naturelles de celle liée au changement climatique d’origine humaine. Enfin, les simulations numériques sont connues pour présenter des biais dans la représentation fine du climat austral. Elles ne constituent donc pas à elles seules une porte de sortie.

De l’importance de la variabilité naturelle en Antarctique

Dans une nouvelle étude, des chercheurs ont donc eu l’idée de reconstruire l’histoire de la banquise en tirant parti des archives naturelles. Grâce à l’analyse scrupuleuse de carottes sédimentaires prélevées en Terre Adélie et au sud de l’océan Indien, les scientifiques ont pu caractériser les changements survenus dans le secteur au cours des 2000 dernières années. Les résultats mettent en exergue une importante variabilité à l’échelle multi-décennale.

En contraignant un modèle de climat par les données paléoclimatiques obtenues, les auteurs ont montré que cette mobilité provient de l’effet combiné de deux modes de variabilité naturelle. Les climatologues parlent d’ENSO et de SAM pour El Niño/Southern Oscillation et Southern Annular Mode, respectivement. Le point à retenir et que ces fluctuations des régimes de vents et de courants marins amènent plus ou moins de chaleur vers le pôle sud. En outre, ils influent sur la puissance des vents catabatiques de l’inlandsis qui viennent pousser avec plus ou moins d’ampleur la glace vers le large.

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Suivant la façon dont ces circulations redistribuent la chaleur, la banquise s’étend ainsi plus ou moins facilement vers les basses latitudes. Rappelons qu’il s’agit là de phénomènes essentiellement internes à la machine climatique. Aussi, les résultats fournis par cette étude soulignent la nécessité de considérer la variabilité naturelle dans l’étude des changements récents. Par rapport à l’océan arctique, l’Antarctique possède des échelles de temps typiques plus longues, d’où le besoin de travailler avec des séries observationnelles plus étendues.

« Nos résultats indiquent donc que la variabilité naturelle est importante dans l’océan Austral et suggèrent qu’elle a joué un rôle crucial dans les tendances récentes des glaces de mer et leur variabilité décennale dans cette région » conclut l’étude dans son résumé.

7 avril 2021

Non au monopole "Gaz de Barr" à Villé

Un communiqué du collectif "électricité" 

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Suite à de nombreux dysfonctionnements, notamment dans la facturation de l'unique fournisseur d'électricité « Gaz de Barr » dans la commune de Villé, un collectif « électricité » s'est mis en place. En effet, il semblerait que la « fusion absorption » dont parlent les dirigeants barrois tourne à la grosse confusion auprès des clients.

Ainsi, alors que la direction annonce que les tarifs n'ont pas bougé, les consommateurs constatent des hausses conséquentes de leurs factures pouvant aller jusqu'au doublement, au triplement et même au quadruplement, alors même que les prix sont encadrés par l'Etat. La dernière hausse, soumise par la Commission de Régulation de l'Energie, a été fixée au 1er février à 1,6 %. Rien à voir avec des hausses de 100, 200 ou 300 % qui déstabilisent les budgets familiaux dans le bourg-centre. Ces augmentations intempestives sont encore plus importantes chez les consommateurs abonnés à un tarif « heures creuses » et à ceux qui ont opté pour la mensualisation.

Le collectif constate de plus que le relevé des compteurs n'est plus effectué de façon bimestrielle, mais de façon aléatoire deux fois dans l'année. Cette manière estimative et très approximative explique aussi pour une grande partie les différences de facturation très déstabilisantes. Il exige donc un retour à un relevé bimestriel de toute urgence.

Il apparaît que « Gaz de Barr » encaisse par avance des sommes non justifiées. Le collectif souhaite que ces montants soient remboursés immédiatement aux clients concernés, surtout qu'il apparaît que les mêmes dirigeants n'ont encore que peu assuré la rémunération due aux habitants cédant leur énergie grâce aux panneaux solaires. Les habitants villois n'ont pas à servir de banquiers aux différents actionnaires d'une société qui a des intérêts dans la France entière.

Le collectif constate aussi avec regret que la libre adhésion des habitants au fournisseur de leur choix (loi du 1er août 2007) n'est pas appliquée à Villé. Il a donc décidé de consulter les instances  compétentes pour faire valoir les droits à la libre concurrence.

Pour le collectif : Jean-Louis Boehler, Lyvia Depp, Christophe Gondret

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6 avril 2021

La Lituanie, une Europe méconnue

Entrée dans l’Union Européenne en 2004, la Lituanie est un des plus récents visages de la coopération européenne. Avec plus de 2 millions d’habitants, cette ancienne république soviétique de la Baltique est aujourd’hui un membre important de l’Union Européenne et un allié fidèle des États-Unis et des Européens au sein de l’OTAN. Portrait d’un pays à la croisée de deux mondes.

lituanieRetour à la démocratie – En 1992, la Lituanie adoptait par référendum une constitution instaurant une démocratie parlementaire. En 1995, la Lituanie déposait sa candidature à l’Union européenne, et à la suite du référendum des 10 et 11 mars 2003, 90% de suffrages lituaniens furent favorables à l’adhésion. C’est au 1er mai 2004 que la Lituanie devenait un État membre de l’Union européenne, ainsi que neuf autres États. Enfin, la Lituanie rejoignait la zone euro le 1er janvier 2015.

30e anniversaire de la résistance lituanienne – La Lituanie célèbre cette année le 30e anniversaire de la répression militaire soviétique contre les mouvements d’indépendance du pays. Le 11 janvier 1991, les chars soviétiques entraient en Lituanie afin d’empêcher que le pays affirme son indépendance, proclamée en mars 1990. Les troupes soviétiques prirent alors le contrôle de plusieurs bâtiments publics à Vilnius, la capitale, et un assaut fut mené contre la tour de communication audiovisuelle. On compta alors 14 morts et 50 000 Lituaniens se mobilisèrent contre la soldatesque, déclenchant une manifestation de masse dans la capitale.

Quant aux troupes soviétiques, elles quittèrent le pays le 13 janvier 1991 et l’URSS tomba le 26 décembre 1991. En souvenir de ces journées sanglantes, le myosotis (en grec : « Ne m‘oublie pas ») devint le symbole de la résistance aux troupes soviétiques. En 2019, un procès-fleuve, qui dura 10 ans, condamna pour crime contre l’humanité par contumace, une soixantaine de hauts responsables soviétiques impliqués dans la répression des journées sanglantes de janvier 1991.

Le voisin russe – Depuis son indépendance, la Lituanie poursuit une politique de méfiance par rapport à la Russie, ainsi qu’avec la Biélorussie, alliée militaire de la Russie. Ainsi, elle a fait construire une clôture longue de près de 50 kilomètres entre l’Union européenne et la Russie. Il n’est pas rare que la Lituanie, comme les deux autres États baltes, la Lettonie et l’Estonie, prenne régulièrement position contre la Russie au sein du Conseil de l’Europe. (selon "Eurojournalist")

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5 avril 2021

Raoult « banni » en France et honoré au Sénégal

Le médecin français Didier Raoult, en visite à Dakar, a été reçu par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et par le chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, qui l’a l’élevé à la dignité de commandeur dans l’ordre national du Lion.

didier_raoult_decore_par_macky_sallBanni en France où il est traité de charlatan par nombre de ses pairs, le Professeur Didier Raoult a été honoré au Sénégal, où il séjourne depuis quelques jours. La blouse blanche a été reçue, mardi par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, et par le chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, qui l’a honoré en l’élevant à la dignité de commandeur dans l’ordre national du Lion

Selon les autorités sénégalaises, la visite de Didier Raoult à Dakar s’inscrit dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19. Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a précisé que durant son séjour au Sénégal, le Professeur va « échanger avec les chercheurs sénégalais sur la riposte contre la pandémie » de Coronavirus.

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a ajouté que les échanges du Professeur de médecine né à Dakar au Sénégal, âgé de 69 ans, spécialiste des maladies infectieuses, qui dirige l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille, avec les autorités sénégalaises portent « également sur le transfert de technologies en matière de recherche ».

Il faut relever que l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille collabore, dans le domaine de la recherche sur le Covid-19, avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), un organisme français représenté au Sénégal. C’est également un partenaire de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), dirigé par le professeur Souleymane Mboup et basé à Diamniadio, (30km de Dakar).

Didier Raoult, qui enseigne à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille, a été mondialement connu, lorsque son équipe a proposé un traitement contre le dévastateur Covid-19, à base d’hydroxychloroquine et d’azithromycine, qui, même s’il a suscité la controverse dans le monde de la recherche, semble être le seul traitement qui, en Afrique, comme en Europe, est utilisé pour soigner les malades de Coronavirus qui guérissent dans le monde, par dizaines de milliers, chaque jour.

Il ne pouvait donc pas être à Villé pour l'inauguration du vaccinodrome jeudi dernier.

4 avril 2021

L'Ungersberg

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3 avril 2021

En réa à Saint-Denis

Des jeunes, des femmes enceintes et plus aucun lit

r_a"Les vagues se suivent et ne se ressemblent pas" : au service réanimation de l'hôpital de Saint-Denis, la moitié des patients Covid ont moins de 43 ans. Et deux sont des femmes enceintes. Du "jamais vu", s'alarment les soignants, épuisés.

Dans les vastes chambres entièrement vitrées, des respirateurs maintiennent en vie, parfois depuis plusieurs semaines, des malades aux visages gonflés. Une infirmière et une aide-soignante installent un trentenaire, regard vide, dans un fauteuil : "On l'a désintubé hier, c'est une belle histoire", sourit Daniel Da Silva, le chef de service.

A l'hôpital Delafontaine, situé au coeur du département le plus pauvre du pays, qui affiche aussi un taux d'incidence record, on est passé de 18 à 26 lits de réanimation sous la pression de ce qu'on appelle désormais "la troisième vague". 

Samedi, deux malades ont dû être transférés vers d'autres hôpitaux franciliens, faute de lits disponibles.

Alors que les plus hauts responsables médicaux parisiens ont alerté dimanche sur le risque grandissant de "débordement" des hôpitaux, où les médecins se préparent avec une certaine "colère" à "faire le tri" entre les patients, le docteur Da Silva est plus modéré.

"Même à l'acmé de la première vague, on n'a jamais été confronté à l'impossibilité de prendre en charge un patient", affirme-t-il, estimant que la "dynamique de la situation épidémique en Ile-de-France est proche de celle du premier épisode", "un tsunami" où son hôpital avait accueilli jusqu'à 259 malades infectés par le coronavirus, contre une centaine aujourd'hui.

Pour autant, le praticien s'alarme de voir "de plus en plus de jeunes avec des formes graves, et des évolutions rapides de la maladie". "On a dû intuber et faire une césarienne en urgence à une jeune femme de 23 ans", raconte-t-il, "frappé" de voir arriver des femmes enceintes, "du jamais vu pendant la première vague". 

Selon lui, l'âge des patients pose la question du "décalage" avec la cible actuelle de la campagne de vaccination, ouverte seulement aux plus de 70 ans. 



"Crises d'angoisse" 

"Si la pression continue à augmenter", six lits supplémentaires seront installés dans les blocs opératoires, au prix de nouvelles déprogrammations de "chirurgie non urgente". "Après, on sera au maximum", prévient le soignant.

Un conseil de Défense doit se tenir mercredi pour décider d'un éventuel durcissement des mesures sanitaires. 

"J'ai conscience des ravages d'un confinement strict et, en même temps, je vois ce qu'on vit ici. Ce qui est sûr, c'est qu'avec le confinement, on a sauvé un nombre incalculable de vies", souffle le médecin qui se dit plein de "doutes et d'interrogations", au regard notamment de la situation dramatique des étudiants. 

"Le sujet, maintenant, c'est surtout les ressources humaines", ajoute-t-il. "Les gens sont épuisés et le syndrome de stress post-traumatique de la première vague est loin d'être réglé. Quand les malades Covid ont réapparu, des soignants se sont mis en arrêt maladie, d'autres ont fait des crises d'angoisse". 

Alice Auroux, infirmière, "ne s'attendait pas à cette troisième vague". 

"On est fatigué moralement, on a l'impression qu'on ne s'en sort pas. Ca fait un an qu'on n'a pas eu de vraies vacances", souffle la jeune femme en nettoyant le cathéter d'une patiente placée dans le coma. 

Certaines de ses collègues sont en arrêt de travail pour sciatique et lombalgie : "C'est dur, on doit porter, tourner les malades", explique-t-elle. 

Mathilde Azzi, jeune médecin réanimateur, vient elle d'annuler ses vacances pour "doubler ses gardes". 

"Ca va pouvoir se faire, mais c'est sûr qu'on va se sentir vite en difficulté", dit-elle. A ses yeux, "ce sont les patients non Covid qui vont en pâtir. Comme à la première vague, on voit déjà moins d'infarctus, certaines personnes renoncent à consulter ou sont prises en charge trop tardivement".   

Derrière une des vitres, un homme de 30 ans ouvre les yeux. Mathilde Azzi lui prend la main : "Vous vous réveillez là, ça fait trois semaines que vous êtes chez nous et là vous commencez à vous améliorer."

Il a 30 ans, et aucun antécédent. "Lui, il faut qu'il s'en sorte", lance une infirmière à sa collègue. Avant d'ajouter : "J'ai appris à ne plus trop espérer". (selon AFP)

2 avril 2021

Raoult a-t-il manqué son train ?

Non, c'était un poisson d'avril !

002Evidemment, il n'a jamais été question pour nos élus de transformer notre stade si fréquenté en énorme vaccinodrome ou d'aménager des locaux vides en infirmerie. Et le val de Villé restera à l'avant-garde des idées originales jamais appliquées.

Nous avons quand même constaté que hier, à 10 heures, pas un chat ne s'est déplacé pour être vacciné. Tous les habitants de la vallée se sont aperçus de la plaisanterie, surtout les 1200 visiteurs de mon blog pour ce jour.

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1 avril 2021

Le professeur Didier Raoult à Villé

Le premier vaccinodrome alsacien pour les blattaschlaker

raoult3C'est fait ! Pour une fois, les villois sont en avance et ils vont être les premiers alsaciens à bénéficier d'un vaccinodrome (la dernière idée géniale de notre président de la république).

Nos élus cherchaient un lieu utilisable 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Ils l'ont trouvé avec le stade municipal de Villé où l'on pourrait parquer tous les candidats à la piqûre salvatrice. Celle-ci sera administrée à l'abattoir voisin transformé en infirmerie et c'est là qu'exercera le sympathique et renommé professeur de Marseille. Pour les jours suivants, quelques vétérinaires prendront le relais.

Et pour ceux qui ne supportent pas le vaccin l'ancienne gendarmerie sera transformée en hôpital de séjour. L'ARS a déjà inspecté les lieux et donné son accord sous condition : une unité de réanimation devra aussi être prévue à l'ancienne maison de retraite. Deux hélicoptères seront également prévus pour le transport des malades.

Pour une fois, les Rottner, Klinkert et Bierry auraient rapidement trouvé un accord. Aux dernières infos, les volontaires de la vaccination pourront se présenter sur la place du stade ce jour même à 10h00. Le professeur Raoult signera des autographes et la comcom de la vallée offrira des boissons anti-covide : hé oui, c'est le moment de prouver que le kirsch et la mirabelle de la vallée sont plus efficaces que la chloroquinine et le savon de Marseille.

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