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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

19 mai 2021

Vietnam : La danse de la licorne

La danse de la licorne ou « Mùa Lân » (également appelée « danse du lion » dans le Nord) est une coutume sino-vietnamienne pratiquée pendant les jours de fête au Vietnam. Cette danse particulière possède de nombreuses significations : elle apporterait bonheur, prospérité, paix et chance.

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De nos jours, la danse de la licorne est utilisée pour célébrer une grande variété d'événements. Au-delà des festivités du Têt, les Vietnamiens pratiquent la danse de la licorne pour des occasions spéciales telles que l'inauguration de magasins, les cérémonies d'ouverture de chantier, les banquets ou encore les réceptions avec des invités de marque. Les Vietnamiens font ainsi le souhait de recevoir de bonnes ondes et chassent les mauvais esprits pour un futur favorable dans les affaires, les relations...

La licorne est le deuxième des quatre animaux fabuleux vietnamiens, à savoir : le dragon, la licorne, la tortue et le phénix. Cet animal mythologique a le corps d'un cerf, les sabots d'un cheval, une queue de bœuf, une grande gueule, une corne, des poils de cinq couleurs sur le dos et des poils jaunes sous le ventre. Jadis, la licorne était un animal vénéré. Sa statue se trouvait dans les lieux sacrés comme les temples, les mausolées des rois ou encore les maisons communes.

Dans la danse de la licorne, on retrouve souvent la présence d'un génie du sol au ventre proéminent Il tient un éventail à la main et porte un masque affichant un large sourire. Symbolisant la gaieté, l'optimisme et la prospérité, le génie commande la licorne.

Que dit la légende?

Selon la légende, la licorne est apparue pour la première fois sur Terre il y a presque 3 000 ans. Elle revenait chaque année pour chasser hommes et animaux afin de les dévorer, semant la panique dans tous les villages. La population se lamentait, priait et recherchait de nombreuses façons de la tuer, sans succès. Les hommes étaient tombés dans l'impasse devant cet animal étrange et dévastateur.

Mais un jour, un génie du sol apparut sous une apparence aimable. Doté d'un beau sourire, il apportait avec lui de l'herbe, dont il se servit pour attirer et dompter la licorne. Il parvint ainsi à la maîtriser et la rendit douce et calme, lui apprenant à préférer le goût de l'herbe à celui des hommes et des animaux. Il lui enseigna même l'art de la danse afin qu'elle apporte du plaisir aux hommes. La population acclama le génie et la vie reprit un cours paisible.

Depuis, chaque année, la licorne apparaît pendant les jours de fête et apporte avec elle chance et prospérité.

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Comment se pratique la danse de la licorne?

En général, une équipe de danseurs de licorne se compose de 15 à 25 personnes: un animateur, quelques personnes en charge de la musique avec des tambours et des gongs et environ 15 danseurs.

Les danseurs de licorne sont souvent des personnes ayant suivi un long processus d'entraînement. Cette discipline demande en effet de grandes compétences techniques et physiques.

 

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18 mai 2021

Istanbul, le canal contesté

En Turquie, un canal divise la ville d'Istanbul. Au sens propre comme au figuré. Puisqu'il s'agit de construire un bras de mer de 45 km. Approuvé le mois dernier par le gouvernement, ce nouveau canal couperait la ville du nord au sud, parallèlement à l'actuel détroit du Bosphore. Mais en Turquie, ce mégaprojet cher au président Erdogan provoque la colère de l'opposition.

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Pour la photographie, il s'agit de bien visualiser Istanbul. La ville est déjà coupée en deux par un bras de mer, le détroit du Bosphore. Si ce nouveau canal d'Istanbul est creusé, il formera une route parallèle au détroit du Bosphore existant. Mais surtout plus droit et plus direct. Promesse de moins d'attentes pour l'accès à la traversée et moins de virages qui ralentissent la navigation.

Les marins le reconnaissent, sur le Bosphore, les bateaux naviguent au ralenti, mais ils naviguent gratuitement. La règle est valable pour la marine marchande comme pour les bateaux militaires. Ceci, en vertu de la Convention de Montreux de 1936.

Des militaires emprisonnés puis relâchés

Ce nouveau canal d'Istanbul, s’il voit le jour, sera payant. Et ça, pour un président Erdogan en échec économique, c’est la carte à jouer. Et gare à ceux qui s’y opposent. Le mois dernier, dix anciens amiraux en ont fait les frais. Emprisonnés pour avoir dénoncé une entrave à la Convention, ils ont finalement été relâchés. Et selon le professeur et politologue Cengiz Aktar, la colère face à cette nouvelle voie maritime s’entend jusqu’en Russie :

« C’est vrai que pour le président Erdogan, dit-il, ce canal représente la chance de sauver l’économie turque qui est en faillite actuellement. Donc, il va y aller, mais trouvera-t-il les crédits pour les 11 milliards de dollars que coûtent les travaux ? Les Chinois se sont montrés intéressés, mais il faudra encore trouver d’autres fonds. En Turquie, cette affaire de canal est en train d'inquiéter la population qui y voit une dépense indécente vu le contexe économique. Mais en raison des risques de pollution, ces travaux alertent aussi les pays tout autour. » (Le malaise turc. Dernier livre de Cengiz Aktar aux Éditions Empreintes)

La Chine et le Qatar, éventuels financeurs

Outre la Chine, le Qatar pourrait aussi mettre la main à la poche. Mais aucune signature officielle n’a encore été annoncée. Qu’importe, ce mégaprojet intéresse en raison des bénéfices immobiliers. En parallèle au canal, Istanbul se verrait redessiné. De nouveaux commerces et quartiers d’affaires sont prévus tout le long du canal. Le mois dernier, lors de l’annonce du creusement du canal, les plus grandes sociétés turques du bâtiment, ont vu leurs actions augmentées de 4% !

À titre de comparaison, les taxes sur le canal de Suez rapportent 5,5 milliards de dollars à l’Égypte chaque année. Ce futur canal d’Istanbul à péage aurait une capacité de 55 000 passages de navires par an.

Immeubles d'habitations et centres d’affaires reliés à l’aéroport

Émile Bouvier, cartographe expert du Moyen-Orient estime qu’avec une circulation 4 fois plus importantes que celle du canal de Suez, les profits pour la Turquie seraient juteux :

« C’est un vrai projet de grandeur pour le Président Erdogan. Il insiste pour achever les travaux en 2023 en raison du symbole. En effet, en 2023, la Turquie célèbrera le centenaire de la République. Il est prévu tout au long du canal des complexes immobiliers Le Président turc cherche à redorer l’image d’une Turquie puissante, une Turquie qui compte sur la scène internationale. »

Brassage d’eau de mer, toxique pour les poissons

Quant aux opposants, ils continuent d’afficher le désastre écologique. Menace de bétonisation d’Istanbul et brassage des eaux de mer. Deux mers, la mer Noire à l’embouchure nord du canal et la mer de Marmara au sud. Ce mélange lors des travaux ferait de telles différences de températures et de taux de sel que les poissons et les végétaux n’y survivraient pas.

Tête de liste de l’opposition au gouvernement, la mairie d’Istanbul ne fait que publier les contre-rapports pour contrer ceux du pouvoir actuel. Parmi les menaces brandies, il est dit que les pollutions s’étendraient aux eaux des pays voisins, jusque dans les rivières et fleuves russes. Mais en réalité, les Russes s'alerteraient plus pour des raisons politiques et militaires. Un canal supplémentaire exonéré de la Convention de Montreux pourrait faciliter un accès aux puissances ennemies en temps de guerre.  

Suez et Panama ont subi les mêmes critiques

Les associations écologistes crient au scandale. Selon elles, rien ne justifie de vouloir désengorger le détroit du Bosphore puisque le trafic n’y sera pas aussi important ces prochaines années. Notamment en raison d’une construction d’un oléoduc qui réduirait le transport du gaz via le détroit.

Mais en Égypte (canal de Suez) ou au Panama, en Amérique Latine (Canal de Panama) c’est aussi ce qu’on a entendu, lors des annonces des travaux. Et ça n’a jamais empêché leur naissance.

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17 mai 2021

Europapark à Rust

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16 mai 2021

Parc aventure Breitenbach

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15 mai 2021

Nouveautés au zoo d'Amnéville

Après sept mois de fermeture, le zoo d’Amnéville rouvrira ses portes au public le mercredi 19 mai. Il présentera de nouveaux aménagements pour vivre des expériences au plus près des animaux. Et proposera un nouveau parcours de visite pour découvrir, notamment, ses nouveau-nés.

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Comme de nombreuses activités, après sept mois de fermeture au public, le zoo d’Amnéville rouvrira ses portes le mercredi 19 mai 2021. Il proposera un nouveau parcours de visite pour découvrir notamment ses nouveau-nés, restés discrets pendant ce confinement forcé : des tamarins pinchés, une tortue Kinixys erosa, des wallabies, des moutons d’Ouessant… Pas moins d’une quinzaine de nouveaux pensionnaires ont vu le jour depuis le mois d’octobre.

Volière immersive, passerelle à girafe…

Après des mois de difficultés dues au Covid-19, mais également aux problèmes financiers antérieurs, le parc poursuit ses changements. Il présentera de nouveaux aménagements pour vivre des expériences au plus près des animaux. Telle une volière immersive pour découvrir l’univers des conures (perroquets et perruches tropicaux) ou une passerelle à girafe qui permet de nourrir l’animal en se portant à sa hauteur.

Un nouveau spectacle d’oiseaux avec des vautours, des calaos, des serpentaires et autres espèces d’oiseaux du monde entier a été mis sur pied, en attendant la réouverture de la salle de spectacle pour une innovation «spectaculaire en exclusivité mondiale». Celle-ci permettra, dès le mois de juin, une découverte du monde sauvage présentée comme «complètement inattendue et très surprenante». «Notre souhait, c’est que le visiteur puisse davantage s’immerger dans la réalité du parc, qu’il puisse établir un lien avec les animaux pour mieux les découvrir et mieux les comprendre», explique dans un communiqué Albane Pillaire, nouvelle présidente du zoo d’Amnéville. (selon "Le Républicain Lorrain")

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14 mai 2021

Factures de gaz et d'électricité abusives

Les fournisseurs de gaz ou d’électricité se basent sur des estimations de consommation pour facturer leurs clients. Or, celles-ci peuvent se révéler abusives.

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Vous vous rendez un jour dans un supermarché. Vous ne savez pas trop combien de tomates acheter et vous demandez conseil à un vendeur de fruits et légumes. Il vous répond qu’une famille de 4 personnes comme la vôtre consomme 10 tomates en se basant sur son expérience. Il vous les vend en estimant que vous mangez autant de fruits que ses précédents clients. Plus tard, en regardant votre carnet de recette, vous vous rendez compte qu’il vous en manque deux.

Pour les fournisseurs d’énergie, cette pratique devient la norme. Ils vous vendent souvent des forfaits qui se basent largement sur des consommations précédentes. C’est pourquoi ils vous demandent de relever votre ancien compteur 1 à 2 fois par an pour vérifier votre consommation et ajuster vos paiements si nécessaire. Or, le client peut considérer ces estimations comme abusives, a récemment jugé la Cour de cassation.

L’affaire concerne un consommateur qui reprochait à son fournisseur de gaz de lui faire payer des estimations, en l'absence de relevé du compteur. Cet abonné se plaignait de n'avoir aucun contrôle possible sur les conditions de cette facturation, qu’il jugeait "déterminée unilatéralement" par le fournisseur. En première instance, le tribunal avait rejeté son argument. Il appliquait les conditions générales de vente dans lesquelles figure une clause qui permet au fournisseur, en l'absence d'index réel de relève, d'estimer l'index du compteur par tout moyen. Il se basait notamment sur l'historique de la consommation électrique du lieu.

La plus haute juridiction française a cassé cette décision. Pour les juges, l'argument du client n'était pas négligeable : "Cette clause, qui lui est imposée et qui permet de facturer des estimations selon une procédure et un calcul qu'il ignore, est bien susceptible, de créer un déséquilibre significatif dans les droits et obligations des parties, c'est-à-dire d'être abusive."

Sans trancher, la Cour a renvoyé l’affaire à un autre tribunal qui devra rejuger cette question. Mais elle admet, d’ores et déjà, qu’elle pourra considérer ces factures basées sur des estimations reconnues abusives. (selon LCI).

Et pendant ce temps, à Villé, des factures d'électricité ont quintuplé...

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13 mai 2021

Il refuse un test PCR avant son expulsion car « ça fait trop mal »

Le tribunal correctionnel de Metz voit comparaître de plus en plus d’étrangers qui font valoir leur refus d’exécuter un test PCR, les empêchant de monter dans l’avion qui doit les éloigner du territoire. Un droit pour la défense. Une infraction pour le parquet.

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Les étrangers du centre de rétention administrative (CRA) de Metz se seraient « passé le mot », selon le ministère public. Pour ne pas monter dans l’avion qui les éloignera de France, ils refuseraient le test PCR, obligatoire pour se rendre actuellement dans la plupart des pays du globe. « Ces personnes ont le droit de s’opposer à un acte médical. Elles n’ont pas à subir une atteinte aux droits fondamentaux qui leur restent. Et elles n’ont pas à s’en justifier », assure Me Laure Gharzouli.

Cet argument, l’avocate l’avait soulevé en février 2011 pour un de ses clients soudanais. Elle avait obtenu la relaxe devant ce même tribunal correctionnel. Ce mercredi 5 mai, il en a été autrement. La jurisprudence, notamment sur l’impulsion de la Cour d’appel de Paris, qualifie le fait de s'opposer au prélèvement d'obstruction à l'exécution d'office de la mesure d'éloignement. Une infraction, donc. Si le test ne peut être imposé, en revanche le refus induit un passage par la case prison, avant un prochain avion potentiel, sous réserve d’un futur test…

La préfecture se porte partie civile : déboutée

Ce client, originaire de Guinée, a refusé le test à trois reprises, depuis la délivrance de son obligation de quitter le territoire français, en octobre 2020. « Ça fait trop mal. Je ne veux plus que quelqu’un me touche », assure le prévenu âgé de 21 ans. Dans ce dossier, la préfecture du Haut-Rhin veut se porter partie civile. Cette tendance au refus du coton-tige l’empêche de respecter le délai de 90 jours pour l’organisation du départ, depuis le placement au CRA. Et complique, du coup, le suivi du dossier.

Pour le ministère public, l’argument de la douleur porté par le prévenu est exagéré. Le seul motif : la volonté de rester en France. La représentante du parquet réclame six mois d’emprisonnement ferme et trois ans d’interdiction de se présenter sur le territoire national. Un quantum suivi par le tribunal. En revanche, estimant que dans ces dossiers le juge des libertés et de la détention prolonge le délai autorisé, le tribunal a jugé la demande de la préfecture irrecevable. (selon "Le Républicain Lorrain")

12 mai 2021

Covid et Jeux Olympiques

Annuler les JO de Tokyo reste une option, selon un responsable japonais

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Le numéro deux du principal parti au pouvoir au Japon a estimé que les Jeux olympiques de Tokyo pourraient être annulés en dernier recours, alors que l'archipel nippon subit actuellement une recrudescence de l'épidémie, ont rapporté jeudi des médias locaux.

"Nous devrons annuler (les Jeux, NDLR) sans hésiter si ce n'est plus possible" de les organiser, a déclaré Toshihiro Nikai dans un entretien à la chaîne de télévision japonaise TBS. 

Comme on lui demandait si l'annulation était une option, il a répondu: "Oui, bien sûr".  

"Si les infections se répandent à cause des Jeux olympiques, je ne sais pas à quoi ils servent", a ajouté le secrétaire général du Parti libéral-démocrate (PLD, conservateur). 

Il a toutefois nuancé ses propos en soulignant "l'importance pour le Japon de susciter l'enthousiasme avec l'adhésion du public". 

"Nous voulons définitivement faire (des Jeux, NDLR) un succès. Pour y parvenir, il y a différentes questions à régler. C'est important de les régler l'une après l'autre". 

Un peu plus tard, un responsable du PLD anonyme était cité par l'agence Jiji affirmant: "les Jeux ne seront pas annulés". 

- Quatrième vague - 

Ces commentaires interviennent à 99 jours de la cérémonie d'ouverture des JO de Tokyo (23 juillet-8 août), qui avaient été reportés d'un an en 2020 à cause de la pandémie. 

Alors que la vaccination progresse à un rythme d'escargot au Japon (1,1 million d'habitants ont reçu une dose sur 126 millions), le pays subit une quatrième vague d'infections ayant récemment forcé les autorités à réimposer des restrictions dans plusieurs départements, y compris à Tokyo. 

Le pays a recensé plus de 4.000 nouveaux cas de Covid-19 mercredi, un niveau qui n'avait plus été observé depuis fin janvier sur son territoire. 

Cette nouvelle poussée du coronavirus perturbe le calendrier de certaines épreuves qualificatives pour les JO, ainsi que le relais de la flamme olympique, qui a démarré le 25 mars. 

Mercredi la ville de Matsuyama, dans l'ouest du Japon, a annoncé qu'elle annulait la partie du relais sur sa commune. Le département d'Osaka (ouest) avait aussi préféré relocaliser la semaine dernière le relais dans un parc fermé au public. 

Les Japonais restent en majorité opposés à la tenue des JO de Tokyo cet été en raison des risques sanitaires, selon plusieurs sondages ces derniers mois. 

Par précaution, l'événement n'accueillera pas de spectateurs venant de l'étranger, ont décidé le mois dernier les autorités et les organisateurs japonais, en accord avec le Comité international olympique (CIO), une première dans l'histoire des JO. 

Des professionnels de la santé ont toutefois mis en garde contre les risques liés à l'organisation des Jeux. Cette semaine, quatre experts ont écrit dans le British Medical Journal pour demander un réexamen de l'événement "de toute urgence".  

"Les événements internationaux de rassemblement de masse tels que Tokyo-2020 ne sont toujours ni sûrs ni sécurisés", ont-ils écrit.  

Malgré ces réticences et les obstacles, le vice-président du CIO, John Coates, a déclaré mercredi que les organisateurs n'envisageaient "certainement pas" une annulation. "Bien sûr, nous sommes inquiets, bien sûr la sécurité reste notre priorité, mais nous pensons que nous sommes préparés aux pires situations", a-t-il déclaré. (selon AFP)

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11 mai 2021

Des vaches espagnoles refoulées à la frontière

Les troupeaux de l'enclave de Llivia n'ont pas pu rejoindre leurs pâturages d'estive situés dans les Pyrénées-Orientales. Un événement qui n'était pas arrivé depuis des siècles, et qui préoccupe les éleveurs, relate France Bleu, samedi 1er mai. 

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Les contrôles sont renforcés aux frontières pour les hommes, mais également...pour les vaches ! Dans les Pyrénées, les autorités françaises ont décidé de refouler les vaches espagnoles qui viennent brouter l'herbe française, comme le rapportent nos confrères de France Bleu, samedi 1er mai. Cette mesure n'est pas sans raison. D'ordre sanitaire, elle s'inscrit dans une stratégie visant à éradiquer la rhinotrachéite infectieuse bovine. Cette maladie, bénigne et non-transmissible chez l'homme, contamine de nombreux troupeaux depuis quelques années.


Colère chez les éleveurs


La décision n'a pas plu à tout le monde. Chez les éleveurs de Llivia, une petite commune espagnole enclavée au milieu de la Cerdagne française (Pyrénées-Orientales), colère et inquiétude se sont fait sentir. En effet, depuis près de 1 000 ans, France Bleu rapporte que chaque début juin, leurs troupeaux prennent le chemin du lac des Bouillouses pour passer quatre mois et demi dans les montagnes françaises. Plusieurs dizaines d'hectares de pâturage sont possédés par la commune de Llivia. "Si on nous refuse le passage de la frontière, c'est une véritable injustice", s'indigne auprès du média, Venanci Agusti, à la tête d'un troupeau de 80 vaches de race Aubrac et Limousine. "Cela fait un millénaire que nos vaches participent à cette transhumance vers les Bouillouses, sur des terres qui appartiennent à notre commune. C'est une tradition, c'est une fête. La fermeture de la frontière nous affecte profondément !"

En réalité, seules les vaches positives au virus IBR ne pourront pas passer la frontière. Mais ce nombre n'est pas sans conséquence, puisque cela représente 30 à 40% du cheptel de Llivia. "Nous avons été prévenus au dernier moment ! Nous n'avons pas le temps de nous retourner", s'inquiète de son côté l'éleveur Lluis Tor. Face à l'urgence de la situation, qui pourrait avoir d'importantes conséquences financières, le maire de Llivia, Elies Nova, remue ciel et terre. Il a notamment saisi les autorités régionales de Catalogne, mais aussi le ministère espagnol de l'Agriculture.

10 mai 2021

Un nouveau radar dans le massif vosgien...

... pour mesurer le bruit

bruitLe 21ème siècle sera ou est déjà celui du développement durable. Le bruit est considéré aujourd’hui comme une nuisance avec un fort impact sur la santé. La Collectivité Européenne d’Alsace va débuter mi-mai des tests de mesures du bruit avec pour double vocation celle de réduire la vitesse sur les axes très fréquentés pendant les grands week-end et la période estivale. Le type de radar de mesure s’appelle « Méduse » mis au point par Bruiparif avec pour particularité d’identifier l’origine du bruit grâce à la précision de ses capteurs. Dans un communiqué le CEA précise  » analyser l’incidence de l’abaissement de 20 km/h de la limitation de vitesse sur le bruit (70 à 50 km/h sur les tronçons correspondants) »

Quatre sites sont pour l’instant  identifiés : Soultzeren, Orbey, Le Harmannswillerkopf et le col du Hahnenbrunnen pour des mesures effectuées de la mi-mai au 31 juin dans les vallées et du 1er juillet au 31 août 2021 sur la route des crêtes, sous réserve de la levée des limites de déplacement liées à la crise sanitaire.

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