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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
20 avril 2012

Histoire de la France Forte

Il y a bien souvent que des chefs d'Etat ont fait campagne pour la "France Forte". Mais peu l'ont fait alors qu'ils étaient à l'origine de l'affaiblissement de la France. Je n'en vois que deux : Sarkozy et ... Pétain.

STOfranceplusforte

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7 avril 2012

Fausse pub aux Français

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7 avril 2012

Fausse pub aux Français

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4 avril 2012

Les propos "dangereux" du président-candidat UMP

en_arrivant_a_l_entree_de_la_rue_de_la_convention_au_qg_de_campagne_de_nicolas_sarkozy_le_15_marLa direction de la CFDT a « condamné », hier, les accusations de Nicolas Sarkozy contre les syndicalistes CFDT d’ArcelorMittal à Florange en jugeant ses « propos dangereux pour la démocratie, en général, et la démocratie sociale, en particulier ». Dans une interview publiée, hier, dans nos colonnes, le candidat-président s’en est pris aux « permanents de la CFDT » d’ArcelorMittal, affirmant qu’ils « trahissent la confiance des salariés » et font « de la politique au lieu de défendre l’intérêt des salariés ».

À Nancy, la CFDT Lorraine a interrompu, hier, sa commission exécutive pour réagir aux propos du candidat de l’UMP. « Nous n’avons de leçons à recevoir de personne en termes de légitimité démocratique » : Alain Gatti, secrétaire régional, a un argument immédiat en réponse aux attaques de Nicolas Sarkozy. Les 3 200 salariés d’ArcelorMittal ont participé à 92  % aux élections de représentants du personnel, en janvier 2011. La CFDT avait obtenu 35  % des voix. « Vous croyez qu’on tient 43 jours si on n’est pas porté par l’ensemble des salariés ? , demande Jean-Marc Vecrin, délégué syndical central d’ArcelorMittal. Sur le terrain, le mouvement est suivi par tous les salariés. Liège, Rodange, Schifflange ont fermé. Les gens savent qu’ils sont en danger. » Jean-Marc Vecrin estime Nicolas Sarkozy en campagne et jouant sa carte. Le syndicaliste ne veut pas entrer dans le jeu. Lui a été douze ans au laminoir avant de devenir un permanent : « On a tous un métier, avant d’être syndicaliste ». 

Sur le déplacement à Paris, la CFDT Lorraine souligne que les salariés n’ont jamais eu l’intention de casser. « Il n’y a eu aucune dégradation à Florange », souligne Alain Gatti. Les représentants du personnel, en allant à l’UMP, voulaient juste voir le seul candidat qui ne soit pas venu. « Nous attendons une réponse à un positionnement syndical et Nicolas Sarkozy veut détourner le sens de notre action », regrette Alain Gatti. Le secrétaire général affirme que la CFDT ne se prononce pas pour un candidat, mais se positionne par rapport à des programmes.

Le rappel des sommes investies à Florange, déjà prévues par l’industriel, induit la même méfiance que par le passé. L’inquiétude demeure bien présente. « Il y a 600 salariés au packaging, dont la moitié ne travaille plus , constate Jean-Marc Vecrin. Je parie à 98  % qu’il sera fermé une fois les élections passées… » Depuis le début de la campagne, le ton monte entre le Président-candidat et les syndicats. Outre ses critiques répétées des corps intermédiaires accusés de bloquer les réformes, le candidat de l’UMP a tenu à plusieurs reprises des propos virulents contre la CGT. Son secrétaire général, Bernard Thibault, multiplie de son côté les charges contre le bilan « antisocial » du chef de l’État. Selon lui, le Président-candidat veut « piétiner les corps intermédiaires, qui sont des obstacles à ses objectifs ».

En fin de semaine dernière, le numéro un de la CFDT, François Chérèque, avait accusé Nicolas Sarkozy de « manipulation de l’opinion » et de « démagogie populiste ». ("Le Républicain lorrain" du 3/4/12)

3 avril 2012

Match nul : 3 - 3

Trois signataires pour Eva Joly : Jean-Marc Riebel, conseiller régional, maire de St-Maurice, jean-Pierre Piela, maire de Breitenbach, Jean-Michel Bass, maire de Lalaye.

 Trois signatures pour François Bayrou : Rémy Antoine-Grandjean, maire d'Urbeis, Roland Mangin, maire de Steige, Jean-Georges Hirschfell, maire de Triembach-au-Val. 

  • NB : les 3 signataires pour Eva Joly ont aussi, au 2ème tour des cantonales de 2011, signé un tract en faveur du candidat UMP !
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28 mars 2012

1981 : changer la vie

Hymne du Parti Socialiste dans les année 80. Auteur : Mikis Théodorakis


27 mars 2012

Un candidat du Centre-Alsace aux Présidentielles ?

bouchonC'est la presse locale (DNA - Esch's wohr ?) du 25/3/2012 qui le laisse sous-entendre et c'est le maire de Muttesholtz Patrick Barbier, ancien président de l'inconsistant Conseil de Développement du Centre-Alsace, appendice sans pouvoir de l'ADAC, dinosaure en voie de disparition bien que présidé par le député Herth, qui l'annonce lors de la réunion publique du SCOT : "Il n'y aura pas de nouvelles créations de routes en Centre-Alsace. (-) Cette décision ne s'applique pas au dossier en cours, à savoir le contournement de Châtenois." Ce maire ne semble pas savoir que la RN 59 (contournement de Châtenois et tronçon Lièpvre - Val de Villé) est une route nationale et relève donc de l'Etat. Il semble tout autant ignorer les engagements signés par l'Etat, la Région et les départements 67 et 68 et retardés par des recours, dont notamment celui de ses amis d'Alsace-Nature. On peut donc se demander à quel titre le maire de Muttersholtz peut lancer une affirmation qui visait le tronçon Lièpvre - Val de Villé ! A moins que Mr. Barbier soit candidat aux Présidentielles, ait obtenu 500 signatures de grands élus et l'ait inscrit dans son programme ? Quand même, cela se saurait !

23 mars 2012

Al-Qaïda au secours de Sarkozy ?

916777_still_image_taken_from_a_video_shows_pakistani_taliban_fighters_holding_weapons_as_they_receive_training_in_ladda_south_waziristan_tribal_regionMercredi, le procureur de la République de Paris, François Molins, avait évoqué un séjour en Afghanistan de Mohamed Merah --en 2010 selon des sources proches de l’enquête--, et au Pakistan, sanctuaire d’Al-Qaïda, pour deux mois en 2011. Intercepté lors d’un contrôle routier par la police afghane, il avait été remis aux militaires Américains qui l’avaient renvoyé en France par le premier avion, selon lui. «De la mi-août à la mi-octobre 2011», il s’est rendu, au Pakistan cette fois, un séjour écourté car il a contracté l’hépatite A. Selon des sources proches de l’enquête, la brève détention en Afghanistan a eu lieu à Kandahar (sud) en novembre ou décembre 2010. «Nous cherchons davantage d’informations sur cet individu avec nos partenaires militaires français et le gouvernement afghan, mais pour l’heure, nous n’avons aucune information sur son éventuelle détention par l’Isaf (la Force internationale de l’Otan) ou l’armée américaine», qui en compose plus des deux tiers, a déclaré à l’AFP Jimmie Cummings, porte-parole de l’Isaf. Les autorités et le renseignement afghans ont également assuré n’avoir pas d’information sur la présence de Merah. Au Pakistan, plusieurs hauts responsables des forces de sécurité et des services de renseignements, l’ISI (Inter-Services Intelligence), ont affirmé à l’AFP n’avoir aucune trace de son passage dans leur pays, estimant toutefois plausible qu’il soit passé au travers de leurs contrôles. «C’est un nom inconnu de nos services, toutes les informations dont nous disposons sont celles livrées par le ministre français de l’Intérieur», assure un de ces officiers supérieurs, sous couvert de l’anonymat.

On peut se demander si le président-candidat Nicolas Sarkozy n'utilise pas délibérément le "mensonge d'Etat" pour accentuer la droitisation en brandissant la peur du terrorisme ! Histoire de redorer son blason politique terni depuis 5 ans sur le plan économique et social.

22 mars 2012

L'homme politique se distingue peu du chimpanzé

h_4_1062458_1263458690Intrigues, complots, alliances et agressions permettent aux chimpanzés de grimper peu à peu dans la hiérarchie du groupe et d’atteindre les plus hautes sphères du pouvoir. Sans tomber dans la caricature, on constate bien des similitudes entre leur politique et la politique humaine. C’est ce que démontre le paléoanthropologue français Pascal Picq dans son dernier ouvrage intitulé «L’homme est-il un grand singe politique?».

Alors, l’homme est-il un grand singe politique?

Certainement. Si l’on compare les comportements des chimpanzés aux nôtres, on s’aperçoit qu’il y a un fondement commun. Les chimpanzés ont la même capacité que nous à préméditer leurs actions, à monter des coalitions ou à apprécier les rivalités. Et quand l’un d’eux a le pouvoir, il fait tout pour le garder. Certains sont tyranniques, d’autres sont démocrates ou courtisans. Comme chez l’homme, il y a chez les chimpanzés toutes les figures du prince Machiavel, où ne règne pas la loi du plus fort.

Les autres singes n’ont pas cette capacité?

Non. Il peut y avoir des intrigues liées à la relation entre dominants et dominés, mais, dans l’état actuel de nos connaissances, pas de vraie politique. Le chimpanzé est le seul singe politique avec l’homme.

Vous n’hésitez pas à dire que les chimpanzés sont parfois de meilleurs politiciens…

Ces primates ne feraient pas des erreurs aussi grossières que celles de Nicolas Sarkozy. Dans une démocratie élective, le leader doit être à la hauteur de sa fonction, et ne pas répondre comme n’importe qui à quelqu’un qui l’insulte. Il doit en imposer. Ce qui surprend chez Nicolas Sarkozy, c’est son comportement agité, qui n’est, éthologiquement parlant (l’éthologie étudie les gestes et attitudes qui composent le répertoire comportemental, ndlr), pas commun chez un mâle dominant. En outre, sa façon de chercher continuellement un soutien, auprès d’Angela Merkel, par exemple, montre une certaine fébrilité.

Dans votre livre, vous citez un exemple avec Barack Obama…

Quand Barack Obama s’adresse au président français par un «M. Sarkozy», celui-ci réplique avec un «Barack», négligeant la représentation de la fonction dans des circonstances officielles. Nicolas Sarkozy a voulu désacraliser sa fonction, mais il est tombé dans la vulgarité. C’est consternant de voir que ses communicants ignorent toutes les bases éthologiques et symboliques de la domination par les attitudes corporelles.

Vous vous montrez très critique à l’égard des communicants.

Au point d’émettre l’idée de les remplacer par des éthologues… Ça leur ferait du bien! Les discours qu’ils écrivent sont de plus en plus édulcorés. C’est au politicien qui fera le moins d’erreurs pour préserver l’image façonnée par les communicants et perdra le moins de points durant la campagne. Pour compenser, la gestuelle devrait être soignée, mais c’est l’inverse qui se produit. Il faut retrouver les fondements éthologiques de la conquête du pouvoir, l’importance des discours – ce qui devrait nous distinguer des chimpanzés – et laisser les communicants organiser des pique-niques!

Aristote disait que l’homme est un animal politique grâce au langage. Est-ce encore vrai?

D’un point de vue politique, je ne fais aujourd’hui pas de grandes distinctions entre les chimpanzés et les humains, tant les discours sont médiocres. Personne n’est plus capable de proposer des projets permettant à une nation de se dépasser! Comme si nos démocraties ne pouvaient plus se réinventer. On revient à la politique des chimpanzés.

Selon vous, l’épouillage fait aussi partie des fondements communs que nous partageons avec les singes. Qu’entendez-vous par là?

On en a eu un bel exemple durant la campagne présidentielle qui a opposé Jacques Chirac à Edouard Balladur. Si ce dernier était davantage allé au contact du peuple, il aurait certainement gagné. Dans une démocratie au suffrage universel, l’échange de propos banals – l’épouillage chez les singes – permet de mettre en confiance et est nécessaire dans la gestion de la gouvernance. Actuellement, le candidat Sarkozy travaille à changer son comportement pour «représidentialiser» sa gestuelle et ses attitudes, en ayant par exemple plus d’humour. Il se remet aussi à «épouiller», en digne animal politique qu’il est.

Sous l’angle éthologique, quel candidat a vos faveurs?

Au jeu de l’épouillage, le candidat de droite, s’il évite la vulgarité et le populisme, a plus de chances que celui de gauche, trop intellectuel bien que sympathique.

Chez l’homme, on constate que la gouvernance est souvent en mains masculines. Sommes-nous plus machos que les grands singes?

A l’aune des sociétés de chimpanzés, sans aucun doute. Et surtout dans les pays du Sud de l’Europe. L’homme a été capable, à travers les mythologies, les théologies, les philosophies et les idéologies, de s’imposer aux femmes. Il en a aussi fait une «loi naturelle», parfaitement récusée par les chimpanzés. Cela s’est renforcé depuis l’invention de l’agriculture. L’homme a très tôt enfermé la femme dans la maison et le jardin, loin des enjeux de la Cité. Chez les chimpanzés, les femelles jouent un rôle majeur, même si elles n’ont pas toujours un accès direct au pouvoir.

Et c’est encore plus marqué chez les bonobos, où les femelles sont dominantes…

Afin d’éviter les coalitions entre mâles, elles les séparent en leur proposant une petite copulation! Cela prouve que même en cas d’exogamie (quand les femelles doivent quitter un groupe social pour trouver un partenaire, ndlr) elles arrivent à s’imposer. Les femmes, avec leur pouvoir de séduction, seront amenées à avoir plus de responsabilités, comme chez les grands singes! L’archaïsme en politique se révèle très humain sous le regard de l’anthropologie évolutionniste. Complots, alliances, intrigues… les chimpanzés ne reculent devant aucune stratégie pour grimper dans la hiérarchie.

A lire «L’homme est-il un grand singe politique?» aux Editions Odile Jacob, de Pascal Picq, 2011.

16 mars 2012

Après le "pov'con", voilà le "couillon"

Interrogé sur les échauffourrées qui ont éclaté entre les métallurgistes d’Arcelor Mittal et les forces de l’ordre, au cours desquelles les manifestants ont été aspergés de gaz lacrymogènes, Nicolas Sarkozy a laissé entendre qu’il n’en avait «rien à foutre», qualifiant également un journaliste de «couillon». « Mais les gaz lacrymogènes, vous vous en seriez bien passé non ?», l’a interrogé un jeune journaliste en marge d’un déplacement dans la Marne. «Mais qu’est-ce que vous voulez que j’ai à foutre de ce que vous me dites ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? (…) Quel couillon va !», a rétorqué le président candidat. Avant de rétropédaler quelques secondes plus tard : «Pardon... Mais non mais parce qu’il est sympa, il est jeune !».



Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy avait enjoint à François Hollande, sans le nommer, de ne pas «s’énerver», ironisant sur la fébrilité qui, selon lui, gagne le camp socialiste à 38 jours de l'élection présidentielle. «Dites-moi, j'ai l'impression qu'il y a des candidats qui s'énervent, il ne doit pas faire bon pour tout le monde», avait déclaré le chef de l'Etat sortant, en marge d'une visite d'une usine métallurgique. Prié par les journalistes de dire à qui il faisait allusion, Nicolas Sarkozy avait répondu : «Au même que vous. C'est les images que je vois. Il n'y a pas besoin de s'énerver, de se tendre, de vouloir être méchant et agressif».

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