16 mars 2012
Après le "pov'con", voilà le "couillon"
Interrogé sur les échauffourrées qui ont éclaté entre les métallurgistes d’Arcelor Mittal et les forces de l’ordre, au cours desquelles les manifestants ont été aspergés de gaz lacrymogènes, Nicolas Sarkozy a laissé entendre qu’il n’en avait «rien à foutre», qualifiant également un journaliste de «couillon». « Mais les gaz lacrymogènes, vous vous en seriez bien passé non ?», l’a interrogé un jeune journaliste en marge d’un déplacement dans la Marne. «Mais qu’est-ce que vous voulez que j’ai à foutre de ce que vous me dites ? Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? (…) Quel couillon va !», a rétorqué le président candidat. Avant de rétropédaler quelques secondes plus tard : «Pardon... Mais non mais parce qu’il est sympa, il est jeune !».
Un peu plus tôt dans la journée, Nicolas Sarkozy avait enjoint à François Hollande, sans le nommer, de ne pas «s’énerver», ironisant sur la fébrilité qui, selon lui, gagne le camp socialiste à 38 jours de l'élection présidentielle. «Dites-moi, j'ai l'impression qu'il y a des candidats qui s'énervent, il ne doit pas faire bon pour tout le monde», avait déclaré le chef de l'Etat sortant, en marge d'une visite d'une usine métallurgique. Prié par les journalistes de dire à qui il faisait allusion, Nicolas Sarkozy avait répondu : «Au même que vous. C'est les images que je vois. Il n'y a pas besoin de s'énerver, de se tendre, de vouloir être méchant et agressif».
Publicité
Commentaires
L
C
W
S