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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
1 février 2013

Sarkozy n'a pas encore rendu la mallette atomique !

bombe_atomiqueCela en deviendrait presque une affaire d’état. Hier matin, le journal Le Point a rendu publique une affaire qui pourrait paraître comique si elle n’était pas inquiétante. En effet, selon l’hebdomadaire, Nicolas Sarkozy, plus de 8 mois après sa passation de pouvoir à François Hollande, rechignerait encore à rendre la fameuse mallette nucléaire. Un couac que tente de résoudre l’Elysée en toute discrétion mais qui pourrait bien se transformer en affaire d’état.

Éviter tout clash !

D’après les sources du Point, la situation seraitpartie d’une bonne volonté, celle de préserver le président sortant, comme le confie cette secrétaire qui travaille à l’Elysée : "Quand Nicolas Sarkozy a dû quitter l'Elysée, il était furieux d'avoir perdu cette élection. Personne n'a osé lui demander de rendre la mallette après sa défaite. On s'est dit que ce serait peut-être mieux d'attendre que la déception passe pour la lui réclamer." 

Les semaines et les mois passent. A l’état-major des armées, on s’inquiète de l’absence de l’attaché-case malgré les subterfuges employés par l’Elysée pour cacher l’affaire, comme le souligne cet officier supérieur : « On voit que Hollande a quand même gardé en permanence près de lui un aide de camp avec une mallette semblable. Mais en interne, on sait très bien que c’est une fausse, juste là pour rassurer. Non, là ça devient urgent. Il est grand temps qu’il remette la main dessus. »

En off, on essaye d’expliquer la position délicate de Hollande face au refus de Sarkozy de rendre la mallette, comme le confirme ce conseiller à la présidence : « C’est compliqué. Il faut qu’il la récupère mais il n’a pas non plus envie de s’embrouiller avec Sarkozy. Déjà pour des raisons politiques. Et puis on ne sait pas ce que l’autre pourrait faire s’il se sentait poussé dans ses retranchements. »

Toujours sous couvert d’anonymat, ce conseiller de François Hollande décrypte la volonté de l’actuel Président : « Il n’a évidemment pas l’intention de s’en servir mais il aimerait tout de même la récupérer. Un président sans mallette nucléaire, pour l’image, ça fait pas vraiment chef d’état.»

Nicolas Sarkozy injoignable

Joints par la rédaction du Gorafi, plusieurs proches de Nicolas Sarkozy ont confirmé l’affirmation. S’ils concèdent que son attitude peut avoir quelque chose d’immature, ils tentent d’en justifier les causes : « Nicolas a très mal vécu ce revers politique. Il s’est complètement renfermé sur lui-même et dès qu’on lui parle de la mallette, il se mure dans le silence. Personnellement, je sais que quand il voit le numéro de l’Elysée s’afficher sur son portable, il ne prend même plus le temps de répondre. » (publié par LeGorafi.com)

NB : selon des sources différentes, Sarkozy aurait bien transmis les codes, mais pas la mallette.  Imaginez qu'on vous vend une voiture, qu'on vous en donne la clé, mais pas le véhicule !

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22 janvier 2013

Noces d'or franco-allemandes

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21 janvier 2013

Elections au Landtag : la coalition SPD / Verts gagne la Basse-Saxe

Le Landtag de Basse-Saxe voit à son tour un changement de majorité. Après dix ans dans l'opposition, la coalition rouge-verte revient aux affaires. Malgré une montée du FDP, la coalition noir-jaune menée par le président David McAllister est battue. Le nouveau président sera l'Oberbürgermeister de Hanovre Stephan Weil. Les résultats définitifs n'ont été connus que vers minuit : CDU 36% (54 sièges), SPD 32,6% (49 sièges), FDP 9,9% (14 sièges), les Verts 13,7% (20 sièges). La nouvelle coalition n'a cependant qu'un siège de plus (69 à 68).

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10 janvier 2013

Sarkozy impliqué dans l'affaire de Karachi ?

sarkoL’ancien président Nicolas Sarkozy est sous la menace d’une mise en examen dans une enquête judiciaire ouverte en marge de l’affaire Karachi pour « violation du secret de l’enquête », affirme jeudi Le Monde.

Le quotidien précise sur son site internet que trois juges d’instruction du tribunal de Paris sont saisis depuis novembre dernier d’une plainte déposée contre l’ex-chef de l’Etat le 18 juin 2012 par l’avocat de plusieurs familles de victimes de l’attentat de Karachi (2002), Me Olivier Morice, pour « violation du secret de l’enquête et de l’instruction », et « violation du secret professionnel ».

La plainte vise également l’ex-conseiller à la communication de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, Franck Louvrier, et l’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux.

Elle faisait suite à un communiqué diffusé par la présidence de la République, le 22 septembre 2011, alors que des articles de presse évoquaient l’éventuelle implication de Nicolas Sarkozy dans le volet financier de l’affaire Karachi, indique Le Monde.

« S’agissant de l’affaire dite de Karachi, le nom du chef de l’Etat n’apparaît dans aucun des éléments du dossier. Il n’a été cité par aucun témoin ou acteur de ce dossier (…). Cela apparaît dans les pièces de la procédure », pouvait-on lire dans le communiqué.

(Reuters)

22 décembre 2012

Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy refusés

7925A6BDFC1295C76F572F865EA2C_h498_w598_m2C’est une autre mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy. Le site du hebdomadaire L’Express rapporte vendredi 21 décembre que, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), le président sortant a dépassé le montant des dépenses autorisées pour sa campagne en 2012. En effet, le CNCCFP a réintégré certaines dépenses antérieures à sa déclaration de candidature, le 15 février 2012, et a décidé en conséquence de rejeter ses comptes. Ces dépenses concernent notamment des réunions publiques organisées avant cette date.   

L’ex-chef de l’Etat avait déclaré un total de dépenses de 21 339 664 euros. Mais en comptabilisant ces dépenses antérieures, il aurait dépassé 22 509 000 euros, le montant maximum pour un candidat qualifié pour le second tour de la présidentielle.

Nicolas Sarkozy a aussitôt décidé de déposer un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester ce rejet, selon le député Philippe Briand qui fut son trésorier de campagne. 'Le montant du dépassement est peu significatif (1,6%) et ne saurait à lui seul entraîner le rejet du compte. Il provient par ailleurs d'un mode de calcul de la commission que nous contestons', explique-t-il.

Si la décision de la CNCCFP est confirmée, son parti, l’UMP, sera sanctionné : il recevra 11 millions d’euros de moins sur le montant total des aides publiques auxquelles il a droit. Dans l’histoire de la Ve République, un seul candidat avait vu ses comptes rejetés : il s’agit de Jacques Cheminade pour sa campagne de 1995.

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17 décembre 2012

Les buzz politiques de la semaine sur Canalblog

buzz1Extrait du classement de la semaine

du 9 au 16/12/12 :

N° 1 : Jean-Louis Boehler : RN59 - Alsace-Nature entame la procédure : 121 partages !

N° 6 : Fabien Becker : Comptes de campagne : 25 partages !

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9 décembre 2012

Jean-Claude Petitdemange a-t-il été au Modem ?

petitdemangeEn réponse au commentaire de Ludwig dans le post précédent, bien sûr que oui ! Et où n'a-t-il pas été ? Comme bien d'autres, il est venu au PS avec d'autres transfuges du PSU pour former le courant des "rocardiens". C'est d'ailleurs avec l'étiquette PSU qu'il s'est présenté dans nos vallées aux législatives de 1973 (suppléant de Robert Boehm) puis c'est au titre du PS qu'il s'est présenté aux cantonales de Saales en 1979, réussissant un score "très honorable" de 3% alors que dans la vallée voisine le PS faisait 49,96 % avec son candidat André Guiot. Par la suite, il fut premier secrétaire fédéral du PS, adjoint de Catherine Trautmann, maire de Strasbourg, conseiller général  à Strasbourg, directeur de cabinet du Premier Ministre Michel Rocard, puis dissident du PS aux municipales, où il fut candidat comme tête de liste du Modem ! C'est Chantal Cutajar qui fut désignée !

Alors, Mr. LUDWIG (pseudo) relisez l'extrait de presse ci-joint concernant Jean_Claude_Petitdemange . Cela vous évitera de traiter les blogueurs de menteurs !

8 décembre 2012

Ils n’ont jamais été préfets, mais ils en touchent la retraite

Prefet_d56f5C’est un scandale français, un de ces abus qui alimentent la rancœur des citoyens contre les politiques. Un de ces arrangements entre amis que l’on cache soigneusement au citoyen, mais qui coûte cher au contribuable. Certains de nos hommes politiques et certains hauts fonctionnaires ont été nommés préfets par nos présidents de la République successifs, ils bénéficient d’avantages liés à cette fonction… mais ils n’en ont jamais exercé la moindre fonction. Parmi ces préfets fantômes, figurent deux stars de la politique, les députés et anciens ministres de François Mitterrand, Michel Vauzelle, 66 ans, et Michel Delebarre, 65 ans.

Tous deux indiquent, sur le site informatique de l’Assemblée nationale, la même profession : préfet. Pourtant, le premier est avocat de profession et le second cadre supérieur de collectivités locales. En fait, ces deux grands notables locaux du Parti socialiste qui n’ont jamais exercé les fonctions de préfet avaient été nommés à ce titre, de manière discrétionnaire, par le président François Mitterrand, en 1985 pour le premier et en 1983 pour le second.

Quel intérêt de nommer un préfet fantôme ? C’est un joli cadeau… financier, facile à comprendre. Le 28 avril 2011, Michel Delebarre a fait valoir ses droits à la retraite de préfet, à l’âge de 65 ans, tout comme l’avait fait le 15 août 2010 Michel Vauzelle. Cela permet à ces deux caciques du PS de toucher aujourd’hui une pension mensuelle de 4.000 € brut, qui vient s’ajouter à leurs indemnités de parlementaires et d’élus locaux : soit 15.124 € brut (Michel Delebarre) et 9.760 € brut (Michel Vauzelle). Sans compter pour chacun une indemnité (forfaitaire) représentative de frais de mandat de député de 6.000 € net. Et cela, en toute discrétion. 

Retraites dorées

D’ici quelques années, lorsqu’ils décideront d’abandonner leurs mandats, ces deux parlementaires pourront cumuler la totalité de leurs retraites de préfet, de parlementaire et d’élu local ! Soit en tout, de l’ordre de 12.000 € mensuels brut pour le premier et 10.000 pour le second. Rappelons que, selon l’Insee, le montant moyen brut des pensions en France s’élevait, en 2009, à 1.196 € par mois… Des montants et des cumuls choquants pour bon nombre des Français.

En juin 2007, à une question de l’hebdomadaire L’Express lui demandant quel était son principal défaut, Michel Delebarre avait répondu : « Je veux tout. » Tout, il l’aura bientôt. En effet, le maire de Dunkerque, président de la communauté urbaine de cette ville et préfet à la retraite abandonnera en septembre prochain son mandat de député pour être tête de liste socialiste aux sénatoriales dans le département du Nord.

Le général de Gaulle, qui ne plaisantait pas avec les finances et la morale publiques, avait mis fin à cette folie des « préfets fantômes », une folie qui perdurait depuis la création de ce corps par Napoléon Ier, en 1800. Autre temps, autres mœurs : avec l’arrivée de François Mitterrand à l’Elysée, en 1981, ce système de copinage, souvent basé sur des relations maçonniques, renaissait de ses cendres. La nomination de préfets « en mission de service public relevant du gouvernement » était alors autorisée par un décret du 23 décembre 1982, à hauteur de 5 % de l’effectif budgétaire du corps des préfets. Aujourd’hui, ce quota de « faux préfets » autorisés représente 7 % des 236 préfets, soit 17 préfets fantômes. Au fil du temps, cela fait des dizaines de faux préfets, nommés de manière totalement discrétionnaire et sans exiger le moindre titre ou diplôme pour exercer ces fonctions. 

6.000 € mensuels sans rien faire

Au bout de quelques mois, ces préfets bidons sont nommés préfets hors cadre. Une voie de garage « royale » (utilisée également pour écarter les préfets qui déplaisent), dont on ne revient jamais, mais qui permet aux intéressés de toucher aujourd’hui 6.000 € brut mensuels en attendant la retraite ou d’être élu sénateur, voire député.

Placé alors en détachement pour exercer son mandat, le préfet parlementaire (deux fonctions officiellement incompatibles selon la loi) ne reçoit plus de l’Etat qu’un tout petit salaire correspondant exactement au paiement de ses cotisations de retraite de préfet. Ce qui a été le cas de Michel Delebarre et de Michel Vauzelle pendant plus de vingt-cinq ans. De plus, en cas d’échec électoral, chacun d’entre eux pouvait coiffer sa casquette de préfet hors cadre et percevoir son salaire plein pot, sans être affecté en poste dans un département.

De 1982 à 1995, François Mitterrand a ainsi nommé près d’une soixantaine de préfets en mission de service public. Parmi eux, dix-sept étaient issus des corps de sous-préfets et administrateurs civils. Agés d’au moins soixante ans, ces vieux serviteurs de l’Etat partaient en retraite quelques mois après leur nomination, qui récompensait leurs loyaux services. Ce qui leur permettait de toucher une pension nettement supérieure à celle à laquelle ils avaient droit pour leur carrière de sous-préfet ou dans l’administration de l’Etat. La deuxième partie de ces préfets en mission de service public (une quarantaine) était en quasi-totalité des membres du PS, des élus de ce parti et des amis ou proches de l’ancien président. Parmi cette quarantaine de privilégiés, les élus ont le droit de cumuler aujourd’hui cette retraite de préfet en mission (4.000 € en moyenne) avec toutes leurs autres pensions liées à leurs mandats électoraux et des emplois privés.

Garantie tous risques pour les courtisans

Cette institution des préfets fantômes n’est en réalité qu’un des systèmes légaux de financement des deux grands partis politiques français, le PS et l’UMP. Depuis sa renaissance « mitterrandienne », le système a prospéré sous Jacques Chirac, y compris lorsque Lionel Jospin était Premier ministre. Ce cadeau présidentiel offre une sorte de garantie tous risques pour les courtisans, les poids lourds et les incontournables de ces deux formations. On recase toujours ses amis ! Voilà pourquoi, chaque mercredi, jour du Conseil des ministres, un « ami » ou un obligé du président de la République, depuis François Mitterrand, peut être nommé préfet « fantôme » chargé d’une « mission (bidon) de service publique relevant du gouvernement ».

Nicolas Sarkozy n’a pas mis fin au système. Son ancien ministre et fidèle conseiller, Brice Hortefeux, 53 ans, en bénéficie. Selon un décret pris lors du Conseil des ministres du 27 avril 1995, il a été nommé préfet, chargé d’une mission de service public relevant de l’action du gouvernement. A l’époque, à la fin des années 1990, ce fidèle de Nicolas Sarkozy tirait ses ressources de son revenu de préfet, soit 40.000 francs brut par mois, et de ses indemnités de conseiller régional d’Auvergne, soit 10.000 francs brut mensuels.

Cette promotion à un poste de préfet fantôme a suscité l’opposition du commissaire du gouvernement, Rémy Schwartz, lors de la séance publique du Conseil d’Etat de novembre 1996. En vain. Car, au bout du compte, à gauche comme à droite, personne ne remet vraiment en cause le système. Tous en profitent, espèrent en profiter ou en faire profiter un ami, un jour ou l’autre. Ce qui est en réalité un scandale d’Etat bénéficie d’un habillage légal dont tous les politiques s’accommodent en silence.

Nommé préfet pour l’empêcher d’être réélu sénateur

Le 11 octobre 2010, le président de la République nommait préfet administrateur des Terres australes et antarctiques françaises (avec résidence dans l’île de la Réunion) le sénateur de Maine-et-Loire, Christian Gaudin, 60 ans. En fait, cet ancien membre du Modem et aujourd’hui du Nouveau Centre avait été élu sur sa propre liste aux sénatoriales de 2011 contre celle du poids lourd local de l’UMP, André Lardeux, 64 ans, ex-président du conseil général. En fait, l’Elysée veut que la droite parte unie aux sénatoriales de septembre 2011 en Maine-et-Loire pour avoir une chance de gagner le siège supplémentaire (le département passe de trois à quatre sénateurs). D’autres sénateurs empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets.

Cette nomination inopinée vise uniquement à déminer une situation bien compliquée dans le département de Maine-et-Loire pour les sénatoriales de septembre 2011. La droite possède deux sénateurs hommes, tous deux poids lourds locaux, et qui ont mené leur propre liste en 2001, l’ancien président du conseil général, André Lardeux, 64 ans, et Christian Gaudin, 60 ans. Tous les deux étaient partants pour se représenter en septembre 2011. La présence de Catherine Deroche colle parfaitement avec la constitution « chabadabada » des listes… De plus, le Maine-et-Loire va encore se jouer à la proportionnelle, car le département gagne un siège de sénateur, en passant de 3 à 4 représentants. N’oublions pas que ce département figure parmi les espoirs de la droite quand à la conquête du quatrième siège : si la droite part unie, elle a une chance de s’emparer de ce siège.

Etant donné qu’elle domine le conseil général et la majorité des communes. Après, c’est aussi stratégique d’avoir quelqu’un comme Catherine Deroche au Sénat : en septembre 2011, elle n’aura même pas un an de mandat et, malgré son expérience et sa présidence de l’association des maires, elle n’a pas le poids nécessaire pour tenter de se faire réélire en montant une liste dissidente. D’autres empêcheurs de tourner en rond pourraient être nommés préfets : Alain Vasselle ou Philippe Marini dans l’Oise, Laurent Béteille pour l’Essonne, Alain Gournac ou Dominique Braye dans les Yvelines, et enfin Christian Demuynck en Seine-Saint-Denis.

Yvan Stefanovitch
C'est sur France Soir ! 
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Quelques préfets retraités qui n'ont jamais exercé : Brice Hortefeux (UMP, ancien ministre et sénateur), Christian Gaudin (UMP, ancien sénateur), André Lardeux (UMP, ancien sénateur), Michel Vauzelles (PS, ancien ministre et sénateur), Michel Delebarre (PS, ancien ministre et sénateur), Jean-Claude Petitdemange (PSU, puis PS, puis UDF, puis Modem, ni ministre ni sénateur, ancien directeur de cabinet de Michel Rocard).
7 décembre 2012

Conseil unique : dans la vallée, ça craint

002Il y en a qui commencent déjà à se remuer juste avant les fêtes pour la campagne du referendum du 17 avril 2013. Il faut dire que dans la période de crise actuelle, et surtout dans les vallées, le sujet numéro un pour certains c'est les institutions ! l'emploi, les salaires, le démantèlement de pas entiers de l'économie, tels les services publics, l'industrie, le petit commerce, l'agriculture, autant de sujets qui passent à la trappe chez un grand nombre de fervents du OUI. Il est vrai, que s'ils veulent arriver aux 25% de votants nécessaires à la validation même d'un résultat, ils ont intérêt à commencer tôt. Mais ceux qui ont collé là, à côté ou sur ces tags, ils auraient pu réfléchir au vote des écologistes qui ont rejoint l'UMP (ou le RUMP ?) et l'extrême-droite. Ce genre de collage, à l'image de la pagaille règnant entre le Haut et le Bas-Rhin, ne va pas encourager les électeurs à aller voter.

2 décembre 2012

Le guide vert reprend ses attaques contre le PS

daniel_ehret_le_guide_vertIl a tenu parole ! Notre cher candidat EELV Daniel Ehret des dernières législatives n'a pas attaqué le PS, son allié (paraît-il) sur son blog pendant la campagne électorale, et il a dû vraiment ronger son frein car il l'avait promis devant de nombreux camarades socialistes ! Il est vrai que pendant cette période il cherchait de la "main d'oeuvre bon marché" ainsi qu'un suppléant (bien qu'il eût préféré une suppléante).

Mais les élections sont terminées, et notre "guide vert" ne se sent plus tenu par sa parole. Le parti socialiste redevient donc son "ennemi préféré" ! Il le fait certes à propos d'un sujet national, à savoir le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes, sur lequel il est aussi buté que sur le contournement de Châtenois, et il en profite pour mettre le PS national sur le même plan que l'UMP local?

S'étant vu refuser un stand de distribution de tracts contre ce projet au marché de Sélestat par le maire UMP, il s'en prend à la fois à l'UMP et au PS : "Le maire de Sélestat refusant à des défenseurs de l’environnement le droit de dénoncer publiquement l’obstination dans l’erreur d’un gouvernement de gauche, voilà une situation croquignolette et qui donne à penser, saperlipopette !" Et de continuer à enfoncer le gouvernement : "Cécile Duflot et Pascal Canfin, je vous appelle à l’aide ! Je manque d’argument face à ceux, de plus en plus nombreux, qui me houspillent sur la question des écologistes au gouvernement…" Grâce à qui, EELV a-t-il un groupe parlementaire ? Allez, Ehret, dégage !

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