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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
24 juillet 2017

Représentation féminine chez Macron ?

Les ministres-femmes sont-elles les bonnes à tout faire du président ?

Florence_Parly_2017__cropped_

Lors de l'épisode Villiers-Macron, la ministre avait complètement disparu des radars. Pourtant, c’est elle qui aurait dû porter le clash budgétaire avec Villiers. En tant qu’ancienne secrétaire d’Etat au Budget, responsable des Armées, elle a laissé s’installer un duel président-chef d’état-major, elle était complètement ailleurs. Son rôle, Emmanuel Macron l’a d'ailleurs réaffirmé mercredi en affirmant que François Lecointre "n’aura non pas un budget à défendre, car c’est le rôle de la ministre des Armées, il aura des troupes à défendre, des opérations à mener". Et pourtant, bien présente à Istres, Jupiter ne l'a pas laissé apparaître à une quelconque prise de vue lors de son discours aux militaires. Serait-elle là comme "éventuel fusible" ou comme "bonne à tout faire, notamment cirer les bottes" ? A chacune et chacun de juger. Elle a quand même eu le droit d'annoncer le nom du successeur du démissionnaire Villiers, à savoir le général Lecointre.  Mais on a bien compris qu'elle ne faisait que répéter le nom "soufflé par le chef". 

Et Laura Flessel ?

laura

Ancienne escrimeuse, ministre des sports, à quoi sert-elle ? En ces temps de vacances, elle est en Afrique, très exactement à Abidjan.

 

Ce vendredi s'est ouvert la 8e édition des Jeux de la Francophonie qui se tiendra du 21 au 30 juillet 2017, en Côte d’Ivoire. Cette huitième édition ambitionne de s’inscrire dans un projet de développement et de renforcement de cohésion nationale pour la Côte d’Ivoire, un voeu pieu alors que les militaires rebelles continuent de faire régulièrement parler les armes ces dernières semaines. Macron avait promis à son homologue ivoirien Ouattara d'être présent. Mais les militaires français et les mutins ivoiriens en ont décidé autrement. Les jeux de la francophonie, vous connaissez ? Pas un media français n'en parle. Alors Laura Flessel suffira ! Elle assistera à l’ouverture et accompagnera les premiers pas de la délégation tricolore, décision du chef ! 
Elle profitera de son déplacement pour poursuivre ses échanges avec ses homologues internationaux et les présidents de fédérations afin de poursuivre le développement du réseau d’influence de la France à l’international a-t-elle déclaré. Il faut bien dire quelque chose ! Laura est une bonne palliative du chef, qui lui s'intéresse beaucoup plus au très médiatique Tour de France. Passer à la télé française, c'est plus important ! Et après tout, le chef ira à Assinie (résidence côtière du président Ouattara en Côte d'Ivoire) pour le réveillon de Nouvel An ... en compagnie de l'habitué Nicolas Sarkozy ?
Marlène Sciappa, punie ?

 

marlene

Secrétaire d'Etat à l'égalité hommes/femmes, elle semble avoir une langue qui fourche souvent. Ainsi, elle a annoncé au Sénat que  "les subventions aux associations ne baisseraient pas d'un euro". Oui mais voilà, elles auraient diminué de 25% ! Elle a certes essayé par la suite de noyer le poisson en disant que la baisse se fera sur les budgets de fonctionnement, et pas sur les subventions des associations. Mais les responsables d'associations n'ont pas été dupes et restent très fâchés. Voilà qui n'a pas dû plaire au chef qui 'aime guère la contradiction. 

Et voilà qu'elle dérape encore à propos des chiffres des viols et se fait recadrer par l'Insee. Alors que la secrétaire d'État rencontrait la délégation aux Droits des femmes du Sénat jeudi 20 juillet, elle s'est permis de faire un raccourci sur les agressions sexuelles, révèle Le Lab d'Europe 1. Elle a affirmé tout de go que les viols étaient plus fréquents dans le nord que dans le sud. Selon Le Lab, Marlène Schiappa se sert d'une enquête de l'Insee de 2014 qui fait état de "576 plaintes dans le Nord, dix en Corse dont une sur voie publique". Attention, Marlène, le chef va se fâcher !

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20 juillet 2017

Armes offertes, puis volées

Un grand merci, messieurs Macron et Le Drian

armes4

Dès la mi-mai, l'ancien ministre de la défense socialiste, nouveau ministre LREM Jean-Yves Le Drian (le plus rapidement opérationnel) faisait don gratuitement de matériel militaire, d'armes, de véhicules et même d'hélicoptères de combat au gouvernement ivoirien, alors que le président de ce pays Alassane Ouattara était le premier à être reçu par Macron à l'Elysée. Sans compter que dans ce pays que l'armée française était sensée quitter à la fin de l'opération Licorne, less effectifs ont été renforcés, sous prétexte que l'aéroport de Port-Bouët (Abidjan) devait servir de base arrière pour l'envoi de troupes et de matériel vers le Mali-Nord.

La bonne blague ! Voici que cette nuit du 19 au 20 juillet, des tirs ont empêché les abidjanais de dormir, des hommes masqués ont envahi deux casernes d'Abidjan, dans les quartiers de Yopougon et de Cocody, et ont "embarqué" des véhicules, des armes et des munitions. Et ce n'est pas la première fois que cela arrive dans ce pays, où les mutineries sont nombreuses et où le terrorisme a déjà fait bien des victimes.

Alors que ce matériel tombe forcément "en de bonnes mains", Macron annonce une réduction de 850 millions d'€ du budget militaire, limoge l'un des meilleurs généraux ! C'est vrai, il utilise la meilleure méthode pour éradiquer le monde du terrorisme qui le ronge. Avec du matériel vétuste par les réductions militaires, nos soldats vont-ils devoir se battre contre des bandes armées de bon matériel français ? Messieurs Macron et Le Drian, un grand merci, que vos consciences reposent en paix !

19 juillet 2017

Démission

Oui chef ! Merci, chef ! Adieu, chef !

bercy

Le chef d'état-major des armées Pierre de Villiers, en conflit avec le président Emmanuel Macron au sujet du budget de la Défense, a démissionné mercredi, une semaine après avoir été brutalement rappelé à l'ordre par le chef de l'Etat.

"Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d'assurer la pérennité du modèle d'armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd'hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j'ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l'a acceptée", écrit le général de Villiers dans ce communiqué.

Le maintien ou non en poste du chef d'état-major des armées, le général Pierre de Villiers, agitait depuis plusieurs jours les milieux militaires, alors qu'Emmanuel Macron a multiplié les rappels à l'ordre à son égard. Le chef de l'État lui a reproché des critiques sur le budget de la défense.

Bercy a réclamé 850 millions d'euros d'économie cette année aux armées, dans un contexte de serrage de vis budgétaire global en 2017, avec une baisse prévue de 4,5 milliards d'euros des dépenses de l'Etat.

"J'ai toujours veillé, depuis ma nomination, à maintenir un modèle d'armée qui garantisse la cohérence entre les menaces qui pèsent sur la France et sur l'Europe, les missions de nos armées qui ne cessent d'augmenter et les moyens capacitaires et budgétaires nécessaires pour les remplir", déclare le général de Villiers, en rappelant qu'il assumait les responsabilités de chef d'état-major depuis trois ans et demi.

"Dans le plus strict respect de la loyauté, qui n'a jamais cessé d'être le fondement de ma relation avec l'autorité politique et la représentation nationale, j'ai estimé qu'il était de mon devoir de leur faire part de mes réserves, à plusieurs reprises, à huis clos, en toute transparence et vérité" ajoute-t-il. (selon AFP, ce matin 9h47)

15 juillet 2017

Chef, non chef !

Premiers frondeurs au sein de LREM

armee1

Jean-Jacques Bridey, député LREM du Val-de-Marne et président de la commission de la défense de l'Assemblée, a déploré la décision du gouvernement de réduire les dépenses des armées. 

L'exécutif a annoncé jeudi un plan de 850 millions d'€ d'économie au ministère de la Défense en 2017.

Il s'agit de l'effort le plus conséquent demandé à un ministère. Visiblement, cette politique budgétaire ne plait pas du tout à Jean-Jacques Bridey, qui avait conseillé Emmanuel Macron sur les sujets de défense pendant la campagne présidentielle. "C'est un choix. Personnellement, je le regrette, surtout quand je vois l'explication qui a été donnée par Bercy, puisqu'on nous dit qu'il faut faire 4 et quelques milliards d'économies mais que, dans le même temps, on ouvre 1,5 milliard d'ouverture de crédit pour la capitalisation d'Areva", a fait savoir l'élu, vendredi 14 juillet, au micro de RFI. 

"Nos hommes risquent leur vie tous les jours"

"Je trouve un peu délicat de donner cette explication. Nos hommes risquent leur vie tous les jours sur les théâtres d'opération et on leur demande de faire des sacrifices budgétaires pour recapitaliser une société, qui est certes importante, mais pour qui on aurait pu trouver d'autres solutions", a poursuivi le député. "Il y a nécessité de tenir les 3% (de déficit public imposé par Bruxelles ndlr). Et donc il faut que tous les ministères, y compris celui de la Défense" fassent des économies, a-t-il concédé. "Est-ce que ce doit être à hauteur de 850 millions d'euros ? Il faut qu'on regarde quels seront les impacts, et j'espère qu'ils seront a minima pour les armées." L'élu du Val-de-Marne demande notamment que les équipements assurant la sécurité des soldats ne soient pas touchés. 

Jeudi soir, Emmanuel Macron a fermement recadré le chef d'État-major Pierre de Villiers, qui avait dit s'être fait "baiser" par ce train d'économies, selon une citation du journal Les Échos. "Je regrette que ces propos soient parus dans la presse", a commenté Jean-Jacques Bridey. "C'était à huis clos, j'avais demandé à tous mes collègues de tenir la confidentialité de ces propos." Toutefois "je comprends le raisonnement du chef d'État-major, qui est un excellent officier général, un excellent chef d'Etat-major, apprécié des armées", a-t-il assuré.

Les députés LREM Jean-Charles Larsonneur (Finistère) et Gwendal Rouillard (Morbihan) ont rejoint Jean-Jacques Bridey sur cette position. La fronde est en marche.

9 juillet 2017

Première atteinte à des lois sociales : le tiers payant généralisé

Des ministres de la société civile : la belle farce !

buzyn

Qui a pensé un seul instant que le gouvernement Macron-Philippe allait pratiquer une politique sociale ?

Depuis le 1er janvier 2017, grâce à la "loi santé" mise en place par le gouvernement socialiste, une nouvelle étape dans la mise en place progressive du tiers payant généralisé s'était ouverte : le tiers payant devient un droit pour les soins pris en charge au titre de la maternité ou d'une affection de longue durée (ALD). Par ailleurs, le tiers payant sur la part obligatoire peut également être proposé à tous les patients, mais il n'est pas une obligation. Il deviendra un droit pour tous le 1er décembre 2017. C'est ce droit qui est remis en cause par le nouveau gouvernement ! Une première mesure antisociale qui risque d'être suivie de bien d'autres, si on n'y prend garde.

La technique macronienne de mise en place des mesures antisociales apparaît de plus en plus clairement : un premier ministre de la droite dure et des ministres de la même droite aux postes-clés, des députés LREM à la botte, sans possibilités même de déposer un quelconque amendement à un projet de loi. Sans oublier, la nomination pour moitié de ministres à vue corporatiste issus de la société civile. 

L'exemple est bien dans cette affaire la ministre de la santé Agnès Buzyn. Officiellement, elle devrait être compétente : de profession hématologue, professeure des universités, praticienne hospitalière, spécialiste d'hématologie, d'immunologie des tumeurs et de transplantation ! Excusez du peu, mais le CV de responsable politique est bien moins fourni voire inexistant. Et c'est bien là que se trouve la farce, cette ministre ne défend pas les malades, mais uniquement les lobbies qui ont souhaité sa nomination du fait de sa docilité et de sa malléabilité.

Communiqué du parti socialiste 

ps

Il y a les déclarations et il y a les actes. Dans la feuille de route de la Ministre des solidarités et de la santé, la lutte contre les inégalités sociales devait constituer un axe important de la politique du gouvernement pour les cinq prochaines années. Or, Agnès Buzyn vient d’annoncer que le tiers payant généralisé (TPG) serait suspendu, ce qu’elle justifie en affirmant avoir en « horreur les obligations ». Curieux argument quand dans la même semaine on annonce un texte de loi qui rendra obligatoires onze vaccins dès 2018…

Une fois de plus, le gouvernement dit une chose et fait le contraire : alors que le candidat Emmanuel Macron affirmait que « nombreux sont ceux qui renoncent encore à des soins essentiels en raison de frais qui restent à leur charge »,  l’abrogation du TPG montre que ce n’est pas un enjeu pour l’Exécutif. On sait que plus de 25% de nos concitoyens renoncent à se soigner en raison de l’avance de frais. C’est à cela que le TPG veut justement répondre. C’est l’une des réformes les plus efficaces pour améliorer la prévention, et notamment le dépistage, parce qu’elle répond aux difficultés financières d’accès aux soins des plus précaires

Il faut encore rappeler que l’immense majorité des pays développés, quel que soit leur système de santé, pratiquent le tiers payant. La loi santé de 2016 prenait en compte les inquiétudes légitimes des personnels de santé, en garantissant la simplicité de l’utilisation, la lisibilité des droits et la garantie du paiement, dans un délai de 7 jours ouvrés maximum sous le pilotage technique confié à l’assurance maladie. L’argument de la complexité ne tient pas plus que celui de l’horreur des obligations.

Aujourd’hui, le « en-même-tempisme » fait une nouvelle victime : l’égalité d’accès aux soins.

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2 juillet 2017

Macron devant le Congrès à Versailles : un discours entre 200.000 et 600.000 €

Point d'indice gelé, sauf pour Jupiter !

jupiter

Ce lundi 3 juillet, le président de la République s'exprimera devant les parlementaires pour une réunion extraordinaire par son caractère rarissime mais aussi sur le plan financier. Emmanuel Macron a prévu de tenir un discours à Versailles devant les 577 députés et les 348 sénateurs réunis en Congrès lundi prochain. Une réunion qui a un coût, comme le rapporte Paris Match jeudi 29 juin, citant les dépenses engendrées par ce discours. "Outre les aménagements des lieux, il faut aussi sécuriser le site, y acheminer les parlementaires, les accueillir", précise ainsi le site du magazine.

C'est notamment ce coût que dénonce le groupe La France insoumise (LFI) à l'Assemblée. Jean-Luc Mélenchon et ses troupes vont donc boycotter le Congrès. "La violence que nous avons subie ne peut pas rester sans réplique, nous la retournons contre ceux qui nous la font subir, a déclaré Jean-Luc Mélenchon lors d'une conférence de presse au Palais Bourbon jeudi. Nous nous rebellons et nous n'irons pas" à Versailles. Le groupe LFI rejoint la décision de deux députés UDI, Jean-Christophe Lagarde et Philippe Vigier, qui avaient annoncé dès mercredi qu'ils n'iraient pas à la réunion de l'Assemblée et du Sénat en Congrès pour écouter le chef de l'État. 

Lorsque Nicolas Sarkozy avait lui aussi réuni le Congrès en juin 2009, le discours avait coûté 400.000 € selon Bernard Accoyer, beaucoup plus selon les socialistes qui tablaient, quant à eux, sur 600.000 €. 

Quant à François Hollande, qui avait réuni les parlementaires à Versailles au lendemain des attentats de novembre 2015, il avait tenu un Congrès "low-cost", à 200.000 euros, en supprimant les collations pour les parlementaires et en optant pour de l'eau, plutôt que d'autres options plus coûteuses.

27 juin 2017

Mitterrand, Chirac, Macron, les tueurs !

Elimination systématique des concurrents

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En son temps, Chirac pour la droite, Mitterrand pour la gauche, avaient compris que pour prendre le pouvoir il fallait rassembler son camp, donc annihiler toute velléité de ses alliés potentiels. C'est ce que fit Mitterrand après son échec de 1974 face à Giscard, en signant avec les communistes l'accord de programme commun, qu'il avait déjà rompu bien avant 1981. Pour lui, il s'agissait avant tout de prendre le dessus sur Georges Marchais, donc d'abaisser le plus possible le PC. Opération réussie malgré les cris de Marchais pour réclamer, à défaut de programme commun, des ministres communistes. 

A droite, pour Chirac, l'exercice était plus difficile. Il lui fallait éliminer Giscard, président en exercice. Il s'y employa dès sa nomination au poste de 1er ministre en 1974. Affaiblir Giscard systématiquement fut sa stratégie de tous les instants. Il commença donc par s'attaquer aux alliés des giscardiens, notamment les radicaux et leur chef Jean-Jacques Servan-Schreiber. Celui-ci fut évincé au bout de 13 jours au ministère des Réformes. JJSS, que Chirac appelait "le turlupin", avait le tort de parler haut et fort avec un discours "trop à gauche" selon ce premier ministre chef de guerre. JJSS devint ainsi le ministre le plus éphémère de la cinquième république. Mais Chirac dut reporter ses ambitions à l'après-Mitterrand donc à 1995. Malgré son beau discours de 1981 où il indiquait qu'il ne voterait pour Giscard qu' "à titre personnel". Mais là, Mitterrand l'avait éliminé dès le premier tour.

Le nouveau président Emmanuel Macron a des stratégies analogues à ses deux illustres  prédécesseurs. S'allier aux plus encombrants pour mieux les éliminer. Il a certes eu la chance de trouver le pauvre automutilé Manuel Valls qui lui a facilité la tâche. Plus encombrant est un certain François Bayrou, mais c'est réussi ! Le garde des sceaux et ses amis "têtes fortes" se sont suicidés sur l'autel des affaires, comme le firent auparavant Sarkozy et Fillon. Le Modem décapité, Les Républicains divisés, Macron semble arrivé à ses fins : des ministres godillots inconnus du public pris dans tous les camps, des députés aux ordres car très néophytes pour un groupe majoritaire aux ordres. La boucle semble bouclée... jusqu'à ce que Macron trouve son propre tueur ?

24 juin 2017

Gérard Collomb, plus proche des identitaires que des humanitaires

En visite à Calais ce vendredi, le ministre de l'Intérieur s'est lâché sur les migrants pour le plus grand bonheur de Génération identitaire, groupuscule d’extrême droite, qui lui propose ses services.

collomb

En visite à Calais, suite à la mort d’un chauffeur routier dans un accident consécutif à un barrage dressé sur l’autoroute par des migrants, Gérard Collomb s’est lâché sur les migrants.

Ironisant, tout d’abord, sur les accusations de violences policières qui étaient « tout à fait excessives » au regard de la « douceur légendaire » des migrants, il a affirmé que les forces de l’ordre agissaient avec « beaucoup d’humanité » face à des gens « enkystés ». Le ministre de l’Intérieur - censé représenter la « gauche » d’un gouvernement « progressiste » - propose donc de « renforcer la sécurité avec l’arrivée de deux compagnies de forces mobiles supplémentaires pour éviter que de nouveaux campements ne se forment ».

Annonçant la présentation « dans les quinze jours » d’un plan sur la question migratoire, Gérard Collomb a insisté sur le fait qu’il n’y aurait pas de centre d’accueil à Calais : « Je me méfie des centres qui se disent prêts à accueillir des migrants pour seulement quelques jours et qui finalement durent dans le temps », a-t-il déclaré.

Jacques Toubon, défenseur des droits, s’est, pour sa part offusqué sur RTL qu’on ne respecte pas « l’obligation légale – et non morale - précise-t-il, de leur donner accès à leurs droits fondamentaux, ne serait ce que manger et boire ! » Mais le ministre de l'Intérieur ne s’en émeut pas, préférant dire aux associations humanitaires « qu'il y a peut-être d'autres lieux que Calais où elles pourront déployer leur savoir-faire ». Parce que, selon lui, « le vrai problème, ce sont les routes de passeurs qu’il faut couper pour pas qu’on ait ces flux d’immigration qui ne sont plus des demandeurs d’asile mais de la migration économique ».

Une position saluée par Génération identitaire, groupuscule d’extrême droite qui « sait avoir contribué, par ses activités, à cette nouvelle position politique au plus haut sommet de l’État ». Vantant son action « Defendre l'Europe » qui « vise à stopper les bateaux de passeurs et à empêcher les bateaux d’ONG complices de ramener les migrants en Europe », le groupuscule proche du Front national propose même ses services au ministère ! « Une demande de subvention publique va être adressée à ce ministère dans les prochaines heures », peut-on lire dans un communiqué.

« Quand aujourd'hui dans le Pas-de-Calais, on s'aperçoit que beaucoup de députés sont Front national, cela veut dire qu'il y a un vrai problème », a osé Gérard Collomb. Mais flirter avec leurs orientations idéologiques n’en pose aucun…

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21 juin 2017

Et maintenant, le "front social"

Un nouveau collectif, le «Front social», a lancé ce lundi 19 juin, dans une trentaine de villes de France, un mouvement de protestation contre les «ordonnances Macron» qui visent à réformer le Code du travail. A Paris, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés place de la Concorde, face à l’Assemblée nationale.

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Malgré la forte chaleur de ce début du mois de juin 2017, de nombreux syndicalistes, des jeunes et des associations de gauche ont répondu présent à l’appel du « Front social ». « Reprenons la rue pour contester la politique du gouvernement », scandaient-ils. Les syndicats ne bougent pas assez, regrette Loïc Marin, militant à Force ouvrière : « On est un peu déçus de nos représentants tout en haut qui ne se battent pas assez à notre niveau. Mais nous, la rue, on refuse d’abandonner tout ça, c’est pour ça que l’on est là aujourd’hui, ici, et qu’on espère être de plus en plus nombreux. Il y a des rassemblements dans trente villes en France et on espère que cela va continuer et que ce n’est que le début. »

Atteinte aux droits des salariés

La politique de ce gouvernement est une atteinte aux droits des salariés, s’indigne de son côté Romain Altmann, animateur du « Front social » : « On veut interpeller la nouvelle Assemblée nationale pour leur dire que nous, en tant que syndicalistes, en tant que citoyens, on conteste cette mesure parce qu’elle va avoir un impact négatif à la fois sur l’emploi, mais aussi sur les droits des salariés pour lesquels aujourd’hui, 26 millions de personnes sont concernées. »

L'abstention a été telle aux législatives que le président Macron « n'a aucune légitimité » à faire passer sa réforme du Code du travail par ordonnances.

19 juin contre Macron à Strasbourg

Rassemblement et manif gazée par la police à Paris - 19/06/17

12 juin 2017

Elections législatives

5ème circonscription du Bas-Rhin (Sélestat - Erstein - Villé)

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Il fallait s'y attendre. Le candidat LR Herth, macrocompatible, arrive en tête face à un ancien conseiller général de droite UDI. Le FN est éliminé, mais uniquement du fait du faible taux de participation. Quant à Caroline Herth, aux étiquettes changeantes, elle paie sa valse hésitation, se trompant en plus d'élection, confondant notamment élection législative et élection municipale de Sélestat. La gauche représente 19,76 % des voix. Unie, elle aurait été présente au deuxième tour.

Dans un combat droite -  droite, je ne choisirai pas.

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