Quand les bénévoles pallient aux défaillances de l'Etat
Suppressions de postes, fermetures de structures telles les RASED, baisses de subventions des collectivités locales, autant de mesures qui ne vont pas dans le sens de l'amélioration du service public. Et les cas de défaillances brutales, sans concertation ni même d'information des personnes concernées, ont tendance à se généraliser. Dans les écoles, ce sont bien sûr les enfants en difficulté scolaires, souvent des familles les plus démunies, qui en sont les premières victimes. Dans certaines communes, des associations se sont créées, avec l'aide de la collectivité, pour embaucher du personnel permettant d'encadrer les jeunes lors des temps d'animation de 16 h à 18 h environ et les faire bénéficier de soutien. Avec la suppression des aides, ces associations font maintenant appel au bénévolat. Oui, mais ... bénévolat signifie aussi manque de formation, de compétence. Et qui sont-ils, les bénévoles ? souvent des retraités ou des étudiants. Et le plus souvent, ils ne connaissent pas les méthodes des enseignants, compliquant l'approche dans la compréhension pour les élèves en difficulté plutôt que la simplifier. Sans compter, la fatigue supplémentaire pour des enfants déjà surchargés. Qu'est-ce qu'on ne fera pas encore pour pallier aux défaillances des fonctions régaliennes de l'Etat ?
- A lire : DNA210911benevolat