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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
27 décembre 2012

Les blogueurs boucs émissaires des élus

censureDécidément les blogueurs ont mauvaise presse auprès des élus ! Toute la France connaît le blog de Christophe Grébert "MonPuteaux.com" régulièrement, ou plutôt systématiquement, poursuivi en justice pour diffamation, par la députée-maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud (anciennement suppléante de Nicolas Sarkozy). Malgré les relaxes continuelles prononcées par le tribunal, madame la députée-maire s'est entêtée au point de faire tellement de publicité au blogueur que celui-ci a été élu au Conseil Municipal de Puteaux. Juste retour des choses.

On voit d'ailleurs que les élections municipales approchent et certains élus au bilan pas toujours très glorieux, sur le plan local, cherchent des boucs émissaires. Autrefois, c'était la presse ! Rappelons-nous il y a quelques années la célèbre affaire de la villa Mathis où les élus désignaient comme responsable la regrettée jeune journaliste Sigolène Kropp qui écrivait : "Le suspense concernant le gestionnaire de la villa Mathis à Breitenbach devait prendre fin ce vendredi 14 mai. Le président de la communauté de communes René Haag l'avait promis. Mais l'annonce qu'il a faite ne trompe personne (voir DNA d'hier). Une fois de plus René Haag n'est pas en mesure d'avancer le nom d'un gestionnaire. Il affirme avoir trouvé "des partenaires sérieux" mais n'évoque ni signature ni caution bancaire. Ces gestionnaires sont-ils bien nouveaux ? Et René Haag a imposé une telle discipline parmi les délégués de la communauté de communes qu'aucun n'a osé lui poser la question de l'identité des repreneurs. Ou même émettre le regret de ne pas voir la promesse tenue.

Bouc émissaire

Quant au maire de Breitenbach Jean-Pierre Piela, il n'a rien demandé non plus, alors qu'il avait ouvertement critiqué René Haag dans son bulletin municipal (DNA du 11 mai). Des propos qu'il n'a pas vraiment assumés vendredi soir...Le courage politique n'est pas toujours là où on l'attend ! Dans cette affaire, la presse a été désignée comme bouc émissaire (ce qui est pratique et facile). Rappelons toutefois que 2 millions d'€ (13 MF) ont été dépensés par les collectivités publiques pour rénover la villa Mathis. Une saisine de la chambre régionale des comptes a d'ailleurs été déposée par le conseiller municipal de Villé Jean-Louis Boehler et enregistrée cette semaine. Les élus ont été mandatés par les citoyens pour gérer l'argent public et doivent évidemment rendre compte de leur action. Quant aux promesses, elles n'ont pas été inventées par les journalistes, mais bien prononcées par nos chers élus. Qu'ils assument !"

A cette époque j'avais été exclus des commissions de la comcom où je siégeais par le président de cette comcom pour raison de discours inconvenant sur mon blog à propos de cette vilaine "affaire Mathis"! J'avais bien sûr réagi, et le conseil municipal m'avait conforté dans ces commissions !

Aujourd'hui, on s'attaque de plus en plus aux blogueurs, non pas aux éphémères qui ont un blog le temps d'une campagne électorale, mais à ceux qui depuis 10 ans ou plus sont versés dans ce mode de communication. Rappelons il y a quelques semaines, la violente sortie au conseil municipal du maire de Lièpvre qui déclarait poursuivre en justice le blogueur de son village, alors même que le Procureur de la République avait déjà classé la plainte du maire "sans suites".

Et voilà que le maire de Villé veut se lancer dans la même mésaventure contre mon blog, à propos de l'affaire du cimetière qui a fait certes grand bruit au dernier conseil municipal. M'ayant déjà obligé à répondre dans la presse où mon nom était cité, le voilà qui m'écrit un courrier incendiaire, me demandant notamment de retirer un article de mon blog sous menace de me poursuivre en diffamation. Qui plus est, il laisse croire que je suis malveillant par rapport au personnel de service. Non, monsieur le maire, le responsable de ce beau fatras, c'est vous. A vrai dire, ce qui gêne monsieur le Maire, c'est que depuis un certain temps ce blog est cité dans les meilleurs buzz politiques de Canalblog ! Mais voilà qui risque fort d'envenimer la campagne électorale qui s'approche. Notre maire devrait quand même savoir que lorsque le ton monte, sa cote baisse !

Ci-dessous le courrier que m'a fait parvenir (sans timbre) le Maire de Villé :

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Sans commentaires !

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13 novembre 2012

L’expulsion brutale d’un Tunisien filmée par un passager à l’aéroport de Lyon

tunisienLes vidéos d’un sans-papiers forcé par la police d’embarquer sur un avion pour Tunis provoque l’indignation sur Internet. L’auteur de la vidéo se dit choqué par le traitement inhumain subi par son compatriote.
 Les passagers du vol TU 751 de 11h50 entre Lyon et Tunis du samedi 10 novembre ont assisté à une scène perturbante alors qu’ils venaient d’embarquer. Un Tunisien est maintenu face contre terre par deux policiers. L’homme, qui refuse d’embarquer, hurle tandis que les passagers supplient les deux agents de la police de l’air et des frontières de le relâcher, leur reprochant de traiter l’homme comme un criminel.
Selon le passager qui a filmé la scène puis posté ses vidéos sur YouTube, le Tunisien aurait été maintenu pendant une quinzaine de minutes au sol, avant d’être finalement sorti de l’avion. D’après les informations qu’il a pu recueillir à bord, le sans-papiers, prénommé Aymen, habitait Lyon, serait divorcé et père de deux enfants. Il avait été placé en détention pendant 45 jours au centre de rétention de l’aéroport, avant d'être embarqué dans un avion pour Tunis.
La préfecture du Rhône a indiqué à FRANCE 24 que le Tunisien faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français de la part de la préfecture de l’Isère qui avait demandé son placement dans le centre de rétention de la région. La préfecture explique que le sans-papiers refusait de monter dans l’avion et s’était montré agressif, insultant même les policiers.
 Après cet incident, l’homme a été placé en garde à vue puis jugé par le tribunal de grande instance de Lyon. Il a été condamné le 13 novembre à 10 mois de prison ferme et 3 ans d’interdiction de territoire français.
 
"Pour la France, pays des droits de l’Homme, c’est vraiment une honte de traiter un être humain de la sorte". Tounsihor (pseudonyme) est franco-tunisien. Il s’apprêtait à rentrer en Tunisie pour une semaine de vacances. Il est l’auteur des vidéos publiées sur YouTube.
 
Extraits de la vidéo originale. Les visages des agents de la police de l'air et des frontières ont été floutés.
 
Le vol avait déjà deux heures de retard. On avait vu qu’avant nous, des personnes étaient entrées dans l’avion. Lorsque nous avons embarqué, on a entendu des cris, des gens se bagarrer. Je me suis dit : ‘C’est pas possible, on vient d’attendre deux heures, et là, il y en a qui trouvent le moyen de se battre pour retarder encore le vol !’.
 Puis, je me suis approché et j’ai vu deux hommes, dont un assez imposant portant un t-shirt orange, tenir à terre un homme qui criait et semblait souffrir énormément. Ils étaient à deux sur lui, lui tenant les bras et les jambes. C’était incroyable de les voir agir si violemment.
 Un passager avec un survêtement Adidas, qu’on voit sur la vidéo, s’est approché pour demander aux policiers de le relâcher. Il a demandé au sans-papiers de se calmer, de faire attention à ce qu’il disait et faisait, car il risquait d’être accusé d’outrage à agent et d’aggraver sa situation. J’ai appris ensuite que cet homme en survêtement connaissait la personne séquestrée. Le sans-papiers s’était levé pour se diriger vers lui et c’est à ce moment qu’il a été mis à terre. "Si un policier tunisien avait fait ça à un Français, ça aurait été un incident diplomatique !" Les personnes âgées autour étaient choquées, il y avait aussi des enfants qui demandaient ce qu’il se passait. J’ai vu des hôtesses de l’air et d’autres membres de l’équipage les larmes aux yeux. La façon dont cette personne a été traitée nous a profondément choqués. Si un policier tunisien avait fait ça à un Français, ça aurait été un incident diplomatique ! Certes, je n’ai pas vu les policiers mettre des coups. Mais je considère qu’il y a d’autres manières pour traiter un être humain, surtout en présence d’autres personnes, comme dans un avion touristique. À un moment, les deux hommes m’ont demandé d’arrêter de filmer. Mais j’ai refusé. Je ne faisais pas ça pour la gloire et j’en avais le droit. Comme je le dis dans la vidéo, pour la France, pays des droits de l’Homme, c’est vraiment une honte de traiter un être humain de la sorte.
24 octobre 2012

Les conséquences de l'affaire de dopage de Lance Armstrong

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20 octobre 2012

Pas de gazouillis pour les nazillons

8af7bf1103Twitter est confronté en ce moment à deux affaires xénophobes, en Allemagne et en France. En cause : un groupuscule néo-nazi et un concours de blagues antisémites remettent sur le devant de la scène la question de la liberté d'expression sur les réseaux sociaux. Twitter est contraint à la censure.

Un compte néo-nazi bloqué en Allemagne

Twitter vient de bloquer le compte d'un groupe néo-nazi basé en Allemagne en Basse-Saxe. Le compte « Besseres Hannover », géré par un groupuscule néo-nazi, a été condamné et interdit le 25 septembre par un tribunal de Basse-Saxe. Les membres de ce groupe tombent désormais sous le coup d'une enquête pour incitation à la haine raciale, après avoir envoyé une vidéo menaçante à Aygül Özkan, ministre régionale d'origine turque, responsable des Affaires sociales. Peu avant l'affaire, Twitter avait déclaré pouvoir bloquer des comptes et des messages illicites, uniquement cependant sur sollicitation des autorités compétentes, et selon la législation en vigueur dans le pays. Après la demande des autorités allemandes à l'entreprise américaine, cette dernière a bloqué le compte néo-nazi. Les messages datés d'avant le 25 septembre sont cependant encore visibles en Allemagne, et les messages postérieurs le sont dans les autres pays.

En écho au scandale antisémite en France

Cette affaire arrive au moment où Twitter est confronté en France à une controverse, concernant le hashtag (mot clé) "#UnBonJuif". Le 10 octobre dernier, ce mot clé était l'un des plus utilisé du réseau, servant à partager des blagues antisémites. En réaction, Jonathan Hayoun, président de l'UEJF (Union des étudiants juifs de France), a indiqué qu'il souhaitait porter plainte contre Twitter, si le hashtag n'était pas retiré du site, et surtout si l'entreprise américaine ne répondait pas à leur demande de concertation. Une réunion téléphonique a eu lieu ce 18 octobre entre les dirigeants de Twitter et le représentant de l'UEJF, qui s'est révélé pour ces derniers "décevant". Face à la menace d'une plainte, Twitter a cédé, et décidé d'appliquer la loi française, selon laquelle il n'est pas nécessaire d'obtenir une injonction juridique pour retirer un contenu illicite. Ainsi les tweets signalés seront retirés prochainement du site.

Ces nouvelles affaires posent à nouveau la question de la liberté d'expression sur les réseaux sociaux, et ses limites. Twitter dit vouloir suivre les législations nationales. Face à ces deux affaires l'entreprise n'a pas réagi de la même manière. En France les tweets seront supprimés, alors qu'en Allemagne, bien que le compte soit bloqué, les messages sont toujours consultables. Comment le réseau social à l'oiseau bleu peut-il, suite à l'affaire française justifier le non-retrait des tweets néo-nazi, alors même que le compte est bloqué ? Une autre question se pose, celle de la législation pouvant réguler les messages échangés sur les réseaux sociaux. Twitter souhaite respecter celle de chaque pays, mais à une époque où les informations circulent mondialement de plus en plus rapidement, est-ce vraiment possible ? (-)

Extrait de "La gazette de Berlin"

4 octobre 2012

Des nazis jugés à Stuttgart pour un massacre en Italie ?

r_SANTANNA_large570Après 10 ans de négociations avec les autorités italiennes, le procureur de Stuttgart a enfin pu engager des poursuites contre 17 anciens SS pour les massacres perpétrés dans la commune de Toscane Sant Anna di Stazzema le 12 août 1944 qui ont fait 560 victimes.  Ce jour-là, des éléments de la "Panzerdivision Reichsführer SS" ont investi ce village montagnard et rassemblé tous les habitants. Les soldats SS ont lancé des grenades dans la foule, puis fusillé les survivants. Enfin, ils incendièrent le village. Les accusés se justifient par une intervention contre des partisans, les survivants dénoncent une action de vengeance. Ces faits avaient été passés sous silence jusqu'en 1994, où un procureur militaire découvrit une armoire pleine de d'actes, appelée encore aujourd'hui "l'armoire de la honte". 700 actes de barbarie étaient mis à jour, tous passés sous silence à la fin de la guerre pour des raisons politiques. En 2005, le tribunal de La Spezia condamna déjà 10 accusés, en leur absence, à la prison à perpétuité. En 2002, le procureur de Stuttgart, ayant appris que l'un des responsables du massacre vivait à Lörrach, engagea des poursuites. Près de 70 ans après les faits, 9 des 17 responsables sont cependant décédés et ne seront jamais jugés. La défense des accusés restants plaide le manque de clarté des faits ou même la prescription. Quant à l'avocat des victimes et de leurs familles, il estime que le procès de La Spezia avait fait toute la clarté voulue et il y a largement assez de preuves pour faire condamner les accusés survivants.

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16 septembre 2012

Roms en France, gitans en Suisse

topelement__1_La conseillère d’Etat Jacqueline de Quattro annonçait la couleur fin août: «Ma patience a atteint ses limites avec les Gitans». Depuis, la police vaudoise expulse à tour de bras. Quarante caravanes prenaient leurs aises près du hangar de Solar Impulse à Payerne? Dégagez!

Des marioles ayant suggéré que la visite, ce jour-là, des conseillers fédéraux Eveline Widmer-Schlumpf et Didier Burkhalter expliquait cette fermeté nouvelle, le démenti a fusé. Un cortège des gens du voyage se pose sans prévenir à Saint-Prex (VD), puis à Penthaz en début de semaine? Débarrassez le plancher!… et sous escorte motorisée d’une trentaine d’agents, s’il vous plaît. Une troisième cohorte s’installe jeudi sous la piscine de Renens? Ouste, loin du bal!

Ça ne rigole plus en terre vaudoise. Quand les deux places d’accueil de Payerne et Rennaz sont pleines – ce qui arrive souvent vu que les nuitées gitanes ont doublé en un an – c’est la tolérance zéro face aux occupations sauvages de terrains.

Postulat valaisan

Les politiciens valaisans pâlissent d’envie face à tant d’efficacité, alors que leurs autorités, cantonale et communales, se sont emmêlé les pinceaux lors du mariage gitan qui a défrayé la chronique à Collombey-Muraz le 23 juillet. Vendredi au Grand Conseil, le député suppléant UDC Guillaume Vanay s’est lâché face à la conseillère d’Etat Esther Waeber-Kalbermatten, cheffe de la sécurité: «Esther n’aboie pas, la caravane reste», a-t-il lancé en lui offrant symboliquement une caravane d’or pour sa «rare inefficacité». Son intervention a été jugée moyennement drôle, l’UDC a présenté des excuses.

Le Grand Conseil valaisan n’en a pas moins accepté à une forte majorité un postulat de Pascal Bridy (PDC du Centre) demandant au Conseil d’Etat «d’établir sans délai un règlement permettant l’expulsion immédiate des contrevenants pour qu’une situation comme celle vécue à Collombey-Muraz ne se reproduise pas». Conseiller national et municipal de la commune concernée, Yannick Buttet (PDC) a porté mardi le débat au niveau fédéral.

La justice et la police «doivent pouvoir saisir les véhicules et les caravanes des gitans dès le début de la procédure et ce en guise de garantie», demande sa motion signée par sept autres députés, dont Christophe Darbellay, Oskar Freysinger et Jean-François Rime.

Pendant que les politiciens discutent, la police vaudoise expulse. Jeudi, elle a escorté les dernières caravanes de Renens à la frontière fribourgeoise où les autorités ont été… euh… un peu empruntées. Arrêt nocturne à Semsales, négociations. Aller à Bulle, place Majeux? Pas de chance, le Cirque Knie y arrive. Le cirque gitan, lui, s’est retrouvé en partie à Semsales, jusqu’à lundi, et en partie dans une «zone d’attente» entre Riaz et Echarlens, avant de se diriger vers le canton de Berne.

Main de fer nécessaire

Les choses seraient plus simples si Fribourg avait une place officielle d’accueil. Un premier rapport a été publié en 2005. Quatre ans plus tard, le choix se portait sur le lieu-dit Joux-des-Ponts, commune de Sâles. Il a été agréé par la Confédération dans un «concept places d’accueil» en 2011.

Vendredi, répondant à une question des députés Pierre-André Grandgirard (PDC-PBD) et Michel Losey (UDC), le Conseil d’Etat fribourgeois révélait l’échéance fixée par l’Office fédéral des routes: 2015, «à cause de probables oppositions». Dix ans, donc, pour mettre à disposition un terrain où il n’y a rien…

«Incroyable qu’on n’arrive plus à concrétiser des décisions politiques, se fâche Michel Losey. On incite même les gens à faire opposition par ce genre de commentaires. Il manque vraiment une main de fer!» Jacqueline de Quattro, peut-être?(Le Matin)

14 septembre 2012

Les talibans posent des bombes sur Facebook

Les djihadistes afghans se cachent derrière des profils factices de jolies filles pour espionner les militaires occidentaux.

topelementSuivant les pays Facebook devient une arme de guerre. Dans un rapport sur les réseaux sociaux et la défense, le gouvernement australien met en garde ses soldats engagés dans le conflit afghan. Les talibans utilisent de faux profils Facebook pour espionner les militaires et planifier des attaques.

Pour tromper la vigilance des militaires et devenir «Friend», les insurgés se cachent le plus souvent derrière des profils de «femmes attirantes», note le rapport. Problème: des informations a priori anodines, comme le nom, le grade, ou la caserne d’un soldat peuvent avoir des conséquences graves.

Gare à la géolocalisation

«Peu de soldats sont conscients que le ‘data mining’ (l'exploitation des données) permet d'analyser les comportements de gens et d’en tirer des schémas en observant leurs publications sur les réseaux sociaux» , s’inquiètent les autorités australiennes. La fonction de géolocalisation, intégrée dans certains cas à l'insu des internautes, est un facteur de risques particulièrement important.

Le département australien de la défense a déclaré qu’il préparait un guide d’utilisation des réseaux sociaux pour la fin de l’année. En attendant, les Talibans ne sont pas les seuls à partir à la pêche aux renseignements sur Facebook. Le Hezbollah et le Hamas y sont également très actifs.(Newsnet)

9 septembre 2012

Emigrés en Suisse !

Voici une liste des exilés fiscaux. De braves français patriotes, qui exploitent les travailleurs, qui délocalisent pour faire encore plus de profits, qui, chaque jour nous expliquent qu'ils sont pris à la gorge par les charges à payer pour les retraites et l'assurance maladie: des patrons qui s'empiffrent, qui bénéficient d'exonérations jusqu'à 1,6 SMIC et qui reçoivent souvent des aides régionales pour l'emploi et l'industrie alors qu'ils cassent les outils de production pour s'installer là où la main d'oeuvre est source de dividendes encore plus élevés. Ils habitent à l'étranger mais ont leur patrimoine industriel en France, ils possèdent des propriétés magnifiques sur la côte d'azur et ailleurs dans les paradis fiscaux. Il est temps de les mettre hors d'état de nuire à l'économie française et à l'emploi. Ce sont ces gens là qui hurlent et poussent des cris d'orfraie quand une modeste pichenette de Hollande augmente le SMIC de 2 %. Ces gens là sucent la richesse comme la sangsue suce le sang.

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5 septembre 2012

Harcèlement créancier

recouvrement_impayesUn organisme, une banque, une maison de crédit, un opérateur, une assurance ou autre, estime que vous leur devez de l’argent. Vous n’êtes pas d’accord et vous contestez. Votre créancier mandate un cabinet de recouvrement. Et le harcèlement commence. Appels téléphoniques et correspondances quotidiennes avec menaces, chantage et intimidation. Ils vont demander votre condamnation au tribunal, ils vont venir saisir vos meubles en votre absence, ils vont bloquer vos comptes, ponctionner votre salaire et même s’en prendre à votre entourage, parents, enfants, etc. Cet enfer est une réalité pour des millions de nos concitoyens. Pourtant, il y a plusieurs choses qu’il faut savoir. D’abord, ces démarches sont illégales. Si vous devez réellement de l’argent, votre créancier n’a qu’une possibilité : mandater un huissier pour qu’il fasse valider la créance auprès du tribunal d’instance. Le cas échéant, il obtient une ordonnance portant injonction de payer. Ensuite, il vous présente ce document. Vous avez un mois pour faire opposition. Ce que vous faites. Puis le juge vous convoque et vous pourrez lui exposer vos arguments. Pour obtenir une telle ordonnance, l’huissier doit avoir un dossier en béton, sans vice de forme. En réalité, il est très rare qu’un créancier puisse fournir un tel dossier. Comme il est sûr de se faire débouter par le juge, alors il utilise des moyens illégaux comme ceux que je viens d’exposer. Si vous êtes la cible d’un de ces organismes, je vous conseille de lui faire adresser la lettre suivante en recommandé avec accusé de réception.


Messieurs,

Vous m’avez prévenu que l’organisme XXX vous a mandaté pour recouvrir une certaine créance.

Cette somme étant l’objet d’une contestation de ma part, j’use de mon droit de demander l’arbitrage de l’autorité judiciaire.

Il appartient donc à cet organisme de solliciter le juge d’instance aux fins d’obtenir une « ordonnance portant injonction de payer ». 

Le cas échéant, dès que celle-ci me sera signifiée par voie d’huissier, et en fonction des éléments présentés, je me réserve le droit, soit de payer, soit d’y faire opposition dans le délai d’un mois. 

Le juge d’instance ou de proximité me convoquera en audience et je pourrais alors lui exposer mon point de vue, documents à l’appui.

Le juge pourra alors valablement trancher sur la validité de ladite créance ou non.

Il n’y a pas d’autres procédures. Je vous demande donc expressément de cesser vos relances et d’informer l’organisme qui vous a mandaté de ma position.

A partir de la date de réception de cette lettre, toutes relances de votre part, tant par courrier que par téléphone, seront considérées comme du harcèlement et de l’intimidation. Je n’hésiterai pas à porter plainte pour ce motif, ce qui hypothèquera sérieusement vos chances d’obtenir la validation de la dette par les voies judiciaires.

Je vous prie de croire, messieurs, en l’expression de mes sentiments respectueux. 

4 septembre 2012

Rentrée des classes

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