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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

16 février 2024

Quand l'Etat divise pour régner !

On croyait avoir tout vu à propos de l'éventuelle fermeture d'une classe au RPI Triembach-au-Val - Saint-Maurice ! Il n'en est rien !

RPIVoilà qu'on apprend au détour d'un article de la presse  locale que ce sont les conseils municipaux des deux communes qui décideront où aura lieu cette fameuse fermeture. Et moi qui croyais encore que l'organisation de l' "Education Nationale" relevait de l'Etat ! On croit rêver !

Il est vrai que nos dirigeants ne peuvent ignorer la devise "Diviser pour régner" et ont trouvé un  terrain d'application qui leur semble idéal. Et si les élus locaux concernés refusaient de se prêter à cette mascarade ? par exemple en ne désignant pas la commune où pourrait avoir lieu la fermeture ?

Autre argument : le nouveau gouvernement préconise l'enseignement par niveau. Celui-ci existait déjà par le passé, il était lié à des classes à effectif réduit et à une présence de personnel qualifié que l'Education Nationale n'avait pas... Alors ? Laissons le soin à tous de deviner la suite !

RPI0

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15 février 2024

SNCF : l'appel à la grève des contrôleurs du 16 au 18 février est maintenu

Le préavis est fixé du jeudi 15 février (20h) au lundi 19 février (8h). Les syndicats annoncent que « 70 à 90 % » des contôleurs seront en grève.

train

« Les engagements n'ont pas été respectés. » Fabien Villedieu, de Sud Rail, annonce la couleur sur RMC ce mardi : l'appel à la grève des contrôleurs du 15 février (20h) au 19 février (8h) est maintenu, soit en plein week-end de départs en vacances pour les académies de Besançon, Dijon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Limoges et Poitiers.  Ce week-end se situe également au beau milieu des vacances scolaires des académies d'Île-de-France ainsi que de Montpellier et Toulouse.

Le syndicaliste soutient que « 70 à 90 % » des contôleurs seront en grève. « Pas de contrôleur, pas de train », rappelle-t-il.

Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a appelé ce mardi les contrôleurs à « réfléchir » et « bien prendre la dimension » des concessions faites par la direction avant de mettre à exécution leur menace de grève en plein week-end des vacances scolaires.

Deux engagements « pas respectés »

Après la grève de Noël 2022 qui avait obligé la SNCF à annuler de nombreux TGV et laissé sur le carreau environ 200 000 voyageurs, les contrôleurs mobilisés via un groupe Facebook baptisé Collectif national ASCT (CNA) ont menacé de nouveau de se mettre en grève.

Ce collectif, constitué en dehors de tout cadre syndical, n'est pas habilité à déposer de préavis et doit donc s'appuyer sur les syndicats pour porter ses revendications. Un préavis a donc été déposé par Sud-Rail.

Selon Fabien Villedieu, deux engagements majeurs n'ont « pas été respectés » par la direction : « un minimum de deux contrôleurs dans les TGV –il y a 600 personnes dans une rame– », et « des négociations qui prennent en compte la pénibilité autour de la cessation d'activité ».

Une revalorisation du salaire plutôt qu'une prime

Le syndicaliste reproche à la SNCF de « repousser encore d'un an » ces deux points. Une réunion pour tenter d'éviter la grève a eu lieu de lundi, mais elle n'a débouché sur aucun accord.

En outre, inflation oblige, les syndicats demandent une revalorisation « mensuelle », soit du salaire, et non « une prime one-shot », en référence à l'annonce par le président de la SNCF, plus tôt cette semaine, du versement d'une prime de 400 euros en mars.

Deux syndicats soutiennent le mouvement

« On augmente l'emploi, on augmente les salaires, on propose une plateforme de progrès social, je ne vois pas bien pourquoi en réponse on aurait une perturbation pour les Français qui veulent partir en vacances », a estimé Jean-Pierre Farandou sur RTL.

« Je les appelle à réfléchir, à bien prendre la dimension des avancées qui ont été faites, elles sont sérieuses, elles sont solides, elles sont cohérentes. Et je le redis, on est prêt à traiter toutes les revendications, mais dans un processus à froid », a-t-il martelé.

« La direction fait des gestes, mais ce n'est pas à la hauteur d'une entreprise qui sûrement annonce 2 milliards de bénéfices », rétorque Fabien Villedieu.

Sud-Rail et la CGT ont déposé un préavis et soutiennent officiellement la grève. La CFDT-Cheminots a dans un tract dénoncé la non-application des mesures issues de l'accord de sortie de crise signé fin 2022. Ce syndicat ne soutient pas le grève officiellement mais il a appelé ses antennes locales à déposer des demandes de concertation immédiates (DCI), préalable au préavis de grève. (selon DNA)

14 février 2024

Après les regroupements intercommunaux, voilà les suppressions

Il fallait s'y  attendre !

_cole(extrait de presse locale du 13/02/24)

13 février 2024

Pluie à Dubaï

Vous trouvez qu'il pleut trop en Alsace ? Allez passer du temps  dans le climat soi-disant sec de Dubaï ! Hélas, vous tombez mal : les pluies incitent même à recommander le travail à distance pour les entreprises et l'école en ligne dans les Émirats arabes unis.

dubai

Les entreprises publiques et privées de Dubaï  ont été invitées à autoriser le travail à distance pour leurs employés lundi 12 février, alors que le temps se dégrade à Dubaï.

Sur les réseaux sociaux, le ministère des ressources humaines et de l'émigration (MOHRE) a appelé les entreprises du secteur privé à autoriser des modes de travail flexibles pour toute cette semaine.

En raison des pluies modérées à fortes qui se sont abattues sur les Émirats arabes unis dimanche et qui se poursuivront encore quelques jours, le lundi 12 février et les suivants sont également des journée d'enseignement à distance pour les écoles.

10 février 2024

Rendez-vous non honorés chez le médecin : un faux problème

Lors de son discours de politique générale, Gabriel Attal a remis sur le tapis l’idée de sanctionner financièrement les rendez-vous médicaux non honorés. Mais de l’avis de certains, ce phénomène n’est pas si répandu et dérangeant que cela. Au contraire, une taxe "lapin" pourrait même s’avérer contre-productive.

m_decinsC’est un dossier qui est en train de se transformer en serpent de mer. L’idée d’imposer  une "taxe lapin" aux patients qui n’honorent pas leurs rendez-vous médicaux a refait surface fin janvier.

« Quand on a un rendez-vous chez le médecin et qu’on ne vient pas sans prévenir, on paye », a déclaré le Premier ministre, lors de son discours de politique générale. En avril dernier, Gabriel Attal, qui était alors aux Comptes publics, proposait déjà un « mécanisme » de sanctions contre les patients indélicats.

À l’Élysée, on insistait à l’époque sur la nécessité de "responsabiliser mieux les patients" et « dégager du temps médical ». La droite sénatoriale n’aurait pas dit mieux, elle qui tenté à deux reprises en 2023 d’imposer une "somme forfaitaire" aux patients qui manquent un rendez-vous médical, sans toutefois y parvenir.

Cause ou conséquence d’un mauvais accès aux soins ?

Pour les défenseurs de cette taxe "lapin", le phénomène n’est pas sans conséquence. Selon l'Académie de médecine et l'Ordre des médecins, il « désorganise gravement le travail quotidien des médecins » et « limite l’accès aux soins pour des patients en ayant réellement besoin ». Pire, il serait « en constante augmentation ». À tel point que 6 à 10 % des patients ne se présenteraient pas à leurs rendez-vous, ce qui équivaudrait à 27 millions de consultations perdues par an.

Un phénomène difficile à appréhender

De sondage en sondage, les chiffres varient, preuve que le phénomène est difficile à appréhender. À l’automne 2022, Doctolib évaluait à 3,4 % la part de rendez-vous manqués chez les généralistes et pédiatres, à 4,5 % ceux chez les autres spécialistes et à 6,2 % chez les dentistes. Mais cela ne vaut que pour les utilisateurs de la plateforme.

MG France, le premier syndicat des médecins généralistes, a récemment mené sa propre enquête (auprès de 1 000 praticiens environ) et arrive, lui, à 2,5 "lapins" posés en moyenne par semaine à chacun de ses membres, soit "seulement" 6,5 millions de rendez-vous non honorés sur les 251 millions d’actes effectués chaque année par les généralistes.

« Consommation » VS « besoin » de soins

« Nous ne sommes pas très impactés par les lapins », nous confirme Agnès Giannotti, la présidente de MG France. D’autant qu’un désistement peut permettre aux praticiens de dégager du temps pour de l’administratif ou de faire passer des patients plus rapidement. 

Agnès Giannotti reconnaît toutefois que « les autres médecins spécialistes » et « les généralistes qui ont opté pour la prise de rendez-vous en ligne » sont probablement plus dérangés. Pour elle, les patients qui passent par ce genre de plateforme sont davantage « dans la consommation de soins » que dans « le besoin de soins ».

« Discours culpabilisateur »

Mais il arrive aussi que « des patients analphabètes, avec des troubles psychiatriques ou qui ont peu de repères » oublient leur rendez-vous médical, souligne la docteure. Sanctionner ces profils, qui ne correspondent pas à « la désinvolture » ou l’« excès d’imprévoyance » dénoncés par Emmanuel Macron l’an dernier dans ses vœux aux soignants, serait « contre-productif », selon Agnès Giannotti.

Un avis partagé par Gérard Raymond, le président de France Assos Santé, qui regroupe 90 associations de patients : l’an dernier, il estimait qu’une taxe sur les rendez-vous non honorés ne permettrait pas de « répondre aux attentes d’accès aux soins de la population », et risquait au contraire « d’aggraver le problème, avec une recrudescence des consultations aux urgences ».

Plus de questions que de solutions

Mercredi, Terra Nova s’est aussi inquiété des répercussions d’une telle mesure « sur les plus fragiles », tout en critiquant le « discours culpabilisateur » du gouvernement. De quoi pousser l’exécutif à reculer ? Depuis le discours de Gabriel Attal fin janvier, les contours de la taxe "lapin" n’ont pas été précisés. On ne connaît ni son montant, ni qui la collectera ou la recevra. Et encore moins comment seront identifiés les patients aux abonnés absents.

À MG France, on se dit mal à l’aise avec l’idée de « dénoncer des gens ». Au risque de soulever un lièvre, Agnès Giannotti trouve que la taxe lapin « pose plus de questions qu’elle n’en résout ».

Mais dans une note publiée mercredi, le think tank Terra Nova, plutôt classé à gauche, pointe la « fragilité des données » sur le sujet. Il n’existe en effet aucune étude statistique réalisée auprès d’un échantillon représentatif de praticiens qui permette d’évaluer l’ampleur du problème.

Ainsi, les chiffres évoqués plus haut sont en fait une extrapolation de chiffres issus d’une enquête menée par l'URPS-IDF en 2022 auprès de 2240 médecins… franciliens. D’ailleurs, dans cette enquête, seulement 37 % des répondants estiment que les rendez-vous non honorés représentent 6 à 10 % de leur exercice, pointe Le Monde. (selon  "DNA")

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9 février 2024

Premier ministre depuis moins d’un mois, sa popularité dégringole déjà

Le chef du gouvernement perd six points d’opinions favorables dans le baromètre YouGov pour "Le HuffPost" mesuré ce début février.

AttalL’essoreuse est en marche. Premier ministre depuis 28 jours, Gabriel Attal a échappé à sa première motion de censure mais il connaît son premier gadin dans l’opinion. Selon le baromètre mesuré par YouGov pour Le Huffpost en ce début février, le nouveau locataire de Matignon perd six points d’opinions favorables en moins d’un mois.

Motion de censure ; le "tu casses, tu répares" de Gabriel Attal détourné par ses adversaires à l'Assemblée.

Déjà la fin de l’état de grâce ? Nommé le 9 janvier, Gabriel Attal jouissait alors d’une cote de popularité en hausse autour de 37%. La voilà désormais à 31. Il s’agit, comme vous pouvez le voir ci-dessous, de la plus grosse chute pour les premiers pas d’un chef du gouvernement sous Emmanuel Macron. En leurs temps, Élisabeth Borne et Jean Castex ont accusé un moindre recul (-2). Édouard Philippe, lui, voyait sa cote grimper en flèche.Il faut dire que les débuts de Gabriel Attal à Matignon sont bouillants. Alors qu’il s’attachait à peaufiner sa feuille de route pour les prochains mois, entre réarmement civique et démographique, le Premier ministre a dû gérer les premières polémiques de son gouvernement et s’est frotté à la fronde des agriculteurs.

La méthode Attal à l’épreuve

Un baptême du feu difficile pour ce macroniste pur sucre, salué pour son action résolue au ministère de l’Éducation nationale entre juillet et décembre. Omniprésent, le ministre de l’Éducation nationale avait marqué les esprits en prenant de nombreuses décisions, de l’expérimentation de l’uniforme à l’interdiction de l’abaya en passant par la fin du non-redoublement ou l’avènement des cours d’empathie.

Un engagement tous azimuts, profitable dans l’opinion mais difficilement réplicable à Matignon, sauf à multiplier les fausses priorités ou les effets d’annonce. La méthode Attal s’est donc heurtée à la colère profonde des paysans, quelques jours seulement après sa prise de fonction.

Malgré une ribambelle de promesses et une communication « gros sabot », le Premier ministre a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour apaiser les esprits et convaincre certains agriculteurs. Pas tous. Pour y parvenir, il a mis en pause un plan sur les pesticides, renoncé à la hausse du prix du gazole non-routier et lancé une bataille contre les « normes. »

L’opposition a déjà basculé

Résultat des courses et de ces presque deux semaines de tension : une baisse de 11 points auprès des Français proches de la NUPES, et de 14 points chez les sympathisants du Rassemblement national. Rude.

Plus inquiétant encore pour Gabriel Attal, ses débuts provoquent une légère baisse chez les sympathisants macronistes (-2), et un sévère décrochage chez ceux proches des Républicains (-12 %). Force est de constater que les appels du pied successifs à l’électorat de droite, sur la forme comme sur le fond, ne sont pour l’heure pas entendus.

Motif d’espoir pour le camp présidentiel ? Derrière le gadin du chef du gouvernement, Emmanuel Macron voit de son côté sa popularité se stabiliser autour des 24 %. Le vrai effet Attal ?

Cette enquête a été réalisée sur 1 016 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France, du 29 janvier au 2 février 2024. (Selon "Yahoo-actualités")

8 février 2024

Suisse : des tracteurs envahissent Genève

« En Suisse, beaucoup de gens disent que la situation est différente et qu’on ne subit pas les politiques » de l’UE, « mais en réalité on est quand même dans le même genre de cadre », a déclaré un syndicaliste.

suisseUn cortège d’une trentaine de tracteurs a défilé samedi dans les rues de Genève pour exprimer la « révolte » et les revendications des paysans suisses, premier rassemblement du genre en Suisse depuis le début de la mobilisation des agriculteurs en Europe.

« En tant que jeune, cela nous fait très peur de ne pas franchement savoir s’il y a un avenir dans notre métier. C’est assez désolant de voir la génération d’avant nous qui a déjà de la peine à générer des profits et moderniser les équipements pour faire ce que la politique nous demande de faire : produire de manière plus verte et qualitative », a expliqué Antonin Ramu, 19 ans, apprenti viticulteur.

« Plus d’aides »

Saluant le passage à l’agriculture verte, ce jeune manifestant demande « plus d’aides ». « Et surtout, on ne peut pas être en compétition avec des produits qui ne suivent pas ces mêmes règles et cette visée », a-t-il souligné. Ce premier rassemblement d’agriculteurs en Suisse - qui ne fait pas partie de l’Union européenne - était organisé par l’organisation paysanne Uniterre, après qu’un autre syndicat agricole, l’Union suisse des paysans, a lancé cette semaine une pétition comportant plusieurs revendications, action jugée par certains insuffisante.

Les tracteurs, escortés par la police, se sont rassemblés sur une grande place au centre de Genève, attirant une foule d’environ 200 personnes. « C’est le premier rassemblement paysan en Suisse suite aux manifestations et blocages qui ont lieu partout en Europe. En Suisse, beaucoup de gens disent que la situation est différente et qu’on ne subit pas les politiques » de l’UE, « mais en réalité on est quand même dans le même genre de cadre », a déclaré Eline Müller, secrétaire syndicale d’Uniterre.

« Notre fin sera votre faim »

Juché sur un tracteur, Rudi Berli, autre responsable d’Uniterre, a lancé : « L’agriculture en Europe va très mal, prise dans une tenaille entre les exigences d’une agriculture durable et une pression à la compétitivité, au toujours meilleur marché pour faire des bénéfices des grandes surfaces et de l’industrie agroalimentaire ! » « Ce tableau est aussi valable pour ce qui se passe en Suisse », a-t-il dit. Sur les pancartes accrochées aux tracteurs, on pouvait lire « Pas de paysan, rien sous la dent », « Notre fin sera votre faim » ou encore « La grande distribution doit payer des prix équitables ».

Éleveur de vaches allaitantes et de poules pondeuses, Florian Baudet, 50 ans, venu manifester, appelle à plus grande « transparence » concernant les marges des distributeurs. « Les distributeurs ont plus de marge que le producteur », a-t-il dénoncé. « C’est tout à fait inadmissible », a-t-il protesté. Il appelle aussi à acheter des produits locaux, mais souligne ne pas vouloir mettre « tout sur le dos des consommateurs, parce que c’est compliqué aujourd’hui d’aller voir la provenance des produits sur les étiquetages ». (selon "Sudouest")

7 février 2024

Une femme dévorée vivante par un python géant

En Indonésie, une femme de 54 ans a été tuée puis avalée par un python géant. Son corps a été retrouvé deux jours plus tard.

pythonJahrah, une femme de 54 ans est décédée dans des conditions tragiques en Indonésie. Après sa disparition vendredi soir dernier dans le bois à proximité de sa maison, dans la province de Jambi, sur l'île de Sumatra, les habitants de son village se sont lancés à sa recherche.

Deux jours plus tard, ils sont tombés sur un python géant de presque 7 mètres, avec un estomac particulièrement gonflé. Ils ont alors décidé d'ouvrir le ventre du reptile... et y ont trouvé le corps de Jahrah.

Un officiel a déclaré dans la presse : "La victime n'est pas rentrée à la maison après avoir dit au revoir à sa famille pour aller au jardin ramasser le caoutchouc des arbres vendredi. Sa famille a alors signalé sa disparition aux autorités locales et une recherche a été effectuée depuis lors. Les habitants ont tué le serpent et disséqué son estomac. Tout le monde était étonné. Il s'est avéré que la femme que nous recherchions se trouvait dans l'estomac du serpent".

Ce drame a également suscité l'inquiétude de la communauté. Selon Anto, le chef du village, les habitants sont inquiets car un certain nombre de pythons géants ont été aperçus à proximité. Un serpent de plus de 8 mètres a notamment été aperçu.

L'Indonésie est connue pour abriter des pythons réticulés, les serpents les plus grands du monde. L'espèce peut atteindre les 10 mètres de long pour 140 kg.

Ces serpents constricteurs s'enroulent autour de leur victime et l'étouffent avec leurs anneaux surpuissants. Ils disloquent ensuite leurs mâchoires, ce qui leur permet d'avaler des proies de grande taille. Ils mettent ensuite jusqu'à plusieurs semaines pour digérer leur repas. (selon "Géo")

6 février 2024

La Corée du Nord tire plusieurs missiles de croisière en direction de la mer Jaune

C'est la troisième série de tirs de missiles de croisière par la Corée du Nord en une semaine, en pleine escalade des tensions entre Séoul et Pyongyang.

Cor_ePyongyang continue d'intensifier ses "préparatifs de guerre". La Corée du Nord a en effet tiré plusieurs missiles de croisière en direction de la mer Jaune, vendredi 2 février, selon l'armée sud-coréenne. Celle-ci "a détecté de multiples missiles de croisière non identifiés autour de 11 heures", vers la côte ouest de la péninsule, a déclaré l'état-major sud-coréen, qui a dit surveiller de près "tout nouveau signe d'activité supplémentaire". Il s'agit de la troisième série de tirs de missiles de croisière par la Corée du Nord cette semaine, en pleine escalade des tensions entre Séoul et Pyongyang.

Des tensions croissantes

Le dictateur nord-coréen Kim Jong-un s'est également rendu dans le chantier naval de Nampho, où il a appelé à un renforcement de la marine nord-coréenne "pour défendre de manière fiable la souveraineté maritime du pays et intensifier les préparatifs de guerre", a indiqué KCNA, l'agence officielle nord-coréenne. En janvier, la Corée du Nord avait déjà annoncé avoir testé un "système d'armement nucléaire sous-marin" et un missile balistique hypersonique à combustible solide, après une année 2023 marquée par de très nombreux tests d'armement.

Kim Jong-un a récemment désigné la Corée du Sud comme le "principal ennemi", a dissous les agences gouvernementales dédiées à la réunification et aux contacts avec Séoul, tout en menaçant de déclarer la guerre si son voisin empiétait sur son territoire "ne serait-ce que de 0,001 mm". Ces dernières semaines, les deux pays ennemis ont renoncé à des accords conclus en 2018 pour prévenir les incidents armés, renforcé leur présence militaire à la frontière et procédé à des exercices d'artillerie à munitions réelles près du territoire de l'autre. (selon "Franceinfo")

5 février 2024

Les animaux en EHPAD ?

Un amendement sur le sujet est actuellement discuté au Sénat.

Ehpad«Lorsque ma tante a dû se résoudre à aller s'installer dans un Ehpad, sa première phrase a été: “Que vont devenir mes deux chats?” L'établissement que nous avions choisi stipulait dans son règlement que les résidents ne pouvaient pas emmener leurs animaux de compagnie. Si je l'ai rassurée en lui disant que je prendrai soin d'Orphée et de Tigra, ça a été un vrai choc. Aujourd'hui, ils vivent avec moi et se sont bien acclimatés, mais à chaque fois que je vais la voir, ma tante me dit qu'ils lui manquent… Je lui montre des photos et des vidéos d'eux, ça l'apaise», raconte Émilie. En effet, aujourd'hui, rares sont les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), qui acceptent les animaux de compagnie de leurs résidents. Et lorsqu'ils le font, c'est souvent à des conditions bien précises, notamment que le pensionnaire soit en capacité de s'occuper de l'animal.

Alors, nombreuses sont les personnes âgées à devoir se séparer de leur chien ou de leur chat, parfois dans des conditions autrement plus dramatiques que la tante d'Émilie, y compris pour les proches ou pour les animaux eux-mêmes. «J'ai des horaires de travail compliqués et je ne suis que rarement à mon domicile –impossible pour moi de m'occuper d'un chien. Alors, lorsque mon père, atteint de la maladie d'Alzheimer, a dû partir en Ehpad, j'espérais que mon frère, qui a un jardin, prenne son petit croisé, auquel il tenait beaucoup. Mon frère a refusé et j'ai dû conduire l'animal à la SPA. Ça me bouleverse. D'autant qu'après, il a acheté un chien de race dans un élevage», témoigne Pierre, encore très ému par cette histoire plusieurs années après et qui se demande si Snoopy a finalement été adopté.

De son côté, Stéphanie, bénévole au sein de L'école du chat à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), rapporte que l'association «recueill[e] souvent des chats dont les maîtres sont décédés ou placés en institution. Ce sont souvent des chats âgés qui s'adaptent mal au changement d'environnement et se retrouvent dans des situations de stress extrême lorsqu'ils arrivent en famille d'accueil.» Et même si les chats finissent par s'adapter, leur grand âge fait souvent qu'ils ne trouvent pas d'adoptants.

«On peut trouver des solutions»

C'est dans ce contexte et afin d'éviter ces situations difficiles qu'un amendement à la proposition de loi portant sur les mesures pour bâtir la société du bien vieillir en France prévoyait l'obligation pour les Ehpad de garantir «le droit de leurs résidents d'accueillir leur animal domestique» et de prendre «les dispositions nécessaires à cet accueil».Si cet amendement a été adopté en première lecture à l'Assemblée en novembre dernier, il a, mi-janvier, été supprimé par la commission des affaires sociales du Sénat, qui a préféré renvoyer au règlement de l'établissement le soin de définir «les conditions dans lesquelles leurs résidents peuvent accueillir leur animal domestique».

Retour à la case départ, donc, même si le Sénat doit encore se prononcer lors de la discussion en séance publique prévue les 30, 31 janvier, 1er et 6 février 2024. Pour Philippe Juvin, médecin et député des Hauts-de-Seine (Les Républicains) qui a présenté l'amendement, permettre aux personnes âgées d'emmener leur animal en Ehpad a «quelque chose de tellement évident»: «Il ne faut pas ajouter une rupture à une rupture dans la vie des personnes âgées: elles sont comme tenues par leur animal de compagnie et sans lui, leur état risque de se dégrader rapidement.»pté en première lecture à l'Assemblée en novembre dernier, il a, mi-janvier, été supprimé par la commission des affaires sociales du Sénat, qui a préféré renvoyer au règlement de l'établissement le soin de définir «les conditions dans lesquelles leurs résidents peuvent accueillir leur animal domestique».

Reha Hutin, présidente de la fondation 30 millions d'amis abonde: «Le thème des animaux de compagnies en Ehpad a été l'un de nos tout premiers sujets d'émission dans les années 1980, autant dire qu'il nous tient à cœur. Les refuges, déjà pleins à craquer, accueillent bien trop d'animaux dont les maîtres ont été contraints de se séparer. C'est un véritable traumatisme de part et d'autre.» «J'espère vraiment que ceux qui nous gouvernent vont aller dans le sens d'une mesure soutenue par le public, ajoute-t-elle. On peut trouver des solutions, il y a des bénévoles d'associations prêts à venir s'occuper des animaux des résidents d'Ehpad.»

Des difficultés qui n'ont rien d'anecdotique

Mais si cet amendement semble une bonne idée et relever d'une logique implacable, il faut faire un pas de côté, sortir de l'angélisme et donner la parole à ceux qui sont sur le terrain. Il apparaît que les choses sont moins simples qu'elles en ont l'air: ne pas défendre un droit opposable par les résidents d'Ehpad à ce que leur animal domestique soit accueilli avec eux ne relève pas d'une posture de sans-cœur ou d'empêcheur de tourner en rond. Car si nul ne saurait nier les bienfaits de la présence d'un chat ou d'un chien auprès d'une personne âgée –a fortiori quand il s'agit du sien–, il n'en reste pas moins que les difficultés n'ont rien d'anecdotique.

La première chose à rappeler est que les Ehpad n'ont rien de résidences hôtelières et que les personnes qui y séjournent sont là parce qu'en situation de perte d'autonomie fonctionnelle et/ou cognitive. «Les maladies neurodégénératives sont la première cause d'entrée en Ehpad», rappelle le gériatre Matthieu Piccoli. Autrement dit, les personnes sont rarement en capacité de s'occuper de leur chat ou de leur chien. Le médecin souligne qu'«il ne faudrait pas créer une loi sans donner aux personnes les moyens de faire valoir leurs droits». Il serait donc nécessaire que les établissements mettent en place des structures et du personnel pour prendre en charge les animaux.

Chose ardue dans un contexte de manque où les Ehpad ont déjà beaucoup à faire pour améliorer l'existant, souvent dans un bien piteux état comme l'a amèrement rappelé le livre les Fossoyeurs de Victor Castanet. «Je crains que les établissements privés y trouvent une nouvelle manne financière et instaurent des forfaits chiens et chats qui ajoutent aux tarifs souvent déjà élevés», commente Vincent Boft de Cheix, assistant social en gériatrie. Certes, il existe déjà des associations comme TERPTA qui promeuvent des projets permettant aux résidents de maintenir le lien avec leur chat ou leur chien, mais il semble compliqué de se reposer uniquement sur la générosité et le bénévolat, tant la charge pourrait être immense.

«Il ne faudrait pas que les personnes âgées aient moins de droits que les animaux accueillis»

En outre, la vie en Ehpad, c'est aussi une vie en collectivité. Or, tout le monde n'aime pas les animaux et ne sera pas ravi de voir un chat ou un chien se promener dans les couloirs, se frotter à lui, débarquer dans sa chambre, voire le mordre ou le griffer. Avoir des droits, c'est aussi avoir des devoirs, comme celui de ne pas importuner ses corésidents. «Il ne faudrait pas que les personnes âgées aient moins de droits que les animaux accueillis», avertit le Dr Matthieu Piccoli. Il existe, de plus, un vrai risque de maltraitance envers les animaux de la part de résidents qu'ils pourraient déranger et/ou qui seraient touchés par la démence.

De toute évidence, si la séparation avec un animal est un crève-cœur, elle est parfois malheureusement nécessaire et il n'existe pas de solution miracle, tant le départ en Ehpad est toujours une forme de renoncement. Pour Matthieu Piccoli, il importe aujourd'hui que la loi sur le bien vieillir ait une vision plus globale que des mesures isolées et qu'elle mette tout en œuvre pour que les personnes âgées puissent rester à leur domicile, avec, donc, leur chien ou leur chat, le plus longtemps possible.

Ainsi, il faut notamment que la focale soit mise sur la prévention des maladies dégénératives et sur les alternatives à l'Ehpad, comme le relogement dans des habitats plus fonctionnels ou des colocations avec une aide médicale partagée. En outre, et pour le bien de l'animal, il s'agit d'y réfléchir à deux fois quand on adopte à un certain âge et de se demander qui pourra s'en occuper si l'on ne peut plus le faire. (selon "Slate")

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