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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

2 janvier 2024

Pourquoi l'année 536 fut la pire de l'histoire

Les historiens sont formels.

climat

L'année 536 après J.-C. a vu une série d'événements catastrophiques qui en ont sans doute fait la pire période de l'histoire pour tout simplement...vivre. Cette année-là, un brouillard a masqué le soleil pendant plus de douze mois. L'historien byzantin Procope a écrit sur l'obscurité, qui a ruiné les récoltes, puis entraîné une faim générale.

Au même moment, l'Empire byzantin a été frappé par la peste de Justinien [dont l'origine est parfois fixée en 541, ndlr], une épidémie de peste bubonique qui a anéanti jusqu'à 50 millions de personnes. Les corps s'entassaient dans les rues alors que la maladie se propageait rapidement.

Pour aggraver les choses, des éruptions volcaniques majeures se seraient produites en 536-540 après J.-C. en Amérique du Nord et du Sud, en Islande et ailleurs. Par la suite, les cendres libérées dans l'atmosphère ont déclenché une période de refroidissement global qui a duré des années.

Les effets climatiques des éruptions volcaniques, combinés à la peste, ont causé des morts et des destructions généralisées. Dans l'Empire byzantin, la population a été réduite d'environ 35 à 55% en 541 après J.-C.

D'autres cultures, comme la civilisation Moche au Pérou, ont été durement touchées: les récoltes furent maigres à cause d'un temps anormalement froid à cause d'un ensoleillement plus faible et d'un ciel rempli de cendres. Les historiens soutiennent que cette convergence de la catastrophe climatique et de la maladie en 536 après J.-C. en a fait la pire période de l'histoire à avoir existé.

Cependant, les chercheurs qui étudient les pièces et les métaux de cette période sombre ont également détecté les premiers signes de reprise de l'économie plus tard. La réémergence des pièces d'argent témoigne d'un commerce croissant, signalant que la vie et la société perdurent. Ainsi, malgré la misère inégalée de 536 après J.-C., l'esprit humain a persisté pendant la «pire année de tous les temps» autoproclamée de l'humanité. (selon "Slate")

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1 janvier 2024

La nouvelle année est là !

Ann_e

31 décembre 2023

Guyane : deux enfants morts, deux autres portés disparus après le chavirage d'une pirogue

Les deux enfants décédés étaient à bord d’une pirogue transportant une vingtaine de personnes sur le fleuve Maroni. Deux autres sont encore portés disparus.

guyane

Les corps de deux enfants ont été retrouvés après le chavirage samedi d'une pirogue taxi qui circulait sur le fleuve Maroni en Guyane, et deux autres sont toujours portés disparus, a-t-on appris ce dimanche auprès de la gendarmerie.

La pirogue, partie de Maripasoula, se rendait à Saint-Laurent-du-Maroni via le fleuve, frontalier avec le Suriname, et transportait « une vingtaine de personnes » selon le maire de Grand-Santi, Félix Dada.

Possiblement quatre enfants d'une même fratrie

L'embarcation a chaviré alors qu'elle descendait le saut (rapide) Poli Goudou, connu pour sa « dangerosité » et situé à une trentaine de minutes de Grand-Santi, a précisé Félix Dada.

Tous les passagers de la pirogue ont réussi à rejoindre la rive, sauf les quatre enfants.

Leurs identités n'ont pour l'instant pas été confirmées mais il pourrait s'agir de quatre enfants d'une même fratrie, selon le maire et les réseaux sociaux.

Des recherches en cours

L'accident est survenu samedi après-midi, mais les autorités n'ont été alertées que vers 19 heures. Elles ont immédiatement engagé l'hélicoptère de la sécurité civile afin de rechercher les disparus.

Le corps de deux enfants, « dont nous ne pouvons à ce stade ni confirmer l'âge ni l'identité », ont été repêchés dimanche, a déclaré le colonel Vincent Rouchouse, numéro 2 de la gendarmerie en Guyane.

Une enquête va être ouverte

Les gendarmes n'ont eux toujours pas pu se rendre sur place faute de piroguier disponible pour transporter les militaires en toute sécurité, a-t-il précisé.

Une enquête va être ouverte pour homicide involontaire, a également indiqué le colonel Vincent Rouchouse.

« L'enclavement tue en Guyane »

Le fleuve Maroni est officiellement non-navigable à cause de l'absence d'aménagements pour la navigation. Mais il est dans les faits emprunté quotidiennement par des milliers de personnes qui ont peu d'alternatives pour se déplacer dans cette partie isolée de la Guyane, non-reliée au réseau routier, où seuls de petits avions circulent en plus des pirogues, plus nombreuses et moins chères.

« Ce drame nous rappelle que l'enclavement tue en Guyane, cette tragédie, encore une, nous crie à l'oreille à quel point ce territoire est un cimetière confiné », a réagi dans un communiqué Philippe Dekon, président du collectif Apachi, qui porte en Guyane le combat du désenclavement de ce territoire grand comme le Portugal mais où seulement 440 km de routes nationales et 370 km de routes départementales existent. (selon lles "DNA")

30 décembre 2023

Crise diplomatique entre Alger et Bamako

La relation entre l’Algérie et le Mali traverse une période de turbulences délicate en raison de l’ingérence algérienne dans les affaires intérieures du Mali. Cette situation a conduit à une crise diplomatique entre les deux pays, avec la convocation réciproque de leurs ambassadeurs respectifs. Le gouvernement malien accuse l’Algérie de nouer des partenariats avec des groupes terroristes et de violer ainsi la souveraineté du Mali. Cette situation a le risque de compromettre davantage la stabilité et la sécurité de la région dans son ensemble si chères à la communauté internationale qui ne cesse de dissuader Alger dans cette attitude belliqueuse et déstabilisatrice.

AlgerLe 19 décembre, le ministre des Affaires étrangères du Mali, a dans un communiqué, exprimé son mécontentement face à l’ingérence de l’Algérie dans les affaires internes du pays. Il a condamné les actions des autorités algériennes, les accusant de nouer des partenariats avec des groupes terroristes. Ces allégations ont entraîné la convocation de l’ambassadeur d’Algérie à Bamako pour protester énergiquement contre ces actes jugés inamicaux. Cet appel serait vu par Alger comme une humiliation en adoptant la réciprocité. Un acte jugé peu diplomatique par certains observateurs.

En réponse aux accusations du Mali, l’Algérie a convoqué l’ambassadeur malien en Algérie pour discuter des développements de la situation. Le ministère des Affaires étrangères algérien a tenu à rappeler l’attachement de l’Algérie à l’intégrité territoriale, à la souveraineté et à l’unité nationale du Mali. L’Algérie soutient que toutes ses actions visent à promouvoir la paix, la sécurité et la stabilité au Mali. Elle affirme également que le processus de paix en cours est la meilleure voie pour garantir la stabilité à long terme du Mali.

Malgré les tensions, les deux pays ont affirmé leur engagement envers l’Accord de Paix et de Réconciliation issu du processus d’Alger. Accord que les autorités algériennes ont foulé au pieds en tenant des rencontres avec des forces accusées de vouloir déstabiliser un État. Voilà le jeu favorite du régime algérien. Cependant, Ahmed Attaf, ministre algérien des Affaires étrangères a exprimé l’espoir que le Mali s’associe aux efforts actuellement entrepris par son pays pour donner un nouvel élan à cet accord. Sauf qu’ organisant des réunions secretes avec des « ennemis » du Mali, Attaf ne pouvait pas s’attendre au silence de son voisin malien.
Toutefois, les divergences entre les deux pays concernant l’accusation d’ingérence et la relation avec les groupes terroristes font planer des doutes sur une résolution de la crise diplomatique.

La situation en cours entre l’Algérie et le Mali a des répercussions régionales importantes. Le Mali est déjà confronté à des défis sécuritaires avec la présence active de groupes terroristes dans certaines régions du pays et voir Alger saper sa souveraineté risque d’accentuer davantage la crise.

Les accusations d’ingérence algérienne risquent de compliquer davantage la mise en œuvre de l’Accord de Paix et de Réconciliation et la lutte contre le terrorisme au Mali. Une déstabilisation accrue du Mali pourrait également affecter les pays voisins, créant ainsi une menace régionale plus vaste dont Alger serait l’auteur à cause de son comportement qui est de vouloir toujours fricoter avec des organisations du genre milice comme le Polisario ou terroristes comme les groupes armés qui évoluent dans la région du Sahel. (selon "Maroc diplomatique")

29 décembre 2023

Les soldats ukrainiens poussés à accomplir de véritables «missions suicides»

Pour tenter de renverser le cours de la guerre, les forces de Kiev veulent capturer la rive du Dniepr détenue par les Russes. Une opération qui se déroule bien selon le pouvoir politique, alors que les soldats sur le front décrivent une boucherie «brutale et futile».

Ukraine«Ce n’est même pas un combat pour la survie mais une mission suicide». C’est comme cela qu’un soldat des régiments de marines des forces ukrainiennes a décrit au New York Times, les offensives menées par son armée sur la rive du Dniepr détenue par les forces russes. Le fantassin a aussi affirmé que ces opérations sont «brutales et futiles». Les troupes de Kiev sont frappées sur les berges ou dans l'eau, avant même d'atteindre l'autre rive.

Depuis deux mois, le corps des marines ukrainiens mène un assaut sur ce fleuve, dans la région méridionale de Kherson, afin de reprendre des territoires aux troupes russes. Cette opération est la dernière tentative de l'Ukraine, dans le cadre de sa contre-offensive en perte de vitesse, pour percer les défenses russes dans le sud et tenter de renverser le cours de la guerre. Les conditions sont si difficiles, selon une demi-douzaine d'hommes impliqués dans les combats, que sur la majorité du front, il n'y a nulle part où creuser.

Les premières approches sont souvent des îles marécageuses parcourues de ruisseaux ou des prairies qui sont devenues un bourbier de boue et de cratères de bombes remplis d'eau. Plusieurs soldats ont parlé aux journalistes du New York Times parce qu'ils étaient préoccupés par le nombre élevé de victimes et par ce qu'ils considéraient comme des comptes rendus exagérément optimistes de la part des responsables politiques sur l'avancement de l'offensive.

«Les troupes fraîches qui arrivent sur la rive est doivent marcher sur des corps de soldats qui gisent enchevêtrés dans la boue», a détaillé Oleksiy, un soldat expérimenté qui a combattu dans cette région en octobre et qui a depuis traversé le fleuve à plusieurs reprises pour aider à évacuer les blessés. «Certains des marines morts gisent là depuis deux mois, car les unités n'ont pas pu récupérer les corps à cause des bombardements intenses», a également confié au quotidien américain, Volodimir, un commandant adjoint de compagnie.

Un discours éloigné de la réalité

Depuis le début de la guerre, les responsables ukrainiens se sont efforcés de maintenir une image positive afin de préserver le moral de la population et le soutien à l'étranger. Le nombre de victimes n'est pas publié, pas plus que les détails des revers subis par les troupes ukrainiennes. Dans le cas du Dniepr, le président ukrainien Volodimir Zelenski a récemment laissé entendre que les marines avaient pris pied sur la rive orientale du fleuve. Le mois dernier, le ministère ukrainien des affaires étrangères a publié un communiqué affirmant que les marines avaient établi plusieurs bastions.

Cependant les soldats ukrainiens qui se sont rendus sur place affirment que ces déclarations sont exagérées. «Il n'y a pas de poste d'observation ou de prise de position. Il est impossible d'y prendre pied. Il est impossible d'y déplacer du matériel», a encore expliqué Oleksiy. De plus, ce fantassin a déclaré que la mauvaise préparation et la logistique des commandants ukrainiens étaient les causes de la destruction de son bataillon. Les hommes blessés sont laissés sur place en raison du manque de bateaux, et les conditions brutales dégradent le moral et le soutien mutuel des soldats.

Cette situation ne risque pas de s’arranger dans les semaines qui viennent. De l’autre côté de l’Atlantique, l’administration Biden est à court de fonds pour soutenir l’Ukraine. Il ne reste plus que 910 millions d’euros au Pentagone pour acheter des armes et les envoyer aux fantassins ukrainiens. La situation n’est guère meilleure du côté de l’Union européenne. Après une première journée de négociations jeudi 14 décembre, lors d'un sommet européen crucial à Bruxelles, ses dirigeants n'ont pas réussi à convaincre la Hongrie d'approuver une nouvelle aide de 50 milliards d'euros à l'Ukraine. (selon "Capital")

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28 décembre 2023

Trêve de Noël 1914 dans les tranchées

En décembre 1914, tout devint calme sur le front de l’Ouest lorsque des soldats des deux camps, en pleine lutte alors que Noël arrivait, conclurent spontanément des trêves. Ils fabriquèrent des décorations, échangèrent des cadeaux et jouèrent au football.

tr_veQuand la Première Guerre mondiale éclata en juillet 1914, nombreux étaient les Européens qui pensaient que les combats ne seraient à Noël plus que de l’histoire ancienne. Mais ce ne fut pas le cas, et près de six mois après le début de la guerre, des centaines de milliers de soldats célébrèrent la période des fêtes du mieux qu’ils le purent dans les tranchées gelées d’Europe de l’Ouest.

 LA BONNE HUMEUR DE YULE

Dans toute l’Europe, des campagnes permirent de collecter et de distribuer des cadeaux de Noël aux soldats du front. Les soldats britanniques reçurent une boîte en laiton estampée à l’effigie de la princesse Mary contenant du chocolat, du tabac et un message du couple royal qui disait : « Que Dieu vous protège et vous ramène sain et sauf à la maison. » Les forces allemandes reçurent des présents de la part du Kaiser Guillaume II : les soldats eurent droit à des pipes et les officiers à des paquets de cigarettes.

Quelques jours avant Noël, le président français Raymond Poincaré visita l’entrepôt parisien où les cadeaux pour les soldats français étaient en train d’être amassés. « Un grand nombre de paquets sont prêts à être transportés au front ; les vignerons ont fourni 1 200 bouteilles », rapportait le quotidien parisien Le Temps le 22 décembre 1914.

JOYEUX NOËL

Le personnel hospitalier fit en sorte que Noël ne passe pas sans une petite célébration en l’honneur des blessés. Mary Dexter, Américaine s’étant engagée volontairement au sein de la Croix-Rouge britannique, décrivit dans le détail les préparatifs de la fête dans ses lettres : « Noël est après-demain […] Nous sommes occupés, quand nous avons quelques rares minutes de temps libre, à confectionner des chaussettes de Noël en gaze pour nos 200 hommes ; chacune contiendra des fruits, de la confiture, du tabac. » Dans un hôpital berlinois, les infirmières distribuèrent des friandises et décorèrent de petits sapins de Noël.

Louie Johnson, infirmière anglaise, se souvint longtemps des modestes présents tels qu’un paquet de cigarettes ou une écharpe qu’on lui donna afin qu’elle les transmette aux soldats. Et voilà ce que l’infirmière allemande Anna von Mildenburg dit de Noël 1914 : « L’image restera avec nous pour toujours, la façon dont nous nous tenions tous entre les soldats, les mains jointes avec ferveur. Et à la lueur vacillante des bougies de l’arbre de Noël, dans le parfum de sapin de l’arbre scintillant, nous chantâmes doucement le traditionnel chant bien-aimé en l’envoyant vers le ciel comme une ardente prière, une supplication sincère : Paix pour les hommes de la Terre. »

Les trêves spontanées qui eurent lieu le long du front de l’Ouest, en particulier celles entre forces britanniques et allemandes, comptent parmi les événements les plus célèbres de décembre 1914. La veille de Noël, à certains endroits, des soldats allemands décorèrent leurs tranchées avec des Tannenbäume, c’est-à-dire des sapins, et entonnèrent des chants de Noël. Flottant à travers le no man’s land, une sérénade de Noël britannique se fit entendre en retour. Le lendemain, les hommes passèrent du temps ensemble en dehors des tranchées, échangèrent des salutations ainsi que des cadeaux, comme du rhum ou des cigares. (selon "National Geografic")

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27 décembre 2023

Guerre Israël-Hamas

Les frappes israéliennes continuent lundi à Gaza, où les civils sont toujours au bord de la famine. Le territoire palestinien administré par le Hamas n'a connu aucun répit lors de la veillée de Noël.

guerreLes frappes israéliennes continuent dans la bande de Gaza. Un bombardement a fait 12 morts près du petit village d'Al-Zawaida, dans le centre de l'enclave palestinienne, au matin de Noël, lundi 25 décembre, selon le bilan du ministère de la Santé du Hamas. Dans la nuit, un bombardement à Khan Younès (sud) a fait au moins 18 victimes, a-t-il ajouté dans un communiqué. Suivez notre direct.

• Un week-end particulièrement meurtrier. Au total, le centre du territoire a aussi subi une cinquantaine de frappes successives. Au moins 70 personnes ont été tuées dans une frappe dimanche sur le camp de réfugiés d'al-Maghazi, selon le gouvernement du Hamas. Ce bilan n'a pas pu être confirmé de manière indépendante par l'AFP. Cette langue de terre surpeuplée est contrôlée depuis 2007 par le Hamas, organisation considérée comme terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. 

• Plus de 15 soldats israéliens tués en trois jours. Côté israélien, plus d'une quinzaine de militaires sont morts ces trois derniers jours. Lundi matin, l'armée a annoncé la mort de deux nouveaux soldats, portant à 156 le nombre de ses pertes depuis que ses troupes opèrent au sol dans Gaza. "Nous payons un très lourd tribut à la guerre, mais nous n'avons pas d'autre choix que de continuer à combattre", a martelé dimanche le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. "Nous sommes confrontés à des monstres", a-t-il insisté dans son message de Noël, adressé aux Chrétiens du monde entier.

• Pas de festivités à Bethléem pour Noël. "Notre cœur, ce soir, est à Bethléem", a déclaré le pape François lors de la messe de Noël à Rome, en dénonçant la "logique perdante de la guerre". "Nous devons arrêter ces hostilités et tourner la page", a plaidé dimanche le patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, venu célébrer Noël à Bethléem en Cisjordanie occupée avec un keffieh noir et blanc autour du cou. Dans cette ville qui a vu naître Jésus, selon la tradition chrétienne, les célébrations de Noël ont été largement annulées par la municipalité palestinienne et la tristesse domine.

La situation humanitaire catastrophique. Dans la bande de Gaza, la plupart des hôpitaux sont hors service. Dans les six prochaines semaines, l'ensemble de la population risque de subir un niveau élevé d'insécurité alimentaire, pouvant aller jusqu'à la famine, selon l'ONU. "La décimation du système de santé de Gaza est une tragédie", a déploré dimanche le chef de l'Organisation mondiale de la Santé Tedros Adhanom Ghebreyesus. Malgré le vote vendredi par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution réclamant l'acheminement "immédiat" et "à grande échelle" de l'aide humanitaire, celle-ci n'a pas connu d'augmentation significative. L'armée jordanienne a annoncé dimanche soir que ses forces aériennes avaient largué de l'aide à environ 800 personnes réfugiées dans l'église Saint-Porphyre, dans le nord de Gaza. (selon "Franceinfo")

26 décembre 2023

Un Père Noël arrêté ivre au volant

Le groupement de gendarmerie départementale du Morbihan raconte sur sa page Facebook avoir arrêté un homme déguisé en Père Noël alcoolisé au volant.

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Le Père Noël rattrapé par la patrouille. En ce réveillon de Noël, la préfecture du Morbihan avait publié une annonce pleine d'humour et de douceur : une autorisation exceptionnelle accordée au Père Noël de circuler en traîneau dans la nuit du 24 au 25 décembre. Cette autorisation avait pour motif la livraison urgente de « cadeaux par milliers, de tonnes de bonheur, etc. ».

Mais le message a, de toute évidence, été mal compris par au moins une personne. Un homme déguisé en Père Noël a été arrêté par la police municipale d'Auray (dans le Morbihan, donc) avant d'être contrôlé positif à l'éthylomètre. Les gendarmes ont eux-mêmes fait part de cette prise en partageant des photos sur leur page Facebook. « Nous avons le regret de vous informer que le Père Noël aura un petit peu de retard ce soir pour sa livraison de cadeaux habituelle », écrit le groupement de gendarmerie départementale du Morbihan.

Les gendarmes racontent avec humour : « Contrôlé par une police municipale morbihannaise à bord de son « traîneau à 4 roues », il a été contraint de faire un détour par la gendarmerie locale pour se soumettre à l'épreuve de l'éthylomètre. Verdict : il n'est plus apte à piloter le traîneau. Un remplaçant est recherché de toute urgence… » L'occasion, également, d'appeler une nouvelle fois à la plus grande prudence sur la route en cette période de fêtes de fin d'année. (selon "Yahoo-actualités")

25 décembre 2023

Noël est arrivé !

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24 décembre 2023

Le cadeau du gouvernement à l’agro-industrie révolte le secteur de l’eau

Le gouvernement a abandonné son projet d’augmenter les taxes sur les pesticides et l’irrigation, privant ainsi de financement supplémentaire les agences de l’eau. De quoi révolter les acteurs du secteur.

AgricoleIls sont en colère. Dans une lettre envoyée à Emmanuel Macron le 7 décembre — révélée le 12 décembre par le média Contexte — plusieurs présidents de comité de bassin reprochent au gouvernement d’avoir renoncé à augmenter les taxes sur l’irrigation et les pesticides, à partir de l’année prochaine. « Nous vous appelons solennellement à soutenir les équilibres du Plan eau dans le projet de loi de finances 2024 », ont-ils écrit au chef de l’État.

C’est le 5 décembre que le conflit a commencé. En fin de journée, la Première ministre Élisabeth Borne a reçu les présidents de deux syndicats agricoles : Arnaud Rousseau, de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), et Arnaud Gaillot, des Jeunes agriculteurs.

À l’issue de ce rendez-vous, Arnaud Rousseau a annoncé que le gouvernement renonçait à la hausse de deux taxes, pourtant prévues dans le projet de loi de finances pour 2024 : la redevance pour pollutions diffuses, perçue sur les ventes de pesticides ; et celle sur les prélèvements sur la ressource en eau pour l’irrigation. Elles devaient permettre de récolter respectivement 37 millions et 10 millions d’euros supplémentaires, destinés à financer les agences de l’eau et le Plan eau, annoncé par Emmanuel Macron en mars.

La FNSEA et les Jeunes agriculteurs s’opposaient depuis plusieurs mois à cette réforme. Les syndicats avaient organisé des manifestations partout en France, sous le slogan « On marche sur la tête » — en retournant symboliquement des panneaux signalétiques d'entrées de communes. Ils critiquaient « l’ineptie d’une fiscalité environnementale punitive ».

Un rendez-vous réclamé d’urgence

Le gouvernement a donc cédé sous la pression des syndicats agricoles productivistes. Ce qui a révolté plusieurs présidents de comité de bassin — un comité de bassin est une assemblée qui regroupe les acteurs, publics comme privés, agissant dans le domaine de l’eau au sein d’un bassin — et le président du comité national de l’eau.

Sur les douze comités de bassin que compte la France, cinq représentants ont écrit à Emmanuel Macron le 7 décembre. Ils dénoncent des arbitrages « qui remettent en cause toute l’architecture financière du Plan eau et, au-delà, les accords de solidarité entre usages qui sont la base même du fonctionnement des bassins ».

« Les comités de bassin sont prêts à prendre leur part de ces stratégies en responsabilité. Cette responsabilité est toutefois partagée avec l’État et requiert son soutien sans faille », ont-ils poursuivi, réclamant un rendez-vous dans les meilleurs délais. Cité par Contexte, Martial Saddier, président du comité de bassin Rhône-Méditerranée (il ne fait pas partie des signataires de la lettre), déclare qu’Élisabeth Borne lui a assuré qu’elle donnera suite à ce courrier.

« Continuez comme avant, on ne vous embêtera pas »

La décision du gouvernement a aussi choqué dans le monde associatif. « Le gouvernement cède aux pressions d’une partie du monde agricole », a dénoncé Arnaud Clugery, le porte-parole de l’association Eaux et Rivières de Bretagne, au micro de France Info le 6 décembre. Et d’ajouter : « [C’est un] signal donné à la FNSEA et à l’agro-industrie pour leur dire “Continuez comme avant, on ne vous embêtera pas plus”. »

« En application du principe pollueur-préleveur-payeur et du respect de l’objectif d’équilibre des comptes publics, il est essentiel que les irrigants et les utilisateurs de ces produits contribuent à l’effort financier », ont insisté un collectif d’ONG (parmi lesquelles Générations futures, France Nature Environnement et WWF France) dans une lettre envoyée le 12 décembre à Élisabeth Borne.

Elles rappellent que le Commissariat général au développement durable (CGDD) avait évalué, en 2011, les coûts de dépollution des eaux souterraines (à cause des pesticides) entre 32 et 105 milliards d'euros. « Peut-on véritablement se passer de 37 millions d’euros ? » font-elles mine de s’interroger.

Le projet de loi de finances pour 2024 doit être à nouveau examiné par l'Assemblée Nationale. (selon "Reporterre")

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