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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
18 janvier 2014

15 ans après l'accident du Mont-Blanc, les tunnels restent dangereux !

Une enquête d'Auto-Plus !

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16 janvier 2014

Arnaque à la comptabilité

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Qui connaît le patron dans une holding ? Certains auront vu son portrait sur papier glacé mais qui peut être sûr d’identifier sa voix, ses intonations ? Le comptable, pas sûr… C’est un peu le ressort, en plus d’un gros travail d’intelligence économique, d’une énorme arnaque apparue en France depuis environ trois ans et qui vient de toucher pour la première fois la Franche-Comté où trois entreprises ont été attaquées sur le même mode, avant les fêtes de Noël.

Mise en condition savante

Tout débute par un mail pressant du PDG, sur le point de conclure une opération financière stratégique. L’affaire doit se faire dans la plus absolue confidentialité. Interdiction même de lui en parler lors d’une réunion. Il a besoin, dit-il, d’un virement immédiat pour démontrer à ses interlocuteurs sa volonté d’aller au bout de la transaction. Une fois l’employé convaincu, et flatté d’être dans le secret des dieux, acquis à sa cause, il prévient alors que l’avocat d’affaire d’un cabinet d’experts comptables au nom ronflant va prendre contact pour donner la marche à suivre. Ce qui se fait dans les minutes qui suivent. Habituée à manipuler des sommes importantes et à travailler avec ce cabinet parisien renommé, l’employé n’y voit que du feu. Dans la périphérie de Besançon, en trois jours, une société d’import-export s’est fait délester de 274.000 € avant que le véritable PDG, alerté par les mouvements d’argent, ne réussisse à bloquer le troisième virement d’un montant de 177.000 €. À Morez, les 94.000 € escroqués ont pu être rattrapés de justesse par la banque. Et à Bois-d’Amont (39), le patron se trouvait en face de son comptable lorsque l’appel frauduleux est arrivé.

Le maillon faible

« Le point faible d’une entreprise, plus elle est importante et sa structure éclatée, c’est l’humain », explique le capitaine Oudot, à la Région de gendarmerie de Franche-Comté qui a mis en alerte le réseau d’Intelligence économique régional, fort de près de 3.000 entreprises adhérentes. Il met en garde : « Attention, ces escrocs ont tendance à repasser à l’attaque un ou deux ans après. Si le comptable a été licencié, c’est la mémoire qui est partie… ». Selon un récent dossier de notre confrère « Marianne », les plus grosses entreprises du Cac 40 ont été la cible de ces escrocs qui auraient raflé 13 M€ l’an passé (chiffre avoué qui pourrait être beaucoup, beaucoup plus important) au terme de 125 attaques, dont 55 provenant d’Israël, où certains de ces escrocs se pavanent en toute impunité, leurs délits n’ayant pas été commis sur le sol de l’État hébreu où sont principalement basés les escrocs. C’est le Groupe délinquance économique et financière de la Section des recherches de la gendarmerie de Besançon qui a mené l’enquête sur cette escroquerie par faux ordres de virements internationaux (EFOVI). Il tente, en association avec les services juridiques et financiers de la multinationale basée à Besançon et dans le monde entier, de bloquer et récupérer tout ou partie de l’argent soutiré qui transitait par Chypre et la Chine. Sa trace s’arrête pour l’instant à Wenzhou.

La parade est simple

Cette arnaque dévastatrice pour l’économie nationale est d’une simplicité déconcertante. Dans la première phase, ses auteurs étudient la société cible par tous les moyens légaux à leur disposition sur l’Internet, allant jusqu’à environner les employés, piliers de leur stratagème, sur les réseaux sociaux. Ils savent tout de l’entreprise, de l’organigramme au mail du boss qui sera contrefait avec astuce lorsqu’ils passent à l’action. « Après c’est de la manipulation mentale et ils sont très forts », explique un enquêteur. Et particulièrement difficile à remonter. Dans le cas de la société bisontine, les mails provenaient d’un opérateur canadien, les appels téléphoniques d’Israël et d’Afrique du Sud. L’argent peut ensuite transiter par une multitude de comptes dans des pays différents. Pourtant, la parade est simple : malgré l’interdit, il faut rappeler son patron en direct, le prendre entre quatre yeux et lui poser la question. Il n’en sera certainement pas fâché. Si haut soit-on dans la hiérarchie, on n’est jamais trop proche du petit personnel. (Est Républicain du 15/1/2014)

15 janvier 2014

Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Villé

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Monsieur le Maire,

C'est avec une immense surprise et joie que nous avons accueilli vendredi ce très gentil appel téléphonique de la part d'une de vos secrétaires, qui se devait certainement de réparer sur votre ordre les pots cassés auprès des personnes âgées qui n'ont pas eu leur invitation pour le repas convivial prévu pour samedi, 18 janvier prochain.Il est vrai que les articles de mon blog n'ont pu que vous rendre attentif aux défaillances de votre conseil municipal en ce qui concerne la distribution très personnelle de ces invitations ! Songez ! des quartiers entiers oubliés !

Mais je ne vous en ferai pas grief plus longtemps ! Faute réparée, faute pardonnée ! Toutefois, je regrette que vous ameniez vos services non seulement à un surplus de travail inutile, mais aussi à des explications fantaisistes destinées à couvrir votre propre maladresse ! Ainsi, vos invitations auraient cette année été envoyées par la poste avant Noël ! Alors qu'on sait bien que ce sont les conseillers municipaux qui étaient chargés de contacter personnellement les invités ! Rejeter la faute sur le facteur, monsieur le maire, ce n'est vraiment pas chic de votre part ! Et à qui ferez-vous croire que tant de lettres parties de la poste de Villé avant Noël ne soient pas encore arrivées le 11 janvier ? Le service public de la vallée n'est pas si défaillant que vous le laissez penser. Ne serait-il pas plus honnête, et moins hypocrite, de reconnaître la vérité ?

Enfin, toutes ces personnes oubliées aimeraient peut-être connaître le menu avant de choisir, comme vous le proposez, entre la participation au repas et une indemnisation de 20 € à celles qui ne pourraient y participer. Certaines se demandent s'il leur sera servi une choucroute aux sauterelles ou un bäckeoffe aux trois viandes : hérissons, fouines et taupes. Vous comprendrez donc, Monsieur le Maire, que certains invités de la dernière heure hésitent encore à venir. Mais peut-être se décideront-elles lorsque vous vous serez déplacé personnellement auprès d'elles pour vous excuser et pour leur expliquer les détails de la réception.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, nos meilleures salutations. Nous ferons tout ce qui est en nos possibilités pour vous faire réélire en mars prochain. Vous pouvez compter dessus !

Jean-Louis Boehler

Ancien conseiller municipal 

13 janvier 2014

L'Allemagne arrête ses grands travaux

Depuis la chute du mur de Berlin et la réunification de l'Allemagne, nos voisins ont lancé de grands chantiers. Mais qu'en est-il à l'heure où les inaugurations étaient programmées, puis, reportées ?

L'aéroport Willy Brandt de Berlin

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Le mercredi 23 octobre 2013 s’inscrit comme une date clé dans l’affaire de l’aéroport berlinois «Willy Brandt», autrement appelé «aéroport BER». Au lancement du programme en 1995, l’aéroport «BER» devait permettre de remplacer les différents aéroports est et ouest de la capitale (Tempelhof, Tegel et Schönefeld) afin de créer un grand aéroport central dans la capitale réunifiée. Le projet, débuté en 2006, tourne aujourd'hui à la catastrophe. Le maire de la ville Klaus Wowereit (SPD), initialement président du conseil de surveillance du projet avait dans un premier temps programmé l’inauguration pour le 3 juin 2012. Les retards successifs pris dans le chantier décalent la date d’inauguration en 2013, puis 2014 au plus tôt et finalement 2015. Une polémique qui a valu la démission du maire de son poste le 3 janvier 2013 ainsi que celle du responsable technique du chantier Manfred Körtgen. Les coups des travaux sont passés de 3 milliards à plus de 5 milliards d’euros. Hartmut Mehdorn donne pour toute explication que des «problèmes techniques», notamment liés à l’insonorisation du bâtiment sont venus compromettre les plans initiaux. Une annonce qui ne soulage pas les Berlinois qui paient en attendant le prix des mauvais calculs. Et le 7 janvier dernier, le Bürgermeister Klaus Wowerheit annonce que l'aéroport n'ouvrira pas en 2014 !

Stuttgart 21

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Un autre projet de construction faramineux a provoqué une sérieuse polémique en Allemagne : Stuttgart 21. Il concerne la gare centrale de Stuttgart, capitale du land Bade-Württemberg. L'affaire a coûté la direction du Land à la CDU, où elle était historiquement implantée. En octobre 2012, le candidat des Grünen, Winfried Kretschmann remporte les élections après que la popularité du candidat CDU ait chuté à cause de la question de Stuttgart 21. Ce projet consiste en la transformation la gare de la ville en une véritable plateforme ferroviaire. La gare actuellement située en cul de sac serait donc convertie en gare souterraine. Finalement, après avoir repoussé la date des premiers travaux, de 2010 à 2020, le maire M. Kuhn se renseigne aujourd’hui auprès de la «Deutsche Bahn (DB)» (entreprise responsable des travaux) pour connaître le prix potentiel d’un abandon du projet. Or, en parallèle, la DB réclame 2 milliards d’euros supplémentaires pour les coûts liés au projet, alors que les plus grands travaux n’ont toujours pas commencé. Une requête qui fait augmenter de plus de 45% le prix de la construction par rapport au devis initial.

Salle de concert à Hambourg

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Autre projet herculéen entamé au milieu du port de Hambourg, en 2007 : la philharmonie de l’Elbe (Elbphilharmonie). La nouvelle bâtisse devait compter parmi les plus grandes salles de concert européennes en 2010. En juin 2013, le responsable du projet Heribert Leutner a annoncé que l’inauguration était repoussée en 2017. Aucune date précise n’a été clairement définie. Le philharmonie de l’Elbe, d’un coût initial de 114 millions d’euros, dépasse aujourd’hui les 789 millions d’euros. Hambourg cherchait à accroitre son attractivité culturelle. Seulement, là encore, la gestion du projet fait polémique face à l’augmentation des coûts des travaux. Alors que le port de Hambourg s’apprête à entamer sa 7e année de travaux l'État et Hochtief, l'entreprise privée chargée de la construction, ont du mal à récolter les fonds suffisants pour achever le toit de la bâtisse.

Autres travaux inachevés

D’autres projets moins connus et moins polémiques participent également au creusement des finances du pays. Parmi ces derniers, Le «tracé» Bremen-Hambourg-Hanover, dit «Y-Trasse». Second plus grand projet ferroviaire après Stuttgart 21, il a été présenté en 2003. D’abord prévu pour décembre 2010, la fin des travaux a du être repoussée pour des raisons budgétaires. Là encore, aucune date précise n’est vraiment arrêtée même si une ouverture serait à prévoir d’ici 2020. Devant assurer la liaison entre ces trois grandes villes d'Allemagne du nord-est, la construction d’une ligne de train a d’abord été facturée à 4 milliards d’euros. La facture dépasse les 5,8 milliards, alors qu'aucune date de fin de travaux n'a été redonnée. (vu dans "la gazette de Berlin")

L'Allemagne ! exemple de pays cité pour avoir surmonté la crise !

12 janvier 2014

Voeux : la RN 59 s'invite (suite)

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Comme il fallait s'y attendre, tous les élus qui n'ont pas bougé pour le contournement de Châtenois se réveillent pour les voeux pré-électoraux :

Communauté des Communes du Val d'Argent : "La déviation de Châtenois va enfin pouvoir se faire et dégager 9 hectares de zone artisanale." Et le tunnel de Sainte-Marie, toujours aussi cher, ne sera plus un obstacle aux transports et développement économiques ?

Communauté des Communes du Val de Villé : "Le contournement de Châtenois est en bonne voie." Il valait évidemment, pour un président proche d'une association écologique qui avait déposé des recours, ne pas trop se mouiller ! Il aurait dû sortir sa langue de bois et revenir sur sa fabuleuse idée d'une route à 3 voies.

Villé : "Le maire appelle de ses voeux la réalisation du contournement et le redécoupage des cantons." Plus la peine, les études du contournement sont lancées ! Mais comme le tronçon Val-de-Villé - Lièpvre est abandonné, l'original maire de Villé rêve certainement d'une route "transcantonale" permettant de desservir la ZAIM de Maisonsgoutte et de relier Villé au nouveau chef-lieu de canton Mutzig en passant par le col de Steige et la vallée de la Bruche ! Ce serait logique pour nos deux élus (maire et conseillère générale) qui ont réfléchi et voté pour les découpages de "cantons de montagne" retenus au sein de l'AMV (association des élus du massif vosgien) et de l'ANEM (association nationale des élus de montagne) et proposés au premier ministre lors de leur congrès ! 

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11 janvier 2014

Hebdi vient de paraître !

Le nouveau Hebdi vient de paraître, avec une page réservée au Val d'Argent

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10 janvier 2014

Voeux : la RN 59 s'invite !

Les premiers voeux où l'on parle de la RN 59

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Châtenois : "le maire part le coeur léger !" Comme on le comprend ! Son beau giratoire fleuri est toujours à sa place !

Rombach-le-Franc : "Le père Noël nous a apporté un beau cadeau !"... avec 40 ans de retard et 91 morts ! Il est venu du Cercle Polaire en brouette en évitant les manifestations des écologistes contre les couloirs à camions !

- suite aux prochains voeux -

9 janvier 2014

Rififi à Villé !

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Lors de notre post du 5 janvier Pas de fête des aînés au Petit Liban nous pensions que l'un ou l'autre conseiller municipal n'avait pas distribué les invitations dans le quartier dont il avait la charge. Depuis quelques jours, et suite à notre post, les langues se sont déliées ! Ce n'est pas un quartier qui n'a pas vu les invitations pour ses anciens, mais de nombreux quartiers ! Et les mieux servis ont eu leur invitation avant Noël ! Il s'agirait en fait d'une véritable rébellion passive d'un bon nombre de conseillers qui ne se sont jamais exprimés en séance du Conseil Municipal et qui aujourd'hui, à l'approche de la fin du mandat, se mettent en pré-retraite. Voilà le résultat de 6 ans de mandat, pendant lequel la politique du maire peut se résumer en deux slogans ! Le premier à l'intention des conseillers : "Silence dans les rangs !", le second pour la presse et les rares spectateurs : "Passez, il n'y a rien à voir !" Et Monsieur le Maire, lecteur assidu de notre blog, continue à se taire en laissant se propager une guerre fratricide et souterraine, dans laquelle les seuls otages sont les personnes âgées qui n'y sont pour rien ! Bravo Monsieur le Maire nous ne vous oublierons pas !

NB : Les voeux de Nouvel An du maire ont lieu (sauf en cas de désistement du premier magistrat comme en 2013) samedi, 11 janvier à 10h30 à la salle festive de l'école primaire. Comme ces voeux sont à l'adresse de tous les villois, le maire de Villé sera heureux de réparer son erreur en acceptant tous les oubliés du 18 ! 

8 janvier 2014

Dans le Val d'Argent, les voeux valent de l'or !

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C'est connu, les voeux du Nouvel An des maires du Val d'Argent à leurs concitoyens sont d'un rituel bien rôdé. d'abord, parce-que les élus des quatre communes sont invitées pour se faire dire les quatre vérités par le maire organisateur ! De vrais skuds interceptés par le destinataire qui ne pouvant répondre de suite, attend son tour de voeux dans son village pour renvoyer un obus encore plus corsé ! C'est que dans le Val d'Argent, les élus s'entendent bien ! Et cette année, malgré l'interdiction préfectorale des gros pétards, il en arrive déjà avant les voeux tirés au mortier, car n'oublions pas, 2014 est une année électorale, donc de réglements de compte ! Le Val d'Argent n'a plus rien à envier à Marseille.

Le calme règne certes encore à Rombach-le-Franc, malgré la présence de l'ex-FN et nouvel-UMP, le conseiller général Chaton, qui n'est pas encore remis de sa veste municipale de 2008, et du président de la communauté des communes Fréchard. A Sainte-Marie-aux-Mines aussi, le silence est de mise bien qu'une liste de gauche organise des réunions constitutives par quartier. Mais on le sait, quand la gauche doit intégrer des écolos, les discussions s'éternisent sur des détails. Surtout lorsqu'il s'agit de parler de RN 59, de tunnel, de couloirs à camions, d'axes économiques, alors que certains préfèrent parler uniquement de vertes prairies  et d'agréables promenades dans la nature.

A Sainte-Croix-aux-Mines, par contre, les projectiles volent déjà, bien sûr pas très haut encore, juste en-dessous des ceintures ! Ainsi dans cette commune, on déroge à ces habitudes centenaires (datant certainement de la Révolution Française) pour lancer la campagne électorale avant même le passage du Père Noël. Ainsi, l'industriel retraité Claude Schmitt, autrefois adjoint au maire de Sainte-Marie-aux-Mines, change de localité ! Ouf ! Claude Abel, le maire de Sainte-Marie, a eu chaud ! car Claude Schmitt descend d'une famille où l'on est maire de père en fils. Pourquoi d'ailleurs des élections, dans les dynasties la succession va de soi. Pour le moment, on ne sait pas beaucoup de l'orientation politique de sa liste, si ce n'est que la maire sortante ne l'a pas invité sur la sienne. Ce qui a dû avoir le don d'exaspérer cet important personnage issu de la noblesse post-révolutionnaire. Evidemment, les propos du candidat ont eu le don de fâcher la maire sortante, qui, pour répondre aux affirmations de son concurrent, n'hésite pas à exposer son bilan de 13 ans de magistrature. Et certainement comme bien d'autres élus, elle va expliquer qu'elle se présente pour un troisième mandat car elle n'a pas réussi à finaliser tous ses projets ? Elle pourra ainsi mener une "éco-campagne" en réutilisant ses vieux tracts.

Mais la commune, où l'approche des élections, provoque en général des ondes sismiques d'importance, c'est Lièpvre ! Demandez aux anciens maires Naudo, Munier ou Couderc, ils vous en parleront ! "Tellure" aurait dû se situer dans cette commune ! Et cette fois, les secousses seront terribles ! Songez, le premier adjoint Pierrot Hestin s'oppose au maire Jacquy Mouginy ! La bataille aurait débuté à propos d'un stand de tir ! Intéressant, non ? Et le Pierrot, l'homme le plus populaire de l'avant-vallée argentifère, en vieux lion rugit dès qu'on le taquine ! Les critiques du maire, et de son nouvel homme fort Christophe Panzer, ont le don de lui faire sortir les crocs lors des points divers du dernier conseil. A propos du stand de tir : "Tous les bâtiments accueillant du public sont soumis à vérification et une remise en conformité est obligatoire ! Le stand de tir en fait partie !" Et d'expliquer que le maire, responsable de la sécurité, a signé tous les devis des travaux ! Alors, où est le problème ? Peut-être qu'on n'ose aborder de "vrais sujets" ? D'abord, le maire a dans son équipe un jeune aux dents longues et le vieux lion s'est mis au travers de son chemin aux dernières élections à la présidence de la communauté des communes ! Impardonnable ! Christophe Panzer, deuxième sous-calife à la mairie ambitionne ouvertement de devenir premier sous-calife, en attendant le califat ! Et surtout, il vise la califat intercommunal tenu par l'éternel maire de Rombach-le-Franc, qui n'a encore rien dit ! Le vieux lion Pierrot aurait dû se souvenir que l'habitude du maire de Lièpvre est, à chaque élection, de virer ses meilleurs amis de sa liste, comme par exemple le blogueur Denis Petit qui a mis son blog en veille depuis le 1er mai 2013 et qui visiblement attend son heure ! Quand deux lions seront unis pour le dévorer, comment le maire s'en sortira-t-il ?

Sûr, les voeux des maires dans la vallée vont être des poches de venin bien distillé, surtout à Lièpvre !

7 janvier 2014

Ecomouv attend la monnaie

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En cette période des rois mages, Ecomouv, malgré le report de l'écotaxe, attend toujours sa part de galette !

Selon Thierry Fedrigo, journaliste à l'Est Républicain (édition du du 6/1/2014), il n’y a plus à tortiller, le compte à rebours est lancé. À la fin de ce premier trimestre, l’État va devoir respecter ses engagements auprès d’Ecomouv’et, surtout, honorer ses factures. C’est ainsi, même si le calendrier a été chamboulé par des Bretons survitaminés et un recul du gouvernement sur l’écotaxe, à partir de cette année, l’État est censé verser à la société Ecomouv’ une rémunération annuelle de 230 millions d’euros. Soit, « une vingtaine de millions d’euros par mois qui doivent être réglés trimestriellement », indiquait-on vendredi au sein de la cellule de crise d’Ecomouv’, constituée dans l’urgence après l’annonce, en octobre dernier, du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, de proroger sine die l’entrée en application de la taxe poids lourds. Une échéance bien embarrassante. L’État n’encaissant pas un euro de l’écotaxe, il va lui falloir, en effet, trouver l’argent ailleurs. Et très vite… Ecomouv’et ses actionnaires s’impatientent.

Homologation

« Le dispositif Ecomouv’ n’est pas encore homologué, bientôt probablement, mais nous ne donnerons pas plus de précision… » Au cabinet de Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports, Ecomouv’ ne suscite pas de longues digressions. En question, la réception du dispositif de collecte de la taxe verte. « La réception du dispositif par l’État est prévue par contrat après validation de sa conformité » , expliquent les portes paroles d’Ecomouv’. Par « dispositif », on entend les installations, notamment les portiques, la technologie mise en œuvre… En fait, il s’agit pour le client, l’État, de vérifier que le système de prélèvement de la gabelle fonctionne avant d’en faire l’acquisition. « Dès que l’État a validé la réception, il est redevable de la redevance » , observe-t-on chez Ecomouv’. La dernière phase de test devait s’achever en décembre, pour un démarrage au 1er janvier. Mais, les choses semblent traîner. Dans l’environnement d’Ecomouv’, on suppute que l’affaire étant « éminemment politique » , l’administration du dossier prendrait peut-être un peu plus de temps que prévu.

Pas de chômage partiel

En tout cas, l’État ne va pas pouvoir repousser les échéances éternellement. Pour son compte, Ecomouv’ a dépensé 630 millions d’euros à ce jour. Sans percevoir un cent, l’entreprise doit aussi entretenir ses infrastructures, rembourser ses créanciers et payer ses salariés, tous basés à Metz. Ils sont actuellement 150 à travailler sur la plate-forme de gestion d’Ecomouv’, aménagée dans d’anciens locaux de la base aérienne 128 Metz-Frescaty. Ce centre d’appel, d’enregistrement des camions et de traitement des anomalies, a fondu de soixante salariés, en CDD, depuis la crise de l’écotaxe. De surcroît, une soixantaine de stagiaires en formation à la CCI de la Moselle, qui devaient être recrutés au 1erjanvier par Ecomouv’, ont été renvoyés dans leurs foyers. Seuls les CDI ont été épargnés par le dégraissage. « Il est vrai que nous avions annoncé la mise en place d’une mesure de chômage partiel, mais c’était l’un des scénarios envisagés il y a un mois, indiquent les communicants d’Ecomouv’. Aujourd’hui, toutes les personnes en CDI sont à leur poste. Il n’est pas question, pour l’instant, de licencier qui que ce soit. » Au moins, ces trois prochains mois...

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