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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
16 novembre 2010

Manifestations en Allemagne pour l'emploi, la solidarité, la justice

264049Plus de 100 000 personnes, selon les organisateurs du syndicat DGB (Deutschen Gewerkschaftsbundes), ont manifesté samedi à Nuremberg, Stuttgart, Erfurt et Dortmundcontre la politique d'austérité du gouvernement Merkel. 30 000 manifestants à Nuremberg, on n'avait pas vu une telle mobilisation depuis trente ans. 10 000 à Stuttgart ! "Nous voulons une société avec des emplois, de la solidarité, de la justice ! Nous voulons une autre politique, même en Bavière !", déclarait le responsable bavarois présent à Nuremberg, Matthias Jena. "Renvoyons le colis des mesures d'austérité au gouvernement !". Pendant ce temps, à Stuttgart, Berthold Huber, pour la DGB, renchérissait : "Les salariés payent seuls les frais de la crise financière, avec des hausses d'impôts, des licenciements, et des restrictions sociales. Ces mesures n'ont rien à voir avec la justice. Nous ne voulons pas de cette politique imposée par les grands groupes financiers avec leur argent, leur pouvoir et leur influence." A Dortmund, le responsable du syndicat Ver.di, Frank Bsirske se montra intraitable envers la "Bundesregierung" : "L'Allemagne est l'oasis de l'Europe pour la hausse des impôts du peuple, alors que les dirigeants financiers, les actionnaires, et les grosses familles héritières  sont proportionnellement sous-imposés. L'âge de la retraite  élevé et les bas salaires installent durablement dans tout le pays la pauvreté." et de terminer son allocution par : "Les riches sont toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres." Des refrains entendus aussi depuis des mois à travers toute la France à propos des retraites ! Dans les deux cas la réponse des gouvernants est la même : Angela Merkel durcit ses positions au sein même de son parti, la CDU, Sarkozy remanie son gouvernement pour encore mieux imposer un tour de vis aux salariés ... son ambition en 2012, étant de reprendre le pouvoir et continuer la même politique. 

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15 novembre 2010

Tournoi d'échecs à Thanvillé

14 novembre 2010

Invitation du collectif "SEPT"

Le collectif "SEPT" invite à deux soirées ciné-débat à Rothau (cinéma Le Royal) les 16 et 19 novembre prochains.

 

Qui sommes-nous ?

 

Le collectif Sauvons l'Ecole Pour Tous (SEPT) est né en novembre 2008, spontanément, pour protester et s'opposer, dans notre vallée à la suppression des RASED.

Il regroupe des enseignants, des parents, des élus et tous ceux et celles qui voient dans les réformes actuelles de graves attaques contre le service public d'éducation.

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13 novembre 2010

Le Hohwald : nouvelle fermeture du grand hôtel


grdhotelhohwald_bandeauLe "Grand Hôtel" du Hohwald était autrefois très prisé surtout par les strasbourgeois qui venaient y passer le week-end. Puis cet établissement avait fermé ses portes en 1993 jusqu'à un passé récent (2007), où il a à nouveau ouvert ses portes, non sans difficultés (voir notre post du 21/4/2009). En fait, l'hôtel ne semble jamais avoir été rentable, sauf pour les avocats des copropriétaires et du gestionnaire de l'établissement "Dofre Estate". Et mardi dernier le clash a eu lieu : le Grand Hôtel est fermé pour une durée indéterminée. Le maire, Michel Gewinner, avait même organisé une réunion de conciliation "de la dernière chance", qu'aucun des antagonistes n'a voulu saisir. La réunion n'a donc pas pu avoir lieu. L'association des copropriétaires était déjà passé à l'action juridique, considérant qu'il y a trop de temps qu'elle n'a touché aucun loyer. Ils ont donc décidé de fermer l'hôtel en le cadenassant solidement. Alors curiosité : bien que fermé, la gestion de l'hôtel se fait ... dans la boulangerie voisine. Les victimes de toute cette cacophonie : avant tout les salariés, puis les touristes qui avaient prévu de venir dans notre région à Noël, parmi lesquels outre des français, des allemands, des anglais. Pas sûr que cette affaire soit la meilleure publicité pour le tourisme dans le Centre-Alsace.

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Le Hohwald : vieille station touristique

12 novembre 2010

A propos des estimations des manifestants

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11 novembre 2010

La lettre d'un lycéen ayant manifesté à Sélestat

Je me permets de vous écrire, car je consulte régulièrement votre blog, et je vous serais reconnaissant de publier mes impressions sur la manifestation de mardi. 

h_4_1354523_1231145692Tout d'abord sur le contenu de la manifestation : faut-il espérer que Sarkozy ne promulgue pas (*) sa loi honteuse sur les retraites? Je ne le crois pas, mais ce mouvement mérite d'être continué, car il va encore se passer des choses ! Si nous laissons faire, la retraite sera bientôt à 70 ou 75 ans, ou même supprimée. Nous travaillerons jusqu'à notre mort ou jusqu'à ce qu'un  médecin nous déclare assez malade pour obtenir une petite pension d'invalidité. Il faut donc continuer la lutte ! Rien n'est jamais définitif ! Dès 2012, Sarkozy doit sauter et ses successeurs remettrons la retraite à 60 ans ... si nous continuons à nous battre !

Mes impressions sur la manifestation elle-même : elle s'est bien passée, sans violence, bien encadrée qu'elle était par l'appareil CGT ! Peut-être même un peu trop. Mais c'est en nous serrant tous les coudes que nous réussirons. Quant aux réceptions dans les lycées, elles sont à l'image de nos hommes politiques :

- Lycée Schwilgué : pas de proviseur, juste un proviseur-adjoint pour nous recevoir. Un peu f...-c..., avec son sourire jusque derrière les oreilles en discutant surtout avec les responsables CGT-istes et très peu avec les lycéens. Mais lui, on le sait : ses arrière-pensées, qui sont sa pensée principale, c'est les prochaines élections, cantonales, municipales, et d'autres à venir... Mais d'autorisation à entrer au lycée, tu peux toujours aller voir ! Merci, Monsieur Klein, nous sommes majeurs et nous penserons à vous aux élections, surtout que le Val de Villé où j'habite va - paraît-il - voter avec Sélestat.

- Lycée Koeberlé : Un accueil chaleureux ! Des pions, d'habitude si sympas avec nous, sont là comme des gardiens de prison, ou plutôt des infirmiers d'hôpital psychiatrique (il ne leur manque que la blouse blanche, la matraque et la camisole). Et la proviseur nous livre un autre style de f...- c... : elle nous lit un courrier du rectorat. Le parapluie est ouvert et pourtant il ne pleuvait pas.

- Lycée Schweisguth : Porte fermée ! Personne n'en échappe ! C'est la prison ! Au moins là, pas de f...-c... ! Mon père me rappelait que le Schweisguth est une ancienne caserne. C'est toujours ça !

J'ajouterai une réflexion personnelle : on nous serine ces temps-ci les "vertus" du "gaullisme", De Gaulle est mort il y a 40 ans - ça donne des obligations -, mais, à nous les jeunes, on nous applique les méthodes de Pétain. 

Nous terminons la manif, mais nous reviendrons. Et nous aurons raison ! Le CPE a sauté, le "système entier" y passera aussi, tôt ou tard !

Jérémy, Neubois

* Ce courrier m'est parvenu avant la promulgation de la loi par le président de la république.

10 novembre 2010

Le couple infernal Merkel-Sarkozy s'est-il donné rendez-vous à Fribourg ?

37464899_p_590_450L'annonce a été faite par la chaîne SWF (Südwestrundfunk). Le 10 décembre auront lieu les prochaines négociations bilatérales franco-allemandes. Question : où Merkel et Sarkozy vont-ils se rencontrer ? Il est de plus en plus question de Fribourg-en-Brisgau ou d'une bourgade voisine, Tübingen. Ce serait une nouvelle rencontre au Pays de Bade, après celle de 2001 où Gerhard Schöder a reçu en grande pompe Jacques Chirac à l'hôtel de ville de Fribourg. Le "couple" se doit de "réussir" quelques rencontres internationales pour rehausser, de part et d'autre, l'image ternie par les conflits sociaux et les affaires intérieures.

9 novembre 2010

Les "taupes" de l'extrême-droite

hqdefaultFacebook est un instrument de communication très intéressant. Ainsi la page du conseiller général Chaton élu d'extrême-droite du canton du Val d'Argent émigré à l'UMP, dont il portera les couleurs aux prochaines élections cantonales. On peut y lire de tout. Ainsi son chanteur préféré est Georges Brassens, et sa chanson préférée "Brave Margot" (cette petite bergère qui trouva dans l'herbe un petit chat et l'adopta, dixit le conseiller général). Mais ça, c'est gentil ! Il y a des chapitres plus sournois destinés à appâter les poissons UMP, tels "Charles de Gaulle vu par Jean Lacouture", qui se réfère à un article paru dans "Le Monde." Et puis, il faut attirer le "menu fretin", les électeurs, en faisant état des décisions du Conseil Général concernant la vallée, comme si c'est lui qui avait obtenu une montagne d'argent, là où il n'y en a plus guère ! Enfin, admettons : le caméléon "à la flamme" de son ancien parti, le FN, qui a ensuite mué dans un rouge-blanc identitaire au point d'attirer des délégations du Vlaam-Block (extrême-droite flamande de Belgique) dans ce beau Val d'Argent, a maintenant les couleurs bleu-rouge de l'UMP pour sa pomme.

Plus hilarant est le message : "Viens de passer 1h30 dans un bouchon provoqué par des travaux (entre guillemets) entre Lièpvre et Châtenois. Bravo aux services de l'Etat pour leur incompétence". Comme si les services de l'Etat n'étaient pas dirigés par l'UMP ! Comme si la "RN 59" ne venait pas d'être départementalisée et ne relevait du Conseil Général du Bas-Rhin et de celui du Haut-Rhin où siège cet élu ! Comme si celui qui, de surcroît conseiller régional par le passé, (au temps où les routes étaient programmées dans les "Contrats de Plan Etat-Région") avait déjà levé ne serait-ce que le petit doigt en faveur des usagers de cette route et de son tunnel ! Alors, en le voyant pris à son propre piège, on ne va pas pleurer. Surtout que contrairement aux 85 victimes de la RN59 en un tiers de siècle, il n'en est pas mort. 

Mais la page la plus intéressante est celle de ses "amis" dont on en retrouve à tous les échelons : Nathalie GRIESBECK, députée européenne Modem de Lorraine, Philippe RICHERT, président UMP de la région Alsace, Jean-Philippe MAURER, Michel HABIG,  députés UMP alsaciens, l'éternel suppléant Jacques CATTIN, Robert GROSSMANN qu'on ne présente plus, Pierre MARMILLOD et Thierry SPEITEL, centristes autrefois au Modem, et bien sûr ... les transfuges  de la gauche dite moderne Jean-Marie BOCKEL et son ami Denis RAMBAUD ! De vraies convergences entre tous ceux-là ! Et évidemment, les plus significatifs, Jacques CORDONNIER, président des identitaires extrémistes d'Alsace d'Abord, et Nicolas de LAMBERTERIE, le nouveau président de "Jeune Alsace" en remplacement du rock-star-guitariste connu surtout dans le Val de Villé et à ... Vitrolles, qui, émancipé, a pris place au bureau du parti-père. On peut se demander si plutôt que de jeunes chats, il ne faudrait pas parler de "taupes" chargées d'infiltrer l'UMP pour l'attirer vers l'extrême-droite (l'affaire d'expulsion des Roms le prouve), car en matière de politique, je ne crois guère aux "repentis". Mais la question peut être posée : est-ce l'extrême-droite qui vient vers l'UMP ? ou l'UMP qui va naturellement à l'extrême-droite avec Sarkozy, qui serait "la vraie taupe" ?

Et c'est avec une majorité issue de ce parti, que certains de notre vallée de Villé, tout en se disant indépendants, en laissant même entendre qu'ils sont ou écologistes ou de gauche ou les deux, vont collaborer s'ils sont élus au conseil général ou, plus tard, au conseil territorial ? 

8 novembre 2010

Appel des lycéens de Sélestat

Depuis plusieurs semaines, les lycéens se mobilisent contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement. Et comme souvent, on nous répète la petite chanson selon laquelle les lycéens seraient trop bêtes pour comprendre ce qui leur est imposé et que nous serions « manipulés par des adultes irresponsables de faire sortir les jeunes dans la rue » ! La vérité est différente !

inflextionIls ont peur de nous ! Les jeunes ont la force et la conviction de défendre leurs idées !

Nous ne serons pas la génération sacrifiée !

Alors que le chômage des 15-24 ans est aujourd'hui de 25%, le report de l’âge de départ à la retraite à 62 ans va encore un peu plus fermer les portes de l’emploi aux jeunes ! La reforme du gouvernement va encore un peu plus à aggraver notre situation ! Nous, lycéens d’aujourd’hui et travailleurs de demain, devons réagir face à cette vie de galère et de précarité que l’on nous prépare !Face à l’autisme du gouvernement, une mobilisation massive est indispensable. Sortons dans la rue contre cette réforme injuste et inégale qui n’a fait l’objet d’aucunes discutions avec les jeunes !

Nous exigeons le retrait de cette REFORME !

Nous exigeons la discussion d’un vrai projet juste et équitable.

Manif à Sélestat

Mardi 9 novembre à 14h

Rue de la brigade Alsace-Lorraine

 

(à proximité du Schwilgué)

 

Aux dernières nouvelles, l'union locale CGT appelle les salariés à la grève et à rejoindre les lycéens à leur manifestation. 

7 novembre 2010

Un avis sur l'avenir de la raffinerie de Reichstett

A la demande de Francis Hammer, nous publions l'article ci-dessous paru dans les DNA du 4 novembre 2010 :

Francis Alexis Hammer, secrétaire de la section socialiste du canton de Mundolsheim, apporte sa contribution au débat ouvert dans ces colonnes sur le devenir de la raffinerie de Reichstett.

_101025_donges_afpL'annonce de la fermeture de la raffinerie de Reichstett par Petroplus Holding AG son actuel propriétaire, si elle a pu en étonner plus d'un, n'aura guère surpris les salariés de ce site industriel, déjà au fait de la fragilité de leur situation depuis ce jour de janvier 2007 où le groupe anglo-néerlandais Shell, alors propriétaire, annonçait sa volonté de vendre ses trois sites français, dont celui de la raffinerie bas-rhinoise. 

A l'époque, les salariés craignaient que le site ne soit cédé à un fonds d'investissement. « On ne veut pas d'un coup financier », expliquait Jean-Marc Bildstein, délégué central CFDT, ajoutant qu'« il faut un industriel possédant une stratégie à long terme pour garantir notre pérennité ».

Pour autant, si les assurances données par Petroplus, lors de l'acquisition en 2008 du site de Reichstett, pouvaient calmer certaines appréhensions, on est aujourd'hui en droit de s'interroger sur la logique de ce groupe, qui depuis cette date n'en finit pas avec sa politique d'achats/ventes de raffineries en mal de devenir. Une politique dont on se demande si elle est bien dans le droit-fil de son principal actionnaire, la société d'investissement Carlyle, qui en 2007 avait fait la une des médias lors de sa revente à l'État des bâtiments de l'imprimerie nationale pour plus de 376 millions (pour mémoire, ces mêmes bâtiments avaient été vendus en 2003 pour 87 millions par l'État à la société Carlyle !).

A cette interrogation, comment ne pas ajouter celle concernant PBF Energy Company LLC, le véhicule d'investissement de Petroplus HAG finalisant il y a peu le rachat à Valero Energy Corporation de la raffinerie de Delaware City dans l'état du Delaware USA ?

Argument de la « surproduction » difficilement soutenable

Comment ignorer aussi les propos de Jean-Paul Vettier, PDG de Petroplus, quand celui-ci estime « impossible » l'investissement de 220 millions de dollars nécessaires pour « effacer structurellement les handicaps de Reichstett », là où son groupe annonçait au printemps dernier d'importants travaux de rénovation sur le site de sa dernière acquisition, et cela pour une somme équivalente !

De fait, la complexité du secteur du raffinage, sa faible médiatisation, les positions exprimées à chaque fermeture de site, ont de quoi rendre perplexe quant à la réalité de la situation.  Pour les pétroliers, les faibles marges réalisées, mais aussi le manque de visibilité du secteur doivent expliquer le sous-investissement et leur volonté d'adapter la production hexagonale à la baisse de la demande. 

Pour certains syndicats et experts, l'argument avancé d'une surproduction est difficilement soutenable, sauf à vouloir entretenir un écran de fumée au service d'une politique de désengagement au profit d'horizons plus prometteurs. La surcapacité de raffinage annoncée par les pétroliers ne devrait en effet pas occulter cette autre réalité d'un pays, qui, depuis les années 1990, a vu sa consommation de diesel plus que doubler là où celle de l'essence chutait de 16 à 9 millions de tonnes.

Parallèlement, la production n'a pas suivi ce retournement de la demande, ce qui aujourd'hui amène notre pays à importer à grands frais le diesel qu'elle ne produit pas suffisamment sur son sol. Sans vouloir prendre les effets pour la cause, ces syndicats pointent également l'attitude des pouvoirs publics qui ont grandement contribué à cet état de fait par leur politique fiscale en faveur du diesel. 
Autant dire que ce contentieux a été au cœur du sujet lors de la table ronde organisée avril dernier par le ministre d'État Jean-Louis Borloo et Christian Estrosi, ministre de l'industrie, avec les syndicats et les pétroliers.

Témoins d'une tradition pétrolière

A l'issue de cette rencontre, il avait été décidé de constituer 3 groupes de travail chargés respectivement : de la compétitivité nationale du raffinage, des enjeux de l'équilibre entre production et consommation et de la conclusion à apporter face aux exigences de l'économie verte telle qu'elle s'énonce dans les attendus du Grenelle de l'environnement. Il se trouve que ces groupes de travail devaient rendre leur copie au plus tard à la fin de ce mois.

Il est donc à souhaiter pour l'avenir du raffinage en France que les discussions amorcées au printemps puissent avoir également des retombées favorables au niveau du site de Reichstett, qui aujourd'hui, après la disparition de la raffinerie de Herrlisheim et de l'Ecole nationale des pétroles de Strasbourg, demeure l'unique témoin (avec le port aux pétroles de Strasbourg) d'une tradition pétrolière, celle d'une époque où en 1740 débutait dans la campagne de Pechelbronn, l'une des premières exploitations de pétrole du monde.

Dans l'immédiat, la section cantonale de Mundolsheim soutient sans réserve la nécessité d'englober l'avenir du site de la raffinerie de Reichstett dans des perspectives globales qui assurent sa pérennité industrielle. Il ne faudrait pas, en effet, reproduire ce à quoi nous venons d'assister avec une réforme des retraites bouclée en un temps record, plus pour des considérations politiques de court terme que pour des ambitions faisant état d'un financement programmé au long cours !

Il y a dans notre pays de la place pour une véritable industrie pétrolière, à la fois vitale pour notre économie et stratégiquement incontournable pour les besoins de la défense nationale.

La négociation a toujours été la mère des initiatives bien comprises. Faisons en sorte qu'elle puisse se dérouler, à Reichstett comme ailleurs, sans contrainte, et avec en point de mire l'intérêt de garder une politique industrielle pourvoyeuse d'emplois et de salaires et donc de redistributions sociales.

Francis Alexis HAMMER

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