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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
emploi
30 juillet 2010

Fribourg-en-Brisgau : création de 250 emplois de "Bürgerarbeiter"

fribourgRamasser les ordures, dégager la neige ou assurer quelques surveillances : voilà des emplois proposés à certains chômeurs de longue durée à Fribourg lors du premier "Arbeitsmarkt" (marché de l'emploi). Il ne s'agit pas de ces Ein-Euro-Jobs si décriés, mais d'emplois rémunérés sur des bases normales soit 1080 € mensuels pour des semaines de 30 heures de travail, ou 720 € pour des semaines de 20 heures. La durée maximale d'embauche est de trois ans. A l'origine de cette initiative : la ministre fédérale du travail Ursula von der Leyen. Quant au financement, il est assuré par l'Etat allemand et par les fonds sociaux de l'Union Européenne. Une belle initiative, mais Fribourg a 12.024 demandeurs d'emploi dont 4.435 chômeurs de longue durée. Ces emplois ne sont-ils pas une goutte d'eau dans l'océan ? sans compter le côté peu valorisant du travail proposé... 

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6 juin 2010

L'enfer chinois

getFoxconn Technology, fournisseur taiwanais de composants, confronté à une vague de suicides dans son usine du sud de la Chine, a pris mercredi des mesures radicales, demandant notamment à ses employés de s’engager par écrit à ne pas se suicider. Un nouvel employé du groupe qui fournit de grandes multinationales, dont Apple et Nokia, s’est tué mardi – le dixième depuis le début de l’année au sein du premier fabricant de composants électroniques au monde. En conséquence, l’entreprise, qui avait déjà fait venir des moines bouddhistes et des psychologues, a aussi installé une ligne téléphone d’aide d’urgence aux suicidaires et posé des filets autour de ses bâtiments pour empêcher les sauts dans le vide. Mais rien qui ne résolve les questio ns de fond, pour les groupes de défense des travailleurs. Foxconn, à Shenzhen (sud), c’est une ville dans la ville, avec ses ateliers modernes, des pâtisseries, des échoppes de restauration rapide, des banques et cliniques d’acupuncture. Un cran nettement au-dessus de la plupart des usines chinoises. Mais Foxconn, c’est aussi une gestion quasi-militaire et un salaire de base mensuel d’à peine 900 yuans (107 €) pour un travail abrutissant, affirme Li Qiang, directeur du China Labor Watch, une organisation basée à New York.« Les employés n’ont pas le choix : ils doivent faire des heures supplémentaires massives pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles », dit Li. Surtout s’ils choisissent de vivre hors du complexe. Aussi bon nombre se plaignent-ils d’être «  épuisés et soumis à une grande pression », ajoute Li. Pourtant, la plupart sont jeunes. A l’heure du déjeuner, les employés qui sortent des bâtiments, vêtus de leurs chemises rouge et blanc, ont entre 18 et 24 ans. Ils se dirigent vite vers une des cantines du groupe, à moins qu’ils ne prennent le temps d’une cigarette le long des allées calmes et bordées d’arbres sillonnant ce complexe gigantesque de 300 000 employés. Beaucoup sont venus de provinces plus déshéritées, rêvant d’un bel avenir à Shenzhen, une des premières zones économiques établies dans le pays il y a trente ans, aux portes de Hong Kong, devenu un fief de la manufacture. Ils ont quitté leur famille pour ce rêve, vivant désormais dans des dortoirs de sept personnes ou plus, coupés des leurs, travaillant six jours par semaine et jusqu’à douze heures par jour, à l’assemblage de produits pour eux inabordables : des iPhones d’Apple, ordinateurs Dell et téléphones portables Nokia. «  Dans leurs villages, ces travailleurs avait un système de soutien social, une fois partis, c’est fini », note Gilbert Wong, un professeur de la Hong Kong University. D’où un surcroît d’accablement et de solitude pour certains. Et à quoi bon une piscine d’entreprise de taille olympique quand on ne peut pas en profiter ? «  Où prendrais-je le temps de nager ? », a déclaré une jeune fille, en précisant qu’elle n’avait que 30 minutes de pause déjeuner. Lorsqu'il s'agit d'exploiter les salariés, les frontières fortifiées entre Chine populaire et Chine nationaliste n'existent plus.(Selon le Républicain Lorrain du 29/5)

1 février 2010

Et nos voisins belges aussi !

35.000 travailleurs ont pris part vendredi, malgré la pluie et le froid, à la manifestation pour l'emploi et le respect des travailleurs organisée par les trois grands syndicats belges à Bruxelles.

bruxelles1Cette démonstration de force des syndicats intervient dans un climat social particulièrement tendu par l'annonce de plusieurs milliers de licenciements ces dernières semaines et la pétition controversée des patrons pour la liberté d'entreprendre. Dans leurs discours en ouverture de la manifestation, les responsables syndicaux belges ont d'ailleurs lancé un appel en direction des employeurs. “Cessez de vous plaindre, et cherchons plutôt ensemble la manière de sortir de cette crise”, a notamment lancé le président de la CSC, Luc Cortebeeck, à l'adresse du patronat. Armés de parapluies et de vareuses aux couleurs de leur syndicat, les milliers de manifestants ont ensuite formé un long cortège bigarré pour rallier la place Rogier en empruntant la rue de la Loi et la Petite ceinture. Parmi la foule, on distinguait plusieurs délégations d'entreprises qui ont fait l'actualité sociale ces dernières semaines, dont notamment des travailleurs d'Opel Anvers, lesquels ont amené une voiture de la marque sur un camion. Même politique européenne, mêmes conséquences...

29 janvier 2010

Chez nos voisins, le chômage augmentera en 2010

bild_06Alors que notre président vient de promettre une baisse du chômage, ce dont tous les experts doutent, en Allemagne, tous les acteurs du monde économique, social et politique prévoient une augmentation du chômage. La "Bundesagentur für Arbeit" comptabilisait 3,3 millions de chômeurs fin 2009, elle  estime le nombre pour la fin de cette année à 4,1 millions. De plus, les contrats de travail sont d'une durée moyenne de plus en plus courte. Dès mai 2009, le nombre d'intérimaires était de 1,5 millions, alors que pour 2010, il ne sera plus que de 530.000, dont les 2/3 iront au chômage. 270.000 postes ont été supprimés dans l'industrie, en compensation 131.000 postes ont été créés dans l'action sociale, avec des salaires très bas. La perte de 277.000 emplois à temps complets se retrouve dans 250.000 "Teilzeitjobs" ou "Ein-Euro-Job". Autre chiffre donné : 843.000 chômeurs n'auront plus droit à aucune indemnité, soit 102.000 de plus (14%) qu'en 2009 ! La plupart se voient rejeter leur demande pour déclaration trop tardive (la législation allemande prévoit que le salarié déclare son licenciement trois mois avant le terme du contrat !). Dans les cas d'emplois de courte durée, le délai est de 3 jours, et le salarié licencié se retrouve avec un minimum d'une semaine sans indemnité. Mais la moyenne d'attente pour obtenir une indemnité est de 12 semaines! Depuis l'arrivée au pouvoir de la coalition CDU/FDP, les conditions se sont singulièrement durcies. Alors, la même politique libérale européenne produirait des effets inverses dans deux pays voisins, ou l'un des deux nous joue-t-il au poker menteur (élections régionales oblige) ? Et ce n'est alors qu'une différence de timing dans la communication : les Allemands ont passé les élections,  on peut leur avouer la vérité, les Français sont en campagne électorale, il vaut mieux la leur cacher...

28 décembre 2009

Elzach - Villé : mêmes préoccupations

En cette fin d'année, il nous semble intéressant d'élaborer un bilan sur quelques points sur des préoccupations rencontrées à la fois dans notre vallée vosgienne villoise et le bourg de Forêt Noire jumelé Elzach. Si les préoccupations sont souvent les mêmes, les réponses sont parfois différentes. Un jumelage ne vaut que par ses échanges, y compris au niveau des idées.
oberprechtalLes écoles. - Dans notre vallée, la politique scolaire se caractérise en trois points : la rénovation du collège qui vient de se terminer, les regroupements scolaires dans les écoles primaires avec toutes les luttes des villages pour garder leur école, dernier lieu de vie et d'animation avant la désertification totale. Dans l'Elztal aussi on parle de regroupements scolaires : il est question d'accueillir à Elzach (7000 habitants) les élèves de l'annexe d'Oberprechtal (1070 habitants) et de la commune voisine de Winden (2800 habitants). C'est la loi du Landtag qui oblige les responsables politiques à l'envisager. Et les arguments soulevés ressemblent beaucoup à ceux déjà entendus dans notre vallée. "La proximité est garante de bonnes pédagogies et qualités de vie." ou encore : "Qui veut encore venir habiter chez nous s'il n'y a même plus d'écoles." Resurgit aussi le gâchis envisagé par l'abandon par les scolaires de bâtiments relativement neufs (image ci-dessus : l'école de 4 classes de Oberprechtal). Pour l'instant, le Bürgermeister Holger Krezer vient de lancer le débat, mais  aucune décision n'est prise. Une délégation doit  se rendre au Landtag.

FTVLes friches industrielles. - L'Elztal était par le passé, comme le Val de Villé, une vallée de mono-industrie textile. Villé avait son réseau d'usines FTV (Filatures et Tissages de Villé), dont il reste la friche industrielle du bourg-centre, Elzach a encore pour quelques mois les restes de "Elza-Textilwerk" qui comprend surtout un grand hall. La municipalité d'Elzach (qui a des moyens financiers comparables à ceux de notre comcom) a racheté cet ensemble et a décidé de le démanteler. Holger Krezer informe d'ailleurs son conseil municipal : "Notre but est de rendre des parcelles disponibles au début de l'été. Deux sociétés sont intéressées, mais pas dans l'état actuel des lieux". Pendant ce temps, à Villé les bâtiments des anciens FTV, malgré un changement de propriétaire, végètent à l'abandon et tombent en ruines (photo ci-dessus). Jusqu'à quand? Lors d'une visite à Villé (inauguration du sentier multi-activités), l'ex-Président du Conseil Général, aujourd'hui sénateur et candidat à la présidence du Conseil Régional, Philippe Richert, et feu le président du Conseil Régional d'Alsace, Adrien Zeller, avaient pourtant promis de s'occuper de cette affaire. Mais les élus locaux ont-ils suivi? du moins ceux qui sont aujourd'hui à la tête de la comcom (dont l'une des principales compétences est l'industrie) et qui sont candidats à gérer les affaires de la  Région? Auront-ils après les élections la volonté qu'ils n'avaient pas avant?

Internet - l'ADSL. - Pour la fin de l'année 2009, toute la vallée de Villé devait être équipée en ADSL, ce ne sera le cas dans l'Elztal, et notamment Oberprechtal, que fin janvier 2010. Enfin, un point où nous avons une petite avance.

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19 décembre 2009

Dans les établissements industriels de la vallée

la_justice

Extrait des DNA du 18 décembre : "Un ancien cadre de l'entreprise Egelhof de Breitenbach a été relaxé hier matin par le tribunal de Colmar. Il était poursuivi pour abus de confiance. Le prévenu, 44 ans, responsable du service expédition, avait déjà bénéficié d'un non-lieu pour les mêmes faits. Mais son ancien employeur, l'entreprise Egelhof avait persévéré dans l'action judiciaire et l'affaire avait fini devant la chambre d'instruction. Il était reproché à l'ancien cadre d'avoir profité de son poste pour envoyer des colis personnels ou de salariés aux frais de l'entreprise. En tout 36 colis sont concernés pour un préjudice de 985 €. Le prévenu a toujours reconnu les envois mais conteste l'intention frauduleuse. « C'était une pratique connue de la direction et parfaitement tolérée au même titre que les coups de fil personnels » s'est défendu le prévenu, qui a passé 13 ans dans la société, avant d'être envoyé aux Etats-Unis, puis d'être licencié en 2005. La substitut du procureur, Marie-Hélène Weiss a dénoncé une instrumentalisation de la justice pénale dans cette affaire. Même son de cloche pour l'avocat de la défense, Me Simonnet, « c'est triste que la chambre d'instruction ait passé du temps sur un tel dossier. » Pour lui, la société Egelhof a cherché à tout prix « une faute à imputer à ce cadre dont elle voulait se débarrasser à moindre frais. » Il a rappelé que les prud'hommes avaient reconnu le licenciement comme abusif et que la société avait dû verser 140 000 € à son client."

Parions que l'affaire ira en appel et peut-être même en cassation, histoire de payer un peu plus de frais de justice?

Pendant ce temps, du nouveau pas très rassurant à SL France à Villé où l'on parlerait de 19 licenciements! Joyeuses fêtes, quand même...

13 décembre 2009

Que devient Alcatel après sa délocalisation en Roumanie ?

Extrait du "Courrier des Balkans"

Un tiers des effectifs du site d’Alcatel-Lucent à Timişoara devra quitter l’équipementier télécom début 2010 pour rejoindre un sous-traitant indien. Longtemps choyés, les salariés ont décidé de créer leur premier syndicat et de se mettre en grève pour défendre leurs droits. Une mobilisation inédite depuis que la multinationale s’est implantée en Roumanie il y a 18 ans.

alcateltimisoaraSécurité de l’emploi, bons salaires, primes substantielles, prêts bancaires préférentiels... Quand Alcatel devient la première société étrangère à s’implanter à Timişoara en 1991, ses salariés bénéficient d’avantages bien supérieurs à ceux offerts par les autres entreprises de la ville. Aujourd’hui pourtant, c’est la tension et le désamour qui règnent sur le site de la plus grosse multinationale du Sud-Ouest de la Roumanie. Sous le coup d’un vaste plan de restructuration qui prévoit le transfert de 30% des effectifs vers le sous-traitant indien Wipro, les salariés menacent de cesser le travail mardi et mercredi prochains, après « l’échec » de leur grève d’avertissement du 27 novembre. « Avec près de 500 postes menacés sur 1600, nous sommes les plus touchés en Europe par le plan global d’économies lancé par le groupe », déplore Manuel Martin, 35 ans, président du premier syndicat de la société fondé en juillet dernier. « Les négociations avec le patronat ne débouchent sur rien de satisfaisant, il n’y a que par la grève qu’on pourra faire pression. » Le Syndicat libre d’Alcatel-Lucent Timişoara réclame notamment plus de garanties pour les employés du Centre technique roumain et du service financier qui seront transférés début 2010.

Mobilisation à l’échelle européenne

alcatel10noi2« Nous bataillons pour que chacun obtienne des compensations financières décentes », explique Laura Oprea, 25 ans, qui travaille au service financier. « Mais jusqu’ici, la direction a mis des offres de moins en moins intéressantes sur la table. Nos collègues allemands ont réussi à obtenir pas mal d’indemnités. Pourquoi n’aurions-nous pas les mêmes droits ? ». Le 10 novembre dernier, les Alcatel-Lucent avaient déjà manifesté à Timişoara pour mettre la pression sur le patronat ( découvrez le blog des salariés ). Ce rassemblement, inédit dans l’histoire de l’entreprise, faisait écho à ceux organisés simultanément en France, en Allemagne et en Italie contre la suppression attendue de plus de 4000 emplois dans toute l’Europe. Comptant aujourd’hui près de 400 adhérents, le Syndicat libre de Timişoara s’inquiète, en particulier, de l’intégrité et de la santé financière de Wipro. En France, le géant indien de l’électronique a fermé son unité de Sophia-Antipolis en septembre après avoir encaissé des millions de crédit d’impôt recherche et rapatrié les brevets en Inde. « Nous faisons tout notre possible pour limiter l’impact social de ces externalisations », assure Cătălina Ocheşilă, directrice de la communication d’Alcatel-Lucent pour l’Europe du Sud-Est. « Les employés transférés à Wipro continueront de travailler en Roumanie et auront les mêmes droits qu’à Alcatel. Ils sont aussi à l’abri d’être licenciés pendant 18 mois. Mais les exigences du syndicat en matière de compensations financières sont, pour le moment, trop importantes. »

« Les employés découvrent qu’ils ont des droits »

Refroidis par le sort réservé à leurs collègues « vendus aux Indiens », les membres du Syndicat libre ont insisté, dans la foulée, pour négocier un contrat collectif de travail. Une négociation rendue obligatoire par la loi mais qui n’avait jamais eu lieu jusqu’ici, en l’absence de représentant des salariés. « Ce contrat va nous permettre de nous protéger en cas de licenciements massifs », estime Manuel Martin. « Nous ne sommes à l’abri de rien avec la crise... Et puis, c’est l’occasion de mettre les choses à plat en matière de congés payés, de primes d’ancienneté ou d’augmentation. C’était absolument nécessaire ! » En moins de six mois, les salariés du site ont donc pris conscience de leurs droits et se sont mobilisés pour les défendre. Mais, au départ, le scepticisme était important dans l’entreprise. Non seulement parce que, pour beaucoup de Roumains, syndicalisme rime encore avec communisme mais aussi parce que les employés d’Alcatel-Lucent ont longtemps bénéficié de conditions avantageuses qui ne les encourageaient pas à se syndiquer. « La crise a renforcé la solidarité entre les travailleurs et relancé le mouvement syndical », se réjouit Ştefan Gogoşanu, secrétaire départemental de la confédération syndicale Cartel Alfa à laquelle le Syndicat libre est affilié. « Depuis quelques mois, les salariés découvrent qu’ils ont des droits et qu’ils vaut mieux se rassembler pour les défendre. »

NB : n'hésitez pas à envoyer des messages de soutien sur le blog des salariés de Timisoara.

6 décembre 2009

Après les 1 €/jobs, les 0 €/jobs !

emballageIncroyable, mais vrai : des supermarchés  font travailler des aides à l'emballage, mais elles ont comme seul salaire l'argent de poche des clients!

Vous qui êtes frontalier, qui faites vos emplettes en Allemagne, l'aviez-vous remarqué ? Depuis quelque temps, de plus en plus de jeunes filles en uniforme vous aident à la sortie à emballer vos colis! Ne croyez pas qu'elles soient embauchées par la grande surface! Elles sont "fournies" par une agence avec laquelle la grande surface a négocié. Cette dernière ne paye en réalité pas un €, et les jeunes filles doivent se satisfaire de l'argent de poche donné par le client! Il paraît que cette pratique est née aux Etats-Unis où une agence du nom de "Friendly Service" a pris le monopole de la pratique (information rapportée par la magazine "Impulse"). L'agence touche de la grande surface 3 à 5 € par personne fournie et par heure! Les jeunes filles ne sont d'ailleurs pas plus embauchées par l'agence, qui les prie de créer une micro-entreprise à leur compte! En Allemagne, la chaîne des 32 supermarchés EDEKA et la chaîne de drogueries "Budnikowsky" se livrent à la pratique, et l'ont même officiellement déclarée depuis 2006. Elle s'adressait surtout à des étudiants et des scolaires. Avec la crise de l'emploi, il est à craindre que le système s'étende surtout que l'Allemagne a déjà instauré le "1 €/job" pour les "petits boulots". Il est à craindre aussi que le système vienne jusque chez nous, car l'Europe est libérale!

14 août 2009

IPV repris

IPV

S'il y a bien reprise de IPV et sa transformation en IPV injection SAS, il n'en reste pas moins qu'au niveau de l'emploi les comptes ne sont pas bons : sur les 32 salariés restants, 24 seront repris, donc 8 vont être licenciés. Bien sûr, les nouveaux dirigeants disent envisager 10 créations d'emploi en 2010, mais tout le monde sait bien que les promesses n'engagent que ceux qui y croient. Il reste à voir.

Rappel : http://jboehler.canalblog.com/archives/2008/11/29/11549323.html

A lire : DNA1208IPV

29 juillet 2009

Malgré la loi : 700 € en Inde !

chaussure

Le premier juillet 2009, on apprenait que les députés ont voté à l'unanimité (ou presque) une loi interdisant à ces chers patrons qui délocalisent de proposer à leurs salariés en voie de licenciement, des postes à l'étranger avec un salaire ridicule, après que l'on ait vu certains proposer 100 €/mois en Chine ou en Roumanie, ou 300 €/mois en Tunisie, propositions qui ont à chaque fois provoqué la colère de tous les salariés ! Eh bien, non ! ce n'est pas fini, une loi doit faire l'aller-retour entre l'Assemblée Nationale et le Sénat, puis doit être promulguée par un ou plusieurs décrets d'application ! Et la boucle du circuit n'est pas bouclée ! Ce qui entraîne forcément que certains patrons en profitent pour continuer à utiliser la ficelle : c'est ce que fait la société de chaussures Lemaître-Sécurité de La Walck en proposant des postes à 700 €/mois en Inde ! Il y en a qui ne manquent pas de culot, qui plus est s'étonnent de ne pas trouver ... salarié à leur pied ! alors qu'en bons philanthropes ils considèrent que l'offre est 10 fois celle faite aux Indiens !

A lire : DNA3007inde

Rappel : http://jboehler.canalblog.com/archives/2009/07/01/14260849.html

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