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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
chine
6 avril 2014

Boeing 777 de la Malaysia Airlines : la guerre de l'électronique

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L'affaire de la disparition du Boeing 777 démontre qu'avec un sadisme incroyable, l'Angleterre et les USA se sont accaparés un brevet chinois en l'utilisant contre eux. Une arme électronique dont l'utilité dépasse la fiction. Incroyable mais vrai, ce brevet permet de faire disparaître un avion d'un radar et d'en contrôler les commandes. Ainsi, les scientifiques qui possédaient ce brevet avec une société américaine étaient tous dans l'avion de la Malaysia Airlines. Les 4 ayant disparus, les Américains récupèrent seuls le brevet. La société récupératrice se nomme Freescale et appartient à Blackstone, à sa tête, en tant que membre décisionnel, un certain Jacolb Rothschild, dont ce que nous savons du CV mérite l'attention. Deux possibilités, soit l'avion a été crashé très loin pour laisser le temps au brevet d'être exécutoire, soit, ce que nous pensons, l'avion s'est posé quelque part. Il aurait atterri pour une simple raison: le but était de s'accaparer le brevet tout en s'emparant des 20 savants présents avec les 4 titulaires du brevet. Pourquoi tuer des cerveaux quand ils peuvent bosser pour vous ?  

Le vol de ce brevet montre à la Chine que le duo anglo-américain peut désormais contrôler tout appareil, ce n'importe où dans le monde. Le black-out chinois montre son embarras. En gros, l'Occident sort ses crocs.

Il y avait donc vingt employés du groupe Freescale à bord du Boeing 777 de la Malaysia Airlines. Ils étaient en route pour une réunion d’affaires à Pékin. C’est le PDG du groupe, Greg Loewe, qui l’a annoncé dans un communiqué précisant que douze d’entre eux étaient  de nationalité malaisienne, huit de nationalité chinoise. Freescale Semiconductor est  une firme basée à Austin.  Elle dispose d'une équipe de spécialistes dédiée à l'appui aux forces de défense

Les produits commerciaux de Freescale couvrent divers secteurs :

- Les Communications sur le champ de bataille
- L'avionique
- Les bandes radar HF par L et  S
- Le guidage des missiles
- La guerre électronique
- L'identification, ami ou ennemi (IFF )

Personne n’en parle dans les medias. Est-on là au cœur des raisons de cette disparition ? il paraît évident que ce ne sont pas des laveurs de vitres  qui faisaient  ce voyage mais des ingénieurs de haut niveau.

Alors ?

Les chroniques de Rorschach approfondissent ainsi le sujet :

« Concernant le mystère du vol MH370, deux informations importantes n’ont pas été diffusées.

1) A l’aide de l’armement électronique d’aujourd’hui, un avion peut sembler disparaître.

2) Les vingt passagers de Freescale sont liés à des contractants US de la Défense dans le domaine de l’armement électronique high tech.

Les capacités de la guerre électronique comprennent des armes qui permettent de cacher des avions. Cet armement électronique est non seulement disponible, il est d’ores et déjà en cours de déploiement. A-t-il été utilisé pour masquer ou camoufler l’avion disparu ? »

De nouvelles armes électroniques permettent le brouillage , l'aveuglement , l'assourdissement et plus encore, de sorte qu'un avion pourrait disparaître des radars de détection tandis que les systèmes de sécurité ne seraient pas activés . Au niveau du radar les stratégies de contre-mesures électroniques basiques utilisées dans la guerre électronique sont :

1 ) les interférences radar
2 ) la modification des cibles
3 ) la modification des propriétés électriques de l'air .

Par exemple, un rapport d'évaluation du renseignement américain a conclu qu'une attaque israélienne contre l'Iran irait bien au-delà des frappes aériennes avec des avions de combat et verrait probablement le déploiement d'armes électroniques contre le réseau électrique, l'Internet, les réseaux de téléphonie mobile ainsi que les fréquences d'urgence utilisées par les premiers secours en Iran.
Autre exemple, Israël a développé une arme capable d'imiter un signal de maintenance qui commande au réseau des portables de "se mettre en veille" stoppant ainsi efficacement les transmissions. 
En 2007, l'armée syrienne a obtenu un avant-goût de cette guerre quand  les radars de défense aérienne du pays ont étés leurrés par les forces israéliennes. Dans un premier temps, elles ont fait en sorte qu'ils ne montrent aucun avion dans le ciel puis l'instant d'après, elles ont fait en sorte que les radars montrent des centaines d'avions.
L'année dernière, il a été annoncé que la nouvelle technologie de la furtivité des avions les rend invisibles non seulement au radar mais également à l'œil humain à la manière d'une chape d'invisibilité.

 A-t-on à faire à un détournement pour éliminer ou capturer ces cerveaux ?
Un nouvel élément rend cette thèse   possible :

Des données radar suggèrent que le vol MH370, qui a disparu samedi sans laisser de traces, a été délibérément orienté vers les îles Andaman,. Un avion non identifié qui pourrait être le Boeing 777 en question suivait un cap défini par des "waypoints", ce qui suppose que quelqu'un ayant des compétences en matière de pilotage se trouvait aux commandes lorsqu'il a été repéré pour la dernière fois par des radars militaires au large de la côte nord-ouest de la Malaisie, dit-on de mêmes sources.

Tout ceci n’est-il pas su depuis longtemps par les différents gouvernements ? Pourquoi perdre du temps à chercher des débris qui n’existent pas ? D'ailleurs, même les derniers débris récupérés dans l'océan Indien n'ont rien à voir avec le Boeing. Alors, y-a-t-il des négociations secrètes ?  

A-t-on sacrifié 219 passagers pour éliminer 20 savants ? Ou a-t-on enlevé 20 cerveaux pour utiliser leurs connaissances ?

Et que sont devenus les autres passagers ? Un simple épisode de la grande guerre technologique ? Qui est à la manœuvre ? Est-ce une manière, après l’attentat de la gare de Kunming qui avait fait 30 morts et 133 blessés, de dire à la Chine de se tenir à l’écart du conflit US-Russie ? Sous-entendu : « On a les possibilités de vous empoisonner la vie à peu de frais… »

Interrogeons-nous puisqu’on a demandé aux internautes de chercher des débris sur la mer. Mais pas que sur la mer…Sur le grand flot d’internet, bien des indices aussi posent question. Ils ont été transmis aux responsables des recherches, sans être pris en compte.

Parlons du brevet !

Voilà ce que vous devez tous savoir. Partagez cette information à tous vos proches : quatre jour après la disparition du vol MH370 un brevet est approuvé par le Bureau des Brevets. 4 des 5 individus titulaires du brevet sont des employés de Freescale Semiconductor à Austin au Texas. Le brevet a été partagé en 5 parties de 20% pour chaque titulaire, dont la répartition est la suivante : Peidong Wang, Suzhou, Chine (20%); Zhijun Chen, Suzhou, Chine (20%), Zhihong Chen, Suzhou, Chine (20%), Li Ying, Suzhou, Chine (20%), Freescale Semiconductor, Etats-Unis (20%.)

Si un titulaire du brevet meurt, alors les titulaires qui restent se partagent équitablement les dividendes d’une augmentation. Si 4 titulaires du brevet sur 5 meurent, alors le titulaire restant possède 100% des profits accumulés par le brevet. Le dernier titulaire vivant du brevet est Freescale Semiconductor.

Qui possède Freescale Semiconductor ? Jacob Rothschild via Blackstone (quel nom intéressant pour une compagnie, ‘pierre noire’) qui possède Freescale. Voilà votre motivation manquante pour le Boeing disparu. Les 4 titulaires chinois du brevet étaient à bord.

Vole, bel avion en or massif ! et si un accident est arrivé, à force de ne pas dire toute la vérité, il devient impossible de dégager le vrai du faux.

Résumons les vraies-fausses informations :

- Les dernières paroles du pilote (ou co-pilote) : à force de mentir, les Malaisiens eux-mêmes ne savent plus ce qui s'est dit très exactement.

- Les faux passeports : oui, et aux mains de vrais Iraniens, dont on ne sait rien de précis quant à leur présence dans l'avion. Alors on a inventé la fable de leur exil vers l'Europe. Via Pékin ? De quoi faire rire, si ce n'était à pleurer.

- Le pilote et le rôle qu'il a joué : là aussi, toute la vérité n'est pas dite. Ce qui semble sûr, c'est qu'il s'entraînait chez lui à atterrir sur des pistes courtes... comme celles que les forces US ont laissé à l'abandon dans les archipels de l'Océan Indien.

- Quant à la disparition de l'avion sur les radars : il y a belle lurette qu'on sait l'organiser sans être aux commandes de l'appareil (voir plus haut).

- Enfin on nous annonce des signaux alors que les boîtes noires sont censées arrivées à la fin de la durée d'émission . En précisant bien qu'il n'est pas sûr qu'il s'agit de l'émanation du Boeing 777 recherché, comme pour préparer l'opinion à un échec supplémentaire dans les recherches. De qui se moque-t-on ?

Pour le reste des infos données, rien ne colle ! Un événement imprévu est arrivé, certes, mais pas tous ceux qu'on nous raconte. Les mensonges du gouvernement malaisien (entre autres), les silences de tous les autres, ne trompent plus personne. On envoie même dans l'océan indien "un traqueur de boîtes noires" dans les jours où celles-ci cessent d'émettre. On aura tout vu. Juste pour donner l'impression qu'on a fait le maximum ?

Et les victimes dans tout ça ? de simples pertes collatérales ? 

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25 mars 2014

Course contre la montre

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Le Boeing 777 dérouté et crashé sera-t-il un jour retrouvé ? dans les eaux les plus tourmentées de la planète entre l'Australie et les îles Kerguélen ? Les boîtes noires émettront encore des signaux pendant une dizaine de jours. Trouvera-t-on la carcasse de l'avion un jour ? Connaîtra-t-on un jour la vérité ? 

27 octobre 2013

"Aujourd'hui la Chine", c'est fini.

Le journal du net "Aujourd'hui la Chine" ne vit plus et disparaîtra définitivement le 1er janvier 2014 ! Voici le communiqué de la rédaction :

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"Aujourd'hui la Chine disparaîtra définitivement à la fin de l'année.

Nous avions fait le choix d'une indépendance, féroce, absolue, parfois urticante. L'équipe de journalistes s'est souvent bien amusé, en relayant ici des informations qui ne trouvaient pas leur place ailleurs. Mais l'indépendance n'est pas un gage deréussite économique. Aujourd'hui la Chine n'a tout simplement plus les moyens d'exister.

D'autres sites ont fait d'autres choix. Leurs "articles" sont des publicités déguisées, des "publireportages" que nous avons toujours refusés. Certains s'allient avec d'autres intérêts, qui peuvent les financer, et s'offrir un relais. Aujourd'hui la Chine préfère s'éteindre à ces compromissions.

Amis lecteurs, pas de tristesse, les journalistes qui ont fondé ce site te saluent. Et donnent rendez-vous dans de nouvelles aventures. Car nous n'avons pas fini de raconter la Chine."

L'équipe d'Aujourd'hui la Chine

2 juin 2013

Les entrepreneurs suisses partent à la conquête de la Chine

Le premier ministre chinois a réservé sa première visite dans un pays occidental à la Suisse. L'illustration d'une relation particulière entre les deux pays, bientôt renforcée par des accords bilatéraux. Rien d'étonnant alors à ce que la Chine attire les entrepreneurs suisses. Reportage vidéo à Shanghai.

21 avril 2013

Paris, ville dangereuse pour les touristes chinois ?

paris_ville_dangereuse_De nombreux Chinois – de passage ou installés de longue date à Paris –, et avec eux la plupart des médias officiels, dénoncent le climat d’insécurité dans la capitale française. 

22 passeports, 8 000 euros et 6 500 yuans en espèces, ainsi qu'un appareil photo et une tablette iPad… Tel est le butin, énuméré par le Quotidien du Peuple, de voleurs parisiens qui ont ainsi dépouillé un groupe de touristes chinois le 20 mars dernier. Un incident qui, d’après l’organe historique du PCC, a suscité « une forte émotion en Chine ». Et de faire rappeler le témoignage de la responsable du groupe : « Se faire voler à peine arrivés, c'est vraiment frustrant et ce soir-là tout le monde était très perturbé émotionnellement, beaucoup voulaient rentrer chez eux. »

LE LOUVRE, CIBLE PRIVILÉGIÉE DES VOLEURS

Paris – ville de lumières et symbole par excellence du romantisme à la française (images très fortes encore en Chine) – est-elle en train de perdre ses galons auprès de touristes chinois, de plus en plus convoités par les tour-opérateurs de l’Hexagone (en 2011, près d’un million de touristes chinois sont passés par le France – ils pourraient être 3 à 4 fois plus nombreux d’ici à 5 ans) ? Une chose est sûre : Paris a mauvaise presse ces temps-ci en Chine. Dans son édition de vendredi dernier, le quotidien Huanqiu Shibao revenait ainsi sur le vol du 20 mars, et faisait également référence à deux autres affaires de vols, en Bourgogne et près de l’aéroport CDG, dont ont été victimes des groupes de touristes chinois. Le journal a par ailleurs cité un professionnel du tourisme qui estime que le Louvre et Versailles sont devenus des endroits privilégiés des voleurs parisiens. En début de semaine, Radio Chine Internationale signalait un nouveau vol commis le 30 mars au soir contre quatre touristes chinois en banlieue parisienne.

LA FRANCE, UN PAYS « DANGEREUX »

Selon Le Figaro, « l'insécurité des touristes chinois devient un véritable fléau, au point que l'Association chinoise du tourisme a officiellement demandé aux autorités françaises d'assurer une «protection efficace» des Chinois en visite en France »Et d’expliquer que « en Chine, les médias déconseillent fortement de se rendre en France », faisant parler une vendeuse chinoise à Paris qui témoigne dans les colonnes du quotidien français : « La télévision nous dit de ne pas aller en France, parce que c'est dangereux. Nous faisons attention, car, si la télévision en parle, c'est que c'est suffisamment grave pour être sérieux ». Pour Paul Roll, directeur général de l’office de tourisme de Paris, cité par Le Parisien,« La sécurité des touristes chinois est un réel sujet ». Le journal poursuit : « selon les professionnels, les touristes chinois, très dépensiers dans les magasins (leur panier moyen dépasserait 1500 €), sont particulièrement visés par les malfaiteurs parce qu’ils sont réputés avoir « la culture du cash ». (Chine plus)

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16 mars 2013

Relocalisation

De plus en plus d'entreprises relocalisent de Chine vers l'Europe. La raison : la qualité du travail. Il est vrai qu'au salaire versé, 100 à 300 €/mois, nos industriels n'ont pas à être exigeants !

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24 janvier 2013

La censure chinoise sur internet s'intensifie

nouveau_tour_de_vis_de_la_censure_chinoise_sur_internetNouveaux dirigeants, mais même censure : les autorités chinoises ont décrété de nouvelles règles pour accéder à Internet en Chine.

"Un nouveau tour de vis qui passe par l’enregistrement sous leur vrai nom deplusieurs centaines de millions d’internautes de plus en plus remuants.

Ces nouvelles règles, adoptées vendredi par le Comité permanent du Parlement chinois, sont une nouvelle tentative du gouvernement et du Parti communiste de renforcer les contrôles sur la plus grande population d’internautes au monde, qui a transformé les réseaux sociaux chinois en un espace de liberté relative.

Le gouvernement a été plusieurs fois confronté, en 2012, à des rumeurs malveillantes ou à des informations embarrassantes qui l’ont placé sur la défensive, parmi lesquelles :

  • la gestion du scandale lié à Bo Xilai, le dirigeant du Parti communiste de la ville de Chongqing exclu et arrêté au début de l’année, ainsi que sa femme accusée de meurtre ;
  • les nombreuses rumeurs autour de la disparition, pendant plus de deux semaines en septembre, du successeur désigné du président Hu Jintao, que certains attribuaient à une bagarre au sein du leadership, d’autres à un accident de sport...
  • des affaires sexuelles ou de corruption à répétition liées à des dirigeants locaux, dont la plus célèbre est ce cadre du Parti dont un internaute a répéré la montre de luxe sur une photo et questionné son intégrité, déclenchant une « chasse aux montres » devenue un jeu populaire...
  • ou de protestations civiques ou environnementales qui ont permis à plusieurs reprises de faire annuler des projets décidés par les autorités.

Le New York Times bloqué

Le gouvernement a carrément bloqué à l’automne la version chinoise du New York Times après une enquête très précise accusant la famille du premier ministre sortant, Wen Jiabao, de s’être considérablement enrichie pendant son mandat qui s’achève en février. Toute référence à cette enquête était supprimée des réseaux sociaux grâce à des logiciels de filtrage et l’action de la cyberpolice.

Désormais, les internautes devront fournir leur véritable identité à leur fournisseur d’accès internet, même s’ils conserveront la possibilité d’utiliser des pseudonymes en ligne. Le gouvernement espère ainsi décourager les activistes chinois de s’exprimer anonymement sur Weibo, le « Twitter chinois » qui compte plusieurs centaines de millions de comptes.

Les fournisseurs d’accès auront également des pouvoirs étendus pour censurer – ou « harmoniser » comme disent ironiquement les internautes – les contenus des internautes en fonction de listes d’interdits mises à jour en permanence par le département de la propagande du Parti communiste et les services de cyberpolice.

En défendant ces mesures, les officiels chinois ont souligné qu’il y avait sur la toile de nombreuses informations personnelles diffusées sans l’autorisation des intéressés, une manière de s’abriter derrière les débats sur la vie privée sur Internet pour renforcer des contrôles avant tout politiques.

Course de vitesse

Depuis l’introduction d’Internet en Chine, à la fin des années 90, une course de vitesse est engagée entre une population de plus en plus audacieuse d’internautes, dont beaucoup sont passés maîtres pour contourner les interdits, et des autorités qui ont toujours un coup de retard dans leur tentative de contrôle des contenus échangés et des informations qui circulent de manière virale sur les réseaux sociaux.

L’apparition de nouveaux réseaux, d’abord Weibo, qui fonctionne comme Twitter et compte déjà plus d’inscrits que son équivalent américain, ou depuis peu WeChat, un service d’’échange de messages sonores ou vidéo en quasi-instantanéité, rendent ces contrôles toujours plus difficiles.

Ces mesures donennt au moins une indication : ce n’est pas du côté de l’allègement des contrôles et de la censure qu’il faudra attendre la nouvelle équipe dirigeante conduite par Xi Jinping, déjà nommé numéro un du Parti, avant de prendre en février les rênes de l’Etat." (Extrait de "Aujourd'hui la Chine")

Notre blog doit être une exception ! Bloqué depuis plus d'un an en Chine, les internautes de ce pays le visitent à nouveau librement depuis quelques jours. Jusqu'à quand ?

30 décembre 2012

Quel salaire pour (bien) vivre en Chine ?

quel_salaire_pour_bien_vivre_en_chine_Alors que le coût de la vie augmente, combien faut-il désormais gagner pour vivre normalement en milieu urbain ? C’est la question que posait The Economic Weekly récemment.

Où vit-on le mieux en Chine ? Faut-il faire sa vie à Kunming (Yunnan) ou à Zhengzhou (Henan) – au risque de devoir rogner sur son niveau de vie – plutôt qu’à Pékin ou à Shanghai, villes où les carrières sont les plus prometteuses mais où la bataille de l’emploi est plus féroce ? Un choix qui hante nombre de jeunes diplômés chinois, de plus en plus confrontés au chômage (environ 12 à 13 % des 6 millions d’étudiants qui rentrent chaque année dans le marché du travail).

D’après les résultats d’un appel à témoignages, diffusé sur le web chinois, il faut au moins un salaire mensuel équivalent à 10000 yuans pour vivre normalement dans les mégapoles de la côte-est, et environ 8000 yuans dans les villes dites de second rang (Suzhou, Wenzhou, etc.). Des niveaux de rémunération qui prennent en compte, outre les frais de vie au quotidien, d’éventuels remboursements d’emprunts pour un foyer (achat d’un appartement, d’une voiture, etc.), une épargne-retraite et une bonne assurance santé.

Vaut-il mieux gagner 15000 RMB ou 5000 RMB ?

Pour autant, ce seul critère lié au niveau de salaire suffit-il à vivre bien en milieu urbain ? Une enquête menée par The Economic Weekly tend en effet à montrer, dixit,« qu’un jeune diplômé qui touche 15000 yuans par mois vit avec plus de contrariétés {liées au stress et au rythme de vie} qu’un autre qui en gagne 5000 ». Et de mettre en avant plusieurs témoignages de jeunes urbains qui viennent appuyer cette thèse.

Un certain Li Shang (27 ans) d’abord, consultant comptable à Pékin, qui justement perçoit un salaire 15000 yuans mais dit « sacrifier sa santé » à gagner cet argent. Il avoue avoir passé les trois-quarts de ses vacances à seulement récupérer du stress imposé au bureau. Et ne profite pas de son argent disponible. Il préfère – comme de nombreux Chinois inquiets de leur avenir ou non satisfaits de leur vie professionnelle – mettre (beaucoup) de l’argent de côté (près de 80 % de ce qu’il gagne !).

4672 Yuans en moyenne à Pékin

Yang Yang, citée par l’hebdomadaire, gagne 3000 yuans à Kunming. Elle vit encore chez ses parents – ce qui par conséquent lui économise un loyer – et à l’inverse de Li Zhang, avoue ne pas stresser pour son avenir et vivre confortablement. Elle pense sous peu acheter un logement pour lequel elle prévoit des mensualités de remboursement égales aux deux-tiers de ses revenus.

M. Cao quant à lui, installé Zhengzhou, avoue à The Economic Weekly, avoir du mal à joindre les deux bouts. Payé à la commission, il ne perçoit depuis août que 1750 yuans par mois, faute de commandes. Son épouse « gagne plus », dit-il « C’est pourquoi je me suis marié, seul c’est trop difficile {en Chine} ». Aller travailler à Pékin ou à Shanghai ? Cet homme y a déjà songé mais le coût de la vie sur place – notamment les frais d’éducation pour son enfant - est trop élevé. Impossible donc de bouger.

D’après le bureau national des statistiques, les salariés chinois les mieux rémunérés sont à Pékin (4672 yuans/mois de salaire net moyen – chiffres de 2011) et Shanghai (4331 yuans) contre moins de 3000 yuans pour un salarié du Henan, du Hunan, du Yunnan ou du Gansu. L’étude ne mentionne pas le salaire moyen dans le Guizhou, le Xinjiang et le Tibet, régions les plus à la traine économiquement.

 (Extrait de "Aujourd'hui la Chine")

* Conversion : 1 € = 8,2415 yuans - Ainsi le salaire moyen à Pékin est d'environ 560 € !

6 novembre 2012

Tibet, colonie chinoise

Une équipe de journalistes a réussi à se rendre au Tibet, malgré l'interdiction des autorités chinoises. Un carnet de route pour comprendre l'emprise de Pékin sur sa "province autonome".

10 octobre 2012

Une nouveauté ? Des grèves en Chine !

iPhone5_apple_300x165Alors que l’on nous abreuve ici ou là d’informations concernant le petit nouveau d’Appel, l'i-Phone 5, tout ne semblerait pas être aussi rose qu’on voudrait nous le faire croire dans le monde de l'oncle Steve.
Selon plusieurs sources concordantes, des des milliers de salariés se sont mis vendredi en grève dans une usine Foxconn en Chine, laquelle fabrique des composants pour l’iPhone 5 d’Apple. Ce que dément farouchement la direction.

L’organisation China Labour Watch – dont le siège se trouve à New York- indique par ailleurs que l’arrêt de travail à l’usine de Zhengzhou (centre de la Chine) est intervenu vendredi alors que la direction venait de prendre la décision d’augmenter les niveaux d’exigence de qualité des produits,  sans que les ouvriers n’aient de formation ni aucune compensation.

En vue de contrôler l’application des nouvelles normes qualité, les inspections des contremaîtres se sont multipliées, les sanctions augmentant crescendo, pour aboutit même à des coups.

Le management de l’usine avait également demandé à ses employés de travailler un jour férié.

Bilan des courses : entre 3000 et 4000 ouvriers ont donc cessé le travail dans la journée de vendredi. Le mouvement paralysant de nombreuses lignes de production de l’iPhone durant toute la journée dans plusieurs bâtiments de l’usine.

Rappelons que ces dernières années, Foxconn a été frappé par une série de suicides. En 2010, au moins 13 salariés ont trouvé la mort, apparemment à la suite de suicides, lesquels seraient dûs, selon les militants, aux conditions de travail difficiles. En aout dernier, une de ses usines avait dû être fermée suite une bagarre générale opposant des vigiles et des ouvriers, et impliquant 2.000 salariés ainsi que 5.000 policiers.

« Selon les salariés, de nombreuses lignes de production de l’iPhone ont été paralysées toute la journée dans plusieurs bâtiments de l’usine », indique le communiqué du directeur de China Labour Watch, Li Qiang.

« Tous les rapports selon lesquels une grève aurait eu lieu sont erronés », a par ailleurs déclaré Foxconn dans un communiqué, faisant néanmoins état de deux litiges résolus dans la semaine.

Rappelons que la société, numéro un mondial des composants pour ordinateurs – assemble notamment des produits pour Apple, Sony et Nokia et emploie un million de personnes en Chine, dont la moitié à Shenzhen, dans le sud du pays.

Un communiqué diffusé par Hon Hai, la société mère de Foxconn, indique par ailleurs qu’en septembre 2011, 40 personnes avaient été blessées à Taiyuan, dans la province du Shanxi (nord).

Une « dispute entre plusieurs salariés pour motifs personnels » avait alors dégénérée en bagarre impliquant 2.000 personnes dans un dortoir. (le "Blogfinance")

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