Grève des transports à Fribourg-en-Brisgau
Mercredi, c'était jour de grève dans tout le service public dans tous les Länder à l'appel du syndicat Ver-Di. Les responsables ont d'ailleurs annoncé toute une série d'actions qui vont durer jusqu'au 10 février. Seront touchés tour à tour le service d'hiver des routes, les hôpitaux, les ateliers municipaux, les crèches. L'origine du conflit : les demandes répétées d'augmentation de salaire. Avant même le début de négociations, le Ministre de l'Intérieur Thomas de Maizières avait mis le feu aux poudres en déclarant : "Nous sommes dans une période de récession de 5%, il est impossible de donner 5% d'augmentation dans le service public." Infirmières, agents de police, chauffeurs de bus, et autres agents ont considéré ces propos comme une déclaration de guerre. Un point fort de la grève se situe ce jeudi à Fribourg-en-Brisgau avec la grève qui paralysera les trams et les bus, qui resteront au dépôt. La grève touchera aussi les transports scolaires, les services de ramassage des ordures ménagères et le train du Schauinsland. Les revendications : les mêmes que dans les transports français (grève à la SNCF hier), emploi et salaires. Le maire de Fribourg, Dieter Salomon, qui est, il est vrai, en campagne électorale (candidat des Grüne soutenu par le CDU), est resté plus mesuré que le ministre bien qu'il siège à la table de négociations. Il faudra pourtant bien qu'il prenne une position franche puisque les discussions ont lieu avant les élections à la mairie.