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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

23 novembre 2012

Alliot-Marie : n'est pas OSS-117 qui veut !

alliot_marie_MAM_fondation_subventionLes faits remontent à 2004, mais la procédure ne fait que commencer. Des familles de militaires victimes du bombardement du camp français de Bouaké, en Côte d'Ivoire, ont déposé plainte mercredi 21 novembre contre Michèle Alliot-Marie pour complicité d'assassinats.

Déposée auprès de la Cour de justice de la République, elle vise Michèle Alliot-Marie car celle-ci était ministre de la Défense au moment du bombardement, le 6 novembre 2004, par deux avions des forces loyalistes ivoiriennes, d'un camp de l'armée française à Bouaké. Neuf militaires français et un civil américain avaient péri, tandis que 38 soldats avaient été blessés.

Les familles des soldats accusent Michèle Alliot-Marie d'entrave à la justice. Leur avocat, Jean Balan, a accusé à plusieurs reprises l'ancienne ministre de la Défense d'avoir, "dès le début de l'affaire", cherché à "saboter l'action de la justice afin d'éviter, à tout prix, que la vérité ne soit connue".

Cette nouvelle plainte, révélée par Mediapart, intervient en parallèle de l'information judiciaire pour assassinat et tentative d'assassinats ouverte en 2005, après une plainte contre X des famille, dans laquelle l'ancienne ministre avait été entendue comme témoin en mai 2010.

Le 6 novembre 2004, deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes bombardent un camp de la force Licorne à Bouaké (centre de la Côte d'Ivoire), tuant neuf militaires français et un civil américain, et blessant 38 soldats.

Immédiatement après, l'armée française avait détruit l'aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises à Abidjan. Deux ans plus tard, une polémique avait éclaté après que l'on a découvert que huit Biélorusses, parmi lesquels deux pilotes, avaient été arrêtés par les autorités togolaises quelques jours après le bombardement, puis mis à disposition des services français avant d'être libérés.

En outre, dès le lendemain du bombardement, quinze personnes dont deux Biélorusses avaient été arrêtées par les forces françaises avant d'être relâchées et remises aux forces russes. Des témoins avaient assuré que certains étaient pilotes ou mécaniciens d'avions.

imagesPressée de s'expliquer par la justice, l'ex-ministre, entendue comme témoin, avait affirmé le 7 mai 2010 qu'il n'y avait alors "pas de base juridique puisque pas de mandat d'arrêt international" pour interroger les huit Biélorusses arrêtés par le Togo.

Michèle Alliot-Marie avait par ailleurs mis en avant "l'impossibilité juridique" pour justifier d'avoir remis aux autorités russes les 15 personnes arrêtées à l'aéroport d'Abidjan. "Il pouvait être intéressant de connaître leur statut et leurs activités", a-t-elle concédé, mais "aucune base juridique ne le permettait".

De son côté, le général Poncet, qui commandait la force Licorne en Côte d'Ivoire, avait fait part à la justice de son incompréhension devant l'ordre qu'il avait reçu de les libérer sans les auditionner. Interrogée sur sa connaissance de télégrammes diplomatiques décrivant précisément l'action des forces ivoiriennes les jours précédant l'attaque contre le camp français, la ministre a répondu avoir été informée avec retard.

Ce nouveau rebondissement confirme la thèse évoquée plusieurs fois par des acteurs de cette affaire, thèse selon laquelle le président Gbagbo et son armée n'avaient aucune responsabilité dans la mort des soldats français, et que leur mort avait été commanditée directement par le gouvernement d'alors, afin de justifier l'implication de la France (aux cotés de la rébellion) dans le conflit ivoirien.

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22 novembre 2012

2013 : 20ème anniversaire du jumelage Elzach - Villé

elzachvillePour le vingtième anniversaire du jumelage Villé - Elzach, les deux bourgades ont quelques projets de festivités et une première réunion de concertation a déjà eu lieu. Si les rencontres entre Villé et Elzach sont très anciennes, le jumelage officiel entre le canton de Villé et Elzach date de 1993. La réunion ayant été organisée dans les locaux de la comcom, on peut bien parler de jumelage Val de Villé - Elzach et non Villé - Elzach. Certes il n'y aura pas de manifestation pompeuse à Villé, mais plutôt des actions communes entre associations. "Nous verrons ce qui est possible" a déclaré le tout nouveau Bürgermeister d'Elzach Roland Tibi à la tête d'une délégation d'une trentaine de personnes. Quant au maire de Villé il a relevé que le jumelage est allé en se développant dans les vingt dernières années tandis que le président de la comcom Jean-Marc Riebel tenait à rester dans la simplicité. L'argent se ferait rare dans la vallée ? Alors les actions retenues sont pour le moment : rencontres entre les écoles, rencontres sportives (une rencontre amicale est prévue entre les joueurs de football de Villé et ceux de Elzach-Yach, un groupe de cyclistes villois est invité à la "Schwarzwaldrundfahrt", randonnée qui dure plusieurs jours, le Club Vosgien continuera ses contacts, et les clubs de seniors des jumelés se rencontreront aussi. Parmi les groupes badois qui viendront à Villé, citons un club d'accordéon, la musique municipale, la Société de Musique de Prechtal, le groupe de danse folklorique de Oberprechtal, le "Kirchenchor Sankt-Niklaus". des expositions de peintres et sculpteurs auront également lieu. Et du côté villois ? Les villois participeront au Naturparkmarkt 2013, sorte de marché du terroir. Roland Tibi s'est imposé comme le véritable moteur de cette année d'anniversaire 2013, du côté villois il reste encore des activités à trouver...

21 novembre 2012

Vol de bois : une épidémie qui se répand !

Nous avions déjà évoqué les vols de bois dans le Val de Villé (certains revendant même, paraît-il, ce bois volé) ! Et voilà, qu'à lire le magazine TONIC de novembre, on apprend que de telles pratiques ont aussi lieu à l'autre bout de l'Alsace. Le vol de bois, la peste redoutée des bûcherons!

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20 novembre 2012

Fin de la Françafrique ? La Corsafrique continue !

cafederommeC'est un simple fait divers qui a mis la puce à l'oreille. Un Français voyageant en Côte d'Ivoire passe une nuit à côté du grand stade Houphouët-Boigny dans un casino-restaurant-bar-hôtel "Café de Rome" à Abidjan. Après quelques jeux en salle, il passe à d'autres jeux en compagnie d'une jeune fille. Quelle ne fut pas sa stupeur au réveil, la jeune fille avait disparu... avec son portefeuille, ses papiers, son argent. L'affaire ne fait que commencer.  Car "le consommateur de sexe" ne s'est pas tu et est allé raconter son aventure à des personnalités bien placées. Il lui fallait au minimum des papiers pour rentrer chez lui ! Quant à trouver un patron de cette drôle de boîte, très difficile ! Alors il a fallu chercher, et qui cherche trouve ! Ce genre de casino-hôtel fait partie d'une chaîne d'établissements se situant au Sénégal (3 à Dakar), au Gabon, au Cameroun et en Côte d'Ivoire. Et ces établissements font partie d'un groupe ANFA Sa, qui a son siège à Chiasso (Suisse) puis Genève, 7, rue des battoirs, avocats : Kayser & Böhler, inscrit au registre du commerce le 5/3/02 sous le numéro CH-524-3001266-8 ! Et à retrouver le nom des propriétaires ? Nous l'avons retrouvé grâce à "Jeune Afrique" qui a publié le 5/11/2008 : 

jpg_Machine_a_sous_Bakw_ca153"Fer de lance de la colonisation française en Afrique occidentale et équatoriale, les ressortissants français originaires de Corse y ont notamment investi dans la restauration et l’hôtellerie. Et de Dakar à Brazzaville, quelques grandes familles sont toujours très actives sur ce créneau. Certaines ont même étendu leurs activités aux jeux de hasard. Ainsi, dans la capitale sénégalaise, Maurice Raineri (*) dirige le Casino du Cap-Vert et le Café de Rome, des actifs regroupés sous la bannière du groupe Anfa, basé à Genève. Mais qui ne se limitent plus au Sénégal, puisqu’un Café de Rome a également ouvert à Abidjan. Autre pays, autre groupe... Celui fondé par Robert Feliciaggi concentrait, à l’origine, ses activités en Afrique centrale. Originaire de Pointe-Noire, celui-ci a su faire fructifier ses relations politiques pour faire du business. Pêche, import-export, hôtellerie, il se diversifie dès le début des années 1980 en ouvrant ses premières salles de jeux, les « Fortune’s Clubs ». Très vite, ses machines à sous et ses casinos vont essaimer à travers l’Afrique centrale, avant de gagner l’Afrique de l’Ouest. Dans les années 1990, Feliciaggi s’associe avec un autre Corse, Michel Tomi. Tous deux vont se lancer dans les courses hippiques. Le principe est simple : faire parier les turfistes africains sur le tiercé français. Au Sénégal, puis au Cameroun, au Gabon et ailleurs, le PMU s’africanise. Dix ans plus tard, les sociétés de paris mutuels sont présentes dans une quinzaine de pays, emploient 4 000 personnes et génèrent des bénéfices qui se chiffrent en milliards de F CFA. Mais en l’absence de comptes consolidés, difficile d’avancer des montants. La disparition du « père fondateur » du groupe, assassiné de trois balles de calibre 38 sur le parking de l’aéroport d’Ajaccio, le 10 mars 2006, ne va pas contrarier ce succès. Outre les paris et les casinos, le groupe de Michel Tomi se diversifie en se lançant dans le transport aérien. En mars 2005, il fonde la compagnie Afrijet Business Service, spécialisée dans l’aviation d’affaires. Et en octobre dernier, le fils de Michel, Jean-Baptiste Tomi, prend la direction de la compagnie Gabon Airlines, en remplacement de Christian Bongo." Michel Tomi, encore un corse au CV sulfureux. Et le journal satirique "Backschich" complète l'information dans un article intitulé "Corsa Nostra ".

En début d'année 2012, le gouvernement de Ouattara avait décidé la démolition du "Café de Rome" d'Abidjan (voir koaci.com ). A l'heure actuelle, on parle plutôt d'un agrandissement de l'établissement. Alors que François Hollande a annoncé la fin de la Françafrique ! Visiblement la Corsafrique va subsister ! A noter que le casino comprend une partie "hôtel" dont vous pourrez lire sur les dépliants discrets : " LE CAFE DE ROME VOUS ACCUEILLE ET VOUS OUVRE LES PORTES D’UN LIEU OU TOUTES LES FOLIES SONT PERMISES ET VOS ENVIES SATISFAITES !" On n'arrête pas le progrès...

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Pour cause de pollution lagunaire, le gouvernement ivoirien avait décidé début 2012 la démolition du complexe "Café de Rome".

Aujourd'hui, le complexe est en voie d'agrandissement. 

(*) Maurice Raineri, propriétaire des Cafés de Rome a même une page facebook où il se dit Directeur General du Cafe de Rome, Casino,MAS, Brasserie, Hôtel,Salle de Poker et  Directeur Casino du Cap Vert, Salle de Jeux, Machines à sous, Salle de Poker, Restaurant, Hôtel, Discothèque, Piano bar.

(**) Une élimination de l'empereur des jeux africains par des rivaux ambitieux ? : lire l'article du lFigaro

19 novembre 2012

Tramway de Bamako : les Maliens en veulent-ils ?

translohr_ste6_t6Depuis un certain temps, la Société Lohr, soutenue par la municipalité de Strasbourg, est sur les rangs pour réaliser un tramway, à Bamako, capitale du Mali pays surtout éprouvé par la guerre contre les islamistes et AQMI, qui occupent le nord du pays, appliquant très strictement la charia. Un Mali en plus marqué du sceau de la pauvreté. Alors voilà ce qu'a écrit un journaliste malien :

"300 milliards de FCFA, c’est le coût des deux futures lignes de tramway que l’on présente désormais dans une presse généreuse, comme la future et grandiose réalisation du président Amadou Toumani Touré, le Top des Tops du PDES.

16_ATTUn ATT qui semble vouloir plus frapper les imaginations, que de se préoccuper d’une vraie politique de développement qu’il définit lui-même, à chaque occasion, comme la résolution des problèmes les plus urgents des gens. Or, s’agissant des problèmes « infrastructurels » des Bamakois, on n’a pas besoin de sortir de Ponts et Chaussées, pour les identifier et même pour les résoudre.

Tout le monde a vu l’effervescence, on aurait dit un budget national bis, que les 180 milliards de la Sotelma ont produit et l’usage que l’on se proposait d’en faire. Imaginez alors, ce que l’on peut réaliser, sans quitter le domaine des routes et autres réalisations voisines avec 300 milliards.

Yirimadio, à moins d’un kilomètre du stade du 26 mars, désormais en pleine ville, n’a ni l’eau ni l’électricité et ses populations n’ont pas compris que l’on soit passé par-dessus eux pour aller construire une cité de 700 logements avec toutes les commodités à Niamana. Missabougou n’a aucun caniveau, Sikoroni, presque voisine de Koulouba, n’a aucun poteau électrique et ne parlons pas de Djicoronipara ni de Talico encore moins de Chédabougouni, les jours de pluies.

La poussière de Bamako, aux heures de pointe, n’est pas seulement le fait de l’harmattan ou des chantiers en cours et sa densité est surement visible de ce poste d’observation privilégié qu’est Koulouba.

Cette épaisse brume assassine est le fait de l’absence de routes bitumées, de drains, d’espaces verts, de jardins, de promenades, d’esplanades, de parkings, de lampes, de trottoirs, d’assainissement etc. Bamako la propre, Bamako la coquette. Pour cela il faut d’abord boucher les nids de poule et chasser les ténèbres.

bamako5Ce d’autant plus que l’électricité dédiée à la bonne marche de cette nouvelle machine conviendrait mieux aux ménages, ce d’autant plus qu’il faudra bousculer toute la ville pour lui frayer un chemin sans compter que son prix sera forcement prohibitif pour des personnes qui peinent tous les matins à trouver le prix de « sotrama ».

N’imaginons même pas les traumatismes multiples pour tous ces porteurs de baluchons, vendeurs au grand marché de Bamako. Un tramway donc pourquoi faire sinon que pour se faire plaisir, flatter son égo et entrer dans une Histoire où l’on est déjà.

Pourquoi sinon endetter plus encore le pays, inutilement. Pour que cet emprunt (car il s’agit d’un crédit à contracter et à rembourser) puisse, par son utilisation réaliste profiter au plus grand nombre et plus longtemps, pourquoi ne pas construire pour 50 milliards le pont de Bacodjicoroni, les cinquante kilomètres du boulevard du Cinquantenaire pour 50 autres milliards et en prime mille autres réalisations pour le pays.

Ce que nous attendons de nos autorités c’est qu’elles nous développent, pas qu’elles nous impressionnent.

Ce que les Maliens attendent de leurs dirigeants c’est qu’ils accompagnent un mouvement, une dynamique engagée depuis l’indépendance, non qu’ils courent devant sans se soucier des affamés, des malades et des chômeurs, au mental atteint, qui s’échinent derrière.

Le tram c’est surement le progrès mais le développement lui-même n’est il pas une question de strates, de paliers, d’étapes dont l’inobservation conduit à ses ratés monumentaux qui plombent tout sur leur passage.

Et il ne restera que le sourire amer qui accompagne tous les éléphants blancs africains, du Transgabonais de Bongo en passant par la basilique de Yamoussokro d’Houphouët et la fusée du Zaïrois Mobuto Séssé Séko."

B.Daou - Afribone

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18 novembre 2012

IKEA, la prison !

ikeaAprès Ikea en Italie, Ikea en Turquie et Ikea à Cuba, c’est Ikea en RDA. Le groupe suédois rajoute un scandale à son palmarès, celui du travail forcé des prisonniers en ex-République démocratique d'Allemagne, et tente aujourd’hui de sauver les meubles, en déclarant officiellement ses excuses.

Depuis six mois, les rumeurs bourdonnent autour d'Ikea : le constructeur de meubles aurait, selon les témoignages d’anciens prisonniers politiques en RDA, utilisé d’anciens détenus de manière illégale dans ses usines de montage. C’est un rapport du Frankfurter Allgemeine Zeitung , paru en mai dernier, qui a déclenché l’enquête. Il avançait que, dans les années 1970/80, des sous-traitants de la filiale auraient eu recours au travail forcé et à la chaîne dans quelques prisons de RDA (à Naumburg ou Waldheim par exemple), transformant ainsi les cellules en « camps de travail ».

Hier matin, le producteur de meubles a publié un rapport* sur le sujet démontrant « que des prisonniers politiques et des détenus ont participé en partie à la production de composants ou de meubles, qui ont été livrés à Ikea il y a 25 à 30 ans ». A cette époque, le constructeur suédois (pays neutre pendant la Guerre Froide) avait délégué une partie de ses ateliers de montage à des entreprises d’Etat de la RDA. Selon l’entreprise, la principale raison de cette bavure est que "à l'époque, nous n'avions pas le même système de contrôle que nous avons aujourd'hui, et nous n'avons clairement pas assez pris de mesures pour empêcher de telles méthodes de production". Certes, mais comment expliquer que l’affaire ne surgisse que maintenant, alors que les victimes, elles, en parlent depuis des années ?

 Ikea présente officiellement ses excuses : "Nous regrettons profondément que ce soit arrivé", a déclaré Jeanette Skejlmose, membre de l'équipe dirigeante de l’entreprise. Elle annonce aussi être prête à financer un éventuel projet de recherche plus poussé sur le travail forcé, cette fois menée par l’Association des victimes de la dictature communiste (UOKG). Le commissaire fédéral chargé des archives de la Stasi, Roland Jahn, a aussi déclaré que ce « point noir » du travail forcé sous la dictature en RDA, dont le chiffre s’élèverait à environ 10 000 prisonniers, devait être éclairci.

De la RDA à Cuba !

Le Frankfurter Allgemeine Zeitung a également statué qu’en 1987, un accord entre un groupe d’experts de la RDA et le ministère de l’intérieur cubain aurait été signé, décidant d’un approvisionnement de l’île en pièces détachées. La cellule des prisonniers cubains se serait transformée en atelier à la chaîne, afin d’assembler les objets du contrat : 35 000 tables de salle à manger, 10 000 tables pour enfants et 4000 costumes trois-pièces. Ikea avait nié avoir été mis au fait de ce contrat avec ses sous-traitants („Kunst- und Antiquitätenhandel GmbH“ (KuA) et „Delta Export Import GmbH“). Le géant du meuble avait donc lancé sa propre enquête et avait déclaré vouloir consulter les archives de la Stasi (police politique de la RDA) sur le sujet. Au final, le porte-parole d’IKEA avait déclaré que l’entreprise « condamnait l’utilisation de prisonniers politiques » dans sa production, « au sens le plus strict du terme ». De plus, même s’il prenait ces accusations très au sérieux, le constructeur avait continué de nier l’utilisation des prisonniers dans sa filiale.

Les syndicats aux trousses !

Outre son image de scandinave écolo, pratique et efficace –que revêtent volontiers les marques comme Ericsson, TetraPak ou Bang&Olufsen- Ikea est loin d’être au-dessus de tout soupçon sur le droit des travailleurs. Les produits alimentaires bios, les engagements écolos avec la WWF ou encore les dons au Pakistan ou en Inde ne suffisent plus à détourner l’attention des problèmes internes d’Ikea. Les grèves syndicales s’enchaînent dans certains lieux d’implantations, comme en Turquie, en Italie ou même en France. Selon Stephan Boujnah**, co-fondateur du think-tank « En temps réel », il ne s’agit pas d’une crise du modèle suédois, mais d’une crise du secteur de la distribution.

Laura Berger - La gazette de Berlin 

17 novembre 2012

Journée des fous à Elzach

narrentag2_webChez nos voisins badois, et notamment à Elzach, les festivités de Carnaval commencent très tôt. Ainsi le "Elzacher Narrentag" aura lieu les 12 et 13 janvier et regroupera les organisations carnavalesques de Oberndorf, Rottweil, Überlingen et Elzach. C'est aujourd'hui à 17 h qu'a lieu la première réunion et l'inscription des groupes participants. Seuls les inscrits pourront participer aux cortèges, l'un de nuit le samedi soir, l'autre de jour le dimanche après-midi. Pour le samedi soir, chaque participant se verra remettre un flambeau.

Fackelumzug Elzach 2012

video : défilé aux flambeaux 2012

15 novembre 2012

La guggamusik à Villé

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14 novembre 2012

Fête de Noël à Lalaye

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13 novembre 2012

L’expulsion brutale d’un Tunisien filmée par un passager à l’aéroport de Lyon

tunisienLes vidéos d’un sans-papiers forcé par la police d’embarquer sur un avion pour Tunis provoque l’indignation sur Internet. L’auteur de la vidéo se dit choqué par le traitement inhumain subi par son compatriote.
 Les passagers du vol TU 751 de 11h50 entre Lyon et Tunis du samedi 10 novembre ont assisté à une scène perturbante alors qu’ils venaient d’embarquer. Un Tunisien est maintenu face contre terre par deux policiers. L’homme, qui refuse d’embarquer, hurle tandis que les passagers supplient les deux agents de la police de l’air et des frontières de le relâcher, leur reprochant de traiter l’homme comme un criminel.
Selon le passager qui a filmé la scène puis posté ses vidéos sur YouTube, le Tunisien aurait été maintenu pendant une quinzaine de minutes au sol, avant d’être finalement sorti de l’avion. D’après les informations qu’il a pu recueillir à bord, le sans-papiers, prénommé Aymen, habitait Lyon, serait divorcé et père de deux enfants. Il avait été placé en détention pendant 45 jours au centre de rétention de l’aéroport, avant d'être embarqué dans un avion pour Tunis.
La préfecture du Rhône a indiqué à FRANCE 24 que le Tunisien faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français de la part de la préfecture de l’Isère qui avait demandé son placement dans le centre de rétention de la région. La préfecture explique que le sans-papiers refusait de monter dans l’avion et s’était montré agressif, insultant même les policiers.
 Après cet incident, l’homme a été placé en garde à vue puis jugé par le tribunal de grande instance de Lyon. Il a été condamné le 13 novembre à 10 mois de prison ferme et 3 ans d’interdiction de territoire français.
 
"Pour la France, pays des droits de l’Homme, c’est vraiment une honte de traiter un être humain de la sorte". Tounsihor (pseudonyme) est franco-tunisien. Il s’apprêtait à rentrer en Tunisie pour une semaine de vacances. Il est l’auteur des vidéos publiées sur YouTube.
 
Extraits de la vidéo originale. Les visages des agents de la police de l'air et des frontières ont été floutés.
 
Le vol avait déjà deux heures de retard. On avait vu qu’avant nous, des personnes étaient entrées dans l’avion. Lorsque nous avons embarqué, on a entendu des cris, des gens se bagarrer. Je me suis dit : ‘C’est pas possible, on vient d’attendre deux heures, et là, il y en a qui trouvent le moyen de se battre pour retarder encore le vol !’.
 Puis, je me suis approché et j’ai vu deux hommes, dont un assez imposant portant un t-shirt orange, tenir à terre un homme qui criait et semblait souffrir énormément. Ils étaient à deux sur lui, lui tenant les bras et les jambes. C’était incroyable de les voir agir si violemment.
 Un passager avec un survêtement Adidas, qu’on voit sur la vidéo, s’est approché pour demander aux policiers de le relâcher. Il a demandé au sans-papiers de se calmer, de faire attention à ce qu’il disait et faisait, car il risquait d’être accusé d’outrage à agent et d’aggraver sa situation. J’ai appris ensuite que cet homme en survêtement connaissait la personne séquestrée. Le sans-papiers s’était levé pour se diriger vers lui et c’est à ce moment qu’il a été mis à terre. "Si un policier tunisien avait fait ça à un Français, ça aurait été un incident diplomatique !" Les personnes âgées autour étaient choquées, il y avait aussi des enfants qui demandaient ce qu’il se passait. J’ai vu des hôtesses de l’air et d’autres membres de l’équipage les larmes aux yeux. La façon dont cette personne a été traitée nous a profondément choqués. Si un policier tunisien avait fait ça à un Français, ça aurait été un incident diplomatique ! Certes, je n’ai pas vu les policiers mettre des coups. Mais je considère qu’il y a d’autres manières pour traiter un être humain, surtout en présence d’autres personnes, comme dans un avion touristique. À un moment, les deux hommes m’ont demandé d’arrêter de filmer. Mais j’ai refusé. Je ne faisais pas ça pour la gloire et j’en avais le droit. Comme je le dis dans la vidéo, pour la France, pays des droits de l’Homme, c’est vraiment une honte de traiter un être humain de la sorte.
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