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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

11 janvier 2017

Les amalgames de la honte

Il y en a marre. En amont des élections en 2017, le niveau du débat politique touche le fond. Sur les réseaux sociaux, on voit des images de SDFs dormants dans le froid, avec le texte suivant : « un migrant va avoir droit à un logement meublé, un clochard français et son chien ont droit à une soupe chaude sur un trottoir mes ou va la France !!! ». Les fautes d’orthographe sont d’origine, et il faut croire que le ou les auteur(s) étaient tellement surexcités en rédigeant cette bêtise que des fautes se sont glissées dans ce texte.

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Le message de ce genre de communication est clair : « Si nous ne devions pas accueillir tous ces réfugiés, aucun SDF français ne serait SDF et pourrait habiter dans un logement meublé et chauffé ». Ah bon ? Parce que les municipalités se seraient occupées des SDF avant l’arrivée des réfugiés ? La vérité est bien différente. Dans les villes dirigées par le Front National, comme Hénin-Beaumont, Mantes-la-Ville ou Hayange, des organismes comme le Secours Populaire font état d’énormes difficultés de remplir leur mission – au Mans, on a carrément enlevé les bancs publics pour que les SDF ne s’y sentent pas trop à l’aise. Pour leur offrir à eux et leurs chiens « une soupe chaude sur le trottoir » ?

Ce genre de communication est doublement, triplement honteux. L’extrême-droite xénophobe abuse du triste sort des SDF pour stimuler la haine contre les réfugiés, tout en prenant des mesures contre les SDF et le tout, dans un élan néo-nationaliste des plus abjects. Suggérer aux citoyens et citoyennes que les SDF français iraient mieux si on ne s’occupait pas des réfugiés, voilà un populisme mensonger des plus honteux.

Nous ne sommes qu’en début de l’année électorale 2017 et la qualité des débats se trouve déjà au plus bas niveau. Le « discours » politique n’est plus un échange d’arguments, l’opposition de convictions, la recherche de bonnes réponses, mais la politique se transforme en jugement de valeur et de personnes, en slogans d’une platitude ahurissante, en une sorte de jeu « qui crie le plus fort, a raison ». Pas étonnant que les électeurs et électrices se détournent massivement de la « chose politique » où échanger des arguments de fond, devient l’exception. Cette évolution, stimulée par le monde politique à court de vraies idées, est extrêmement dangereuse. Plusieurs exemples historiques montrent que la « vulgarisation » du discours politique représente l’antichambre d’un extrémisme qui souvent, a viré à la catastrophe.

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10 janvier 2017

RN 59 : les pieds dans le plat !

Il suffit qu'une association bouge !

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Tiens ! Bierry se rappelle qu'il est conseiller départemental du canton Mutzig - Villé. Et le voilà qui vient justifier ce non-sens politique qui l'a amené (avec son collègue haut-rhinois Straumann) à ne pas signer le contrat de plan 2016 - 2020  qui comprend la RN59 ! Comment va-t-il maintenant s'y prendre pour expliquer à ses collègues qu'il faut voter le budget de la RN59 ? Bierry aurait-il des talents de prestidigitateur ?

Toujours est-il que le député Herth (du même parti que Bierry) ne semble pas sur la même ligne et exige une mise au point. Quelle belle salade !

Plus que jamais, il est nécessaire que les usagers et les riverains bougent et permettent de relancer l'association RN59Sécurité en participant à l'AG du 14/01/2017 à 15 h à Rombach-le-Franc (bar de la couaraye).

frantz1article de L'Alsace du 10/01/2017

7 janvier 2017

RN 59 Sécurité : assemblée générale

Un nouveau comité se met en place

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L'association RN 59 Sécurité, en sommeil de puis 2010, va reprendre son activité à l'initiative de nouveaux membres. L'assemblée générale aura lieu samedi, 14 janvier à 15 h 00  au bar associatif "Le Couarail" à Rombach-le-Franc (au 67, rue du général de Gaulle). Tous les riverains et usagers de cette route dangereuse du Val d'Argent, du Val de Villé, du Centre-Alsace sont invités.

Ordre du jour

1) Mise en place du nouveau comité. Selon les statuts, le comité peut comprendre jusqu'à 21 membres. 

2) Election du Bureau (président, vice-présidents, secrétaire, trésorier, assesseurs).

3) Les dernières informations concernant l'avancée du dossier RN 59 et les transports collectifs dans nos vallées.

4) Les propositions de l'association.

5) Actions à envisager : distribution de tracts, rencontres avec les élus, manifestations, réunions publiques.

6) Divers

5 janvier 2017

Les élus ne consultent pas ce blog !

Décidément, c'est une vérité de La Palisse ! 

Un élu connaît tout, sait tout, et n'a donc pas à s'attarder sur un blog.

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J'ai encore pu le vérifier à la lecture du post précédent. Il n'a pas fallu 24 heures, à partir de sa parution, pour que l'ensemble des invitations pour le repas des aînés soit distribué. Certes, ils ont été déposés délicatement la nuit, sans lumière, à la lueur des bougies pour trouver les boîtes aux lettres ! 

Un grand merci à monsieur le maire pour avoir remis un peu d'ordre dans son conseil ! Dommage, que les grandes oreilles du blog n'aient pas réussi à apprendre les noms des conseillers (ou conseillères) que le courage politique a amené à ne pas inviter certains anciens qu'ils n'apprécient pas. Le blog aurait pu assurer leur publicité aux prochaines élections municipales.

J'espère simplement que le maire n'a pas embauché une agence de distribution, car, au tarif de nuit, nos impôts risqueraient encore d'augmenter. Et il risque encore de pleurer que la dotation de l'Etat est insuffisante.

Quant aux joyeux anniversaires fêtés pour des morts, nul doute que la liste du mois de janvier sera rectifiée très prochainement, en tous cas avant les prochaines élections.

3 janvier 2017

Etat-civil de Villé : les morts pourront-ils voter ?

Session de rattrapage ?

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De nombreuses personnes âgés de Villé ont déjà reçu, comme tous les ans, leur invitation pour le repas traditionnel des aînés, fixé cette année au samedi, 21 janvier prochain. Prière de remettre le bon de participation à la mairie avant le 13 janvier, délai de rigueur.

Oui, mais voilà ! Encore une fois, toutes les personnes concernées n'ont pas reçu leur invitation. Et il paraît que cette année ce n'est pas un oubli ! En effet, en cette année électorale, le maire aurait semble-t-il voulu éviter des disputes politiques préjudiciables à la bonne entente. Aussi, le 21 janvier sera réservé aux aînés de la majorité municipale. Quant aux traditionnels opposants, leur repas (une simple pizza ?) serait fixé au mercredi, 29 février. A Villé, en effet, à titre exceptionnel, l'année 2017 serait considérée comme bissextile. Avec une primaire des aînés ! voilà qui est original.

Anniversaires des morts

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La mairie vient de faire publier dans les quotidiens locaux les anniversaires des personnes âgées pour le mois de janvier. Une délégation municipale se déplace en général au domicile de celles-ci pour leur offrir un bouquet garni. Cette année, nos élus municipaux vont faire mieux ! Selon la liste publiée, même certains morts recevront peut-être un bouquet garni puisque certains figurent encore sur la liste des vivants. Une table de convivialité sera-t-elle installée au cimetière en lieu et place du funerarium qui se fait attendre. Et peut-être ces morts seront-ils gardés vivants jusqu'aux présidentielles pour qu'ils puissent voter, comme ce fut le cas en 2012.

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2 janvier 2017

Thionville : un ouvrier polonais dénonce des paies de misère

Retards de salaires, paies versées au tiers : un ouvrier polonais, ex-employé d’une entreprise du bassin thionvillois, saisit les prud’hommes. Il tient à faire valoir ses droits en tant que simple travailleur sous contrat français.

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L’ex-salarié est de nationalité polonaise. Mais le contrat à durée indéterminée, signé avec une entreprise du bassin thionvillois, était bel et bien français. « Cela n’a pas empêché mon client d’être payé comme un Polonais », tempête l’avocat du tuyauteur-soudeur qui dénonce aujourd’hui les méthodes de son ancien patron.

Embauché en 2013, l’ouvrier va devoir composer avec des retards de salaires et des versements bien inférieurs à ceux qu’indiquent ses fiches de paie officielles. « En novembre 2013, il aurait dû toucher 1 477 euros nets comme c’est écrit sur son bulletin de salaire. Or il n’a perçu que 477 euros. En mai 2014, il n’est payé que 678 euros contre 1 388 euros », cite en exemple son avocat thionvillois, Me Stéphane Ripoll, extraits de compte bancaire à l’appui.

Au printemps 2014, le salarié compte près de 4 000 euros d’arriérés. Alors il décidera de ne plus venir bosser. « En novembre 2014, son employeur le met en demeure de reprendre le travail et pointe une absence injustifiée. Mais le fait de ne pas obtenir la totalité de sa paie est une raison tout à fait justifiée », rappelle Me Ripoll.

Selon l’avocat et les éléments dont il dispose, le patron aurait ensuite tout essayé pour se détacher de son ouvrier, et étouffer le litige qui les oppose. « L’employeur tente de le considérer comme démissionnaire. Il lui adresse une demande de rupture conventionnelle mais sans respecter les règles que cela impose. Il veut même lui faire signer une promesse de non-poursuite pour se protéger », égraine Me Ripoll.

4 000 euros d’impayés

Le tuyauteur-soudeur, âgé d’une trentaine d’années, semble, lui, bien décidé à se faire entendre. Soutenu par son avocat, il saisit le conseil des prud’hommes de Thionville. Et il choisit d’initier une procédure qui consiste « à prendre acte de la rupture ». « De cette manière, le salarié considère les manquements de l’entreprise, il rejette le tort exclusif sur l’employeur », décrypte Me Stéphane Ripoll. Cette option induit le fait que le salarié a déjà quitté son poste et qu’il est en mesure de justifier les raisons légitimes qui l’y ont poussé. « Ensuite, c’est aux juges des prud’hommes de trancher. S’il considère que les motifs exposés sont fondés, l’acte de rupture produit le même effet qu’un licenciement abusif ou sans cause réelle et sérieuse », souligne l’avocat thionvillois. Pour lui, les choses sont claires : l’obligation de payer les salaires n’a pas été respectée par le patron. L’ex-ouvrier réclame les 4 000 euros de salaires impayés ainsi que des dommages et intérêts.

Toutefois, même si le conseil des prud’hommes venait à statuer en sa faveur ces prochains mois, encore faudrait-il que l’employeur soit en mesure de l’indemniser comme espéré. Car son entreprise est en liquidation judiciaire. Voilà qui compromet les réclamations financières du plaignant. Même si dans de tels cas, l’association qui gère le régime de garantie des salaires est sollicitée. ("Le Quotidien Luxembourgeois")

1 janvier 2017

Meilleurs voeux !

Bonne année 2017, bonne santé et beaucoup d'humour pour ne rien gâcher.ob_32520f_bonne_annee

31 décembre 2016

L'enfer des travailleuses africaines dans les pays du Golfe

Alima, une Togolaise, raconte

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Les travailleuses togolaises dans les pays du Golfe vivent parfois un enfer. Dans un rare entretien, une Togolaise raconte sur VOA Afrique plusieurs mois de souffrance au Koweït. Alima (nom d’emprunt) est une Togolaise de 27 ans. Pendant quatre ans, elle a exercé le métier de femme de ménage au Liban, puis au Koweït, pour un salaire moyen de 100.000 francs CFA. Travaillant de 15 à 20 heures par jour, ses conditions de travail ont balancé entre maltraitances et menaces d’emprisonnement.

Il y a cinq mois, Alima rentre finalement au Togo. Les larmes aux yeux, elle essaie de raconter son cauchemar. «C’était un travail d’esclave», confie-t-elle. «Quand j’étais au Liban, je me levais vers 6 ou 7h , et j’allais me coucher à minuit», raconte la jeune femme, «Mais au Koweït, parfois, je ne pouvais pas aller me coucher avant 4h du matin».«Je n’ai pas eu de salaire pendant trois mois au Koweït, et quand j’ai enfin obtenu mon salaire, mes patrons sont allés à la police, mentir, disant que j’avais battu leur enfant», explique-t-elle. «La police est venue à la maison, m’ont frappée, et m’ont amenée au commissariat», continue-t-elle.
 
Alima a eu de la chance de revenir au Togo, estime le comité de réflexion et d’action pour la promotion des droits de l’homme (CRAPH). Selon Dosseh Sohey, président du CRAPH, les Africaines sont devenues des esclaves dans des pays du Golfe et travaillent pendant des années sans salaire. «C’est l’esclavage moderne !» , s’indigne Dosseh Sohey, «lorsque vous signez un contrat avec le patron, à la fin, il stipule que l’on vous paie pour tous les mois travaillés, mais souvent quand l’échéance arrive, on vous accuse de vols et on appelle la police».
 
Le 17 octobre dernier, la jeune Togolaise Amélie Sizing est décédée au Liban, une mort dont les parents ignorent la cause. Ayaba Sizing, grand frère d’Amélie Sizing, explique qu’ils ne savent pas ce qui s’est passé. Les parents ont «reçu un appel de leur fille qui disait qu’elle avait été menacée par son patron, car elle avait réclamé son salaire. Le contrat était épuisé, elle devait recevoir ses droits». Peu de temps après, la famille apprend qu’Amélie est à l’hôpital de la Croix-Rouge. «Nous avons reçu un appel qui disait qu’elle était en traitement et que quand tout ira bien, ils la renverraient au pays».
 
C’est une mort de trop pour le mouvement Martin Luther King qui a fait de ce sujet une de ses priorités. Le pasteur Edoh Komi, président de ce mouvement surnommé «la voix des sans voix», interpelle les députés et toute la population togolaise. «Nous avons demandé d’interpeller le ministre des Affaires étrangères», explique-t-il, «nous souhaitons qu’il recense les Togolaises qui sont dans cette situation et puis procéder à un rapatriement volontaire». Alima décourage d’autres Togolaises qui veulent tenter leur chance au Moyen-Orient. «Ils ne vont jamais te dire ce qui se passe là-bas, avant de t’envoyer», prévient-elle.
 
Au vu des tournures dramatiques que prennent les évènements ces derniers mois, Lomé recommande une grande prudence aux candidates à l’immigration professionnelle dans les pays du Golfe. Pour rappel, depuis plus de deux ans, le gouvernement togolais interdit le voyage des jeunes filles Togolaises au départ de l’aéroport de Lomé vers le Moyen-Orient pour des travaux domestiques.(Kayi Lawson, journaliste, Togo)

29 décembre 2016

André Rieu

Andre Rieu - Ave Maria (Maastricht 2008)

25 décembre 2016

Noël à travers le monde

En Nouvelle - Calédonie 

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En Nouvelle-Calédonie, 2 signes annoncent Noël : la saison des letchis et la fin de l’année scolaire.

Ici, Noël est surtout fêté le soir du réveillon entouré de la famille et des amis. L’occasion de faire une bonne « bringue » avec les enfants. Au menu, principalement langoustes, crabes, crevettes, huîtres de palétuviers sans oublier le riz et la sauce soyo pimentée. En tribu, le bougna, plat traditionnel kanak, sera à l’honneur dans les familles. Les Tahitiens et les Wallisiens prépareront le cochon cuit à la broche. Les Asiatiques privilégieront leurs recettes traditionnelles. De nombreuses familles étant métissées, il arrive très souvent que les tables accueillent tous ces plats à la fois côtoyant de plus en plus souvent foie gras et chapon.

Les fruits, mangues et letchis, composent généralement le dessert mais on trouve désormais  la traditionnelle bûche généralement glacée, température élevée oblige. Le jour de Noël, les Calédoniens ont l'habitude de passer cette journée sur un îlot en pleine mer, à la plage ou au bord de la rivière.

La décoration est souvent traditionnelle dans les maisons et inspirée de la culture française. Ne soyez pourtant pas surpris de découvrir dans les jardins des particuliers palmiers, frangipaniers et arbustes décorés de guirlandes et boules de Noël !

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