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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
24 septembre 2015

Arabie Saoudite : un jeune homme de 21 ans condamné à la crucifixion

Un pays qui torture, décapite, et crucifie, préside le conseil des droits de l'homme à l'ONU ! 

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Une condamnation si disproportionnée qu’elle en devient difficile à croire. Juste digne de l'Etat Islamique (DAECH) ou de Boko Haram ! Et pourtant. Nimr, un jeune Saoudien de 21 ans, a été condamné à l’horreur. La justice de son pays a prononcé une peine de décapitation à son encontre, suivie d’une crucifixion de son corps, comme le rapportent plusieurs ONG qui œuvrent pour le sauver. Son crime ? Avoir pris part, lors de son adolescence, à une manifestation contre le régime en place, comme le rapporte Metronews.

En prison depuis 2012, Nimr, musulman chiite dans un pays où la religion d’Etat est le sunnisme, a été condamné à mort le 27 mai 2014. Selon le Figaro, le jeune homme serait le neveu de "l’un des plus fervents opposants au régime". Amnesty International précise : "La cour semble avoir fondé sa décision sur des ‘aveux’ qui, selon Ali-Al Nimr, lui ont été extorqués sous la torture et au moyen d’autres formes de mauvais traitements".

Exécuté à tout moment

Pour l’ONG britannique Reprieve, l’heure est d’autant plus grave que le jeune homme a épuisé tous les recours légaux à sa disposition et pourrait donc être mis à mort "à tout moment, sans même que sa famille soit prévenue". Selon plusieurs médias, la date de l’exécution de Nimr serait d’ores et déjà fixée au jeudi 24 septembre. L’oncle du jeune homme a pris la décision d’ouvrir une page facebook afin de tenter le tout pour le tout et mobiliser l’opinion pour sauver son neveu. Un mot-dièse a lui aussi fait son apparition sur twitter : #FreeNimr.

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23 septembre 2015

La Suisse redoute l'arrivée de migrants

Depuis le 16 septembre, 5000 soldats sont à l'entraînement à Bâle, dans le cadre des manoeuvres Conex-15.

suisseCes manoeuvres ont lieu tous les ans sur les thèmes les plus divers (actes de terrorisme, maintien de l'ordre lors de manifestations, etc...). Mais cette année l'exercice est particulier. Il s'agit de prévoir l'arrivée massive de migrants. Avec la situation aux frontières hongroises, italiennes et autrichiennes, il s'agit de contrôler les passages vers l'Allemagne ou la France. 

Car la Suisse devra peut-être faire le distingo entre les réfugiés qui peuvent ouvrir un compte en banque, qui seront hébergés dans des chalets à Gstaad (Jean-Philippe Smet, alias Johnny Halliday, donnerait même un concert de soutien) et ceux qu'il faudra refuser, ou conduire vers le pays voisin ? Un vrai tri sélectif auquel l'armée devra s'entraîner.

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18 septembre 2015

Frontière austro-allemande : des contrôles qui ne gênent que les frontaliers

Incroyable, mais vrai ! A Freilassing (Bavière) la police allemande (Bundespolizei) contrôle les passages vers l'Allemagne en pleine ville. Non seulement ces contrôles sont faits à 300 mètres de la frontière sur le territoire allemand, mais ce "check-point" ne gêne que les frontaliers ! Quant aux  migrants, conduits par des passeurs, ils traversent la frontière dans les rues parallèles non surveillées.

douaneCe mardi 15 septembre, la jeune Marie Sifft, 10 ans, a fait sonner son réveil à 5 heures du matin. Car elle ne voulait pas passer, comme le jour précédent, manquer les premières heures de cours de son école. Car elle habite Freilassing en Allemagne et sa mère l'accompagne en bus dans son école privée à Saltzbourg en Autriche. De Freilassing à Salzbourg, la distance n'est pourtant que de 6 km, mais le bus a mis 3 heures et demie à les parcourir.

Les Sifft sont une de ces familles frontalières dont le quotidien est devenu plus difficile depuis que les contrôles des frontières ont été mis en place. Au niveau routier, c'est l'embouteillage permanent. Helena Sifft affirme : "Dans la société que dirige mon époux, un tiers du personnel doit passer la frontière. Ceux-là viennent en retard ou pas du tout."

Un retraité allemand revenu de vacances en Serbie décrit son voyage de 20 heures vers Münich : cet ancien électricien de 68 ans a passé 5 heures à se faire contrôler.

Un chauffeur de taxi, quant à lui, affirme qu'il ne perd pas de temps car une rue à 100 mètres de ces contrôles n'est pas bloquée et beaucoup, y compris les réfugiés, passent par là. Selon lui, les passeurs sont informés des nombreuses voies de détour. D'ailleurs, un policier confirme : "En une journée nous n'avons intercepté qu'une trentaine de réfugiés et dix passeurs." Infime par rapport aux 19000 migrants arrivés à Münich pendant le week-end.

Un problème juridique se pose d'ailleurs : les barrages routiers se font sur le sol allemand. A la frontière la route est trop étroite. Il en est d'ailleurs de même pour les trains Salzbourg - Münich qui devraient s'arrêter sur un pont. Difficile à envisager. Les réfugiés ne sont donc pas refoulés, mais dirigés vers un centre d'accueil. C'est de toutes façons là qu'ils voulaient se rendre.

Autrement dit, les mesures prises par le ministre de l'intérieur Thomas de Maizières ne servent à rien, si ce n'est à couvrir de honte et à ridiculiser non seulement l'Allemagne, mais l'Europe entière. La réunion des ministres de l'intérieur de l'espace Schengen qui a eu lieu lundi dernier n'en est que la triste réalité. Quand les hommes politiques européens s'attelleront-ils à la réalité : l'accueil d'hommes, de femmes et d'enfants en détresse ? 

refugies

17 septembre 2015

Un migrant intercepté au ferry de Rhinau-Kappel ?

Décidément, le blocage des migrants devient ridicule.

alsace

Voilà qu'Angela Merkel et son ministre de l'intérieur Thomas de Maizières (descendant d'émigrés français en Allemagne au temps des guerres de religion) placent des policiers pour contrôler d'éventuels passages de migrants de l'Alsace vers l'Allemagne ! Sûr qu'au pont de Kehl, ils vont en arrêter beaucoup. Bien que pour l'instant, ni là, ni à Vieux-Brisach aucun migrant n'a encore pointé son nez, pas même sur la passerelle du jardin des deux-rives !

Mais les autorités allemandes ont pensé à tout, car les migrants pourraient traverser le Rhin en empruntant le ferry Rhinau - Kappel (départ tous les 1/4 heures). Et si certains, à la vue des policiers, seraient tentés de se jeter pour tenter de rejoindre les rives allemandes à la nage, la police fluviale germanique aurait été renforcée aussi, et même des unités de secours pour éviter les noyades vont être mises en place. Personne ne souhaite que le Rhin devienne un lieu de naufrage de boat-peoples. 

policeMême la passerelle des Deux-Rives est bien surveillée

rhinau_kappel1Bac de Rhinau - Kappel

rhinau2Un  migrant sans papiers ?

14 septembre 2015

Elections calmes en Côte d'Ivoire ?

En 2010, le président sortant de Côte d'Ivoire était arrivé au pouvoir grâce à l'intervention de l'armée française (Force Licorne) dans le conflit post-électoral qui avait fait plus de 3000 morts. Pour les élections du mois d'octobre 2015, on pouvait cependant espérer une certaine normalisation. Il semble que c'est mal parti...les effets de la politique de Sarkozy ne se sont pas estompés et son protégé Ouattara (avec qui il a encore fêté le dernier nouvel an dans la luxueuse villa d'Assinie) n'a pas réussi, semble-t-il, la réconciliation des Ivoiriens.

cote_divoire_violences_ouattara_manifestation_abidjan

Le Conseil constitutionnel ivoirien a établi, mercredi, la liste définitive des 10 candidats à la présidentielle, autorisant notamment M. Ouattara à briguer un deuxième mandat face à une opposition morcelée. Le président sortant est le favori de ce scrutin crucial pour la stabilisation de la Côte d’Ivoire après la crise postélectorale qui a suivi sa victoire en 2010 sur son prédécesseur Laurent Gbagbo.

A Gagnoa, (230 km au nord-ouest d’Abidjan), la ville natale de M. Gbagbo, au deuxième jour de la contestation, des jeunes manifestants majoritairement Bétés (ethnie principalement chrétienne de Gbagbo) venus « des quartiers Garahio et Babré se sont affrontés aux transporteurs (majoritairement d’ethnie Dioula) qui leur reprochaient de perturber leurs activités », a expliqué à l’AFP, un habitant joint par téléphone.

« Tout est paralysé. Le trafic est bloqué. Il y a des pillages. Il y a des affrontements entre le quartier bété Garahio et Dioulabougou (un quartier Dioula). La police a lancé des gaz lacrymogènes », selon un autre habitant.

Ces affrontements aux gourdins, machettes et couteaux ont occasionné la fermeture des commerces et de l’administration.

A Bonoua, (60 km à l’est d’Abidjan), ville d’origine de Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président qui purge une peine de 20 ans de prison, des heurts ont également eu lieu entre des jeunes Abouré (ethnie locale) et Dioula.

« C’est chaud depuis le matin ici… Des (gaz) lacrymogènes ont pénétré dans la mosquée », a déploré l’imam de la ville, Issouf Ably. « Nous appelons au calme, il ne faut pas réveiller les vieux démons de la division ».

Une « réunion de crise » entre le maire, les autorités préfectorales et les chefs religieux, devait avoir lieu prochainement.

Une partie de l’opposition favorable à M. Gbagbo conteste l’éligibilité de M. Ouattara et avait appelé à des marches jeudi.

Grand absent de la prochaine présidentielle, M. Gbagbo attend dans une cellule de la Cour pénale internationale (CPI) l’ouverture de son procès le 10 novembre pour crimes contre l’humanité en raison de son rôle présumé dans la crise de fin 2010-début 2011.

AFP ("Oeil d'Afrique")

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6 septembre 2015

Responsables sans responsabilité ?

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L'image du petit Aylan a réveillé la conscience des peuples. La semaine dernière, tous les stades de football allemands voyaient fleurir les cris en faveur de l'accueil des réfugiés. Ce samedi, des manifestations ont eu lieu dans toutes les grandes villes françaises. Et tous les partis ont récupéré l'affaire avec quelques propositions, les unes inefficaces, les  autres carrément de mauvais goût ! Mais aucun ne recherche les origines du mal, au nom du principe que les politiques ne connaissent pas le mot "mea culpa". Les événements récents (Libye, Côte d'Ivoire, Congo, Nigeria entre autres) ne semblent même pas avoir servi de leçon.

Rappelons juste pour mémoire, en France, Hollande veut étendre les frappes aériennes à la Syrie, et déjà le "républicain" Bruno Le Maire surenchère en proposant l'envoi de troupes au sol ! On a vu le résultat des russes et des américains en Afghanistan ! Juppé, en grand rassembleur, se lance dans des lapalissades : "L'Europe est aujourd'hui tétanisée et divisée. La France doit prendre sa part de misère, mais pas toute la misère, au risque de séismes politiques et économiques." Quant à Sarkozy, il se fend d'une idée originale, transférant la misère chez les autres : "Il faut des centres de rétention en Afrique du Nord, en Serbie ou en Bulgarie." Aussi sordide que le FN qui veut ramener les réfugiés dans leur pays d'origine. Tout cela, en fait, ne sent que... les présidentielles de 2017.

Rappelons que c'est en 1920 que la Syrie déjà indépendante fut placée "sous mandat français", histoire d'éviter la reconstitution de l'Empire Ottoman qui avait eu pour tort de s'allier à l'Allemagne. La véritable raison ayant été très certainement les intérêts économiques. En 1940, après la défaite de la France, la Syrie réclame le départ de la France avec l'appui des Britanniques. De Gaulle engage un bras de fer avec Churchill et les Syriens qui se solde par le bombardement de la Syrie par la France gaullienne qui à lui seul a fait plus de 2000 morts. On évoque souvent le génocide arménien, jamais le génocide syrien. L’indépendance de la Syrie s'en suivra en décembre 1946. Mais l'image de la France en Syrie resta durablement écornée, surtout que le désordre s'installa durablement. Quand De Gaulle prononça plus tard sa phrase célèbre : "Moi ou le chaos !" il ne pensait pas si  bien dire, ni à propos du "pré carré français" en Afrique, ni du Moyen-Orient.

Alors aujourd'hui, assumer l'accueil des réfugiés, n'est-ce pas non seulement un devoir humanitaire, mais aussi la reconnaissance de lourdes responsabilités et de dettes non soldées par la France et l'Europe ? 

2 septembre 2015

Ces sales guerres africaines qui alimentent les richesses des mécènes

Un homme d'affaires belgo-américain accusé d'esclavage et de trafic de diamants pendant la guerre civile au Sierra Leone va être extradé vers la Belgique, a annoncé lundi la justice espagnole.

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Michel Desaedeleer, 64 ans, avait été interpellé vendredi à l’aéroport de Malaga au sud de l’Espagne, alors qu’il s’apprêtait à partir aux Etats-Unis, où il réside. Il ne s’est pas opposé à son extradition, a annoncé un porte-parole du tribunal devant lequel il a été présenté.

La justice belge le recherche depuis une plainte déposée contre lui à Bruxelles en janvier 2011 par cinq anciens forçats des mines de diamants au Sierra Leone. Ces diamants ont financé la guerre civile qui a ensanglanté ce pays d’Afrique de l’ouest de 1991 à 2002.

«C’est la toute première fois qu’un homme d’affaires est arrêté pour son implication dans les deux crimes internationaux de pillage de ‘diamants de sang’ et d’esclavage de civils», a souligné l’ONG suisse Civitas Maxima, chargée de défendre les victimes de crimes de guerre et qui a constitué un dossier contre M. Desaedeleer.

Les «diamants de guerre» ou «de sang», qui représentent 4% de la production mondiale selon Amnesty International, ont servi à financer des guerres civiles ayant déchiré le continent africain dans les années 1990.

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Michel Desaedeleer «est suspecté d’avoir participé, avec l’ex-président libérien Charles Taylor et avec les rebelles sierra-léonais du Front Révolutionnaire Uni (RUF) à la réduction en esclavage, un crime contre l’humanité, et au pillage des ‘diamants de sang’, un crime de guerre, dans le district de Kono dans l’est du Sierra Leone, entre 1999 et 2001», précise l’ONG suisse.

Charles Taylor soutenait le RUF qui avait recours au travail forcé de civils afin d’exploiter des mines de diamant.

«Dans un climat de terreur, ces ‘esclaves’ travaillaient jusqu’à 15 heures par jour, menacés par des armes», a souligné Alain Werner, avocat et fondateur de Civitas Maxima.

Cité dans un rapport de l’ONU en 2000

Le nom de M. Desaedeleer avait été mentionné dès 2000 dans un rapport de l’ONU sur le trafic de diamants au Sierra Leone.

Il indique que l’homme d’affaires belge avait signé en 1999 un accord avec le RUF, dirigé par Foday Sankoh, lui permettant d’exploiter les mines sierra-léonaises et de revendre les diamants à l’étranger –à Anvers notamment– en les faisant transiter par Monrovia, au Libéria.

Interrogé par un journaliste de la revue américaine Newsweek en 2000, M. Desaedeleer a insisté sur la légalité de ce contrat.

Cette arrestation «va contribuer à la prise de conscience du rôle-clé des acteurs financiers dans le trafic de ressources minières, qui financent les conflits armés en Afrique et ailleurs dans le monde», a estimé M. Werner.

Charles Taylor, ancien président du Libéria, avait été condamné en appel à 50 ans de prison pour des crimes contre l’humanité, le 26 septembre 2013.

La guerre civile en Sierra Leone a été une des plus meurtrières de l’histoire africaine récente, avec 120.000 morts et l’utilisation d’enfants-soldats.

Des compagnies minières internationales rivalisaient alors pour le contrôle des diamants.

Ce commerce illégal et sanglant a été rendu célèbre par le film américain «Blood Diamonds» (2006), inspiré d’une histoire vraie romancée par l’auteur Greg Campbell, qui fait justement allusion à M. Desaedeleer dans son livre. (selon "Oeil d'Afrique")

28 août 2015

71 migrants morts dans un camion frigorifique en Autriche

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En Autriche dans un camion réfrigéré, les cadavres de dizaines de réfugiés ont été découverts. Selon un porte-parole de la police, il y a 71 victimes. Ils seraient morts asphyxiés. Le conducteur du poids-lourd a disparu. La mort remonterait probablement à plusieurs jours,  ajoute le porte-parole. La ministre de l'Intérieur Johanna Mikl-Leitner, venue sur les lieux, a déclaré, "Ce jour est pour nous un jour sombre. Il faut mettre fin à ce trafic intra-européen de migrants. Les passeurs sont des criminels."

Le camion a été découvert sur l'autoroute 4 entre Neusiedl et Parndorf. Il a été remarqué par les premiers employés du service d'information autoroutier. Ils ont appelé la police. Le pilote avait disparu selon les rapports des médias. Pourquoi le camion était garé là, reste une énigme. Le site se trouve près de la frontière hongroise et sur cette route, le débit quotidien de milliers de réfugiés passant par la Grèce, la Macédoine, la Serbie et la Hongrie pour rejoindre l'Europe occidentale est important. La plupart des morts dans ce camion venaient de Syrie.

Pendant ce temps, les dirigeants européens se réunissent une n-ième fois, pour des déclarations aussi tonitruantes qu'inefficaces et inutiles.

25 août 2015

Bad-Krozingen accueille plus de réfugiés que prévu

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Si vous prenez la route de Colmar à Fribourg par Neuf-Brisach, vous passerez forcément par Bad-Krozingen, une petite ville du Pays de Bade réputée pour ses bains chauds dont les sources ont été découvertes par hasard en 1911 lors d'une recherche de pétrole. Leur exploitation a transformé le petit village en une ville  balnéaire et touristique. Le mot « bad » est ajouté en 1933 au nom de la ville par référence aux eaux thermales curatrices.

Bad-Krozingen a un bâtiment qui hébergeait jusqu'à il y a peu de temps l'ancienne bibliothèque municipale. Les livres ont disparu depuis un certain temps transportés vers la nouvelle médiathèque. Les travaux ont été réalisés pour transformer le bâtiment en lieu d'hébergement pour réfugiés. Une cuisine a été aménagée ainsi que des douches, financées par les dons des particuliers. La salle de lecture a été gardée comme salle de réunion pour les réfugiés. Les autres locaux sont devenus autant de chambres. 

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Tout devait être prêt fin août. Mais dans l'urgence, il a fallu héberger depuis le début du mois un père et son enfant, ainsi que deux familles de 3 personnes chacune. La municipalité s'est engagée à recevoir 146 personnes. Elle mettra ausssi à disposition des containers pour les déchets. Pour l'ensemble des communes du "Landkreis" de la haute Forêt Noire, il est prévu d''ici la fin de l'année d'héberger 1500 réfugiés.

Le Bürgermeister Volker Kieber (sans appartenance politique) de Bad-Krozingen estime que sans logement, l'intégration n'est pas possible. Aussi, outre l'ancienne bibliothèque, ce maire cherche des hébergements en location chez des privés et garantit le coût de la location au propriétaire. Mais il est rare que la municipalité doive pallier à la défaillance de paiement des réfugiés.

Et que dire du Val de Villé où l'ancienne gendarmerie, l'ancienne maison de retraite, les bureaux de l'ancien Super-U sont vides ? et de Villé où environ 40 logements particuliers n'ont pas de locataires ? Décidément nous ne sommes pas dans la même Europe.

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17 août 2015

Etat islamique : de l'Andalousie à la Chine

L'empire terroriste DAESH (Empire Islamique) envisage de créer un grand empire de l'Andalousie à la Chine, et de l'Europe à l'Equateur.

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C'est ce qu'a écrit le journaliste de la BBC et spécialiste de l'EI, aussi appelé Daesh en arabe, Andrew Hosken dans son livre «Empire of Fear: Inside the Islamic State» (Empire de la peur : à l'intérieur de l’État islamique). Publié fin juillet, son ouvrage se base notamment sur un plan de développement de l'EI établi en 1999, à la création de l'organisation terroriste. En sept étapes, celui-ci mentionne entre autres l'invasion de l'Europe jusqu'à la Grèce, en passant par l'Andalousie et les Balkans. Le but: y faire régner la charia et un califat des plus stricts. 

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Selon ses projections, l'EI devrait s'étendre à l'Est jusqu'à la Chine et ainsi couvrir le Proche-Orient et l'Afrique du Nord. Le groupe djihadiste a également l'intention d'inciter les États-Unis à entrer en guerre. Un autre objectif serait l'accroissement massif de son patrimoine financier. On estime d'ailleurs actuellement à 1,4 milliard d'euros les avoirs des 50 000 membres de l'organisation. Une richesse provenant principalement des exploitations pétrolières et gazières en leur possession en Irak et en Syrie, selon le Daily Telegraph.

 Armes chimiques et biologiques en préparation

Le livre raconte également comment l'EI a déjà mené à bien plusieurs projets. Notamment en ébranlant les gouvernements irakien et syrien, ainsi qu'en détruisant la plus grande industrie de la Tunisie: le tourisme. 

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«L'une des principales craintes est l'utilisation d'armes biologiques ou chimiques que l'EI est certainement en train de développer, écrit Andrew Hosken. Si le groupe venait à obtenir des armes de destruction massives, j'affirme avec certitude qu'il les utiliserait».

Le journaliste ajoute que l'élimination de l'EI était «très proche» lors des années 2010 et 2011, lorsque 80 de ses dirigeants avaient été abattus. «Nous ne l'avions pas complètement éradiqué et, comme la peste, il est revenu».

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