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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
12 juillet 2020

Bolloré : procédure abusive contre un journaliste

Le groupe Bolloré poursuivait en diffamation un journaliste de France Inter.Condamnation confirmée en appel du plaignant !

bollor_Selon l'AFP, la cour d'appel de Paris a confirmé mercredi la condamnation pour procédure abusive du groupe Bolloré, qui poursuivait en diffamation un journaliste de France Inter, Benoît Collombat, et l'ancienne directrice des éditions Calmann-Lévy, Florence Sultan.

Visé par la procédure en diffamation, un passage de l'ouvrage collectif "Informer n'est pas un délit" dans lequel Benoît Collombat assimilait la stratégie du groupe Bolloré contre les médias à des "filets dérivants". Le journaliste de France Inter y décrivait notamment les poursuites engagées par le groupe pour des extraits d'un reportage diffusé en 2009 sur France Inter et intitulé "Cameroun, l'empire noir de Vincent Bolloré". Ces poursuites avaient abouti à une condamnation de la radio et de son journaliste en 2010, pour diffamation.

"Abus de constitution de partie civile"

La cour d'appel, suivant un premier jugement datant de 2019 du tribunal correctionnel de Paris, a débouté le groupe Bolloré de ses demandes pécuniaires. Les juges ont considéré que si certains passages pouvaient être considérés comme diffamatoires, le journaliste et l'éditrice pouvaient être dédouanés au titre de leur "bonne foi", ayant produit suffisamment d'éléments étayant leurs dires. La cour d'appel a en outre confirmé la condamnation de Bolloré pour "abus de constitution de partie civile", à verser 9.000 euros de dommages et intérêts à Benoît Collombat et 1.000 euros à Florence Sultan.

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22 juin 2020

Un éboueur meurt écrasé sous les roues d'un camion poubelle

Encore la marche arrière en cause

camion

Un éboueur de 39 ans est mort, ce vendredi matin, écrasé sous les roues d’un camion poubelle lors d’une tournée à Grisolles, dans le Tarn-et-Garonne. Le terrible accident du travail s’est produit vers 7 h 15 dans une impasse de la commune, au lieu-dit des Garrigues. Originaire de la Réunion et domicilié à Montauban, Geoffray Lepinay laisse derrière lui une épouse et quatre enfants.

Un équipage expérimenté

"Le chauffeur a effectué, visiblement, une marche arrière dans une impasse et le ripeur (agent de collecte des déchets) s’est retrouvé sous les roues. Le camion lui est passé dessus", selon les premières constatations des gendarmes.

Malgré l’arrivée rapide des sapeurs-pompiers et du Samu, le malheureux n’a pas pu être ramené à la vie. Il est décédé sur place.

Très choqué, son collègue qui conduisait la benne, âgé lui aussi de 39 ans a été transporté au centre hospitalier de Montauban.

Outre les secours, un représentant de la médecine du travail s’est rendu sur les lieux de cet accident. Le parquet de Montauban a également ordonné une enquête pour déterminer l’origine exacte du drame.

Les techniciens en identification criminelle ont procédé à des relevés sur place.

D’après les premiers témoignages, "c’est un accident totalement incompréhensible. Il s’agissait d’un équipage expérimenté qui avait parfaitement rempli ses missions durant la période sensible du confinement."

La victime travaillait pour la communauté de communes de Grand Sud Tarn-et-Garonne, en charge de la gestion des déchets. Marie-Claude Nègre, présidente de la communauté de communes exprime une "immense tristesse. Geoffray était très apprécié de ses collègues. Les élus et les agents sont profondément affectés par ce drame. Ils s’associent à la douleur de sa famille et présentent leurs plus sincères condoléances à ses proches." (selon "La dépêche du Midi")

Et à Villé, pendant ce temps ?

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Une rue et 10 maisons ne sont plus desservies par les services du SMICTOM, au motif qu'une voiture d'un riverain semblant parti en vacances bloque le passage du camion-poubelle qui ne peut passer sans faire marche-arrière. Le problème se pose tous les ans et l'ancien maire avait promis d'interdire le stationnement. Mais à Villé, les promesses n'engagent que ceux qui les croient. Le nouveau maire a du pain sur la planche !

4 juin 2020

Une maladie étudiée en Nouvelle-Calédonie

Liée à la chauve-souris !

chauveDes scientifiques mènent des investigations en Nouvelle-Calédonie sur une nouvelle maladie bactérienne soupçonnée d'être transmise par les chauves-souris, qui a touché entre 2012 et 2019 une quinzaine de personnes dont quatre sont mortes, a-t-on appris vendredi de source médicale. 

Cette équipe pluridisciplinaire calédonienne a reçu la semaine dernière une aide de 25.000 euros du Fonds Pacifique du ministère des affaires étrangères pour poursuivre ses travaux.        

La chauve-souris, qui est suspectée d'être à l'origine de l'épidémie de nouveau coronavirus, est porteuse de nombreux virus et possède un système immunitaire hors-norme.       

En Nouvelle-Calédonie, après des cas inexpliqués de patients souffrant de perte de poids, de fièvre, de troubles hématologiques et d'une augmentation du volume de la rate, le centre hospitalier territorial (CHT) a envoyé en 2017 des prélèvements à l'Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille (IHU) du professeur Didier Raoult.       

"Une bactérie - Mycoplasma haemohominis - a alors été identifiée et il s'est avérée que celle-ci avait également été retrouvée chez des roussettes (grandes chauves-souris), dans un autre service de l'IHU marseillais", a expliqué à l'AFP le docteur Julien Colot, du laboratoire de microbiologie du CHT.     

Baptisée fièvre hémolytique, cette nouvelle zoonose a touché 15 patients en Nouvelle-Calédonie entre 2012 et 2019, dont quatre sont décédés. Les autres patients ont pu être guéris rapidement par traitement antibiotique.        

"Tous les malades, sauf un, avaient été en contact avec des roussettes, soit à la chasse, soit en les cuisinant et la plupart en avaient mangé de 3 semaines à trois mois avant le début des symptômes", a également indiqué M. Colot.         

La roussette est un animal emblématique et un gibier prisé en Nouvelle-Calédonie où l'on en recense quatre espèces dont trois endémiques. Également appelé renard volant, ce mammifère, à la chasse réglementée, est consommé en civet ou en bougna (plat traditionnel). Dans la population, ses risques potentiels sont peu pris en compte.       

Un test diagnostique (PCR) a été mis au point au CHT avec l’aide de l’IHU pour détecter cette nouvelle bactérie, mais les scientifiques veulent désormais mieux comprendre ses modes de transmission et étendre leurs travaux à des zones du Pacifique où cette roussette est aussi présente comme le Vanuatu ou Wallis et Futuna.    

"D'autres réservoirs de cette bactérie sont en outre suspectés comme les rats, les tiques ou des végétaux potentiellement contaminés par la salive de roussettes", a précisé le Dr Julien Colot.    

Quelque 200 roussettes vont être collectées dans le cadre de ces investigations dont les premiers résultats sont attendus en 2021. (selon AFP Nouméa)

25 mai 2020

"1 mètre ou 5 ananas"

Une illustration de la préfecture de Martinique provoque un tollé

ananasL'illustration se voulait drôle mais elle a provoqué un sacré tollé... Sur sa page Facebook, la préfecture de Martinique avait posté un dessin censé définir la règle de distanciation physique. On y voit deux hommes masqués, qui se tiennent à un mètre de distance. Pour souligner cette distance, la préfecture de Martinique a cru bon de préciser : "un mètre... ou 5 ananas". Le trait d'humour n'a pas fait l'unanimité, loin de là.

Voici l'illustration en question, supprimée depuis du compte de la préfecture de Martinique :

ananas1"Nous venons de retirer l'illustration publiée hier concernant la distanciation physique" a en effet annoncé la préfecture de Martinique ce samedi 23 mai sur sa page facebook "Nous présentons nos excuses si elle a pu heurter certains d'entre vous. L'unique objectif de cette publication était de montrer l'importance de la distanciation face à l'épidémie de Covid-19. Bien cordialement. Service communication".

Dans les commentaires beaucoup insistent à nouveau sur le caractère infantilisant voire humiliant de ce genre d'illustration, surtout vis-à-vis d'un territoire d'Outre-mer. L'image a donc rapidement été jugée raciste, la précision des "5 ananas" donnant le sentiment à certains d'être considérés comme trop peu perspicaces pour comprendre ce que signifie un mètre.

(voir : www.ipreunion.com / redac@ipreunion.com)

12 mai 2020

200.000 masques destinés à l'Ile-de-France volés en Espagne

Le transporteur d'une cargaison de 200.000 masques en tissu, d'une valeur de 400.000 euros, s'est fait braquer jeudi 7 mai sur une aire d'autoroute en Espagne.

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C'est le genre de braquage qui n'aurait sans doute jamais eu lieu il y a quelques semaines. Alors que l'Europe est particulièrement touchée par la pandémie de coronavirus et que le port du masque pour limiter la propagation du virus se généralise, une cargaison de 200.000 masques en tissu à destination de la France a été volée à son transporteur jeudi 7 mai sur une aire d'autoroute en Espagne.

"Le chauffeur s'est fait braquer sur une aire de repos, c'est encore très flou", a déclaré à l'AFP l'entreprise, Sissi et Cie, spécialisée dans l'import-export de textile.  "C'est honteux et dramatique", a réagi l'entreprise, qui a déjà livré plusieurs collectivités depuis le 30 avril, sous escorte de la police ou de la gendarmerie.

En provenance du Portugal, cette cargaison d'une valeur de 400.000 euros était destinée à plusieurs communes d'Ile-de-France : Bobigny, Bondy, Montreuil (Seine-Saint-Denis), Nozay (Essonne), Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), Chelles (Seine-et-Marne) et Us-en-Vexin (Val-d'Oise).

Le maire de Montreuil, Patrice Bessac (PCF), qui comptait distribuer ces masques lavables et réutilisables ce week-end dans les boîtes aux lettres, a dénoncé dans un communiqué "un acte criminel qui met en danger les habitant.e.s".

La maire PS de Bondy, Sylvine Thomassin, a quant à elle indiqué dans un autre communiqué avoir demandé qu'"une enquête soit menée" et "interpellé le Préfet pour cela". "Cette situation est la conséquence simple et triste de l'inaction de l'Etat sur ce sujet. Car si la distribution de masques était centralisée et faite par l'Etat, je parle de masques gratuits et réutilisables pour tous les Français, nous n'en serions pas là", dénonce l'élue. "Imaginez-vous où nous en sommes aujourd'hui, obligés de solliciter des escortes policières pour sécuriser le transport de masques !", ajoute-t-elle. 

L'entreprise assure que les villes recevront quoi qu'il en soit leur commande avant le 15 mai, comme elle s'y était engagée.

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5 mai 2020

Réouverture des écoles

Quelles mesures d'encadrement !

_coleLe protocole sanitaire visant à prévenir le retour de l'épidémie de Covid-19 à l'occasion de la réouverture des écoles a été rendu public, dimanche 3 mai.

Lavage de mains à répétition, port du masque obligatoire ou recommandé, récréations échelonnées: des règles d'hygiène très strictes régissent le protocole sanitaire, publié dimanche, qui encadrera dès le 11 mai la réouverture des écoles.

Avant l'arrivée à l'école

Les parents sont invités à prendre la température de leur enfant. En cas de symptôme ou de fièvre (37,8°C ou plus) l'enfant ne doit pas se rendre à l'école. Les personnels procèdent de la même manière. L'arrivée et le départ à l'école peuvent être étalés dans le temps. Dans les établissements, l'objectif est de "limiter les croisements entre élèves de classes différentes ou de niveaux différents".

Un mètre de distance

Les salles de classe doivent être organisées de manière à respecter une distance d'au moins un mètre entre les tables et entre les tables et le bureau du professeur (soit environ 4m² par élève, à l'exception de ceux placés contre un mur, une fenêtre, une bibliothèque, etc.). "A titre d'exemple, une salle de 50m² doit permettre d'accueillir 16 personnes".

Ce principe doit pouvoir être décliné dans tous les contextes et espaces (arrivée et abords de l'école, récréation, couloirs, préau, restauration scolaire, sanitaires...) Dans le second degré, il est recommandé de privilégier le déplacement des professeurs plutôt que celui des élèves et donc d'attribuer une salle à une classe.

Le port du masque

Pour les personnels, les autorités sanitaires recommandent le port du masque anti-projection, également appelé masque "grand public". Le ministère de l'Education mettra à disposition de ses agents en contact direct avec les élèves deux masques par jour.

Le port du masque est "obligatoire dans toutes les situations où les règles de distanciation risquent de ne pas être respectées". Il est "recommandé" dans toutes les autres situations. Pour les élèves des écoles maternelles, il est "à proscrire". 
Pour ceux des écoles élémentaires, il n'est pas recommandé mais les enfants peuvent en être équipés s'ils le souhaitent et s'ils sont en mesure de le porter sans risque de mauvais usage.

Dans le second degré, le port du masque est "obligatoire dans toutes les situations où le respect des règles de distanciation risque de ne pas être respecté".
Lorsqu'ils seront accessibles aisément à l'ensemble de la population, les parents devront équiper leurs enfants. En attendant, le ministère de l'Education va en fournir aux collèges et lycées.

Gestes barrières

Ils doivent être appliqués "en permanence, partout et par tout le monde". Le lavage des mains à l'eau et au savon doit être réalisé "a minima à l'arrivée dans l'école, avant de rentrer en classe, notamment après les récréations, avant et après chaque repas, avant d'aller aux toilettes et après y être allé, après s'être mouché, avoir toussé, avoir éternué, le soir avant de rentrer chez soi et dès l'arrivée au domicile". A défaut, l'utilisation d'une solution hydro-alcoolique peut être envisagée.

Désinfection des locaux

L'aération des locaux doit être fréquemment réalisée et durer au moins 10 minutes à chaque fois. Si les lieux n'ont pas été fréquentés dans les 5 derniers jours, le protocole habituel de nettoyage suffit. Si les lieux ont été fréquentés dans les 5 derniers jours, même partiellement, par précaution, un nettoyage habituel et une désinfection doivent avoir lieu selon un protocole de "nettoyage approfondi". Les échanges manuels de ballons, jouets, crayons, etc. doivent être "évités ou accompagnés de modalités de désinfection après chaque utilisation".

Les récréations

Elles doivent être organisées par groupes de classes, en tenant compte des recommandations relatives à la distanciation et aux gestes barrière. Il s'agit d'éviter les croisements de classes et d'élèves, en échelonnant les temps de récréation, en évitant les regroupements de niveaux différents, en réduisant les temps de pause en fonction des effectifs...

Les jeux de contact et de ballon doivent être proscrits, comme "tout ce qui implique des échanges d'objets", ainsi que les structures de jeux dont les surfaces de contact ne peuvent pas être désinfectées. En cas de difficulté d'organisation, les récréations "peuvent être remplacées par des temps de pause en classe à la fin du cours".

Les sanitaires

Le nombre de personnes présentes doit y être limité afin de respecter la distanciation physique. Les urinoirs utilisés doivent être distants d'au moins 1 mètre. Les sanitaires doivent pouvoir permettre en permanence aux élèves et au personnel de se laver les mains.

La restauration

En cas de restauration à la cantine ou au réfectoire, l'organisation du temps et des accès doivent permettre de limiter au maximum les files d'attente et les croisements de groupes d'élèves dans les couloirs. En cas d'impossibilité de restauration dans les lieux habituels, elle pourra se faire "en salle de classe sous la surveillance d'un adulte et sous forme de plateaux ou de paniers repas, dans le respect des règles d'hygiène". (selon AFP)

13 avril 2020

Coronavirus anti-européen

Vive l'Europe des frontières ! Macron envisage de les laisser fermées jusqu'en septembre. 

La dernière fois qu'elles étaient fermées, c'était pour arrêter le nuage de Tchernobyl !

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12 avril 2020

2020 : Pâques à la maison ?

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28 mars 2020

Le bac aura-t-il lieu ?

Blanquer : "Pour l'instant, on fait comme si"

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Le bac ? "Pour l'instant, on fait comme si de rien n'était". Pour les lycéens de Terminale, au stress du confinement et du travail à distance, s'ajoute celui de l'examen en juin. Sauf que cette année, nul ne sait encore s'il pourra être organisé.

"Oui le bac doit avoir lieu, c'est très important qu'on puisse garantir à tous les élèves de Terminale qu'ils ne sont pas lésés par rapport aux générations suivantes et aux générations précédentes", assurait mercredi à BFM TV le ministre de l'Education, Jean-Michel Blanquer.

Mais, en raison de l'épidémie de coronavirus et de lycées fermés depuis le 16 mars pour une durée indéterminée, il est maintenant probable qu'il ne se tiendra pas aux dates prévues ou dans sa forme habituelle. "On va devoir certainement faire des aménagements", a reconnu le ministre.

Différents scénarios sont actuellement discutés avec les organisations syndicales pour arriver à une solution "consensuelle" d'ici une dizaine de jours.

Plusieurs options sont sur la table: si les cours reprenaient le 4 mai, comme Jean-Michel Blanquer l'espère, l'examen pourrait sans doute avoir lieu "à l'identique", mais plutôt fin juin, et non pas à partir du 17 comme prévu.

Dans le scénario le plus pessimiste, les lycées resteraient fermés et les notes du contrôle continu de l'année pourraient servir à valider ou non l'examen.

"Un retour en cours après la mi-mai rendrait quasiment impossible une organisation +classique+ des épreuves", estime Philippe Vincent, le secrétaire général du SNPDEN, premier syndicat des chefs d'établissement. Selon lui, une des options retenues pourrait être le maintien d'une seule épreuve écrite en fin d'année. Mais pas la philosophie, "trop lourde" pour être conservée.

Le choix du scénario ne pourra de toute façon se faire qu'en fonction des dates de reprise, que nul ne connaît.

Malgré tout, "le ministre doit vite s'exprimer sur le sujet pour enlever de la pression aux élèves et aux enseignants", juge Claire Guéville, secrétaire nationale responsable du lycée au Snes-FSU, le premier syndicat du secondaire.  

"Beaucoup d'incertitudes"

"Il faut qu'il dise clairement que les cours à distance ne peuvent pas remplacer les cours au lycée, que le programme doit forcément être allégé". Car pour le moment, "les enseignants sont tentés d'avancer coûte que coûte, ce qui va laisser sur le carreau un certain nombre d'élèves", craint-elle. 

En l'absence de directives, la plupart des professeurs poursuivent en effet le programme. "On fait comme si on était en cours, je transmets à mes élèves tous les documents nécessaires par mail, pour l'instant on se dit qu'il y aura bien le bac à la fin de l'année", témoigne Marjorie Alaphilippe, prof d'histoire-géo à Châtellerault (Vienne). 

Malgré le confinement chez eux, les lycéens tentent eux aussi de maintenir un semblant de normalité: "On continue d'apprendre de nouveaux chapitres, on fait comme si de rien n'était", raconte Adèle, en Terminale S, à Versailles. Mais la situation, totalement inédite, engendre un surcroît de stress: "On ne sait pas très bien comment ça va finir. Si par exemple, ne sont prises en compte que les notes du contrôle continu, cela pourrait desservir les élèves de certains lycées comme le mien, plutôt sévères dans la notation", redoute-t-elle.

"Il y a beaucoup d'inquiétudes, d'incertitudes", souligne pour sa part Mathieu Devlaminck, en Terminale ES à Arras et vice-président du syndicat lycéen UNL. Le bac, "c'est un peu le sujet du moment, avec beaucoup de bruits qui courent sur le contrôle continu, le calendrier...", décrit-il. "Pour l'instant, les lycéens font comme si tout était normal, mais on sait très bien que le bac sera peut-être purement et simplement annulé à la fin".

Et si beaucoup de jeunes s'enthousiasment à l'idée de le remplacer par du contrôle continu, ce serait "une fausse bonne idée" selon lui, car "cela créerait un bac local et inégalitaire". (selon AFP)

21 mars 2020

Le coronavirus peut survivre plusieurs heures à l'air libre

Le nouveau coronavirus peut survivre pendant plusieurs heures en dehors du corps humain, sur des surfaces diverses ou même dans l'air, d'après une étude publiée mardi.

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Les auteurs de cette étude financée par le gouvernement américain ont trouvé que le virus responsable de l'épidémie de Covid-19 avait un niveau de viabilité à l'air libre comparable à celui du coronavirus provoquant le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère).

Cela pourrait signifier que l'ampleur de la pandémie de Covid-19 - bien supérieure à celle du SRAS en 2002-2003 - est liée au fait qu'il se transmet beaucoup plus facilement d'un porteur asymptomatique ("sain") à un autre.

L'étude a été publiée par le New England Journal of Medicine (NEJM) et menée par des scientifiques des Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC), de l'Université de Californie à Los Angeles et de Princeton.

Leurs expériences ont montré que le nouveau coronavirus était détectable jusqu'à deux à trois jours sur des surfaces en plastique ou en acier inoxydable, et jusqu'à 24 heures sur du carton.

Les chercheurs ont également utilisé un nébulisateur pour diffuser le virus dans l'air ambiant. Par cette technique, ils ont trouvé des traces du virus sous forme d'aérosol -- c'est-à-dire de particules suspendues dans l'air -- pendant trois heures.

Mise en ligne à destination des professionnels avant d'être examinée par un comité de lecture, l'étude s'était toutefois attirée des critiques, des experts jugeant que l'utilisation d'un nébulisateur ne simulait pas bien la toux ou les éternuements d'un malade et risquait d'augmenter artificiellement l'ampleur de la contamination par voie aérienne.

Le virus est principalement transmis par des micro-gouttelettes expulsées par des malades lorsqu'ils toussent ou éternuent, et sous cette forme (différente d'un aérosol) il n'est viable que durant quelques secondes.

Des tests similaires pratiqués avec le coronavirus du SRAS ont abouti à une viabilité équivalente hors du corps humain. 

Cela ne permet pas d'expliquer pourquoi la pandémie de Covid-19 touche près de 200.000 personnes, avec quelque 8.000 décès, alors que le SRAS n'a contaminé que 8.000 patients et tué 800.

Les différences épidémiologiques "viennent probablement d'autres facteurs, comme une charge virale plus élevée dans les voies respiratoires supérieures" et la capacité des patients ne présentant pas de symptômes à transmettre le nouveau coronavirus, estiment les auteurs de l'étude. (selon AFP)

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