Même au paradis suisse, on trouve des voyous !
"La Suisse n'est pas un paradis fiscal", c'est ce que notre premier ministre François Fillon avait affirmé il y a quelques semaines lors de sa visite chez nos voisins helvètes ! Et pour preuve, l'Etat suisse saisit parfois l'argent sale des trafics de drogue, d'armes, etc... ou des crimes organisés de la pègre internationale. Pour cela, la police et la justice réalisent "quelques gros coups", comme la confiscation, au bout de cinq ans d'enquête, de 20 millions de francs suisses, petite partie des avoirs du chef yakusa japonais, Susumu Kajiyama, saisie sur ses comptes du Crédit Suisse. 8 autres millions ont été "encaissés" sur les comptes de l'une des maîtresses et de l'enfant d'un traficant de drogue colombien du quartier de Medellin, tué par des rivaux, dont l'héritage avait atterri dans une banque de Lausanne. Deux arbres qui cachent la forêt ! Reste l'éternel débat moral sur le devenir de cet argent sale : les uns voudraient qu'on le brûle, d'autres qu'il serve au financement de la lutte contre la drogue ... Vaste programme ! Et combien de malhonnêtes vont au paradis ? La porte est-elle bien étanche ? Combien de voyous le libéral bon dieu suisse, qui tolère même les infractions aux Dix Commandements, accueille-t-il ? car il faut bien trouver l'argent quelque part pour compenser le manque à gagner de l'exonération d'impôts des milliardaires de la terre entière !