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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
11 mai 2021

Des vaches espagnoles refoulées à la frontière

Les troupeaux de l'enclave de Llivia n'ont pas pu rejoindre leurs pâturages d'estive situés dans les Pyrénées-Orientales. Un événement qui n'était pas arrivé depuis des siècles, et qui préoccupe les éleveurs, relate France Bleu, samedi 1er mai. 

vaches

Les contrôles sont renforcés aux frontières pour les hommes, mais également...pour les vaches ! Dans les Pyrénées, les autorités françaises ont décidé de refouler les vaches espagnoles qui viennent brouter l'herbe française, comme le rapportent nos confrères de France Bleu, samedi 1er mai. Cette mesure n'est pas sans raison. D'ordre sanitaire, elle s'inscrit dans une stratégie visant à éradiquer la rhinotrachéite infectieuse bovine. Cette maladie, bénigne et non-transmissible chez l'homme, contamine de nombreux troupeaux depuis quelques années.


Colère chez les éleveurs


La décision n'a pas plu à tout le monde. Chez les éleveurs de Llivia, une petite commune espagnole enclavée au milieu de la Cerdagne française (Pyrénées-Orientales), colère et inquiétude se sont fait sentir. En effet, depuis près de 1 000 ans, France Bleu rapporte que chaque début juin, leurs troupeaux prennent le chemin du lac des Bouillouses pour passer quatre mois et demi dans les montagnes françaises. Plusieurs dizaines d'hectares de pâturage sont possédés par la commune de Llivia. "Si on nous refuse le passage de la frontière, c'est une véritable injustice", s'indigne auprès du média, Venanci Agusti, à la tête d'un troupeau de 80 vaches de race Aubrac et Limousine. "Cela fait un millénaire que nos vaches participent à cette transhumance vers les Bouillouses, sur des terres qui appartiennent à notre commune. C'est une tradition, c'est une fête. La fermeture de la frontière nous affecte profondément !"

En réalité, seules les vaches positives au virus IBR ne pourront pas passer la frontière. Mais ce nombre n'est pas sans conséquence, puisque cela représente 30 à 40% du cheptel de Llivia. "Nous avons été prévenus au dernier moment ! Nous n'avons pas le temps de nous retourner", s'inquiète de son côté l'éleveur Lluis Tor. Face à l'urgence de la situation, qui pourrait avoir d'importantes conséquences financières, le maire de Llivia, Elies Nova, remue ciel et terre. Il a notamment saisi les autorités régionales de Catalogne, mais aussi le ministère espagnol de l'Agriculture.

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10 mai 2021

Un nouveau radar dans le massif vosgien...

... pour mesurer le bruit

bruitLe 21ème siècle sera ou est déjà celui du développement durable. Le bruit est considéré aujourd’hui comme une nuisance avec un fort impact sur la santé. La Collectivité Européenne d’Alsace va débuter mi-mai des tests de mesures du bruit avec pour double vocation celle de réduire la vitesse sur les axes très fréquentés pendant les grands week-end et la période estivale. Le type de radar de mesure s’appelle « Méduse » mis au point par Bruiparif avec pour particularité d’identifier l’origine du bruit grâce à la précision de ses capteurs. Dans un communiqué le CEA précise  » analyser l’incidence de l’abaissement de 20 km/h de la limitation de vitesse sur le bruit (70 à 50 km/h sur les tronçons correspondants) »

Quatre sites sont pour l’instant  identifiés : Soultzeren, Orbey, Le Harmannswillerkopf et le col du Hahnenbrunnen pour des mesures effectuées de la mi-mai au 31 juin dans les vallées et du 1er juillet au 31 août 2021 sur la route des crêtes, sous réserve de la levée des limites de déplacement liées à la crise sanitaire.

9 mai 2021

Ferme-auberge des cîmes (Climont)

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8 mai 2021

Covid-19 et trafic

De faux vaccins Pfizer circulaient en Pologne et au Mexique

fauxLe laboratoire américain Pfizer a confirmé mercredi que des doses suspectes de son vaccin anti-covid saisies au Mexique et en Pologne et vendues jusqu’à 1000 dollars l’unité, étaient des contrefaçons. 

Elles coûtaient jusqu’à un millier de dollars l’unité (plus de 800 euros), mais la valeur de leur sérum était nulle. Le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer a confirmé mercredi que des doses suspectes de son vaccin anti-covid saisies au Mexique et en Pologne étaient en fait de faux vaccins, selon des médias américains.

Quelque 80 personnes se sont vues administrer ces doses factices, apparemment sans effet néfaste sur la santé mais inopérantes face au Covid-19, dans une clinique mexicaine, rapporte le Wall Street Journal. Les fioles ont été retrouvées dans des glacières destinées à garder les boissons fraîches et portaient de faux numéros de lots et des dates d’expiration non moins véritables, selon des responsables mexicains.

En Pologne, le liquide confisqué était un produit cosmétique, probablement une crème antirides, a indiqué le laboratoire. Dans les deux pays, Pfizer a effectué des tests sur les fioles et constaté qu’elles ne contiennent pas le vaccin qu'il a développé avec BioNTech.

« Nous sommes conscients que dans le climat actuel, favorisé par la facilité et la commodité du commerce électronique et l’anonymat accordés par Internet, il va y avoir une augmentation de la fraude, de la contrefaçon et d’autres activités illégales en relation aux vaccins et traitements du Covid-19 », a déclaré un porte-parole de Pfizer sur la chaîne ABC News.

« Il y a une opportunité parfaite pour les criminels »

En février, les autorités sanitaires de l’Etat mexicain de Nuevo Leon avaient mis en garde contre des ventes « clandestines » de « prétendus vaccins pour le Covid » et appelé la population à ne pas les acheter. En mars, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est également inquiétée que des vaccins Pfizer « falsifiés » aient été découverts au Mexique et que le produit « puisse toujours être en circulation dans la région ».

 

« Nous avons une offre très limitée, qui va augmenter à mesure que nous montons en puissance et que d’autres entreprises entrent sur le marché du vaccin. Entre-temps, il y a une opportunité parfaite pour les criminels », a déclaré au Wall Street Journal le responsable général pour la sécurité de Pfizer, Lev Kubiak.

Le Mexique est également en train de contrôler une livraison de ce qui est présenté comme 6 000 doses du vaccin russe Spoutnik V, saisis le mois dernier à bord d’un avion privé en partance pour le Honduras, selon le journal. (selon AFP)

7 mai 2021

Brexit et pêcheurs français

Des bateaux de pêche français manifestent devant le port de Saint-Hélier à Jersey

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Des dizaines de bateaux ont fait route vers le port de Saint-Hélier. « Des bateaux sont partis de partout, de Bretagne (ouest), de Normandie (nord-ouest) », expliquait à l'AFP Romain Davodet, pêcheur de Carteret, en Normandie.

   "Un cargo, le Commodore Goodwill, veut sortir et tout le monde a l'air décidé à l'empêcher de sortir. Les pêcheurs s'engagent à l'entrée du port", a-t-il décrit.

Le président du comité régional des pêches de Normandie Dimitri Rogoff avait assuré qu'il ne s'agissait pas de bloquer Saint-Hélier, rapporte l'AFP, mais de « marquer le coup ». « Il n'est pas question de passer à l'assaut (...) Le but du jeu c'est de se montrer, de faire voir que les pêcheurs sont déterminés, d'appuyer ce qui a été réclamé et puis les propos de la ministre aussi, des propos assez virulents quand même », a-t-il déclaré à l'AFP.

La ministre française de la Mer, Annick Girardin, avait assuré que la France était prête à recourir à des « mesures de rétorsion » si les autorités britanniques continuaient à restreindre l'accès des pêcheurs français aux eaux de Jersey. Devant l'Assemblée nationale, elle a fait allusion à des répercussions éventuelles sur le « transport d'électricité par câble sous-marin » qui alimente l'île depuis la France.

Selon Paris, le Royaume-Uni a publié une liste de 41 navires français, sur 344 demandes, autorisés à pêcher dans les eaux de Jersey, mais cette liste s'accompagne de nouvelles exigences « qui n'ont pas été concertées, discutées ni notifiées avant » dans le cadre de l'accord sur le Brexit trouvé entre Londres et Bruxelles, en vigueur depuis le 1er janvier dernier.

Londres délivre les autorisations au compte-gouttes, alors que l’accord commercial signé fin 2020 par Londres et Bruxelles permet aux pêcheurs européens de continuer à accéder aux eaux britanniques, pendant une période de transition de cinq ans et demi, à l’issue de laquelle ils devront renoncer à 25 % de leurs prises.

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6 mai 2021

Joe Biden fait la promotion du train

Joe Biden poursuit sa tournée de promotion de son gigantesque plan infrastructures de 2 000 milliards de dollars. Le président américain était hier à Philadelphie à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’Amtrak, la compagnie nationale des trains américains. Le rail est au cœur de la stratégie du président qui veut relancer ce moyen de transport délaissé par les Américains mais qui lui est cher pour des raisons personnelles.

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Joe Biden ne rate jamais une occasion de rappeler combien sa vie personnelle est intimement liée à l’Amtrak, la compagnie ferroviaire américaine. Pendant 30 ans, tous les jours, il a pris le train des milliers de fois entre Wilmington, son fief du Delaware et Washington, où il était sénateur. Car, après la mort tragique de sa femme, Joe Biden avait promis à ses deux fils de rentrer chaque soir à la maison. C’est ce qui lui a valu le surnom populaire d’Amtrak Joe.

« L’Amtrak est devenu ma famille », dit-il, devant une locomotive en gare de Philadelphie. Aujourd’hui, le président américain veut relancer son moyen de transport favori auprès des Américains, qui voyagent presque exclusivement en voiture et en avion. Sur son plan infrastructures de 2 trillions de dollars, 80 milliards seront consacré à la rénovation du réseau ferroviaire américain vétuste et peu étendu.

« Un moyen de transport rapide, sûr, et propre »

« Imaginez, aller d’Atlanta à Charlotte en 2 heures de train, Chicago et Detroit en seulement 2h30. Un trajet entre Los Angeles et Las Vegas encore plus rapide ! Nous avons ici une immense opportunité de créer des emplois tout en favorisant un moyen de transport rapide, sûr, et propre dans notre pays », poursuit-il.

Pour l’anecdote, aujourd’hui, Joe Biden rentre à Wilmington, tous les week-ends retrouver sa famille ... mais toujours en avion, pour des raisons de sécurité.

5 mai 2021

Archéologie en Guadeloupe

113 sépultures précolombiennes découvertes

guadeloupeL'Institut national de recherche archéologique préventive (Inrap) a annoncé mardi la découverte d'un site d'habitat précolombien en Guadeloupe, avec 113 sépultures, une découverte d'une ampleur inédite dans l'archipel. 

Ce site d'habitat précolombien, estimé entre le XIe et le XIIIe siècle, ainsi que 113 sépultures de la même période, ont été mis au jour lors de fouilles préventives menées aux Abymes, entre octobre 2020 et mars 2021. Des vestiges de la période coloniale ont également été trouvés à cette occasion.


Cette découverte est d'une ampleur inédite dans l'archipel, par le nombre de sépultures, qui ne se trouvaient qu'à une cinquantaine de centimètres sous la surface du sol actuel, selon l'Inrap. 

"Les sites précolombiens fouillés jusqu'ici ont donné quelques inhumations, des dizaines avec de la chance. Là, on a la possibilité d'observer un grand nombre d'informations sur un même lieu, un même type et vraisemblablement une même période d'occupation", a expliqué à l'AFP Nathalie Serrand, archéologue et responsable de recherche à l'Inrap, qui fait partie de l'équipe de six archéo-anthropologues qui a participé à ces opérations.

Ces ossements constituent un "panel diversifié" avec des hommes et des femmes de tous âges. Ils sont caractéristiques des sépultures de la période précolombienne, dans des petites fosses et avec les corps très fléchis, dont les membres inférieurs ont été ramenés vers le thorax. 

Leur étude devrait permettre d'en savoir plus sur l'organisation de ce lieu de vie et de ses habitants. Des structures sur poteaux et des rejets de consommation alimentaire et de la vie quotidienne ont aussi été découverts sur place.

"Il va falloir comprendre comment l'espace des vivants et celui des morts s'articulait. C'est une très grosse zone de 7.000 m2 qui représente peut-être un tiers ou un quart du village. On pourra en tirer énormément d'informations, car c'est un fichier de 300 ans sur une population qu'on appelle +troumassoïde+", s'est félicitée Mme Serrand.

Par ailleurs, à l'ouest de ce site précolombien, d'autres vestiges datant des XVIIIe et XIXe siècles, soit la période coloniale, ont également été mis au jour, à proximité des restes d'une ancienne habitation nommée "Mamiel". Ils feront également l'objet d'études archéologiques.

Les fouilles ont été menées préalablement à la construction d'un lotissement commercial sur six hectares dans le secteur de Petit-Pérou, alors que des découvertes  similaires avaient déjà été réalisées sur le chantier du futur CHU de la Guadeloupe, situé à proximité. (selon AFP)

4 mai 2021

Poussières extraterrestres

Plus de 5 000 tonnes de poussières extraterrestres tombent chaque année sur la Terre

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Chaque année, notre planète rencontre des poussières de comètes1 et d'astéroïdes. Ces poussières interplanétaires traversant notre atmosphère donnent naissance aux étoiles filantes. Une partie d’entre elles atteignent le sol sous forme de micrométéorites. Un programme international mené depuis près de 20 ans par des scientifiques du CNRS, de l’Université Paris-Saclay et du Museum national d’Histoire naturelle avec le soutien de l’Institut polaire français, a pu déterminer que 5200 tonnes par an de ces micrométéorites atteignent le sol terrestre. L’étude est disponible dans la revue Earth & Planetary Science Letters depuis le 15 avril.

Des micrométéorites tombent depuis toujours sur notre planète. Ces poussières interplanétaires provenant de comètes ou d’astéroïdes sont des particules de quelques dixièmes à centièmes de millimètres qui ont traversé l’atmosphère et atteint la surface de la Terre.

Pour collecter et analyser ces micrométéorites, six expéditions menées sous la responsabilité de Jean Duprat, chercheur du CNRS, ont eu lieu au cours des deux dernières décennies, à proximité de la station franco-italienne Concordia (Dôme C) à 1100 kilomètres des côtes de Terre Adélie, au cœur de l’Antarctique. Dôme C est un lieu idéal de collecte en raison de la faible accumulation de neige et de la quasi-absence de poussières terrestres.

Ces différentes expéditions ont permis de collecter suffisamment de particules extraterrestres, de tailles comprises entre 30 et 200 micromètres, pour mesurer leur flux annuel, qui correspond à la masse accrétée, par la Terre, par m2 et par année.

En ramenant ces résultats à l’ensemble de notre planète, le flux total annuel de micrométéorites représente 5200 tonnes par an. Il s’agit là du principal apport de matière extraterrestre sur notre planète, loin devant celui des objets de plus grandes tailles comme les météorites, dont le flux est inférieur à une dizaine de tonnes par an.

La comparaison du flux de micrométéorites avec les prévisions théoriques confirme que l’essentiel d'entre elles provient très probablement de comètes (80%) et le reste d’astéroïdes.

Autant d’informations précieuses pour mieux comprendre le rôle joué par ces poussières interplanétaires dans l’apport en eau et en molécules carbonées sur la jeune Terre.

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3 mai 2021

Premiers échos des élections à venir

Bierry et le Val de  Villé

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Enfin, c'est parti ! La presse locale vient d'annoncer les premiers candidats aux départementales de juin : Frédéric Bierry (le président sortant) et sa suppléante Monique Houlné, maire de Steige. Une élue très engagée au niveau de la vallée : elle n'est ni vice-présidente, ni présidente de commission à la comcom ! juste deux ou trois fois déléguée suppléante (Ehpad, PETR et OT, où elle ne doit donc pas siéger souvent). Bref, une vraie "Mozziconacci en herbe" choisie par Bierry pour sa docilité.

Il n'est donc pas étonnant qu'on se pose des questions : va-t-elle jouer le même rôle que la précédente représentante du Val de Villé (enfin, si on peut dire ça)? Et les électeurs de la vallée vont-ils juste servir à bloquer les éventuels ambitieux concurrents de Bierry dans la vallée de la Bruche ? Quelle démocratie, celle qui a permis à la dernière représentante du bourg-centre d'empocher pendant près de 18 mois des salaires ... tout en étant absente.

Et Bierry était allé jusqu'à la pousser à la vice-présidence du Comité de Massif (comité qui siégeait à Metz près le Préfet de Lorraine), organisme où elle n'a jamais été présente (sauf le jour de sa nomination). Et pour cause, elle était déjà installée dans sa nouvelle vie en Ariège ! Et à qui demandait des explications, Bierry répondait qu'elle était malade pour un moment, mais qu'elle reviendrait, et contribuait aux rémunérations d'un fantôme. Farceur, va !

J'avais promis de rappeler ce haut fait d'armes de notre président au moment des élections (Il faut bien que quelqu'un fasse le bilan de Bierry dans la vallée). Voilà, c'est chose faite : nous ne l'oublierons pas les 22 et 29 juin prochains.

A relire :

EVASION OU ENLÈVEMENT ?

- BATTUES CITOYENNES DANS LA VALLÉE DE VILLÉ

ABSENCES ET PROCURATIONS AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL

DÉMISSION DE MOZZICONACCI

 

- Extrait des DNA : 

Canton de Mutzig 

La conseillère départementale Frédérique Mozziconacci est abonnée aux absences

Conseillère départementale du Bas-Rhin pour le canton de Mutzig, Frédérique Mozziconacci est absente depuis presque un an de l’instance départementale. L'élue n'assiste plus non plus aux conseils municipaux de Villé, ni aux conseils communautaires de la vallée de Villé.

Par Vivien MONTAG - 26 nov. 2019 à 17:30 | mis à jour le 28 nov. 2019 à 18:23 - Temps de lecture : 3 min
5 | Vu 1725 fois
Frédérique Mozziconacci est absente depuis presque un an du conseil départemental du Bas-Rhin. Photo archives DNA / Laurent Réa
Conseillère départementale pour le canton de Mutzig, Frédérique Mozziconacci ne participe plus aux réunions du Département, ni aux commissions permanentes depuis décembre 2018. Les dernières représentations officielles dont se sont fait écho Les DNA remontent à janvier. La conseillère avait d’abord suivi une réunion avec le collectif Véloval. Elle était aussi au côté de son binôme, le président du conseil départemental Frédéric Bierry, pour une réunion bilan à mi-mandat à Villé. La conseillère avait été excusée pour des raisons de santé pour les autres réunions sur le canton. Depuis, Frédérique Mozziconacci est aux abonnés absents. Lors des séances plénières et des commissions permanentes du Département en 2019, Frédérique Mozziconacci n’a été présente à aucune de ces commissions. À chaque fois, à l’exception du 4 mars, un pouvoir est donné soit à Frédéric Bierry, soit à Philippe Meyer, vice-président.

Au conseil départemental, Frédérique Mozziconacci est vice-présidente de la commission des dynamiques territoriales et déléguée à l’accompagnement et à la valorisation des sites touristiques. Elle représente aussi le Département auprès du comité de massif des Vosges.

Contacté par Les DNA, le cabinet du président du conseil départemental du Bas-Rhin affirme que Frédérique Mozziconacci est « toujours en arrêt maladie ».

Catapultée en politique en 2011, Frédérique Mozziconacci avait été élue conseillère générale du canton de Villé face à Bernard Schmitt, maire de Dieffenbach-au-Val représentante de la majorité alsacienne. Elle avait été réélue aux côtés de Frédéric Bierry en 2015.

L’élue ne siège plus à la communauté de communes de la vallée de Villé depuis deux ans

Déléguée titulaire pour la ville de Villé à la communauté de communes de la vallée de Villé, Frédérique Mozziconacci ne siège plus au sein de cette instance depuis au moins deux ans.

Au printemps 2018, sur la demande des DNA, Frédérique Mozziconacci, alors première adjointe au maire de Villé, avait fermement démenti des rumeurs de démission au sein du conseil municipal. L’élue avait néanmoins choisi d’abandonner sa fonction quelques semaines plus tard, tout en restant conseillère municipale. Sa décision effective, en date du 30 juin, avait seulement été rendue publique lors d’un conseil municipal fin juillet, en point divers et, sur la demande expresse d’une conseillère municipale… Mais Frédérique Mozziconacci ne siège plus au sein du conseil municipal depuis plus d’un an. Il y a quelques mois, l’élue a vidé son compte Facebook.

Les DNA ont essayé de joindre la conseillère départementale à plusieurs reprises par courriel et par téléphone. Sans succès.

bierry

- Extrait des DNA concernant une certaine réunion de bilan à mi-mandat citée plus haut :

Les soucis de la vallée

Les questions du public ont souvent porté sur des aspects hors de la compétence départementale : vignoble de Triembach (association des Vins d’Alsace), casse auto à la friche FTV (privé), contournement de Châtenois et RN 59 (Etat). L’ineptie du non-classement de l’ensemble des villages de la vallée en zone de montagne a été soulevée par Jean-Louis Boehler, mais Frédérique Mozziconacci, qui est aussi vice-présidente de l’Agence du massif Vosgien, n’a pu fournir la réponse attendue pour un reclassement. C’est l’altitude qui en fixe la possibilité, ce qui n’est pas le cas de l’avant-vallée.

bierryL'ex-tandem Bierry-Mozziconacci au travail

2 mai 2021

L'auberge de la ferme du Manou - Steige

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