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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
10 avril 2020

Macron : confinement et déconfiture

Emmanuel Macron prend un bain de foule dans les rues de Pantin !

macron4Après avoir visité mardi une maison de santé de Pantin, dans laquelle il avait ôté le masque qu'il portait en entrant, Emmanuel Macron a longuement salué d'en bas de l'immeuble des gens sortis aux balcons. Alors que sa voiture l'attendait, prête à partir pour La Courneuve, le président est alors parti à pied dans une rue perpendiculaire où passaient de nombreuses personnes malgré le confinement. Trente à quarante personnes se sont alors massées autour du chef de l'Etat, beaucoup le photographiant smartphone à la main, avec des cris parfois d'encouragement mais aussi de contestation. L’absence du mètre de distanciation sociale entre le président de la République et ces Français est critiquée par l’opposition.

Les images de cette rencontre ont été filmées par LCI et par de nombreux internautes, ce qui a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux.

Et comme il veut éliminer tous les français contestataires, et le troisième âge pour régler le problème des retraites, il s'est rendu ce jeudi à Marseille !

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9 avril 2020

Coronavirus en Malaisie

Pour se protéger, les peuples aborigènes se réfugient dans la jungle

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Les Orang Asli, qui vivent déjà souvent en dessous du seuil de pauvreté et souffrent de malnutrition, se savent particulièrement vulnérables face à la progression de l'épidémie.

Les Malaisiens les appellent Orang Asli, « hommes des origines ». Ils sont environ 200 000 à vivre sur la péninsule malaisienne, et ils n’ont pas attendu le confinement officiel pour se protéger du nouveau virus.

« Beaucoup de communautés ont barricadé leurs villages avant même que le confinement ne soit déclaré. Maintenant, à cause du confinement et des difficultés à trouver de la nourriture et du travail, des communautés qui vivent près de la forêt ont décidé de partir dans la forêt : d’abord pour s’auto-isoler, une décision naturelle pour eux dans de telles circonstances, et puis pour trouver de la nourriture par eux-mêmes », raconte Colin Nicholas du Center for Orang Asli Concerns.

Barrages

Sur les photos postées par son association, on peut voir des banderoles où il est écrit « interdit aux étrangers ». On voit également des barrages de troncs fins ou épais rassemblés, pour ne pas même laisser passer un homme ou une moto.

Une radicalité qu’explique sans détour Colin Nicholas. « Tous les problèmes qu’ils ont rencontrés ces dernières années venaient du monde extérieur, que ce soit des bûcherons, des intrusions sur leurs terres, le développement de projets qui détruisent leurs habitats, ou bien des maladies. Ils le savent : tout ce qui est mauvais pour eux vient de l’extérieur. »

L’après-coronavirus inquiète aussi Colin Nicholas : si 40% des Orangs Aslis sont dans l’économie monétaire en tant que travailleurs agricoles journaliers, beaucoup ne sont pas enregistrés dans les administrations pour profiter des aides du gouvernement malaisien.

Mesures de confinement

Comme de nombreux autres États, la Malaisie a ordonné à ses citoyens de rester chez eux pour éviter la propagation du coronavirus. Depuis la mi-mars, elle a aussi interdit l'entrée sur son territoire aux voyageurs étrangers et n'autorise plus ses habitants à quitter le pays.

La plupart des infections dans le pays sont liées à un rassemblement musulman mondial, qui s’était tenu de fin février à début mars et auquel près de 20 000 personnes, venues du Bangladesh, des Philippines, de Brunei, de Singapour ou de Thaïlande, avaient assisté. (selon Gabrièle Marécheaux, RFI)

8 avril 2020

Ces îles de rêve épargnées

En ces temps confinés, cap sur ces archipels préservés du Covid-19.

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Dans la famille des îles, il y a les habitées : celles qui, en raison de la pandémie de coronavirus, limitent ou interdisent l'accès à leur territoire depuis plusieurs jours. Parmi elles : l'île de Pâques, les Galapagos, Tristan da Cunha... Avec succès ! Pour l'instant, pas de cas à déclarer. A noter que dans les Outre-mer français, seules les collectivités de Wallis-et-Futuna et Saint-Pierre et Miquelon sont épargnées.

Et les autres, inhabitées, où la faune sauvage se gausse probablement de ce virus récalcitrant qui préoccupe l'espèce humaine (les crabes de Clipperton et les manchots royaux des Terres et Mers Australes doivent bien se poiler). A moins que les flacons vides de gel hydroalcoolique ne s'échouent un jour sur leurs plages...

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7 avril 2020

Les masques du cordonnier d'Hébron

Dans les Territoires palestiniens, l'état d'urgence a été prolongé pour un mois supplémentaire. 216 personnes ont été testées positif au coronavirus, mais les autorités craignent que cela s'intensifie les deux prochaines semaines avec le retour de nombreux travailleurs palestiniens qui étaient jusqu'alors en Israël. Alors pour lutter contre la propagation du virus, certains ne manquent pas d’inventivité.

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Peu après la découverte des premiers cas de coronavirus à Bethléem, un cordonnier palestinien, Amjad Zaghir, se pose la question : est-ce qu’il y aura assez de masque pour tout le monde ? Il est propriétaire d’une usine de chaussures à Hébron, une ville au sud de la Cisjordanie, et il a une idée : pourquoi ne pas les fabriquer moi-même ?

Alors il achète un masque, l’étudie… cherche dans toute la ville le bon matériau pour le fabriquer. C’était la chose la plus compliquée, dit-il, trouver le fameux tissu, qui corresponde aux standards d’un masque médical. Il consulte ensuite des pharmaciens, puis des ateliers de couture.

Quelques jours après, c’est fait : son usine de chaussures transformée en fabrique de masques pour se protéger du coronavirus, avec une production quotidienne de 500 pièces.

Mais ça, c’était avant qu’il n’embauche 20 personnes ; désormais, il fabrique entre 7 000 et 9 000 masques par jour.

Ce n’est pas le profit qui l’intéresse, précise le gérant, il veut « protéger son peuple, offrir des opportunités de travail, dans une ville où le taux chômage est élevée ».

Amjad Zaghir distribue donc ses masques aux hôpitaux, ou encore à la police palestinienne à qui il les vend pour un prix dérisoire : 25 centimes d’euros. Et il est devenu le premier, et seul fabriquant de masques en Cisjordanie. (RFI, correspondant à Ramallah)

6 avril 2020

Tchécoslovaquie 1968

La révolte étudiante qui a éclaté à Prague a révèlé l'existence de courants au sein du Parti Communiste Tchécoslovaque (PCT) : celui des "conservateurs", partisans d'Antonin Novotny, et celui des "progressistes", groupés autour d'Alexander Dubcek. Le clan Dubcek est sous-divisé entre ceux qui veulent des réformes venant de la direction du Parti et ceux qui prônent que le peuple tchèque décide lui-même du changement...

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Parlant de "socialisme à visage humain", Alexander Dubcek reçoit vite le soutien de la population. Les sections syndicales locales font alors parvenir plus de 1.600 résolutions au (trés conservateur) Conseil Central des Syndicats.

Le journal Prace démarre une campagne pour l'extension des pouvoirs des travailleurs et, en avril, l'hebdomadaire Reporter parle quant à lui d'instaurer un "pouvoir autogestionnaire des travailleurs".

Les syndicats des complexes industriels de Prague et de Plzen rédigent des projets de statuts autogestionnaires et le comité central du PCT évoque la possibilité d'instaurer des Conseils ouvriers. En août, 350 syndicats locaux décident que leur entreprise sera gérée par un Conseil ouvrier à compter du 1 janvier prochain...


Le 21 août, l'Armée Rouge est envoyée en Tchécoslovaquie pour museler cette vague de communisme autogestionnaire.

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Le PCT tient alors un congrés clandestin et dénonce l'invasion. De son côté, Dubcek fait allégeance aux communistes russes mais, en octobre, 162 conseils ouvriers fonctionnent dans le pays. En janvier 1969, Alexander Dubcek ordonne la fin de "cette expérience" : 800.000 salariés se mettent alors en grève. En juin, 300 grandes entreprises du pays sont désormais dirigées par des conseils ouvriers. Mais, en juillet 1970, ces conseils sont déclarés illégaux...

(selon "La marmite du XXème siècle")

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5 avril 2020

Coronavirus aux Etats-Unis

4 avril 2020

Des virus préhistoriques

Avec le réchauffement climatique, les régions arctiques, dont les terres sont gelées depuis des millénaires, deviennent plus facilement accessibles. Or, le sous-sol, s'il contient du pétrole et du gaz, réserve aussi quelques surprises...

virusEnfoui depuis 30.000 ans, "Pithovirus" refait surface

C'est à Marseille, dans le laboratoire Information génomique et structurale (CNRS/AMU), qu'il a été découvert en juillet 2012. Un virus inconnu jusque-là, de taille inédite – 0,5 micronw de diamètre pour 1,5 micron de long –, qui fonde la troisième famille de virus géants, les seuls visibles au microscope optique. Tout droit venu de l'extrême Nord-Est sibérien, dans la région de Tchoukotka, cette surprenante bébête était enfouie à 30 m sous terre depuis 30.000 à 40.000 ans. Bien cachée jusqu'à ce qu'une équipe franco-russe s'avise de prélever des échantillons de permafrost, cette couche de sol gelée en permanence depuis des millénaires qui peut dépasser 1.500 m d'épaisseur. "Les amibes que nous cultivons au labo ont attrapé ce virus pour nous après avoir été mises en contact avec le permafrost.

Infectées, les amibes sont mortes, tuées par le virus qui s'est multiplié en plusieurs milliers de nouveaux exemplaires", explique Chantal Abergel, virologue et codécouvreur de ce Pithovirus sibericum. Conclusion : après avoir survécu congelé pendant plus de 30.000 ans, celui-ci a conservé tout son potentiel infectieux. Et consolation : ce virus-là est inoffensif pour l'homme. Une certitude qui ne suffit pas à rassurer tout à fait Jean-Michel Claverie, professeur à la faculté de médecine de Marseille et également codécouvreur : "Qui nous dit qu'il n'y a pas, dans cette nouvelle famille, d'autres virus dont nous ignorons l'existence et qui pourraient être pathogènes pour l'homme et les animaux?

Le virus de la variole sur une femme momifiée

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L'inquiétude des scientifiques se nourrit d'abord de l'existence même du permafrost, qui recouvre des millions de kilomètres carrés dans les régions arctiques, en Russie, au Canada, en Alaska… Un vrai congélateur naturel où la lumière ne pénètre pas, sans oxygène, au pH neutre, idéal pour conserver les molécules organiques. D'autres que Pithovirus s'y trouvent donc certainement, mais lesquels ? Le virus de la variole, éradiqué dans les années 1970, pour lequel on a arrêté la vaccination mais qui a tué des dizaines de millions de personnes au cours du XXe siècle, est vite évoqué : "Au niveau du génome et de leur mode de réplication dans les cellules, Pithovirus sibericum et le virus de la variole se ressemblent, constate Jean-Michel Claverie. Notre travail démontre que ce dernier, s'il a été éliminé de la surface de la Terre, pourrait toujours exister dans les profondeurs du sous-sol."

Une autre équipe franco-russe a d'ailleurs retrouvé des séquences du virus de la variole sur les restes d'une femme momifiée et conservée dans le permafrost depuis 300 ans en Iakoutie, au nord-est de la Sibérie. Des personnes ont donc certainement succombé à cette épidémie dans la région. Avec la variole, d'autres virus, connus ou non, pourraient faire leur réapparition. "Si l'extinction de l'homme de Neandertal il y a 30.000 ans, contemporaine de Pithovirus, avait pour origine une infection virale, le virus responsable pourrait très bien ressurgir un jour et être pathogène pour Homo sapiens", estime Chantal Abergel. Sans compter les bactéries : on sait déjà que lors d'étés particulièrement chauds, marqués par un dégel plus important de la couche superficielle du permafrost, des foyers d'épidémie de maladie du charbon (anthrax) ressurgissent chez les rennes. Une maladie déclenchée par les spores "libérées" que mangent les animaux.

Un catalogue des micro-organismes

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Si le réchauffement climatique ne va pas dégeler le permafrost sur de grandes profondeurs – "la Sibérie ne va pas devenir Saint-Tropez du jour au lendemain", plaisante Jean-Michel Claverie –, il fait déjà fondre la glace de mer, ouvrant ainsi une nouvelle route maritime au nord de la Sibérie, qui donne accès à des contrées jusque-là quasi vierges. Avec à la clé la prospection de minerais, et des forages pour aller chercher du gaz ou du pétrole à de grandes profondeurs. "On va aller tripatouiller des couches de permafrost jamais touchées depuis des millions d'années et faire remonter de la tourbe qui se retrouvera à l'air libre, au contact direct de l'homme. Or elle contient peut-être des virus dangereux", s'inquiète Jean-Michel Claverie. Pour l'heure, sans verser dans la science-fiction, l'équipe marseillaise va tenter d'isoler et de cataloguer les micro-organismes présents dans une quinzaine d'échantillons de permafrost prélevés à différentes profondeurs en Sibérie. "Nous prenons le maximum de précautions, précise Chantal Abergel, on ne cherche pas à réactiver autre chose que des virus d'amibes." "Le séquençage" des ADN contenus dans le premier échantillon de permafrost doit commencer ces jours-ci. (Selon JDD, Richard Bellet)

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3 avril 2020

Le coronavirus chez nos amis de Thimister

Couac dans la distribution des masques

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Ce n’est un secret pour personne, les masques manquent en Belgique.

Si on parle souvent du personnel hospitalier, il y a aussi les soignants indépendants qui peuvent être en contact permanent avec le virus. Heureusement, pour eux, hier, sur instruction de la Région Wallonne, les communes ont pu se fournir en masques avec des règles strictes. La commune de Thimister était l’une d’elles. Elle a pu récupérer 7 paquets de 50 masques à distribuer à ses infirmières de première ligne.

Cette nouvelle n’a malheureusement pas su soulager tout le monde puisque plusieurs communes, dont Thimister, n’ont pas reçu le quota espéré. " Ce ne fut pas simple comme démarche car les listes qui ont été communiqués pour la distribution ne sont pas du tout en accord avec la réalité. Les listes étaient incorrectes. Ils nous manquaient 11 paquets de masques. On espérait pouvoir les récupérer ce jeudi, mais sans certitude", explique Lambert Demonceau, le bourgmestre de Thimister. 

Malgré le hic, on espère, désormais, voir arriver fréquemment ce type de stock, surtout  si la crise venait à durer mais aussi pour aider d’autres professionnels au contact du virus, comme les aides soignants par exemple.

"Nous avons beaucoup d’aides familiales, d’aides soignantes qui sont, elles, aussi en contact possible avec le virus. On aimerait pouvoir contenter tout le monde", affirme le bourgmestre avant d’ajouter : " Nous sommes en contact permanent avec les différents bourgmestres de l’arrondissement afin de  relayer nos demandes et celles de nos soignants. C’est très important pour nous car ils sont en première ligne".

Il ne reste plus qu’à croiser les doigts. (selon Télé-Vedia)

2 avril 2020

Poisson d'avril !

Vous aviez deviné ? Non ? Vous avez certainement vu la date du dernier message ? Evidemment, il n'y aura pas de recours au tribunal, et Frédérique Mozziconacci ne siègera pas au prochain conseil municipal, bien que les villois auraient été nombreux pour assister aux réunions si les tahitiennes évoquées avaient été de la partie. Dommage, ce sera pour une autre fois !

Et tant pis pour ceux qui n'en ont pas ri, ou même souri, ce sera pour une autre fois aussi.

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1 avril 2020

Villé : un recours au tribunal administratif

Les élections municipales risquent-elles d'être à recommencer ?

mozzi8Décidément, à Villé rien ne va plus ! Alors qu'on espérait que l'ancien maire pourrait bénéficier d'un régime spécial d'une retraite peut-être même bien méritée, le voilà encore en poste. Espérons quand même que ce ne sera pas pour l'éternité.

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Il semblerait finalement que c'est le tribunal administratif qui sera amené à régler l'affaire à la requête de l'ancienne première adjointe Frédérique Mozziconacci, et encore toujours conseillère départementale du Bas-Rhin alors même qu'elle a élu domicile dans un petit village de l'Ariège.

En effet, toujours citoyenne de Villé, elle aurait rassemblé une liste de 19 candidats et l'aurait même fait parvenir à temps aux autorités. Mais ses bulletins de vote ne sont jamais apparus au bureau de vote. Allez savoir pourquoi !

Bien sûr, sur sa liste figuraient des candidats peu connus à Villé, n'habitant pas la commune, mais y étant éligibles du fait qu'ils paient des impôts locaux. On trouvait ainsi sur la liste un guadeloupéen, deux martiniquais, une réunionaise, un corse, un mahorais et deux tahitiennes, tous de nationalité française et propriétaires fonciers au bourg-centre. Il y a donc de fortes chances que d'ici quelque temps les villois doivent retourner aux urnes après l'invalidation des élections du 15 mars dernier par le tribunal administratif. Et une liste si exotique attirera forcément de nombreuses voix villoises.

Ci-dessous les photos des deux personnes qui étaient prévues comme adjoints en cas de victoire de Frédérique Mozziconacci :

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