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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
15 février 2013

Pour Villé endetté, l'heure de vérité arrive !

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Les recettes baissent ! les dettes augmentent !

A l'heure, où les travaux vont reprendre pour une tranche supplémentaire de "requalification urbaine" selon l'expression du maire de Villé, voyons l'état des finances du bourg ! Catastrophiques ! Et ce n'est pas la suppression de la cérémonie des voeux du Nouvel An qui va arranger l'affaire ! Une constatation : les revenus baissent depuis 2008, année d'élection de l'actuel conseil municipal, alors que les dettes continuent à monter en flèche. Jusqu'à où ? puisque l'opposition n'est plus présente et ne joue donc plus son rôle de frein.

A quel point notre commune est-elle endettée ? En 2011, le montant total des dettes dûes par la commune de Villé était de :

 2 327 000 €

Si l'on rapporte cette dette au total des rentrées d'argent de notre commune (que l'on nomme produits de fonctionnement) et qui étaient de 1.079.000 € en 2011, alors cette dette représente : 215.66% de ses revenus annuels. Toute entreprise gérée de cette façon serait en liquidation judiciaire ! Tout ménage passerait en commission de surendettement ! 

Et ce montant de la dette est en augmentation de 23.32 % par rapport à 2010 et par rapport aux 1 835 habitants de Villé, en 2011 le poids de cette dette représente 1268 € par habitant. 

Concrètement, une famille de 4 personnes qui habite Villé, devra donc payer dans ses impôt locaux futurs : 5072 € pour le remboursement de cette dette (plus les intérêts aux banques déjà gavées et soutenues par vos impôts nationaux, bien sûr). 

A noter : la valeur moyenne de la dette par habitant des communes françaises similaires à Villé était de 644 € par habitant, en 2011. La dette due par habitant de la commune en 2011 est donc plus élevée de 96.89 % que pour des communes similaires.

Les habitants de Villé peuvent dire merci à qui ?

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14 février 2013

Pour les "Askaris", le 11 novembre 1918 ne fut pas l'armistice

askariAlors que sur toute la ligne de front, dans toutes les tranchées, retentit ce 11 novembre 1918 à onze heures le clairon annonçant la fin de la guerre, les "Askaris" de l'Empire Colonial Allemand continuèrent le combat dans leurs terres natales pendant quelque temps encore. Quant à ceux qui se trouvaient dans les tranchées de la ligne bleue des Vosges, leur aventure n'était de loin pas terminée. Ayant participé aux durs combats de 1915 au sein de "Schützen Bataillon", ils avaient été déplacés vers le nord au fur et à mesure que les combats se faisaient plus amples. Et c'est ainsi qu'au moment de l'armistice, ils se replièrent vers les casernes de Strasbourg et Sélestat. Mais comme tous les soldats allemands des casernes alsaciennes, ils se mutinèrent et participèrent à la création des "Comités de Soldats et Ouvriers". Nous avons d'ailleurs déjà évoqué ces évènements dans le post intitulé :

11 novembre 1918 : les troupes françaises arrivent ...

Combien réchappèrent de la répression qui suivit, souvent exercée par l'armée française, appelée à l'aide par le gouvernement allemand, pour empêcher toute l'Allemagne de basculer dans le camp soviétique ? En tous cas ils étaient 16000 à venir, bien moins à rentrer chez eux.

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Champ de bataille du Hartmannswillerkopf

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Marins alsaciens ayant quitté Kiel pour rejoindre le Soviet de Strasbourg

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Appel à la création de comités de soldats et ouvriers à Strasbourg

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Proclamation du comité de Soviets à Strasbourg

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La caserne Schweisguth de Sélestat dont l'armée française, à la demande de l'état-major allemand fit le siège pour liquider le soviet

13 février 2013

Les "Schütztruppen" ou "Askaris" sur le front en 1914/18

tranchee_allemA la déclaration de la première guerre mondiale en 1914, les Schutztruppe d'Afrique orientale allemande furent organisés en 14 compagnies terrestres ou "Feldkompagnien" comprenant un total de 2500 hommes, avec des quartier généraux situés dans la capitale de Dar Es Salam. Incluant divers éléments supplémentaires, tels des transporteurs et simples travailleurs, les Schutztruppe totalisaient approximativement 14 000 hommes. Elles furent au départ affectées à défendre les territoires coloniaux, essentiellement en Afrique. Mais vite le besoin d'hommes dans les tranchées du front de l'ouest se fit sentir, et l'état-major allemand fut amené à déployer des "Schütztruppen" ou "Askaris" dans les tranchées sur la ligne bleue des Vosges. L'état-major allemand les stationna d'abord dans les vallées vosgiennes d'Alsace (on estimait que l'Alsace était la région où, sur le plan climatique, les askaris retrouveraient les conditions d'adaptation). Ils furent au maximum 16000 à partir de 1916. Ils subirent d'abord un entraînement dans nos vallées, furent affectés à des tâches de génie (construction de la Lordonbahn et de deux de ses tunnels permettant d'amener hommes et matériel sur le front), puis envoyés eux-mêmes sur le front et en première ligne dans les "Schützengraben".

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Schütztruppen au stand de tir d'entraînement (à Villé, le stand de tir se trouvait à côté de la gare, près de l'actuelle piste cyclable).

12 février 2013

Encore Villé à la une de Hebdi !

Pour la deuxième fois consécutive, Villé fait "la une" du journal satirique régional Hebdi. Voilà qui n'arrive même pas à des grandes villes alsaciennes ! Pas étonnant qu'au défilé carnavalesque des enfants du samedi 9 février, le premier magistrat se soit caché avec une nouvelle perruque noire !

haibdidepardieu

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NB : Au dernier bulletin municipal (janvier-février 2013 - n°23) qui vient d'arriver,  une réflexion est en cours ... (voir ci-dessous)

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"Si vous avez un problème, créez une commission." (Charles Pasqua)

11 février 2013

L'Empire Colonial Allemand

D_Samoa_1900_9Pour comprendre les articles suivants à paraître il est intéressant de rappeler les composantes de cet empire : 

  • En Afrique : le Maroc, le Togoland, le Kamerun, Zanzibar-Heligoland, le pays de Lüderitz (Namibie-Botswana).
  • En Asie : nombreuses concessions en Chine.
  • Dans le Pacifique : Nouvelle-Guinée, îles Samoa, îles Marshall, Nauru, îles Salomon, îles Mariannes, îles Palaos, les Carolines.
  • Dans les Antilles : île de Saint-Thomas

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Fabrication d'huile de palme au Cameroun (Bundesarchiv)

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Windhoek, capitale de l'Afrique Occidentale Allemande en 1906 (Bundesarchiv)

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Travail du coprah aux îles Samoa (1902)

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10 février 2013

A propos d'un discours...

tombouctouLe samedi 2 février dernier, le président François Hollande, en visite au Mali, a prononcé deux discours, l'un à Tombouctou que les armées françaises venaient de libérer de l'emprise islamiste, et un autre à Bamako, capitale du pays, où il rappela que les troupes africaines, et notamment aussi maliennes (puisque le Mali faisait partie du Soudan Français) avaient contribué à la libération de la France lors des deux guerres mondiales. En effet, qui n'a jamais rencontré dans nos cimetières militaires des deux guerres, des carrés de tombes de soldats des troupes coloniales ? Ces troupes coloniales qui étaient souvent en première ligne au Chemin des Dames, à Verdun, puis parmi les premiers libérateurs de notre territoire national en 1944 avec leurs régiments aux noms si particuliers (tirailleurs sénégalais, spahis, goumiers). François Hollande a donc eu raison de dire que la libération du Mali était un signe de reconnaissance envers le Mali et toutes les anciennes colonies.

Nous n'allons pas refaire ici, l'histoire de l'Empire Colonial Français, ou même l'histoire des deux grandes guerres du vingtième siècle. L'Alsace a d'ailleurs une histoire très particulière dans ces guerres. Allemande depuis 1871, redevenue française en 1918, annexée par le 3ème Reich en 1940, ses citoyens ont combattu nombreux contre leur volonté (Incorporés de Force de la 2ème Guerre Mondiale, où beaucoup ont laissé leur vie sur le Front de l'Est ou dans les camps russes comme à Tambow). 

Nous allons nous attacher à rappeler quelques points peu connus, même de nos historiens locaux:

  • Savez-vous que lors de la "Grande Guerre" de 1914/18, celle qui devait être "la der des der", de nombreux africains ont été obligés de combattre dans l'armée allemande, car l'Allemagne avait aussi un Empire Colonial ?
  • Savez-vous que ces combattants africains, appelés "Schütztruppen" ou "Askaris" (Askari signifie soldat en Arabe) ont été "instruits" dans nos vallées vosgiennes avant de monter au front, dans les tranchées ?
  • Savez-vous qu'après le 11 novembre 1918, ces soldats africains ont continué le combat, et ont largement contribué à la création des "Soviets" (comités de soldats et ouvriers) dans les casernes alsaciennes (Haguenau, Strasbourg, Sélestat, Colmar, Brisach).

Nous allons donc consacrer nos prochains posts à cette Histoire qui est celle de l'Alsace, mais aussi de l'Afrique, sans aucun esprit polémique.

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Photo d'Askaris (extrait des Bundesarchiv allemandes)

9 février 2013

Sécuroute, une arnaque ?

header2Une visiteuse de notre blog nous signale ses mésaventures avec "Securoute", la société qui vous permet de récupérer des points perdus par infraction au code de la route. Elle nous écrit : "Je me suis inscrite pour un stage auprès de SECUROUTE . Mais le stage a été reporté à leur initiative." (Pas assez de clients ? NDLR) "J'ai choisi une autre date, mais ce jour là j'ai eu la grippe . J'ai prévenu et envoyé un certificat medical le jour même. Puis j'ai demandé une nouvelle date de stage. Mais SECUROUTE me réclame une deuxième fois 240 € . Motif : leur contrat stipule que quelque soit la raison de l'annulation le stage reste dû".Et elle ajoute : "Ce contrat leur donne le droit d'annuler, mais refuse de prendre en compte les cas de force majeure du client ! Cela me semble abusif et je ne suis sans doute pas la seule dans ce cas ! J'ai contacté Que choisir à Toulouse . Faites en autant qu'on puisse agir collectivement !" 

Nous nous sommes donc intéressés de plus près à ces sociétés SECUROUTE qui oeuvrent dans toute la France, avec le soutien des pouvoirs publics. Et c'est très intéressant ce que nous apprenons grâce notamment à leur site http://www.securoute.net/ . Ainsi, nous sommes stupéfaits d'apprendre que cette société a des tarifs de groupe ! 30 € de réduction par groupe de 3 au moins ! Chers automobilistes, petits ou grands chauffards, grillez les feux rouges ou faites-vous flasher au radar en convoi de 3 véhicules ! Mais il existe aussi des stages spéciaux dits "de dernière minute" que vous paierez 220 € à Blagnac (31) ou 210 € à Nice (06). Mais même dans un même département les tarifs varient : dans le Bas-Rhin, vous paierez 235 € à Sélestat ou Strasbourg, 245 € à Bischheim ! Alors d'un département à l'autre, on ne vous dit pas : à Saint-Dié (88) vous serez à  225 € ! Bien sûr, comme nous le révèle societe.com, chaque agence est une société privée, une SARL, et décide des tarifs ! Automobilistes, n'enrichissez plus ces sociétés qui vous arnaquent ! conduisez normalement, et en cas de défaillance malgré tout, faites respecter vos droits !

8 février 2013

Des vérités qui font mal

Samedi, dans tous les kiosques et chez tous les marchands de journaux

hebdi

7 février 2013

Manifestation des ArcelorMittal à Strasbourg

Un jour après la venue du Président de la République, changement de décor avec la manifestation des métallurgistes d'Arcelor-Mittal devant le parlement européen. Manifestation qui a viré à l'affrontement avec les forces de l'ordre.

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La manifestation des sidérurgistes belges, français et luxembourgeois devant le Parlement européen, hier à Strasbourg, est à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire mouvementée des conflits sociaux. En effet, tous les participants – ils étaient environ 1 500 – ont subi une fouille au corps. « En quarante ans de syndicalisme, je n’ai jamais vu cela, même lors des grandes manifestations de 80 et 82 », proteste Bernard, cégétiste venu de Florange. Cet excès de précaution des autorités, vécu comme un outrage, a eu le don d’exaspérer un peu plus les métallos, qui au mieux craignent pour leur emploi ou au pire savent qu’ils l’ont d’ores et déjà perdu. Vingt-cinq bus partis de Liège, un du Luxembourg et deux de Florange, agglomérations qui partagent un désengagement massif de Mittal, ont été déviés et immobilisés sur une aire de repos à l’entrée de Strasbourg. Des gendarmes ont fouillé minutieusement les véhicules puis les personnes. Les projectiles, fusées, bouteilles et autres objets contondants ont été jetés dans des containers prévus à cet effet. Parfois, la fouille a été une formalité, désagréable mais vite expédiée. D’autres fois, comme pour l’un des deux bus affrétés par les syndicats de Florange, elle a tourné au vinaigre. « J’ai été mis à terre et menotté », grimace Frédéric, venu manifester dans une combinaison en amiante. Quelques heures plus tard, il sera touché à l’abdomen par une balle en caoutchouc tirée par les forces de l’ordre. Un manifestant belge sera blessé à l’œil par un projectile semblable.

Stratégie de l’encerclement

Les bus sont arrivés au compte-gouttes à Strasbourg. Certains ont été retardés de plusieurs heures, d’autres, exclusivement venus de Liège, sur la route depuis plus de cinq heures, ne sont jamais arrivés à destination. A peine débarqués, les sidérurgistes ont été pris dans un étau policier et maintenus à plusieurs centaines de mètres du Parlement européen, où une délégation était reçue. Les autorités, mises en alerte par les récents rassemblements houleux à Bruxelles et surtout à Namur, ont opté pour la stratégie de l’encerclement créant un périmètre qui, pendant plusieurs heures, a fait office d’exutoire aux sidérurgistes. « On est sur la route depuis l’aube, on nous fouille comme des criminels et ensuite on nous tient à l’écart comme des pestiférés », s’offusque Eric, métallo de la filière liquide belge sacrifiée.

D’emblée, sans un slogan, sans une banderole, le scénario de l’affrontement s’est imposé sans partage. Jets de pierre, provocations, cris, insultes, bousculades… Les manifestants ne sont pas parvenus à desserrer l’étreinte policière maintenue par des moyens considérables. Après sommations, des gaz lacrymogènes ont, à plusieurs reprises, dispersé le noyau dur de la colère, qui se reformait aussitôt les vapeurs dissipées. Aucun des panneaux en verre des arrêts de bus à la portée des métallos n’a été épargné. Tous ont volé en éclat. Peu à peu, la nuit est tombée. Les sidérurgistes, assommés par le froid, la fatigue et l’avenir qui s’assombrit ont regagné les bus. Abattus.

P. R. (le "Républicain Lorrain")
6 février 2013

Quand l'Ouest rachetait les prisonniers politiques de l'Est

wernerrossA l'époque de la guerre froide, la RFA (République Fédérale Allemande) a dépensé beaucoup d'argent pour racheter à la RDA (République Démocratique Allemande ou Allemagne de l'Est) la liberté de nombreux prisonniers politiques. Werner Ross est l'un d'eux.

La liberté oui, l'Ouest non !

En 1969, Ross fut sorti de prison et envoyé à l'ouest contre sa volonté. Il voulait rester dans son pays, la RDA. Non pas parce-qu'il aimait le système, mais parce-qu'il pensait qu'il avait sa place chez lui, et qu'il fallait combattre le régime sur place plutôt que s'exiler. "Il y a eu de nombreux allemands qui auraient préféré rester dans leur pays bien qu'ils souffraient des conditions de vie. J'ai eu de nombreuses lettres allant dans ce sens." C'est ce que déclare Werner Ross, professeur de théologie à la retraite, aujourd'hui installé à Rheinfelden. Mais les autorités ouest-allemandes n'en ont jamais fait état. Il n'a d'ailleurs jamais eu connaissance de la transaction qui le concernait. Tout ce qu'il sait, c'est que le 14 mai 1969, il a été extrait de sa cellule à la prison de Berlin-Rummelsburg, installé dans un bus et conduit à la frontière entre les deux Allemagne. Pendant ce temps, sa jeune épouse l'attendait en Thuringe. Ils s'étaient mariés en 1967. Elle espérait qu'il puisse revenir. Mais les retrouvailles n'eurent jamais lieu et le mariage ne survécut pas à la séparation. Werner Ross avait été condamné à deux ans de prison comme objecteur de conscience qui refusait de faire son service militaire. Pourquoi il fut envoyé à l'ouest ? Il ne le saura jamais, son dossier à la STASI (police secrète) étant vide.

19 mois plus tard, Werner Ross fut reçu au Ministère de l'Intérieur à Bonn. Il expliqua qu'il était en RFA contre sa volonté. Sans aucun succès... Ross mit longtemps à s'adapter à une nouvelle vie à l'ouest. Il ne devait non seulement abandonner ses projets, mais aussi sa femme, sa mère, sa famille, ses amis. Et il subissait une telle rupture pour la deuxième fois de sa vie. Car déjà en 1947, sa famille avait dû quitter la Prusse de l'ouest. Il avait alors six ans. 22 ans ans plus tard, il devait s'exiler une deuxième fois.

Situations ignorées

Bien sûr, Werner Ross a refait sa vie à l'ouest, et il a bien vécu. Il s'est remarié, a eu quatre enfants, il est devenu pasteur à Fribourg-en-Brisgau et professeur de religion à Lörrach. Il aurait pu aspirer à un poste d'ingénieur. Depuis 16 ans, il s'est investi dans une association de Haute-Rhénanie pour le dialogue inter-religieux, et contribua à la construction de la mosquée de Rheinfelden. Il a toujours considéré la religion sous l'angle du militantisme politique et de l'ouverture à tous. "J'aurais voulu être pasteur à l'Est, pas à l'Ouest. "J'aurais bien voulu participer à la révolution qui a amené la chute du Mur de Berlin." En 1989, son épouse redoutait qu'il retourne à l'est. Mais Werner avait tourné la page. En décembre 2012, il écrivit au journaliste Egon Bahr, ancien maire de Berlin et ministre du chancelier SPD Willy Brandt, qui prétendait dans un article ne pas connaître de personnes qui auraient refusé leur envoi à l'ouest. "Si, il y a eu des cas !" Bahr répondit que sa lettre l'avait fort intéressé. D'autres à qui Ross avait écrit, ne répondirent jamais.

(traduit d'un article de ce jour de la "Badische Zeitung")

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