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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
securite
13 octobre 2017

Sécurité du Parlement Européen et fermeture de piste cyclable

Les riverains manifestent leur désaccord

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« Dans le cadre des travaux de sécurisation des bâtiments, réalisés en concertation avec les autorités françaises, des travaux de sécurisation des berges sont en cours », expliquait-on au service de presse du Parlement.

"Sous couvert de sécurité, le Parlement européen veut interdire le passage des piétons et des cyclistes le long du bassin de l'Ill (...) Les abords du du Parlement sont petit à petit bunkérisés, donnant de l'Europe une image de forteresse qui se coupe de ses citoyens", répond le communiqué des associations ADIL et Verlaüch, qui dénoncent une privatisation des quais.

La manifestation a rassemblé quelque 200 usagers (enfants, parents et retraités) de tout âge qui ont contesté bruyamment, face aux façades de verre du Parlement européen, avec des sonnettes, trompettes et sifflets "cette décision sans concertation", ont souligné des membres du collectif Verlaüch (groupe militant pour les déplacements sains à la Robertsau) et de l'ADIR (Association de défense des intérêts de la Robertsau)

La Ville : "Nous souhaitons que ces berges demeurent naturellement ouvertes" 

La Ville s'est saisie du sujet : trois adjoints Nicole Dreyer, adjointe de la Robertsau - Wacken, Olivier Bitz, adjoint du Conseil des XV, et Jean-Baptiste Gernet, adjoint en charge des mobilités alternatives, informent les manifestants, via un communiqué, que "la Ville est sensibilisée au projet de fermeture aux piétons et aux cyclistes des berges du bassin de l’Ill au niveau du Parlement européen, pour lequel l’Etat a formulé un certain nombre d’instructions".

La conclusion étant : "Pour notre part, nous souhaitons que ces berges demeurent naturellement ouvertes et accessibles, et que d'éventuelles fermetures pour raisons de sécurité soient parfaitement exceptionnelles et motivées. »

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7 mars 2016

Les anciennes mines du Val de Villé

L'inventaire du BRGM

En 2005, le BRGM (bureau des recherches géologiques et minières) avait été chargé de dresser l'inventaire et le cahier des charges techniques concernant la mise en sécurité des anciennes mines. La direction régionale des affaires culturelles d'Alsace  avait déjà lancé un projet d'inventaire en 1997, qui avait pour ambition de présenter l'ensemble des travaux miniers toutes périodes confondues sous la forme de fiches regroupées par grandes unités géographiques

Voici la liste par communes établie dans le Val de Villé, qui concerne essentiellement des mines d'argent et de charbon : 

Albé :

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- Mine "In der Grube", époque contemporaine

- Mine "Truttenthal", époque contemporaine

- Mine "Sonnenbach", époque contemporaine

Bassemberg :

- Mine (sans dénomination), époque contemporaine ?

Fouchy :

- Mines de Noirceux, époques indéterminées

- Mine du Rouhu, bois des cloches, époque moderne

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Lalaye :

- Mines Les Fossés, Les Forges, La Grotte, époque moderne

- Mine du Wolfsloch, époque moderne ?

- Mine de Sachelingoutte, époque moderne

- Mine La Hollée, Moyen-Age

- Mine Honilgoutte, époque contemporaine

- Mine Pransureux, époque indéterminée

- Mine Le Beheu, époque indéterminée

- Mines du Ruisseau, époque indéterminée

- Mines du Kohlberg, époque moderne

- Mine Katz, époque contemporaine

Maisonsgoutte :

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- Mine Elber, Moyen-Age

- Mine du Langenkleinbach, Moyen-Age

- Mine Grubtal (Ritschegrube), époque indéterminée

- Mine Rüst (Milengrube), époque indéterminée 

Steige :

- "La Mine", époques moderne et contemporaine

Triembach-au-Val :

- Ensemble minier du Silberberg, Haut-Moyen-Age - Epoque moderne

- Mine du Sarirain, époque contemporaine

- Sondages de charbon Lederle et mine, époque contemporaine

Urbeis :

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- Mine des Champs Brechete, Bilstein Landzoll, époque moderne

- Mine Théophile, Bilstein Landzoll, époque contemporaine

- Mine Cornelia, Bilstein Landzoll, époque moderne

- Mine Goutte-du-Moulin, Bilstein Landzoll, époque moderne

- Mine du Château, Bilstein, époque moderne

- Mine Saint-Nicolas, époque moderne

- Mine de la Goutte Henri, Les prés de Tante Jeanne, époque moderne

- Mine Donner, Le Haut d'Urbeis, époque moderne, époque contemporaine

- Mine Gravier, époque moderne

- Mine de Schnarupt, Bas d'Urbeis, époque moderne

- Mine de La Chapelle, époque moderne

- Mine d'Aptingoutte, époque moderne

- Mine La Porte de Fer, époque moderne

- Les mines du Revers de Faite, époque contemporaine

Villé :

- Mines de la Gaenslach, époque contemporaine

NB : les époques citées sont : le Haut Moyen-Age (453 - 1000), le Bas Moyen-Age (1000 - 1492), l'époque moderne (1492 - 1789), l'époque contemporaine (1789 à aujourd'hui).

15 août 2015

Détecteurs de fumée : pas au point

Les détecteurs de fumée obligatoires dans toutes les habitations d’ici janvier montrent leurs premiers signes de fatigue. La pile, le prix et surtout l’absence de la norme NF ont leur part de responsabilité.

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Tous les propriétaires de locaux à usage d’habitation se sont prémunis d’un détecteur avertisseur autonome de fumée (daaf), et ce depuis le 9 mars dernier. Ou tout au moins auraient dû l’acheter ou le commander au plus tard le 8 mars. L’appareil devant être impérativement installé avant le 1er janvier 2016. C’est déjà en grande majorité le cas. Le plafond des appartements et maisons étant ornés de ces petits objets depuis déjà plusieurs mois.

Mais qui dit technique, dit forcément risque de panne. Moins de six mois après s’être mis en règle, voilà les résidants face aux premiers tracas. Le daaf se met à émettre un petit « bip bip ». Ce signal sonore indique curieusement que la pile est déjà en fin de vie. Pourtant, bon nombre d’acheteurs avaient justement investi dans un détecteur garanti plusieurs années. « Un appareil dont l’autonomie est garantie pour une période de 5 ou 10 ans ne veut pas dire que la pile durera autant de temps. Certaines sont fichues au bout d’un an », précise-t-on dans les allées d’une enseigne de bricolage de la périphérie d’Epinal. « L’idéal est d’équiper son détecteur de fumée d’une pile au lithium, bien plus fiable », conseille-t-on chez les professionnels.

Plus ennuyeux encore. Ces dernières semaines, des riverains ont été alertés par une sirène hurlante (85 décibels) provenant de la maison de leurs voisins partis en vacances. Leur premier réflexe a bien entendu été de composer le 18. Mais une fois, les sapeurs-pompiers sur place, point de fumée. Après une rapide vérification, il s’agissait d’un dysfonctionnement du daaf. « Ça ne nous inquiète pas pour le moment. Ca reste quelque chose d’infime dans le nombre de nos interventions », rassure le commandant Didier Miller. « Il faut choisir le bon détecteur, fabriqué en Europe avec la norme NF et non pas le moins cher. Un daaf acheté cinq voire trois euros sera estampillé CE. Ce marquage n’est pas une norme et la qualité ne sera pas la même », poursuit le commandant.

L’ange gardien de vos vies

Pourtant, un appareil NF de bonne marque (vendu 23 euros) a été rappelé par le fournisseur. « Un défaut de fabrication a été constaté. Tous les clients qui l’ont rapporté ont eu un appareil neuf en excellent état de marche en échange. »

Il va sans dire que plus les détecteurs garniront les plafonds, plus les pannes iront crescendo. Les détecteurs acquis à petits prix seraient donc ceux qui montreraient le plus de signes de défaillance. Même si la vie n’a pas de prix, il est inutile de mettre des mille et des cents. « Un bon produit vaut environ 20 euros. » Garni de la norme NF et d’une bonne pile au lithium. Et pour mettre toutes les chances de son côté, votre nouvel ange gardien appréciera de temps à autre un petit dépoussiérage, « des particules trop nombreuses pouvant le déclencher bêtement. »

Rappelons-le, le détecteur vous alertera dès l’émission des premières fumées. Il sauvera des vies et l’a indéniablement prouvé ces derniers mois. A Gérardmer, Grand, Passavant-la-Rochère… il a tiré des familles de leur sommeil alors que les flammes dévoraient leur foyer.

Laurence MUNIER (Saint-Dié Info)

18 avril 2013

Tirer sur les morts, c'est facile !

petard_1Samedi, 13 avril, les DNA ont publié un excellent reportage sur le "métier d'artificier". Mais ce qui nous a surpris, ce sont les propos du directeur d'une entreprise de son et lumière ainsi que de feux d’artifice à Sand, qui vient de se créer. Le nouvel an 2013 avait été meurtrier ! Et l'une des victimes était un artificier, que le PDG connaissait bien. Pendant l'interview il s'énerve d’ailleurs. « Il savait ce qu’il faisait pourtant. Est-ce qu’il était à jeûn ? C’est sûr que deux morts, c’est un sacré bilan. Mais est-ce que vous interdiriez les voitures à cause de deux tués dans des accidents de la route ? On se trouve dans le département où la législation est la plus dure en matière de pyrotechnie alors que la tradition y est forte. J’aimerais seulement que les politiques fassent la distinction entre les professionnels et le grand public ». Et d’affirmer que les artificiers « ne sont pas toujours bien vus. » 

Propos pour le moins étonnants d'une direction de société de "sons et lumières". Pour elle, ces morts, c'est banal ! Deux morts, un troisième à l'état de mort clinique, 17 amputations, c'est banal. Pire, c'est peut-être eux-mêmes les fautifs ! Sait-il seulement que dans cette affaire, il y a des mises en examen, notamment le fournisseur du matériel ? Sait-il que la qualité du matériel, qui vient à coup sûr de Chine, est certainement de qualité douteuse sans garantie aucune ? Sait-il que la formation que lui-même prodigue est à remettre en cause (5 jours de stage, avec beaucoup de théorie, car un tableau noir et un bout de craie reviennent moins cher que du matériel pyrotechnique) et que beaucoup d'artificiers eux-mêmes en conviennent ? Sait-il que la pratique de 3 feux d'artifice en deux ans ne donne guère d'expérience ? Faut-il attendre qu'il y ait une fête avec 63 morts comme à Abidjan ?

Alors Monsieur le Directeur, revoyez votre fonctionnement, et laissez les morts reposer en paix !

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Des "artificiers" en possession du brevet d'homologation. La législation et le contenu de la formation ne sont-ils pas à revoir ?

  • A lire le reportage de "L'éléphant déchaîné" (Côte d'Ivoire) après le drame d'Abidjan: feu_d_artifice_prevot
13 juillet 2012

RN 59 : les industriels montent au créneau

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DNA - Région du 12/07/2012

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14 mai 2011

Le radar de Bois l'Abbesse sur France-2

925_0_001Jeudi dernier, aux informations de 13 h, la chaîne nationale France-2 a annoncé les nouvelles mesures gouvernementales en matière de sécurité routière et illustré le tout par un magnifique reportage sur le radar de Bois l'Abbesse et sur la RN 59. Reportage repris dans l'émission "C dans l'air" sur la 5, hier soir. Pour prouver l'efficacité du dispositif, on passe l'interview d'un adjoint au maire de Lièpvre qui reconnaît que sur cette portion de route, de nombreux auomobilistes roulaient vite, mais que depuis la pose de ce radar il n'y a plus d'accident mortel dans le secteur. On évite évidemment soigneusement de dire que cette route mène au tunnel de Ste-Marie-aux-Mines dont le péage est si cher que de nombreux usagers, et notamment les poids-lourds, ne prennent plus cet itinéraire. Quelles sont alors les vraies raisons de la baisse du nombre d'accidents ? Ne serait-ce pas plutôt une baisse de trafic ? Suggérons donc à notre gouvernement de ne plus autoriser sur les routes de France et de Navarre que la marche à pied et pour le transport de marchandises la brouette. Il y aurait dans ces conditions une baisse encore plus significative des accidents ! Mais soyons sérieux, on s'attaque régulièrement au comportement des usagers, jamais à l'infrastructure, c'est financièrement plus intéressant pour l'Etat. Or, les 85 morts en 25 ans sur la RN 59 sont aussi le résultat d'une route inadaptée au trafic, et ce n'est pas le radar qui a réduit le nombre de morts, mais la réduction momentanée de la circulation dûe au filtrage de fait du tunnel.

26 novembre 2010

L'incohérence d'un tunnel privé et cher

EMMI_PQR_SALEUSE_FOSS__ok_copie_6"La neige qui est tombée hier matin sur le massif a également touché le col de Sainte-Marie-aux-Mines. Peu après 5 h, un poids lourd avec remorque chargée a glissé sur le bas côté en montant côté alsacien au niveau du virage du Clésio. Ne réussissant pas à repartir, il a été dépanné. Les gendarmes de Sainte-Marie-aux-Mines, présents sur les lieux, ont régulé la circulation, qui n'a jamais été coupée du côté haut-rhinois. La situation était semble-t-il plus problématique côté vosgien, avec deux autres poids lourds bloqués et plusieurs voitures piégées par la couche de neige." (DNA du 24/11). Combien de fois les cols seront-ils encore enneigés, encombrés et dangereux parce-que le tunnel de Ste-Marie-aux-Mines apparaît comme trop cher pour les usagers, que ce soient les transporteurs ou les automobilistes. Un smicard vosgien venant travailler en Alsace laisse près de 2 heures/jour de son salaire en péage ! Notre politique des transports contribue aussi à l'austérité, et en plus, crée l'insécurité.

24 juin 2009

Sécurité routière

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Pour améliorer la sécurité routière, les pouvoirs publics agissent sur le comportement des conducteurs ! C'est efficace, et ça rapporte de l'argent ! On ne prend pas en compte l'amélioration et la sécurité des infrastructures ! Une route à 4 voies est statistiquement 8 fois plus sécuritaire qu'une route à 2, ou à 3 voies, et devient indispensable à partir d'un trafic de 15.000 véhicules/jour ! et ça on ne le dit pas, car le coût en argent, mais surtout en volonté politique, est trop élevé !

* RN 59 à Châtenois = 20.000 véhicule/jour !

4 novembre 2008

Tunnel : et si la galerie de secours devenait un piège mortel ?

7316578_p_349_261Dans la nuit de Halloween, un feu s'est déclaré dans le tunnel de la "Schützenallee" à Fribourg ! C'était le thème d'un exercice de manoeuvre, dans un tunnel qui, comme celui de Sainte-Marie-aux-Mines possède une galerie de sécurité. La conclusion des experts est édifiante : la galerie d'évacuation pourrait devenir un piège mortel pour les automobilistes tentant de s'échapper... Les raisons : le ballet des engins de pompiers, des voitures de secours, etc... crée dans certaines conditions un circuit pour les gaz nocifs. D'autre part, le feu dû à l'accident dans la galerie de circulation mettrait les gaz à une telle pression qu'aune porte de SAS ne résisterait. L'ouverture brutale de ces SAS provoquerait un souffle tel qu'aucun être humain n'en réchapperait. Les responsables du tunnel, qui ne s'attendaient pas à de telles conclusions, vont se réunir ce lundi pour étudier les mesures à prendre. Toutes les conclusions n'ont d'ailleurs pas encore été tirées, mais il semblerait que dans certaines conditions météorologiques, les gaz nocifs pourraient être refoulés dans le tunnel. L'expert Christian BRAUNER, qui a étudié de nombreux feux de tunnel en Suisse, est catégorique : "Si un tel accident se passe à un moment de fort trafic, on aurait droit à une catastrophe. La vague de fumée avancerait de 12 m/secondes, et il faut 5 respirations à un homme pour être intoxiqué gravement. Selon lui, les mesures les plus élémentaires ont été négligées. Il serait nécessaire de trouver une solution, qui pourrait consister à isoler par des parois glissantes automatiques le lieu de l'accident." Il faut rappeler aussi que lors d'un incendie réel d'une voiture, il y a environ 6 mois, une équipe d'intervention avait été fortement incommodée et mise en danger par une muraille  de fumée venant vers elle. A Fribourg, le Schützenalleetunnel (900 mètres), aménagé seulement il y a 6 ans, et le Kapplertunnel qui le rejoint (1200 m) voient passer un trafic de 34.000 véhicules/jour. Et qu'en est-il de ces retours de gaz et de fumées dans le tunnel de Ste-Marie-aux-Mines ? La galerie parallèle est-elle vraiment le nec plus ultra en matière de sécurité ?

8 octobre 2008

Les vélos de Fribourg : écologie et insécurité !

6229940_p_349_261Fribourg, ville du vélo, c'est connu et cité en exemple par de nombreux écologistes du bassin rhénan. Voilà qui participe à la lutte contre la pollution, Fribourg ce n'est pas Pékin. Ce qui est moins connu c'est que dans le land du Bade-Wurtemberg, Fribourg bat tous les records d'accidents de la circulation. 500 à 600 de ces accidents impliquent des vélos, et plus de la moitié d'entre eux provoquent des blessures graves. Les services de la police ont synthétisé les causes de ces accidents : des rues, notamment les grands axes, mal adaptées à la circulation des cyclistes, des pistes pour cyclistes allant à contre-sens de la circulation automobile. Enfin, ils ont relevé le manque de visibilité : l'automobiliste se rend souvent compte trop tard de la présence de cyclistes. Du pain sur la planche donc pour la municipalité de Fribourg, car si l'on prend souvent en compte l'écologie, la sécurité reste souvent oubliée. Et ceci est vrai, pas seulement à Fribourg.

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