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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
retraite
6 mars 2018

Le député LREM Eric Alauzet se moque des retraités

"Les retraités d'aujourd'hui font partie d'une génération dorée !" Sans blague ?

alauzetQuel bel argumentaire que celui de ce député LREM qui parle sans réfléchir, au moment où de nombreux retraités voient baisser leur pouvoir d'achat et s'apprêtent à manifester contre des mesures inadmissibles prises par le tandem Macron - Philippe.  Et de trouver même que les "pénalisés" ne sont qu'une minorité. Et d'appeler les retraités à se ressaisir ! Et de trouver que les retraités sont en colère car insuffisamment informés ! Et de trouver que la hausse de la CSG est une mesure de gauche, extrêmement sociale !

Ce monsieur oublie-t-il que souvent ceux qui sont retraités aujourd'hui sont ceux qui, à travers les cotisations sociales, ont contribué à payer les pensions des veuves de guerre (2ème guerre mondiale, Algérie), ceux qui ont payé la vignette dont le produit était destiné aux retraités, produit qui ne leur a que très rarement été reversé. 

Ce monsieur a-t-il déjà oublié qu'élu Les Verts puis EELV, il a trahi la gauche pour rejoindre LREM par opportunisme ! Un vrai défenseur d'une politique de gauche ? J'en doute.

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1 mars 2018

Chez les anciens mineurs lorrains : la hausse de la CSG passe mal

"On nous a donné avec une fourche ce qu’on nous reprend avec une pelle."

moyeuvre

Chez Suzanne et Denis, au café Cyrano, à Moyeuvre-Grande, ancienne cité minière où mes parents se sont mariés, d’habitude on ne parle pas beaucoup de politique. Mais là, Claudy, Jean-Luc, André, Fernand et les autres font une exception. « Parce que vous nous posez la question, et aussi parce que ça nous touche vraiment », prévient Fernand. « Ça devient dur pour nous, pour tout le monde. » Avec ses deux mains, l’ancien représentant en habillement, qui touche 1 480 € par mois, mime le geste d’une prise dans un étau. « On gratte sur tout. On fait aller. Moi je marche beaucoup. Jusqu’à Clouange, ou Jœuf, à pied. À 89 ans ! »

Entre deux traits d’humour, autour d’un petit noir ou d’une petite mousse, à l’heure de l’apéro, vendredi, ils évoquent la hausse de la Contribution sociale généralisée (CSG), perceptible sur leur pension, depuis le 1er février.

Jeannot aime les images. « On nous a donné avec une fourche ce qu’on nous reprend avec une pelle. Tout est passé au travers », assure l’ancien mineur et chauffeur de taxi. Pour lui, la baisse représente 25 € prélevés par mois. « On n’a jamais vu un truc pareil. On a cotisé toute notre vie. Même la caisse d’assurance maladie rembourse moins. »

Ils restent philosophes. Finalement, ils n’ont pas vraiment le choix. « On ne va pas lever le poing quand même ! », rit Jean-Marie, quand un téléphone sonne. « Réponds, c’est peut-être Macron qui t’appelle ! » Fou rire général.

Ils sont retraités de la sidérurgie, souvent, depuis plus ou moins longtemps. Et ont le sentiment unanime que ce n’était vraiment pas sur leur feuille, à eux, qu’il fallait taper. Jean-Marie a arrêté de travailler depuis trois ans. « Moi, je faisais partie de la dernière promotion d’apprentis dans la sidérurgie. Ensuite, j’ai bossé au Foyer Sonacotra, jusqu’à 62 ans. Il a fallu que je travaille quatre années supplémentaires pour avoir une retraite à taux plein. Les groupements paient le minimum. Et là, ça me fait 240 euros en moins par an. »

Pour Jean-Marie, 76 ans, « c’est 30 € de moins par mois ». « Rien que pour moi. Ma femme aussi, évidemment ! » Un apprentissage à la campagne, puis un passage par la métallurgie et la chaîne de fabrication Bata ne paient pas tant que ça. « Heureusement que je ne cours plus, j’aurais même plus de quoi m’acheter une paire de baskets ! », plaisante Jean-Marie avant de relancer, l’air un peu grave. « C’est quand même la première fois que quelqu’un touche aux retraites… »

Une première, mais ils s’y attendaient, plus ou moins. Et chacun a un avis bien tranché. « C’était dans son programme de campagne, à Macron. Il faut trouver ceux qui ont voté pour lui. Mais quand on pose la question, y a jamais personne ! », sourit Christian. « Il y a quand même des aberrations. De qui se moque-t-on ! », grogne André. Claudy, 74 ans, l’ex-sidérurgiste, gagnait 2 000 €. « Ça me fait 40 € de moins. Enfin… avec l’augmentation du gaz et de l’électricité, ça fait quand même beaucoup. Il faudra bien que je les économise quelque part. Pas sur la pêche, parce que j’aime vraiment ça. Mais peut-être sur d’autres sorties. »

Malgré tout, ça rigole beaucoup autour du bar. Et le petit détour quotidien, au Cyrano, personne n’envisage de le supprimer. Pour le plus grand plaisir de Suzanne qui est formelle : « Ma clientèle, elle est vraiment très belle. »

13 septembre 2014

Pas de coups de pouce aux petites retraites

Les retraités les plus modestes, qui devaient voir leurs pensions augmenter au 1er octobre, seront logés à la même enseigne que les autres: à cause de la faible inflation, elles ne seront finalement pas revalorisées.

retraites_Maltraites

Les petites pensions inférieures à 1.200 euros, que le gouvernement avait épargnées de la mesure de gel décidé au printemps dernier, ne seront pas revalorisées dans trois semaines, du fait de la "très faible inflation" finalement prévue pour 2014, a annoncé vendredi le ministère de la Santé à l'AFP. Le gouvernement s'attendait initialement à une inflation de 1,1% cette année, ce qui aurait représenté une hausse moyenne d'environ 5 euros par mois pour les petites pensions.

Le ministre des Finances, Michel Sapin, vient de revoir la prévision d'inflation à 0,5% en 2014. En raison de l'application mécanique des règles de calcul (qui tiennent compte notamment de la revalorisation et de l'inflation appliquées en 2013), ces retraités n'auront donc pas un euro de plus dans leur porte-monnaie, comme l'avait indiqué dans la matinée Europe 1. Les pensions des retraités au minimum vieillesse (572.000 allocataires environ fin 2011) bénéficieront en revanche, "comme le gouvernement s'y était engagé, d'un coup de pouce en octobre", a précisé le ministère sans toutefois communiquer le montant de cette revalorisation. Dans le cadre du plan de 50 milliards d'euros d'économies d'ici à 2017, présenté en avril, le gouvernement avait décidé le gel des retraites jusqu'en octobre 2015, qui devait générer 1,3 milliard d'économies.

Sous la pression de députés de la majorité, le gouvernement s'était engagé à épargner les retraités modestes de la mesure de gel. Au total, ce sont bien les quelque 15 millions de retraités français qui ne verront pas leur pension augmenter. Dans les faits, cela revient à un gel de 18 mois puisque la date de revalorisation annuelle des retraites avait déjà été décalée cette année d'avril à octobre à l'occasion de la réforme des retraites.

"Cinq euros de plus par mois, pour les plus défavorisés, ce n'était pas rien !", s'est insurgé Annie Petit, la secrétaire nationale de l'Union nationale des retraités et personnes âgées (UNRPA), soulignant que 2 millions de retraités vivent en-dessous du seuil de pauvreté (987 euros par mois en 2012). "On ne peut pas relancer l'économie sans redonner du pouvoir d'achat aux gens", a-t-elle poursuivi. Or, "de nombreux Français ne peuvent déjà faire face à des majorations d'impôt conséquentes", a-t-elle pointé auprès de l'AFP.

La stabilisation des retraites les plus modestes facilite en quelque sorte la tâche du gouvernement. La revalorisation partielle des pensions modestes représentait en effet un véritable casse-tête pour l'administration. En attendant, le grand casse-tête reste du côtés des retraités... qui sont en plus dans l'impossibilité de faire grève.

16 septembre 2011

Politique d'austérité : le gouvernement s'en prend aux retraités

imagesNos gouvernants ont décidé des mesures d'austérité (ou de rigueur, c'est selon !) pour boucher leur déficit creusé par la non-imposition des plus riches, au point que certains d'entre eux réclament de verser une aumône exceptionnelle ! Dans beaucoup de domaines, les mesures prises touchent les retraités. C'est le cas notamment des retraites complémentaires de santé, où les retraités à petits revenus (et ils sont nombreux) risquent de ne plus pouvoir se soigner. Mais pas seulement ! Car il est aussi question de supprimer l’abattement de 10 % sur le calcul des impôts sur le revenu pour les retraités. Selon la CFDT (section du Piémont des Vosges), c'est " la face cachée, en plus de payer plus d’impôts, c’est que beaucoup de personnes vont devenir imposables. De ce fait, l’exonération de diverses taxes (habitation, télévision) va leur être supprimée." Par ce fait les retraités qui arrivent à boucler le mois difficilement, vont encore devenir plus pauvres. Merci Sarkozy !

23 avril 2011

Manifestation des anciens mineurs

Lafuente_6Les mineurs ont été de tous temps à la pointe des combats pour obtenir des avantages sociaux. Dans notre région, ils étaient déjà au Moyen-Age les premiers à bénéficier d'un régime d'entraide sociale (Bruderbüchse). Mercredi, 700 anciens mineurs ont encore manifesté à Paris parmi lesquels de nombreux Lorrains, Nordistes, mais aussi des Alsaciens des mines de potasse. Le motif : l'abrogation par décret d'un grand nombre d'avantages accordés aux "gueules noires" : suppression de la gratuité des frais de transports, des cures. Les gouvernements successifs n'ont pas tenu leurs promesses, alors ils réclament une loi qui leur garantit la reconnaissance de toute la nation en maintenant les avantages acquis. Nombreux sont les mineurs qui ont laissé leur santé, voire leur vie, au fond de la mine et leurs veuves ne touchent qu'un minimum pour survivre. Elles étaient là, elles aussi.

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25 novembre 2010

Retraites complémentaires

200903230042_zoomLe sujet des retraites revient sur la table aujourd'hui avec l’ouverture de négociations attendues entre les syndicats et le patronat sur le cap à fixer ces prochaines années pour les régimes de retraite complémentaire.

Les retraites complémentaires versées par les régimes obligatoires Agirc et Arrco aux salariés du privé ont un poids considérable : elles représentent en moyenne près d’un tiers de la pension des non-cadres et plus de la moitié de celle des cadres.

 

DOSSIER

Adaptation aux nouveaux âges de départ à la retraite, taux de cotisation, niveau des pensions, droits familiaux : de nombreux sujets seront sur la table de négociation des partenaires sociaux, à partir de demain au siège du Medef, pour faire face aux difficultés financières de ces régimes. Mais syndicats et patronat, qui gèrent ensemble l’Agirc-Arrco, vont avant tout devoir régler le problème de l’AGFF, un dispositif qui finance la retraite complémentaire avant 65 ans. L’âge minimal pour une retraite complète est en effet resté formellement fixé à 65 ans à l’Agirc-Arrco.

Urgence

L’accord qui régit ce dispositif arrive à échéance le 31 décembre, et s’il n’était pas reconduit, les pensions des futurs retraités pourraient se voir amputer de jusqu’à 22 %. «  La première urgence, ce sera de renouveler l’AGFF, pour éviter qu’à la fois les entreprises et les salariés concernés par un départ au 1er janvier ne soient dans l’incertitude », explique le négociateur de FO, Bernard Devy. Les syndicats vont demander une prolongation de quelques mois, pour que les négociations puissent se dérouler plus sereinement. La décision pourrait être prise dès demain, d’autant que le Medef n’y serait pas opposé sur le principe. Syndicats et patronat vont ensuite devoir s’atteler à une multitude de sujets, qui seront déclinés lors de plusieurs réunions. Premier chantier : ils devront prendre en compte dans les règles des retraites complémentaires la réforme des retraites, qui a reculé l’âge minimal de départ de 60 à 62 ans. Ce recul va permettre à l’Agirc-Arrco d’améliorer ses perspectives financières : selon des estimations à confirmer, ils dégageraient ainsi de légers excédents à l’horizon 2020, alors que sans réforme leur déficit cumulé aurait atteint 5 milliards. Mais cela ne règle pas le problème du court terme. Les régimes disposent bien de plus de 80 milliards d’euros de réserves, mais elles pourraient rapidement s’épuiser faute de nouvelles ressources. «  Si nous avons à assurer l’équilibre financier du régime, nous allons faire en sorte que les salariés soient le moins perdants possible », a dit Jean-Louis Malys, secrétaire national de la CFDT, dans une interview lundi dans la Tribune. Devy, vice-président de l’Arrco, ne «  pense pas qu’on puisse échapper à une réflexion sur une hausse des cotisations ». Mais le Medef, qui n’a pas souhaité s’exprimer à ce stade, pourrait ne pas être du même avis.

Une part importante de la pension

LE POIDS DES COMPLEMENTAIRES.- Elles représentent en moyenne dans le privé environ 30 % de la pension globale des non-cadres et 55 % de celle des cadres. En 2009, les deux régimes ont versé plus de 62 milliards d’euros d’allocations, près d’un quart des dépenses vieillesse en France.

La retraite Arrco concerne 18,5 millions de salariés et 11,3 millions de retraités, tandis que la retraite Agirc concerne 3,9 millions de salariés et 2,4 millions de retraités.

Longtemps excédentaires, l’Agirc et l’Arrco ont pâti de la crise économique et leurs perspectives financières ne sont pas bonnes. En 2009, l’Agirc a enregistré un déficit technique (différence entre cotisations reçues et prestations versées) de plus de 2 milliards d’euros. L’Arrco a en revanche enregistré un excédent technique positif (+0,9 md), mais en forte dégradation.

Les régimes disposent au total de réserves de plus de 80 milliards d’euros pour faire face aux difficultés.

LE FONCTIONNEMENT DE L’AGIRC-ARRCO.- Les régimes Agirc-Arrco sont gérés par les syndicats de salariés et le patronat qui en définissent les règles. Ils fonctionnent par points et selon le principe de la répartition.

Plus de 40 caisses de retraite, réparties elles-mêmes au sein de groupes de protection sociale (comme Aprionis, Audiens ou encore Malakoff Mederic), mettent en œuvre les retraites complémentaires.

LES COTISATIONS.- Tous les salariés du secteur privé, y compris les cadres, cotisent auprès d’une caisse Arrco. En revanche, seuls les cadres cotisent à une caisse Agirc.

Pour l’Arrco, le taux de cotisation effectif est de 7,5 % pour la tranche de salaire sous le plafond de la Sécurité sociale (2 885 euros), puis de 20 % jusqu’à trois fois ce plafond.

Pour les cadres, la cotisation à l’Arrco est due pour la part de salaire située sous le plafond de la Sécurité sociale. Au-delà, jusqu’à huit fois le plafond de la Sécurité sociale, le taux de cotisation effectif est de 20,3 %.

Ces cotisations sont réparties entre salarié et employeur.

Dans le régime Arrco, cette répartition peut varier en fonction des conventions collectives. Par défaut, la part due par le salarié est de 40 % des cotisations, celle de l’employeur de 60 %.

A l’Agirc, les règles sont plus complexes. Par exemple, dans la tranche de salaire comprise entre un et quatre fois le plafond Sécu, 62 % des cotisations sont à la charge de l’employeur et 38 % du salarié.

LES POINTS.- Les cotisations permettent tout au long de la carrière d’acquérir des points, en fonction de leur prix d’achat fixé chaque année par les gestionnaires qui tiennent compte de l’évolution du salaire moyen.

Au moment du départ en retraite, ces points sont convertis en pension, en fonction de leur valeur de liquidation. Cette valeur, différente de celle d’achat du point, est revalorisée chaque année non pas en fonction de l’évolution des salaires, mais de celle des prix.

( Dossier paru dans "Le Républicain Lorrain")

8 novembre 2010

Appel des lycéens de Sélestat

Depuis plusieurs semaines, les lycéens se mobilisent contre la réforme des retraites imposée par le gouvernement. Et comme souvent, on nous répète la petite chanson selon laquelle les lycéens seraient trop bêtes pour comprendre ce qui leur est imposé et que nous serions « manipulés par des adultes irresponsables de faire sortir les jeunes dans la rue » ! La vérité est différente !

inflextionIls ont peur de nous ! Les jeunes ont la force et la conviction de défendre leurs idées !

Nous ne serons pas la génération sacrifiée !

Alors que le chômage des 15-24 ans est aujourd'hui de 25%, le report de l’âge de départ à la retraite à 62 ans va encore un peu plus fermer les portes de l’emploi aux jeunes ! La reforme du gouvernement va encore un peu plus à aggraver notre situation ! Nous, lycéens d’aujourd’hui et travailleurs de demain, devons réagir face à cette vie de galère et de précarité que l’on nous prépare !Face à l’autisme du gouvernement, une mobilisation massive est indispensable. Sortons dans la rue contre cette réforme injuste et inégale qui n’a fait l’objet d’aucunes discutions avec les jeunes !

Nous exigeons le retrait de cette REFORME !

Nous exigeons la discussion d’un vrai projet juste et équitable.

Manif à Sélestat

Mardi 9 novembre à 14h

Rue de la brigade Alsace-Lorraine

 

(à proximité du Schwilgué)

 

Aux dernières nouvelles, l'union locale CGT appelle les salariés à la grève et à rejoindre les lycéens à leur manifestation. 

6 novembre 2010

Retraites : un appel à manifester

58693569_pLe Syndicat de la Médecine Générale (1) s’inscrit dans le mouvement social contre la loi Woerth-Sarkozy de réforme des retraites. Il appelle ses sympathisants et adhérents à manifester dans toute la France

Samedi, 6 novembre 2010

Il rappelle les raisons de son opposition à la réforme programmée par le gouvernement. Ce projet voté par l’Assemblée nationale porte en lui uneaggravation de la violence sociale et économique contre l’individu, une barbarie quotidienne qui ne dit pas son nom : celle de l’aliénation de l’individu au travail par l’usure prématurée de son corps et de son psychisme se manifestant entre autres par les maladies dites « professionnelles » et les accidents de travail, dont le nombre explose depuis 20 ans.

Ce projet est une régression sociale, car il reporte les âges légaux de départ à la retraite et de retraite à taux plein, renvoie les individus à une autonomie illusoire, à leur propre culpabilité vis-à-vis de leur santé. Ce projet nie les déterminants collectifs de santé et, notamment, l’organisation du travail aujourd’hui en France comme cause de nombreuses atteintes à la santé : suicides, dépressions, cancers, troubles musculo-squelettiques, maladies cardio-vasculaires.

En outre dans son titre V, entièrement consacré à la retraite parcapitalisation, la loi démantèle le système solidaire de financement des retraites par répartition. L’exemple de la gabegie des fonds de pension américains soumis au marché a prouvé la violence, l’injustice et l’inefficacité de ce système, sobrement nommé en France, d’épargne individuelle.

Dans notre champ professionnel, la loi instrumentalise la médecine et ses praticiens. Dans le texte actuel, ce n’est pas la pénibilité du métier qui donne droit à la retraite à 60 ans, c’est l’infirmité du salarié (2).

La pénibilité au travail n’est plus une question sociale et collective devant être traitée à sa source (organisation et conditions de travail) et produire des réponses collectives par l’ensemble des acteurs sociaux, mais devient une incapacité individuelle au travail qui doit être prouvée par le travailleur puisqu’une expertise médicale devient obligatoire. Il faut que le corps soit fortement marqué pour pouvoir bénéficier de sa retraite.

Ce projet de loi cynique est un déni de la réalité. Il altérera la santé de nos patients, il aggravera la précarité et le chômage, les inégalités sociales, les inégalités hommes-femmes, les inégalités de santé, d’espérance de vie et de handicap. C’est pourquoi le SMG demande, avec les autres organisations syndicales, son retrait pur et simple.

(1) www.smg-pratiques.info

(2) Denis Sieffert, Politis, n°1118

1 novembre 2010

Allemagne : manifestations pour la retraite en vue

1233909839_jpeg_2i2c0127_20090128_img_20274026_995387_1_dpa_Pxgen_r_700xAAprès la France, l'Allemagne va voir à son tour des manifestations en faveur des retraites, lancées par la puissante centrale syndicale DGB, qui revendique plus de 6 millions d'adhérents. Ainsi, l'une des premières aura lieu à Stuttgart, où une manifestation d'importance avait déjà eu lieu le 12 juin, le 13 novembre prochain. Michaël Sommer, le patron de la DGB, avait déjà envoyé un message de soutien à ses collègues français. Sur les tracts appelant à la manifestation à Stuttgart, on peut lire : "Nous sommes sur la pente raide !" Tout comme les responsables expliquent : "En Allemagne, il n'y a pas de SMIC ! Que vont toucher les "Ein-Euro Job" (intérimaires payés 1 € l'heure) et rajoutent : "Pour travailler plus longtemps, encore faut-il des emplois ! Ils ne sont pas garantis par ces temps de crise économique." Bref, la politique européenne provoque de plus en plus le refus des salariés.

27 octobre 2010

Opération escargot

bac_escargot_L_1Pour le maintien de la retraite à 60 ans, nouvelle journée d'action demain jeudi, 28 octobre :

Opération escargot sur la RN 83 de Colmar à Sélestat et de Sélestat à Colmar. Départ : 9 h 30.

Participez tous à cette nouvelle manifestation !

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