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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
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28 mars 2019

Des remous à l'hôpital de Sélestat

Le "Marcel" croyait avoir désigné un nouveau directeur, l'ARS lui aurait-elle préféré un "liquidateur" ?

bauer

drmarcelExtrait du journal "L'Alsace" de ce jour

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4 octobre 2018

Une affaire Naomi à Paris ?

Décès d'une nonagénaire :

le Samu n'est pas intervenu, une enquête est ouverte.

SAMU

Elle avait 96 ans. Le Parisien révèle mercredi 3 octobre qu'une enquête a été ouverte pour éclaircir la cause du décès d'une nonagénaire mardi à Paris.

Selon le quotidien local, la vieille dame, victime d'un malaise vers 12h45, est parvenue à alerter sa gardienne d'immeuble avec son téléphone portable. Celle-ci a contacté le Samu qui n'a envoyé personne sur place, selon les informations du ParisienLa police est arrivée au domicile de la nonagénaire et a constaté son décès. Les agents ont dit au Samu "leur étonnement de leur non intervention". Ils en ont ensuite informé le parquet qui a ouvert une enquête. 

Que s'est-il vraiment passé dans l'appartement ?

Selon Le Parisien, l'opératrice du Samu aurait indiqué qu'une ambulance arrivait avant que le médecin régulateur ne reprenne la communication. Il aurait demandé à la gardienne de prendre le pouls de la victime. Celle-ci, sans formation de secouriste et en situation de stress, n'aurait pas réussi. Le médecin aurait conclu à la mort de la vieille dame, affirme Le Parisien.

L'AP-HP a expliqué sa décision sur Twitter. "Devant les signes cliniques présentés", le médecin régulateur a diagnostiqué "un arrêt cardio-respiratoire" et a pris la décision "de ne pas engager de manœuvre de réanimation sur la patiente de 96 ans". L'assistance publique s'est aussi défendue auprès du Parisien : "Le médecin régulateur prend l'appel de quelqu'un qui n'est pas secouriste. Et cherche la stratégie la plus adaptée ".

Si une personne n'arrive pas à mesurer votre pouls par ignorance, c'est que vous êtes mort. Incroyable mais vrai !

6 avril 2018

Macron "bien accueilli"

Une majorité de français approuve les actions des cheminots

macron1

Emmanuel Macron a été accueilli par une centaine de manifestants, dont des cheminots, des étudiants et des personnels soignants, lors de son arrivée à Rouen ce jeudi. En déplacement sur le thème de l'autisme au CHU, le chef de l'Etat a été hué par des manifestants qui entendent défendre le service public.

"Macron, on t'attend", lance le groupe rassemblé devant le pavillon de pédiatrie sans avoir la certitude que le président de la République vienne à leur rencontre.

Emmanuel Macron a été interpellé par une aide-soignante mécontente des nouvelles coupes dans le budget de l'hôpital. En ce printemps de contestations sociales, des comités d'accueil remontés attendent le président de la République à chacun de ses déplacements : c'était le cas ce jeudi au CHU de Rouen, où Emmanuel Macron, arrivé sous les hués d'une foule hétéroclite, a été pris à partie par une aide-soignante.


"On a besoin de moyens"

"Vous avez vu ? On travaille bien, on fait de belles choses, et on a besoin d'argent. Il y a encore moins 2% cette année (dans le budget) alors qu'on augmente le taux d'activité de 4%. Au quotidien, il y a des fermetures de lits dans les services, des fermetures de service faute de personnel. On a besoin de moyens, on a besoin de personnel. (...) Il y a des gens formidables qui se donnent un mal de chien pour bien travailler.", a-t-elle expliqué au chef de l'Etat.


"De l'argent, il y en a dans le pays ! Les déficits publics, c'est beaucoup les banques. C'est pas tellement les cheminots ou les hôpitaux", a-t-elle continué, tandis qu'Emmanuel Macron invoquait la baisse des déficits publics pour justifier la "réorganisation" des budgets hospitaliers. "Il y a des coupes budgétaires dans tous les services publics", a constaté cette membre du personnel médical du CHU, alors que cheminots, employés municipaux, retraités et étudiants accompagnaient la grogne de ses collègues devant l'hôpital.

Face à cette colère, Emmanuel Macron s'est voulu rassurant, sans pour autant reculer sur le fond : "Il y a toujours des inquiétudes, parfois légitimes. Il y a des annonces qui suscitent aujourd'hui des protestations, qui sont totalement légitimes, qui supposent un travail, des explications quant au changement et à son sens", a déclaré le locataire de l'Elysée. "Ça ne doit pas empêcher le gouvernement de gouverner et de faire des choses importantes pour des millions de Français." Emmanuel Macron reste donc, pour l'heure, "droit dans ses bottes". Pour combien de temps ?


Selon un sondage pour BFMTV, 44% des Français approuvent la mobilisation des cheminots, et 41% y sont opposés. La tendance s'est inversée en deux semaines.

8 juillet 2016

Loi de modernisation du système de santé dans le Grand-Est

hopital

La loi de modernisation de notre système de santé prévoit un nouveau mode de coopération entre les établissements publics de santé à l’échelle d’un territoire, les « Groupements hospitaliers de territoire » (GHT) dont l’objectif est d’améliorer l’accès aux soins en renforçant la coopération entre hôpitaux publics autour d’un projet médical.

A l’issue d’une phase d’échanges et de concertation initiée dès 2015 avec les représentants de la Fédération hospitalière de France, les établissements de santé publics et les élus locaux, le Directeur général de l’ARS Alsace, Champagne-Ardenne, Lorraine a arrêté, le 1er juillet, le périmètre des 11 GHT de la région Grand Est.

Un processus approfondi avec les établissements, les élus et les professionnels

La constitution d’un GHT traduit l’obligation faite aux établissements publics de santé de se regrouper et de coopérer, afin de proposer une organisation de l’offre publique de soins sur leur territoire d’implantation. L’Agence régionale de santé accompagne les établissements et acteurs publics dans cette démarche.

La concertation avait été initiée dès 2015 par les trois Agences régionales de santé d’Alsace, de Lorraine et de Champagne-Ardenne avec les représentants de la Fédération hospitalière de France. Le 25 février 2016, l’ARS Grand Est a informé les établissements publics de santé des périmètres préfigurés pour chaque GHT. Des précisions ont ensuite été apportées le 15 mars 2016, afin de sensibiliser les établissements concernés à la nécessité de prendre en compte la spécificité de la psychiatrie dans les projets médicaux partagés.
Les 12 avril et 1er juin 2016, l’ARS a consulté les élus locaux notamment sur les périmètres.

Des rencontres de suivi ont ensuite été organisées avec les établissements concernés. Grâce à la mobilisation et à la participation active des directions et des communautés médicales d’établissement, les 11 projets de conventions constitutives ont été adressés dans les délais à l’ARS. On relèvera le fait que pour certains GHT des établissements médico sociaux ont fait le choix d’adhérer d’emblée au projet de convention constitutive comme le prévoit la loi. Par ailleurs, tous les établissements psychiatriques Grand Est adhèrent aux GHT ainsi définis.

11 Groupements hospitaliers de territoire en région Grand Est

La liste des GHT a été arrêtée par Claude d’Harcourt, Directeur général de l’ARS, le 1er juillet 2016 :
– GTH Nord-Ardennes (GHT 1)
CH Nouzonville – Hôpital de Fumay – CH Sedan – CH Charleville Mézières – CH Belair
– GHT Marne Sud-Ardennes (GHT 2)
Groupe hospitalier Sud Ardennes – CHRU Reims – CH Châlons-en-Champagne – CH Auban Moet à Epernay – CH Sainte Menehould – Etablissement public de santé mentale de la Marne – Hôpital de Fismes – Hôpital de Montmirail – Ephad d’Ay – Ehpad de Château-Porcien – Ehpad de Saint-Germainmont – Ehpad de Vertus – Ehpad de Verzenay – Ehpad de Vienne-le-Château

– GHT de l’Aube et du Sézannais (GHT 3)
CH Troyes – Groupement Hospitalier Aube Marne (GHAM) – Hôpital Bar sur Aube – Hôpital Bar sur Seine – EPSM de l’Aube – Ehpad Pierre d’Arcis (Arcis sur Aube) – Ehpad La Belle Verrière à Bayel – Ehpad Cardinal de Loménie à Brienne le Château – Ehpad Sainte Marthe à Fontaine-les-Grès – Ehpad les Tilleuls à Marcilly-le-Hayer
– GHT Marne Haute Marne Meuse (GHT 5)
CH Vitry le François – CH Saint Dizier – Hôpital de Joinvillle – Hôpital de Wassy – Hôpital de Montier en Der – Etablissement public de santé mentale de la Haute Marne – CH Verdun/Saint Michel – CH Bar le Duc – CH Fains Vell
 GHT Lorraine Nord (GHT 6)
CH de Briey – CH de Boulay – CHR Metz-Thionville – Etablissement public départemental de Santé de Gorze – CH Jury les Metz – CH Lorquin – HIA Legouest
– GHT Sud Lorraine (GHT 7)
CH Saint Charles Toul – CH Lunéville – CH Pont à mousson – CH Saint Nicolas de Port – CH Saint Charles Commercy – CHRU Nancy – CH Intercommunal Pompey Lay Saint Christophe – 3H Santé (Cirey) – Hôpital Saint Jacques de Dieuze – Centre psychothérapique de Nancy (CPN de Laxou) – CH Ravenel
– GHT Vosges (GHT 8)
CH Gérardmer – CH Saint Dié – Hôpital de Rayon l’Etape – Hôpital de Fraize – Hôpital de Senones – CHIOV – Hôpital de Lamarche – Hôpital du Val de Madon – CH intercommunal Emile Durkheim (Epinal) – CH Remiremont – Hôpital de Bruyères – Hôpital de Chatel sur Moselle – CH de la Haute Vallée de la Moselle – Hôpital de Rambervillers
– GHT Moselle Est (GHT 9)
CH de Sarreguemines – CHIC Unisanté + (Saint Avold – Forbach) – CHS de Sarreguemines
 GHT n°10
CRS Saint Luc à Abreschwiller – CH Sarrebourg – CH Sainte Catherine de Saverne – CH intercommunal de la Lauter (Wissembourg) – CH de Haguenau – Centre hospitalier départemental ((Bischwiller) – Hôpitaux universitaires de Strasbourg – CH Erstein – Hôpital d’Erstein – EPSAN (Brumath) – Hôpital de Molsheim – Hôpital de Rosheim – CH Lagrafenbourg (Brumath)
– GHT Centre Alsace (GHT 11)
Groupe Hospitalier Sélestat-Obernai – Hôpital intercommunal du Val d’Argent (Sainte Marie aux Mines) – Ribeauvillé – Hôpitaux civils de Colmar – Hôpital Loewel de Munster – CH Guebwiller – Soultz Haut-Rhin – Ensisheim – Centre Départemental de Repos et de Soins (Colmar) – Institution médico-sociale Les Tournesols de Sainte Marie aux Mines
– GHT Haute Alsace (GHT 12)
CH Pfastatt – Groupe Hospitalier Région Mulhouse et Sud Alsace – Centre hospitalier de Rouffach – Hôpital de Sierentz – CH Altkirch

Prochaines étapes et perspectives

Dans un délai de deux mois, la convention constitutive de chaque GHT comportant le projet médical partagé ainsi que la désignation de l’établissement support sera soumise à l’approbation du Directeur général de l’ARS. La convention constitutive devra notamment être conforme au Projet Régional de Santé. Cette version initiale du projet médical décrit les grandes orientations stratégiques du GHT. Dans un cas, le choix de l’établissement support interviendra après avis du comité territorial des élus.
D’ici au 1er janvier 2017, la version initiale du projet médical sera enrichie des différentes contributions des équipes soignantes des établissements du GHT afin de décrire ces filières de soins en vue d’organiser une offre cohérente sur le territoire répondant aux besoins de la population.
Pour le 1er juillet 2017, le projet médical du GHT sera finalisé avec une déclinaison par établissement des principes d’organisation des activités et de leurs conditions de réalisation.
Il s’agit ainsi d’une démarche très progressive construite par les professionnels.
Un point d’étape est d’ores-et-déjà programmé le 12 juillet 2016, sous la forme d’une rencontre entre les représentants de la FHF Grand Est et de l’ARS. Dès approbation des conventions constitutives d’ici fin août-début septembre 2016 il est prévu de renforcer les actions régionales d’appui par thématique (projet médical partagé, achats, système d’information, formation….), dans le cadre du plan national d’accompagnement des GHT.

1 mars 2016

Echarpe des élus

La conseillère départementale et adjointe au maire de Villé avait-elle droit au port d'une écharpe lors de la manifestation en faveur de l'hôpital à Sélestat ? 

mozzi

Voici la réponse publiée dans le JO "Assemblée nationale du 30/11/2004".

"Il convient de préciser que le décret n° 2000-1250 du 18 décembre 2000 (Journal officiel du 23 décembre 2000) a fixé un dispositif laissant aux élus communaux la liberté de porter l'écharpe en ceinture ou en écharpe, et précise l'ordre dans lequel doivent être portées les couleurs. L'ordre retenu, faisant figurer le bleu près du col, a pris en compte les observations historiques, iconographiques et les usages anciens les plus répandus, par différenciation avec l'ordre adopté par les parlementaires, depuis plus d'un siècle, qui place le rouge près du col. La modification réglementaire présente donc l'avantage de distinguer optiquement un parlementaire d'un maire, étant bien entendu qu'en cas de cumul de mandat (député-maire, sénateur-maire) c'est le mandat national qui prévaut. Les dispositions de l'article D. 2122-4 du code général des collectivités territoriales stipulent que les maires portent l'écharpe tricolore avec glands à franges d'or dans les cérémonies publiques et toutes les fois que l'exercice de leurs fonctions peut rendre nécessaire ce signe distinctif de leur autorité et les adjoints portent l'écharpe tricolore avec glands à frange d'argent dans l'exercice de leurs fonctions d'officier d'état civil et d'officier de police judiciaire, et lorsqu'ils remplacent ou représentent le maire en application des articles L. 2122-17 et L. 2122-18. Il en va de même pour les conseillers municipaux lorsqu'ils remplacent le maire en application de l'article L. 2122-17 ou lorsqu'ils sont conduits à célébrer les mariages par délégation du maire. Le port de l'écharpe tricolore est donc limitativement restreint tant pour les adjoints que pour les conseillers municipaux à l'exercice des fonctions d'officiers de police judiciaire et d'officier d'état civil et lorsqu'ils remplacent ou représentent le maire. Dès lors, le port de l'écharpe en dehors de ces circonstances et notamment dans les cérémonies publiques en présence du maire, ou se déroulant à l'extérieur du territoire de la commune, est totalement exclu. En ce qui concernent les parlementaires, les articles 163 du règlement de la l'Assemblée nationale et 107 du règlement du Sénat précisent que les députés et les sénateurs portent des insignes « lorsqu'ils sont en mission, dans les cérémonies publiques et en toutes circonstances où ils ont à faire connaître leur qualité » ; la nature de ces insignes est déterminée par chaque assemblée. Si ces textes ne donnent aucune indication sur la manière dont l'écharpe doit être portée, la tradition se perpétue cependant depuis l'édiction du règlement de l'Assemblée nationale constituante, en date du 31 mai 1848, prescrivant en son article 72 que « dans les cérémonies extérieures, les représentants portent, en outre, une écharpe tricolore à franges d'or suspendue à l'épaule droite et passant sous le bras gauche ». L'usage veut que les glands se placent sur la gauche à hauteur de la ceinture, et que, dans la position des couleurs, le bleu se situe au-dessous, le rouge se trouvant au-dessus, près du cou et de la tête."

Notons aussi que les conseillers départementaux et régionaux ne portent jamais d'écharpe en tant que tels. Notre conseillère départementale - 1ère adjointe a donc abusé du port d'attributs officiels, n'ayant pas à porter l'écharpe à l'extérieur du territoire de la commune !

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28 février 2016

Après les morts de la RN 59, certains élus récupèrent les malades

"De nombreux élus, parlementaires Les Républicains, maires, conseillers municipaux du centre Alsace défilent aux côtés des habitants." Voilà comment une certaine presse présente la manifestation du samedi, 27 février en faveur de l'hôpital de Sélestat !

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La "récupération politicienne sarkozyste" est bien huilée. On crée une association en amont chargée d'organiser une manifestation d'ampleur et de ramasser sur les réseaux sociaux des milliers de signatures. Puis vient l'intervention des élus pour fournir des "navettes" de transport. Tout cela, pour court-circuiter et ignorer les syndicats qui mènent la lutte depuis des années. Enfin, même les photos sont claires : c'est le député LR Antoine Herth qui est en tête du cortège. Voilà comment on promulgue qu'une manifestation de défense d'un service public comme l'hôpital devient une action LR ! Tous les élus de l'arrondissement, tous les syndicalistes, tous les manifestants sont-ils censés avoir la carte LR ? Ce serait un cas unique en France !

Un couac dans tout ça ! Siégeant dans les instances administratives de l'hôpital, le maire LR de Sélestat, Marcel Bauer, reconnaît devant les micros de France 3 Alsace qu'il a donné son accord pour la suppression du service de réanimation, même s'il ajoute très discrètement qu'il souhaite que "cela se fasse dans les meilleures conditions possibles". En voilà au moins un qui sait pourquoi il manifeste : il est sur la même position que l'A.R.S. (agence de régulation de la santé) qui a pris la décision concernant d'abord la néonatologie, puis la réanimation. Mais il est de bon ton de mettre en cause l'Etat et le gouvernement. Tant pis pour les malades et le personnel soignant. L'important c'est de préparer 2017. CQFD !

25 février 2016

Non au démantèlement du service public

Rappel

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18 février 2016

Manifestation pour l'hôpital de Sélestat

Communiquéhopital

Faisant suite au constat d'absence de réponses de l'Agence Régionale de Santé (ARS) et de perspectives d'avenir pour notre hôpital, l'association "Je Veux Un Hôpital à Sélestat" invite la population à se rassembler devant l'hôpital de Sélestat le 27 février prochain à 9h30 !


Nous défilerons tous ensemble en cortège dans les rues de la ville jusqu'à la Sous-Préfecture, afin de montrer notre totale détermination à maintenir des soins de qualité et de proximité pour les 180 000 habitants du Centre-Alsace! 

Nous exigeons :

- soit le maintien de la réanimation,
- soit la création d'une Unité de Surveillance Continue et d'une Unité d'Hospitalisation de Courte Durée de 8 lits chacune 
- et le maintien du SMUR 24h/24.

Tous ensemble, population d'Alsace Centrale, montrons notre détermination aux décideurs de l'ARS et au Gouvernement !

29 janvier 2016

Hôpital de Sélestat

Le démantèlement des services publics de proximité continue !

hopital

7 août 2015

L'ardoise du roi d'Arabie Saoudite

saleman

La visite du roi d'Arabie Saoudite n'a pas fini de faire couler de l'encre. Après la privatisation d'une plage située à proximité de sa villa de Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, une nouvelle polémique vise Salmane ben Abdelaziz Al Saoud. En cause cette fois-ci : l'ardoise de 3.700.000 d'€ qu'il aurait laissée auprès de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). C'est l'urgentiste Patrick Pelloux qui s'en est agacé lundi soir sur Twitter. Une sommes confirmée par l'AP-HP auprès du journal "le Parisien" et qui comprend les dettes de toute l'Arabie Saoudite, les particuliers, les organismes et l'ambassade à Paris. 

"Ça aurait été bien que le roi avant de partir paye ses dettes". "L'ambassade d'Arabie Saoudite doit plus de trois millions d'euros à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) donc ça aurait été bien que le roi avant de partir paye ses dettes. Les hôpitaux de Paris soignent des personnes d'origines étrangères, ça n'a rien à voir avec les sans-papiers ou les plus pauvres, ce sont des gens qui ont énormément de moyens financiers. Mais au moment de quitter les hôpitaux, ils laissent des ardoises et comme ils rentrent dans leurs pays d'origine, on n'arrive pas à recouvrir les factures. Nous ne parlons pas là de pays pauvres, avec des dettes importantes, nous parlons de pays richissimes, qui ont le pétrole, le gaz", détaille l'urgentiste Patrick Pelloux, interrogé par Europe 1.

Car le roi d'Arabie Saoudite est loin d'être le seul à ne pas payer ses factures auprès des hôpitaux. La France est en effet confrontée à un tourisme médical pas toujours bénéfique. Certains riches patients d'Asie, d'Amérique du sud ou du Moyen-Orient se rendent en France pour bénéficier des meilleurs soins. Depuis 2012, les patients étrangers payent 30 % plus cher que les Français, pour la même prise en charge. La France est donc censée y trouver son compte, sauf quand les patients n'honorent pas leur dette, comme c'est le cas du roi d'Arabie Saoudite. L’Algérie, le Maroc et les États-Unis sont les trois pays qui cumulent le plus de dettes envers les hôpitaux de Paris.

"L'assistance publique est trop gentille", continue Patrick Pelloux qui propose donc plus de fermeté envers les patients étrangers. "Essayez d'aller vous faire soigner aux Etats-Unis vous allez voir comment vous serez reçu si vous n'avez la carte bleue qui fonctionne. Nous, peut-être que l'assistance publique est trop gentille dans l'accueil de ces gens richissimes  qui viennent se faire soigner. Il faut que nos ambassadeurs disent aux ambassadeurs de ses pays : 'tu es sympa mais tu payes tes dettes'. Les meilleurs amis c'est ceux qui payent leur dette pas ceux qui laissent des ardoises", estime-t-il.

"Faire payer avant le séjour" est un avis partagé par Martin Hirsch, le directeur de l'AP-HP, qui souhaite systématiser le paiement avant tout début de soin. Dans le cas du roi d'Arabie Saoudite, ce n'est pas à lui en personne de payer l'addition, mais son pays. "La meilleure manière c'est de ne plus faire comme avant. Donc de leur faire payer avant le séjour. Pour les Français, il y a la Sécurité sociale, et pour les patients étrangers qui cherchent les soins de qualité à Paris, il y a le fait d'avoir payé à l'avance ou d'avoir un organisme qui s'est porté garant. C'est pour cela que, parallèlement à cette volonté, nous avons remis de l'ordre et écrit à certains organismes qui avaient oublié ce principe simple que, maintenant, ils ne souffriront plus d'exception", a détaillé Martin Hirsch au micro d'Europe 1.

A l'heure actuelle, le tourisme médical rapporte environ 120 millions aux hôpitaux français, selon Jean de Kervasdoué, économiste de la santé. (selon Le Parisien et Europe 1).

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