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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
foret
21 juin 2020

La cueillette des myrtilles est réglementée

« La cueillette des myrtilles a bien démarré. Depuis quelques jours, les myrtilles sont faciles à trouver et leur saveur fait craquer petits et grands, mais attention leur cueillette est réglementée », prévient les services de l’Office national des forêts, qui se chargent de rappeler les règles à respecter.

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Ces règles sont les suivantes : « En forêt, la cueillette des fruits nécessite le consentement des propriétaires des terrains où a lieu le ramassage (l’article 547 du code civil précise que les fruits naturels de la terre appartiennent au propriétaire). »

« Ainsi le prélèvement sans autorisation constitue une infraction prévue par le code forestier qui vise à protéger la propriété. Toutefois, pour la consommation personnelle, la cueillette est tolérée, sauf réglementation locale spécifique, lorsque le volume prélevé est inférieur à cinq litres dans les forêts relevant du régime forestier, c’est-à-dire, les forêts domaniales et communales. Une mesure qui cherche donc à limiter le ramassage de myrtilles pour des visées commerciales. »

Plus de dix litres, c’est du vol !

L’ONF rappelle par ailleurs les quantités qui peuvent être ramassées.

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Pour un volume compris entre cinq et dix litres de myrtilles dans une forêt relevant du régime forestier, le cueilleur est en infraction et s’expose à une contravention. L’amende peut aller jusqu’à 750 € en cas de non-respect.

- Au-delà de dix litres, le code forestier renvoie au Code pénal qui considère l’acte comme un vol avec des peines encourues plus fortes jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende.

Par ailleurs, il existe des réglementations particulières attachées à des territoires à forts enjeux environnementaux (réserve naturelle, zone de protection de biotope,…) qui peuvent concerner les dates de cueillettes, la quantité, l’utilisation du peigne. Sur certains sites, la cueillette est strictement interdite. Mieux vaut se renseigner avant !

Enfin, la cueillette doit se pratiquer dans le respect des règles de circulation forestières, aucune pénétration de véhicules à moteur dans les parcelles, respect des barrières et de la signalisation. Des contrôles, par les services de police de l’environnement, sont en cours et se poursuivront jusqu’à la fin de la saison. (selon "Vosges-Matin")

- A noter aussi qu'il est interdit d'arracher les plants (même à 5 h du matin et par camionnettes entières) pour en faire la cueillette sur la  table de cuisine, pour jeter ensuite ces plants dépouillés des fruits dans le container "déchets verts" de la déchetterie ! (atteinte à l'environnement)

- Tout comme il est interdit d'embaucher les enfants pour ce travail alors qu'ils devraient être à l'école ! Combien "sécheront l'école" ce lundi pour se lever à 4 h du matin et aller à la cueillette de fruits (ou à l'arrachage de plants) en famille ?

- Tout comme il est interdit de vendre les fruits d'une telle récolte ! surtout si le prix proposé varie (selon la tête du pigeon) de 5 à 15 € !

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19 décembre 2019

Travaux forestiers à Villé

On croit rêver !

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Le dernier conseil municipal avait à l'ordre du jour un point pseudo-environnemental : prévision de travaux forestiers pour 2020. Bien que préparé par l'ONF qui a en charge la gestion des forêts communales, le programme laisse rêveur ! Le résultat prévisionnel (appelons cela bénéfice escompté) s'élève à 19320 € ! alors que les années précédentes le bénéfice net tournait autour une centaine d'€, voilà une bonne nouvelle ? Peut-être ? sauf que dans les dépenses, rien ne transparaît sur l'entretien des chemins forestiers à part quelques travaux de "renvois d'eau" qu'on devrait appeler simplement "nettoyage de rigoles", et la remise en état de l'un ou l'autre talus !

Et voilà que, sur la timide question d'un conseiller, le maire affirme qu'il faut y intégrer les 5500 € de location de chasse ! Et voilà que le naturel du premier magistrat refait surface : il confond forêt communale et forêt privée ! Et le produit de la chasse est à investir dans les chemins des forêts privées, ce que notre premier magistrat ignore depuis son premier mandat ! Mais évidemment, il ne songe pas non plus à reverser aux propriétaires le produit de la chasse qui leur revient !

Il n'y a d'ailleurs qu'à voir l'état des chemins forestiers à Villé pour comprendre qu'ils constituent le cadet des soucis du maire.

Un exemple : le chemin du Wirbelspach, raviné par les eaux ...

wirbelspach1... et envahi par les ronces !

wirbelspachEt quand il y a des travaux (comme à la Schrann), ils consistent en pose de panneaux et de barrières d'interdiction !

schrannPour information de la population, voir ci-dessous la délibération présentée par le maire au conseil municipal, et adoptée en l'état à l'unanimité. Même pas de référence aux réunions de la commission "forêts" ou de la C.C.A.F. (commission consultative d'aménagement forestier) qui a été créée en septembre 2006, et qui est chargée de la réglementation des plantations forestières (réglementation légalement déposée au tribunal de Sélestat). Et le maire classe le chapitre forestier dans la rubrique "ENVIRONNEMENT". Il faut le faire !

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17 novembre 2019

La police de l'environnement et de la chasse à Breitenbach

Une rencontre à l'entrée du chemin rural du Heilenbach

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Surprise la semaine dernière ! Me rendant dans une de mes parcelles forestières au-dessus de Breitenbach, je rencontre deux personnes habillées de la même façon et portant notamment des pistolets à la ceinture qui me font penser que ce ne sont pas de simples promeneurs (un troisième est resté au volant de leur voiture). Pourtant, ils viennent vers moi avec de grands sourires et me demandent si je suis chasseur. Hélas non, je suis plutôt bûcheron. Ils m'ont alors expliqué qu'ils étaient policiers et étaient venus dans la vallée "surveiller les chasseurs" en ce long week-end du 11 novembre. Un peu plus tard, j'ai appris que leur siège était à La Petite Pierre, au nord de Saverne. A près de 100 km ! une vraie police de proximité ! 

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Il s'agit en fait d'une nouvelle unité créée dans le cadre de l' "Office national de la chasse et de la faune sauvage" selon la loi 2019-773 du 24 juillet 2019 portant création de l' "Office français de la biodiversité" fusion de "l'Agence française pour le biodiversité" et "l'Office national de la chasse et de la faune sauvage", avec effet au 1er janvier 2020 au sein du nouvel Office.

Cette loi donne à ces policiers un pouvoir de contrôle des chasseurs et des braconniers, de vérifier s'ils sont en règle au niveau de leurs papiers, de leurs armes, du gibier chassé. Voilà une bonne chose ! J'ai cependant été étonné par leur manque de moyens : à deux pour surveiller tout un massif forestier, à bord d'une voiture tout ce qui est de plus ordinaire (pas même un 4x4 pour concurrencer les super-puissants véhicules des chasseurs). Pour l'efficacité, il faudra attendre ! Les chasseurs en infraction n'ont pas trop de soucis à se faire. Les policiers se rendent compte de la faiblesse des moyens, mais la nouvelle loi venant à peine d'être votée et publiée, ils espèrent un renforcement significatif dans l'année à venir.

Enfin, nous avons discuté de problèmes rencontrés avec certains chasseurs : les battues annoncées en mairie et dans la presse, qui ne donnent aucun droit supplémentaire au chasseur, les miradors installés sans information et sans autorisation du propriétaire, les barbecues alimentés avec le bois (façonné et entassé) volé aux propriétaires forestiers riverains, etc... Bref une rencontre très intéressante. 

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NB : L'ONCFS a une origine ancienne. En pleine seconde guerre mondiale, l'ordonnance du 28 juin 1941 crée des institutions spécialisées destinées à encadrer la pratique de la chasse : le Conseil Supérieur de la Chasse et les fédérations départementales des chasseurs.

En 1972, le Conseil supérieur de la chasse, principal organe de réflexion et d'élaboration de la politique cynégétique de l'État, est scindé en deux organismes : le Conseil National de la chasse et de la faune sauvage d'une part, et l'Office national de la chasse d'autre part.

En 2000, la loi du 26 juillet modifie les statuts de l'ONC, dont le conseil d'administration n'est plus constitué d'une majorité de chasseurs, et qui passe sous la cotutelle du ministère chargé de l'Environnement, et du ministère chargé de l'Agriculture. L'ONC devient alors l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

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1 octobre 2019

Forêts d'Europe en danger

Plus de 40% des espèces d'arbres présents en Europe menacées d'extinction

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Plus de 40% des espèces d'arbres présents en Europe sont menacées d'extinction, a alerté vendredi l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), un des principaux dangers étant l'introduction d'espèces envahissantes.

C'est la première fois que l'UICN, basée à Gland (Suisse), publie une "Liste rouge" des arbres européens. A cette occasion, l'organisation s'est penchée sur le sort des 454 espèces d'arbres présents sur le sol européen.

Certains d'entre eux poussent en Europe mais également ailleurs dans le monde. Parmi ces espèces, 42% sont considérées comme menacées et présentent donc un "risque élevé d'extinction", indique le rapport de l'UICN.

En ce qui concerne les espèces dites endémiques -- qui ne poussent qu'en Europe, 58% sont menacées et 15% sont en danger critique.

L'introduction d'espèces envahissantes, l'exploitation non durable des forêts et le développement urbain sont les principales menaces à l'origine du déclin des espèces d'arbres sur le sol européen.

Les maladies, la déforestation, l'élevage et la modification des écosystèmes, liés notamment aux incendies, sont autant d'autres dangers qui menacent les arbres en Europe.

"Il est alarmant de constater que plus de la moitié des espèces d'arbres endémiques d'Europe sont aujourd'hui menacées d'extinction", a déclaré Craig Hilton-Taylor, qui dirige l'unité en charge de l'élaboration de la "Liste rouge", cité dans un communiqué.

"Les arbres sont essentiels à la vie sur terre et les arbres européens dans toute leur diversité sont une source de nourriture et d'abri pour d'innombrables espèces animales telles que les oiseaux et les écureuils, et jouent un rôle économique clé", a-t-elle ajouté, appelant l'Union européenne à oeuvrer en faveur de leur survie.

Selon l'UICN, les sorbiers sont particulièrement en danger, les trois quarts des 170 espèces européennes de sorbiers étant considérées comme menacées.

Le marronnier d'Inde (marronier commun), attaqué par la mineuse du marronnier, un insecte ravageur venu des Balkans, est désormais considéré comme "vulnérable". (selon AFP)

26 août 2019

Les maires du Val de Villé ne veulent pas mourir

Qui va empêcher ça ?

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Les décharges sauvages se multiplient, y compris dans notre vallée. Plus ou moins grandes ou petites, selon le degré d'incivisme des déposants, que ce soient des privés ou des professionnels (ces derniers étant trop "avares" pour participer financièrement au traitement de leurs détritus à la décharge officielle, ou craignant de mettre leur entreprise en difficultés financières ?). Et par les temps qui courent n'attendons pas de nos maires, dont plus d'une moitié aspire à une retraite bien méritée en mars 2020, qu'ils risquent leur vie pour un dépôt de ferraille, de gravats, d'amiante et d'objets divers, à quelques mois de leur fin de règne. L'histoire du maire de Signes n'est pas un exemple à suivre pour eux.

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NB : En presque une décennie, les valdevillois ont quand même réalisé quelques progrès ! Voir ou revoir mes articles du 18/11/2009 L'ONF va-t-elle concurrencer le SMICTOM ? et du 5/4/2010 La plus belle des vallées ... 

Et le progrès, il est où ? A Villé, au lieu-dit "Redel", où quelques déchets ont servi à monter sur la place du dépôt une mangeoire pour oiseaux !

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12 juin 2019

Un colloque pour le massif vosgien

40 années de reconquête agricole remises en question ?

La loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt marque un sévère coup d’arrêt à la politique de reconquête agricole et paysagère mise en place dans le massif vosgien depuis 40 ans. Un colloque organisé à Munster ce jour devrait permettre de mettre la problématique à plat et de déboucher sur des solutions. Nul doute que notre conseillère départementale villoise, vice-présidente du Comité de Massif des Vosges, y sera pour défendre nos vallées.

storckensohn«  Il y a une quarantaine d’années, la forêt avait pris beaucoup de place dans le massif vosgien et poussait quasiment jusqu’aux premières maisons des villages. Avec la disparition de l’ouvrier paysan qui, en plus de son travail à l’usine, avait une petite activité agricole, la friche s’est progressivement installée à la place des pâturages et des champs existants à l’époque , explique François Tacquard, vice-président de l’association du massif vosgien. Puis, à partir de 1946, on subventionnait la plantation de conifères – principalement des épicéas — par l’entremise du fonds forestier national  »…

Ces forêts, plantées souvent sur de bonnes terres agricoles, n’ont pas donné les résultats escomptés, bien au contraire. Les paysages se sont refermés, et les villages se sont retrouvés « emprisonnés » par la végétation : humidité, manque d’ensoleillement, perte des repères locaux, rien de bien réjouissant pour les habitants… Selon les vallées, on pouvait arriver à près de 80 %, voire plus de taux de fermeture du paysage…

Une prise de conscience quasi générale a permis la mise en œuvre d’une politique volontariste et extrêmement active d’ouverture des paysages conjuguée avec l’installation d’agriculteurs pour entretenir ces espaces.

Le premier plan paysage a vu le jour en 1990 dans la vallée de la Bruche. Il a permis des ouvertures paysagères et le développement d’une agriculture de qualité. La vallée de Saint-Amarin a fait de même en 1993 et a été pionnière, avec l’appui du Parc des Ballons, en matière de Mesure Agri Environnementale (MAE). Tout le massif s’est lancé dans la même démarche au cours de cette période. «  Cette réouverture pastorale a présenté de nombreux avantages , explique Laurent Seguin, président du Parc naturel régional des Ballons des Vosges. Des agriculteurs se sont installés, proposant des productions respectueuses de l’environnement et favorisant les circuits courts. L’impact touristique a aussi été très important : les gens aiment nos paysages ouverts…  »

Mais depuis 2014, l’État, qui souscrivait pleinement à la politique de reconquête des paysages, a changé de regard sur la montagne. En effet, la loi d’avenir pour l’agriculture et la forêt remet tout en question. «  L’argument est simpliste , estime François Tacquard. Au prétexte que la forêt protège l’environnement et capte du carbone, il ne faut plus y toucher. Or ces plantations d’épicéas en rang militaire sont des désastres écologiques. »

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200 espèces à l’hectare dans un pâturage réhabilité

Selon les acteurs locaux, depuis cette loi, «  tout bloque, tout est verrouillé, les techniciens de la direction de l’environnement appliquent le texte à la lettre, méconnaissant les réalités du terrain.  »

Or, les spécialistes s’accordent à dire qu’un pâturage réhabilité contient 200 espèces différentes à l’hectare ; une forêt d’épicéas en compte une. «  Ça ne va plus, il faut tout remettre sur la table  », tempête François Tacquard. «  Certes il y a eu des abus de défrichements forestiers, notamment autour des villes, mais là, on est dans l’extrémisme. »

L’objectif du colloque du 12 juin est d’inviter les élus et techniciens et de montrer ce qui a été fait avec l’argent public et ce qui resterait à faire dans le massif vosgien. «  Nous voulons montrer que nous sommes des gens raisonnables, soucieux de l’équilibre sylvo-pastoral et du bien-être des habitants. Nous voulons aussi dialoguer pour mettre en place des procédures efficaces, proches des besoins du terrain et respectueuses des milieux naturels et des paysages  », insistent les organisateurs.(DNA du 11/6)

  • Colloque organisé par l’association de massif vosgien, le parc naturel des Ballons des Vosges et le parc des Vosges du Nord, mercredi 12 juin de 9 h à 13 h, salle de la Laub, 12, rue Saint-Grégoire à Munster.

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10 avril 2019

La forêt ivoirienne

Cacao, les enfants pris au piège

De Franceinfo, publié le 10 janv. 2019. Le travail des enfants dans les plantations a-t-il disparu, comme s'y est engagée l'industrie du chocolat en 2001 ? "Envoyé spécial" a enquêté en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial de cacao.

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12 novembre 2018

PLUi : rappel de réunion publique à Villé !

Lundi, 12 novembre 2018 à 20 h 00 à la salle festive de l'école.

Citoyens de Villé et de la vallée, il est temps de vous exprimer !

Le PLUi sera le document référence au service de la politique que vous aurez choisie et qui obligera vos élus.

Venez nombreux ! 

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6 février 2018

ONF : trop de cerfs dans nos forêts

L'Office National des forêts estime que la population de cerfs est quatre fois trop importante dans les bois alsaciens. Ces animaux provoquent des dégâts sur les arbres puisqu'ils se nourrissent de leur écorce ou mangent les jeunes pousses. De quoi faire chuter la valeur du bois des forêts d'Alsace.

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Autre signe d'une surpopulation de cerfs : les dégâts sur les jeunes pousses d'arbres. L'ONF table sur une régénération naturelle des forêts mais le gibier raffole des jeunes sapins et quand il ne tue pas la plante, il empêche son bon développement. Les sapins sont étêtés et ne pousseront plus de manière rectiligne, faisant baisser leur valeur.

Diviser par 4 le nombre de cerfs.

Profitant de la renégociation des baux de chasse, l'ONF espère convaincre les communes d'exiger des plans de chasse plus ambitieux. Les quatre cinquième des surfaces de chasse en Alsace sont en effet gérées par les communes. Ce sont elles qui peuvent demander aux chasseurs de prélever plus de cerfs des forêts. Il s'agit là d'une performance de funambule pour les maires qui perçoivent des revenus aussi bien des chasseurs que des ventes de bois de l'ONF provenant de leurs forêts communales.

Pour réduire les dégâts des cerfs et revenir à un équilibre permettant le renouvellement naturel des forêts, l'ONF plaide pour une chasse massive de l'animal « au moins pendant quelques années ».

La filière bois, qui souffre de la perte de valeur des arbres des forêts alsaciennes a édité sa plaquette. Elle rejoint l'ONF dans ses conclusions et estime elle aussi que la population de cerfs est quatre fois trop importante. Son vice-président, Bernard Feidt, par ailleurs PDG d'une société produisant des palettes ne trouve plus en Alsace suffisamment de bois de qualité intermédiaire pour son activité. Alors qu'ils achetait du bois dans un rayon de 80 kilomètres autour de sa scierie de Molsheim, il doit aujourd'hui faire venir sa matière première de deux fois plus loin. (selon Franceinfo.Grandest)
 

Bernard Feidt dénonce les dégâts des cerfs dans les forêts alsaciennes 

  • A lire : une plaquette de la filière-bois.
  • Et malgré la "guerre", un document paradoxalement rédigé par les chasseurs en collaboration avec l'ONF pour modifier les techniques de sylviculture.
20 octobre 2017

La loi-montagne et la forêt

Les modifications de la loi de 1985 

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La loi no 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne est ainsi modifiée :

« Art. 18 bis. – Dans le cadre de la politique nationale de la montagne, des mesures spécifiques en faveur de la forêt en montagne ont pour objectifs de faciliter l’accès aux massifs forestiers en vue de leur exploitation, d’encourager leur aménagement durable, de favoriser le reboisement et d’encourager l’entreposage et le stockage de bois sur des sites appropriés et la présence d’outils de transformation à proximité des zones d’exploitation du bois. Ces objectifs peuvent être pris en compte par les documents d’urbanisme. »

La nouvelle loi montagne du 28/12/2016

Article 52 L’article L. 122-4 du code forestier est ainsi rédigé : « Art. L. 122-4. – Un document d’aménagement ou un plan simple de gestion peut être arrêté ou agréé à la demande du ou des propriétaires de parcelles forestières lorsqu’elles constituent un ensemble d’une surface totale d’au moins dix hectares et sont situées sur un territoire géographique cohérent d’un point de vue sylvicole, économique et écologique. En cas de pluralité de propriétaires, le document de gestion concerté engage chacun d’entre eux pour la ou les parcelles qui lui appartiennent. »

Article 57 : Sanction des coupes rases « Le fait pour une collectivité ou une autre personne morale (…), ou son représentant, d’ordonner ou de procéder à des coupes en infraction aux dispositions de l’art. L.124-5 est puni des peines prévues à l’article L.362-1, ces coupes étant considérées comme illicites et abusives (…). »

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La situation du Val de Villé, encore une fois, ne peut être satisfaisante. On peut procéder à des coupes rases dans le massif du Frankenbourg (Neubois n'est pas en zone de montagne) mais pas dans les fonds de vallée du côté d'Albé, de Steige ou d'Urbeis. Et toujours pour la même raison : seules les arrière-vallées sont en zone de montagne.

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