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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
ecole
4 septembre 2012

Rentrée des classes

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26 juin 2012

Vestige de la sarkozie : une suppression de classe dans la vallée

ecole_009Décidément, 5 ans de sarkozie, et plus généralement de politique de droite, ont marqué notre vallée avec des pans entiers démantelés, tels le service public. Et jusqu'au dernier moment du transfert des pouvoirs, le gouvernement Fillon a appliqué ces mesures. Et les répercussions s'en font encore sentir. Une classe risque d'être supprimée au RPI de Saint-Maurice et Triembach-au-Val. Et il va falloir faire vite pour sauver la classe menacée. Les parents d'élèves des deux communes se sont donc mobilisées. Espérons que les élus se mobilisent aussi, notamment le maire Riebel - président de comcom - conseiller régional de Saint-Maurice !

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Banderolle à Saint-Maurice ...

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à Triembach-au-Val ...

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... et le long de la route.

4 mai 2012

Le mensonge de Sarkozy concernant les IUFM

_cole_en_danger3Le bureau de la Conférence des directeurs d’IUFM tient à faire part de son "indignation" et oppose "un démenti aux propos du président de la République" qui a affirmé, lors du débat télévisé de mercredi, que les IUFM ont été supprimés.

"S’ils ont certes changé de statut en 2008, indique la conférence des directeurs d’IUFM, à travers un communiqué, les IUFM sont loin d’avoir disparu puisqu’ils ont été intégrés au sein de l’université en tant qu’écoles internes, qu’ils accueillent aujourd’hui plus de 30.000 étudiants qui suivent leurs enseignements et que, dans de nombreuses académies, la formation des professeurs stagiaires ne pourrait se faire sans eux. Près de 3.000 enseignants et enseignants-chercheurs y travaillent, sans compter les nombreux personnels administratifs et de service ainsi que les partenaires impliqués dans la mise en œuvre des formations". 

Les responsables des IUFM estiment, par ailleurs, qu’"au-delà du caractère erroné de l’affirmation, juger que les IUFM ont été une catastrophe relève d’une caractérisation infamante pour l’ensemble de la communauté professionnelle qui y exerce ainsi que pour les étudiants qui y préparent des masters et des concours exigeants. Les IUFM sont et ont été la composante essentielle de l’action de l’État en matière de formation des enseignants. (...) Ils contribuent et contribueront, au sein des universités, à mettre en place les ressources humaines et intellectuelles utiles à l’amélioration du service public d’éducation".


  • IUFM : Anciennement "Ecoles Normales", de formation des professeurs des écoles.
20 février 2012

Manifestation des enseignants de Villé à Châtenois

Qui a eu cette idée folle un jour d'inventer l'école ?

C'est ce sacré Charlemagne !

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Et qui a eu cette idée encore plus folle de la démanteler ?

Demain, à 17 h 00, manifestation au giratoire de Châtenois !

12 février 2012

Luc Ferry approuve Hollande

Luc Ferry, ancien ministre de l'Education de Chirac, s'était déjà montré très critique il y a un mois envers la politique menée en matière d'éducation par la droite au pouvoir. Sur France Inter, il adresse un étonnant satisfecit au discours sur l'éducation prononcé à Orléans par François Hollande.

  

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30 octobre 2011

Des enfants du Bas-Rhin paient la gestion calamiteuse du Conseil Général et de l'Etat

image_038__1_J'ai lu ces jours-ci avec un intérêt particulier un commentaire d'un visiteur régulier du blog, répondant au sympathique pseudo de villois-bis. Il estimait notamment que François Hollande (candidat PS aux présidentielles) était à la tête d'un des départements les plus endettés de France ! Cela pour dire que, visiblement, les Bas-Rhin et le Haut-Rhin ne sont pas au mieux de leur forme, alors qu'ils sont dirigés par l'UMP, et que tous les départements vont mal du fait de la départementalisation sans moyens faite par Sarkozy ! D'ailleurs, même le conseiller général 67 (majorité présidentielle et alsacienne) reconnaît que "les finances du conseil général sont dans un état désastreux" (post du 4/9/2011 concernant les transports scolaires).

Et voilà qu'apparaît dans la presse de ce matin un autre problème concernant un collège géré par le Conseil Général, celui de Sundhouse, dont la rénovation est repoussée à la Saint-Glinglin. Cette affaire m'a particulièrement intéressé du fait de l'histoire parallèle des collèges de Villé et de Sundhouse, construits dans les années 60, à l'époque du baby-boom et de la prolongation de la scolarité jusqu'à 16 ans. C'était au temps de la centralisation étatique qui avait établi pour la construction des CES (dénomination des collèges à cette époque) des plans uniques pour tous les établissements. Les premiers et les plus tristement célèbres furent les CES Pailleron, à structure métallique, dont certains furent détruits par incendie. Le plus connu se situait dans le XVIème arrondissement de Paris, son incendie fit 20 victimes dont 16 enfants.

Une deuxième série de collèges fut confiée à la société Littoral-Nord qui avait sont siège à Lille et qui construisit sur des plans identiques les collèges de Sundhouse et de Villé. De type 400, celui de Villé dut se réduire à occuper en plus 5 salles communales dans le bâtiment adjacent de l'école primaire. Je me rappelle en tant qu'enseignant à cette époque, de journées de pluies fortes et d'orages de l'eau qui tombait des plafonds et dévalait les escaliers. Le temps de faire intervenir la société pour étanchéifier les toits plats peu adaptés à notre climat, la société Littoral-Nord avait disparu en faillite ! 

Par la suite, avant d'envisager des agrandissements, puis des modifications de fond, l'aménagement de mobile-homes récupérés à la hâte sur  des chantiers, furent la tradition avec tous leurs inconvénients (frigos en hiver, fours surchauffés en été, pas d'insonorisation). L'établissement devait pourtant durer 20 ans selon leurs concepteurs ! Le Conseil Général, devenu propriétaire, attendit les 40 ans avant d'envisager la transformation.

Et voilà que l'on apprend que son jumeau, après près de cinquante ans, est toujours dans l'état initial : prévu pour 400 élèves en 1966, il en accueille 550 et les mobile-home pallient au manque de locaux. Les travaux de transformation, de rénovation et d'agrandissement sont repoussés. La liste des établissements à rénover s'allonge, et le département du Bas-Rhin n'a plus les moyens ! Il manque 50 millions d'€ et selon le conseiller général Gérard Simler (divers droite, majorité alsacienne) "la période de vaches maigres est bien entamée" !

François Hollande en Corrèze exige et obtient  une compensation de moyens d'accompagnement de la politique "au moindre coût pour l'Etat" de la décentralisation sarkozyenne, ce qui est une position courageuse et logique ! Le Bas-Rhin fait payer les pots cassés et la crise aux enfants du Ried et d'ailleurs ! Quant aux élus au département, ils acceptent stoïquement et votent la politique qu'ils font semblant de condamner sur le terrain !

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CES Pailleron détruit par les flammes : la structure métallique n'a pas résisté,

20 morts dont 16 enfants !

30 septembre 2011

Liliane a fait grève et témoigne

ecoliersLiliane ne regrette pas son choix. Elle aime son métier d’institutrice spécialisée. Son jeune public souffre de troubles du comportement, d’autisme parfois, d’hyperactivité. Depuis sept ans, Liliane vit mal ses rentrées de classe. « Je suis institutrice suppléante dans un institut spécialisé. Je suis contractuelle. Ce qui fait qu’à chaque rentrée, je ne sais jamais si mon contrat sera poursuivi », explique la jeune femme. Titulaire d’un bac plus cinq ans d’études, elle n’a pas suivi la filière normale de formation des professeurs des écoles. Avant 2007, sa titularisation était possible si elle passait avec succès un concours passerelle. « Mais, depuis 2007, il a été supprimé. Je ne peux plus être titulaire, si rien ne change ». Conséquence, pas de primes, pas d’augmentation de salaire. La jeune femme de 35 ans doit vivre avec 1 081 € par mois soit 700 € de moins qu’une collègue titulaire en milieu ordinaire. Pour améliorer ses fins de mois, Liliane assure deux heures de soutien scolaire par semaine en soirée. En plus de cette précarité, elle doit gérer le manque de moyens dans le secteur spécialisé. Elle devrait pouvoir emmener sa classe difficile en milieu ordinaire mais c’est impossible. « Mon groupe de sept écoliers est tellement difficile que cela est impossible sans avoir un éducateur avec moi. Or, il n’y en a pas ». Enfin, Liliane doit composer avec les chefs d’établissement. Il arrive que cela ne se passe pas très bien. « Certains ne respectent pas toujours nos tâches. Ils ont tendance à nous faire effectuer un travail d’éducateur ». Parfois même, cela vire au cauchemar. Liliane dit qu’elle a même subi du harcèlement moral.

21 septembre 2011

Quand les bénévoles pallient aux défaillances de l'Etat

1Suppressions de postes, fermetures de structures telles les RASED, baisses de subventions des collectivités locales, autant de mesures qui ne vont pas dans le sens de l'amélioration du service public. Et les cas de défaillances brutales, sans concertation ni même d'information des personnes concernées, ont tendance à se généraliser. Dans les écoles, ce sont bien sûr les enfants en difficulté scolaires, souvent des familles les plus démunies, qui en sont les premières victimes.  Dans certaines communes, des associations se sont créées, avec l'aide de la collectivité, pour embaucher du personnel permettant d'encadrer les jeunes lors des temps d'animation de 16 h à 18 h environ et les faire bénéficier de soutien. Avec la suppression des aides, ces associations font maintenant appel au bénévolat. Oui, mais ... bénévolat signifie aussi manque de formation, de compétence. Et qui sont-ils, les bénévoles ? souvent des retraités ou des étudiants. Et le plus souvent, ils ne connaissent pas les méthodes des enseignants, compliquant l'approche dans la compréhension pour les élèves en difficulté plutôt que la simplifier. Sans compter, la fatigue supplémentaire pour des enfants déjà surchargés. Qu'est-ce qu'on ne fera pas encore pour pallier aux défaillances des fonctions régaliennes de l'Etat ?

9 août 2011

Bade-Wurtemberg : suppression du français dans les petites classes

48284454_p_590_450Plus de français et parfois plus d'anglais dans les deux plus petites classes pour les élèves du Bade-Würtemberg, c'est en tous cas le plan annoncé par la ministre de la Culture du Land Gabriele Warminski-Leitheusser (SPD) dans une interview au journal "Frankfurter Allgemeine Zeitung". La ministre évoque le peu d'efficacité de l'enseignement des langues à ce niveau, qui peut même entraîner des effets négatifs pour la suite des études. Elle indique cependant qu'aucun calendrier pour la suppression de ces cours n'a encore été fixé. Elle tiendra cependant compte du Conseil des Experts de la Réussite Scolaire. Ce conseil a présenté son rapport final il y a quelques mois : "Les enfants sont dépassés par la précocité de l'enseignement des langues étrangères. Il est important de renforcer avant tout l'apprentissage de l'écriture et des mathématiques." Du côté des parents et des enseignants, on met plutôt en avant les avantages du bilinguisme, mais aussi le manque de moyens surtout en personnel. "Dans certains cas, ce sont des professeurs d'allemand ou de mathématiques qui enseignent les langues étrangères", précise la mère de deux enfants du primaire. La prise en compte de l'efficacité est-elle réelle ? ou une fois de plus, les rapports d'experts cachent-ils des plans d'austérité dont les enfants seront les premières victimes ? 

23 juillet 2011

Ecole du Giessen : délibération du Conseil Général

L'affaire de la construction d'une école intercommunale pour l'arrière-vallée regroupant au départ Bassemberg, Fouchy, Lalaye et Urbeis a fait grand bruit, notamment à Urbeis. Finalement, après le désistement de cette dernière commune, les trois autres ont décidé de se lancer dans l'aventure, et ont même créé un Syndicat Intercommunal des Ecoles du Giessen, qui a son siège au 114 rue de l'école à Fouchy (mairie). La communauté des communes du Val de Villé est intervenue pour inscrire la construction de nouveaux bâtiments scolaires dans le cadre du contrat de territoire signé avec le conseil général du Bas-Rhin en janvier 2006, contrat qui prévoit que pour 1 € versé par la comcom, le département verserait aussi 1 €. Et c'est ainsi que le Conseil Général vient de délibérer, selon le plan de financement présenté :

- Coût du projet : 1.718.241 €. Coût retenu subventionnable : 1.115.120 €. Subvention demandée : 111.512 €. Subvention accordée : 111.512 € (soit 10% du coût retenu).

Selon le contrat de territoire, la comcom versera donc le même montant. A chacun de tirer les conclusions.

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Ecole désaffectée de Lalaye 

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