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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
democratie
30 décembre 2010

Pétition contre la fermeture de Wikileaks

eric_bessonLe ministre Eric Besson (économie numérique) veut faire interdire l'hébergement en France de Wikileaks. C'est une atteinte très grave - à la chinoise - à la liberté d'information. Il faut réagir et empêcher ce forfait contre la démocratie !

Contre la fermeture de Wikileaks

NB : vous retrouverez aussi la pétition dans la colonne de gauche (rubrique "Pétitions").

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16 septembre 2009

Verdun : les tranchées de la démocratie !

26428573J'aurais pu aussi intituler ce post

Les élus et la presse !

car voilà qui ne fait pas bon ménage ! L'élu veut passer des aspects de son dossier en silence ! Le journaliste a pour mission d'informer la population de façon objective, mais les élus ne voient que leur propre objectivité ! Ce qui vient de se passer à Verdun est significatif : le maire fait voter une motion contre "L'Est Républicain" ! Voici la réponse in extenso des journalistes : "Du jamais vu ! Un conseil municipal amené à se prononcer sur une motion de défiance contre un journaliste de L'Est Républicain... Cela se passe à Verdun, lundi soir, où la majorité du premier magistrat, Arsène Lux, vote - comme un seul homme et le petit doigt sur la couture - un texte surréaliste reprochant à Walérian Koscinski "sa légèreté", "son mépris", sa "recherche systématique du sensationnalisme". Droit dans ses bottes, Arsène Lux explique que le journaliste a touché au "sacré" (l'Histoire de Verdun) dont il juge être le gardien parce maire de Verdun. Un point c'est tout. Sous le couvert d'une motion, Arsène Lux règle surtout son problème de communication en confondant L'Est Républicain et "Verdun, la vie ", journal municipal où le maire bride même le droit d'expression de l'opposition. Censure pour laquelle il a d'ailleurs été condamné le 30 juin. Mieux encore, Arsène Lux demande solennellement au rédacteur en chef de L'Est Républicain de désigner un autre journaliste plus soucieux des règles déontologiques de la profession. Totalement inacceptable sur le fond, ridicule sur la forme, cette "motion de défiance" semble d'un autre temps, d'une période révolue où l'ORTF était aux ordres. Appelons un chat un chat : cette motion est une censure. Totalement en contradiction avec la liberté d'expression défendue bec et ongles par L'Est Républicain qui rend des comptes à ses lecteurs pas à Arsène Lux. Cela va sans dire mais sans est-ce mieux de l'écrire à nouveau. Noir sur blanc. A toutes fins utiles." Signé : Pascal Baudouin. La presse a bon dos, on a déjà vu ça dans notre vallée, notamment lors de l'affaire de la Villa Mathis !

Rappel de l'affaire de la villa Mathis : sigolenekropp
15 septembre 2009

La démocratie est-elle la tasse de thé de nos élus locaux ?

democratieOn parle souvent dans notre vallée de démocratie, mais que voilà pour nos élus une pratique difficile à mettre en oeuvre et à gérer. On en a souvent des exemples, le dernier en date étant l'aménagement de la rue à Hohwarth. Des plans ont été établis, mais les riverains n'ont pas été associés. Et maintenant qu'ils protestent en association, les élus en charge du dossier leur répondent : "Pas la peine de s'affoler, rien n'est décidé !" Oui mais, lorsque ce sera décidé, il sera trop tard pour la concertation ! Alors quand faut-il associer la population aux dossiers ? Des exemples de ce genre nous pourrions en avoir une multitude, rappelons-nous la levée de boucliers dans l'arrière-vallée à propos d'une école intercommunale... et l'on arrive toujours à un résultat extrême, soit le passage en force (lorsqu'on est loin des prochaines élections), soit le retrait du projet (si les élections sont trop proches).

Commissions "ouvertes" ?

Certains élus pensent faire des efforts : ils "ouvrent les commissions" à des personnes extérieures, mais "bien choisies", qui, surtout ne contesteront rien. Ce n'est pas sérieux ! Mais peut-on attendre plus de premiers magistrats qui se sentent obligés de diriger toutes les commissions alors qu'ils ont nommé en début de mandat des présidents responsables (mais de quoi ?) ! Un autre cas que j'ai vécu : le maire de telle commune organise pour la population une réunion publique ! Superbe, mais l'élu ne maîtrisant pas son sujet, la réunion tournant à la bataille de rue, il arrête l'expérience et décidera lui-même ! Encore un échec pour la démocratie locale ! Pourtant un moyen de créer cette démocratie existe : c'est l'ouverture des commissions à tous ceux qui le souhaitent, et que tous soient entendus ! Aux élus ensuite de faire leur choix !

Répétition générale !

Au lieu de cela nous arrivons aujourd'hui à une nouvelle dérive : après quelques réunions de commissions en catimini (ou presque), la séance plénière du conseil municipal est précédée d'une séance dite des "commissions réunies", qui est en fait une "répétition générale" avant les séances officielles : face au public et, pire, à la presse, il faut éviter tout accroc, donc tout débat ! Pas même un adjoint n'aura droit à la parole ! Chacun assume son rôle de présentoir et on vote (à l'unanimité, bien sûr). Même le spectateur présent n'y aura rien compris ! Là encore, la démocratie, voire l'information du citoyen, sont bafoués ! Et que dire de nos représentants à la comcom et à quelque autre institution, où le même système est reproduit ! Jamais de compte-rendu au conseil, malgré la promesse souvent simplement électorale de le faire ! Mais là nous abordons un autre volet du manque de démocratie, qui mérite un post à lui tout seul !

democratie1

7 octobre 2008

Des réunions municipales : de vieille France au Pays de Bade

conseil_municipalAu-delà du mode de scrutin qui varie de pays en pays, il est intéressant aussi de voir le mode de fonctionnement des assemblées.

  • En vieille France, un ordre du jour est établi par le premier magistrat. Le public peut assister aux réunions, mais ne peut s'exprimer.

  • En Alsace-Moselle, le premier magistrat établit l'ordre du jour, mais le point "divers" y est obligatoire. Idem pour le public : il peut assister en se taisant.

  • A Elzach, comme dans toute l'Allemagne, un autre point figure à l'ordre du jour : intervention des spectateurs. Ce point, en dernière position de l'ordre du jour, permet aux personnes qui le souhaitent d'évoquer des sujets qui leur tiennent à coeur. La présentation des points ne doit théoriquement pas dépasser le quart d'heure.

Ce n'est pas forcément au pays de la liberté, de l'égalité, de la fraternité que la démocratie est la plus évoluée.

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