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Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

28 juillet 2019

Australie: des journalistes de France 2 interpellés

Ils couvraient une manif contre une mine de charbon

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Une équipe de télévision française qui filmait une manifestation contre une mine de charbon géante a été interpellée lundi en Australie et inculpée pour intrusion sur une voie ferrée, a annoncé la police australienne. 

Le projet Carmichael de mine de charbon près de la grande barrière de corail est conduit par le conglomérat indien Adani et pèse plus de 20 milliards de dollars australiens (12 milliards d'euros).  

Il est depuis son origine plombé par des problèmes judiciaires et réglementaires, ainsi que par l'activisme d'organisations dénonçant sans relâche son impact environnemental.  

Le journaliste Hugo Clément, parti du site français Konbini pour la chaîne publique France 2, pour qui il va réaliser des documentaires sur l'environnement, et trois membres de son équipe de tournage figurent parmi sept personnes interpellées lors de la manifestation organisée dans l'Etat du Queensland (nord-est), à Abbot Point, d'où doit être exporté le charbon. Le groupe a été inculpé d'intrusion sur une voie ferrée, selon la police. 

"On était juste en train de filmer l'action de ces gens et on ne sait pas pourquoi, la police a décidé de nous arrêter", a déclaré Hugo Clément à la chaîne publique ABC. "On ne faisait pas partie de l'action, on n'est pas des militants, juste des journalistes". 

D'après ABC, le journaliste a été libéré sous caution avec l'interdiction de se rendre dans un rayon de 20 kilomètres autour du site de la mine. Les journalistes devront comparaître devant un tribunal à Bowen le 3 septembre. 

Le mois dernier, le gouvernement du Queensland avait levé le dernier obstacle environnemental à la construction de la mine, qui doit produire 27 millions de tonnes de charbon par an.  

Les écologistes font valoir que le charbon produit contribuera au réchauffement climatique global qui dégrade la Grande barrière. La matière première devra en outre transiter par le port proche d'Abbot Point. 

La Grande barrière de corail, classée au Patrimoine mondial, est déjà menacée par les ruissellements agricoles et le développement et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux. 

Elle vient de subir plusieurs graves épisodes consécutifs de blanchissement imputés au réchauffement climatique. 

Les partisans du projet font valoir qu'il créera des centaines d'emplois. (selon AFP)

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27 juillet 2019

Le Conseil Départemental marche-t-il sur la tête ?

Un compte-rendu, mais pas de réunion !

J'attendais avec impatience le compte-rendu de la réunion de la dernière commission permanente. Et voilà que je reçois les chiffres pour ce qui concerne notre canton de Mutzig-Villé d'une réunion du 8 juillet ! Ayant vérifié auprès de sources sûres, il n'y avait pas de réunion au département ce jour-là, la dernière réunion plénière remonte au 24 juin  et la commission permanente au 15 juillet. Il n'y avait donc pas de réunion correspondant au compte-rendu publié. 

Au vu du contenu, notre tandem d'élus a fourni des chiffres établis lors du 1er semestre et, pour l'affaire du tourisme au Champ  du Feu, celle-ci n'a  été présentée que la semaine suivante.

Décidément, il y a des élus qui ont un besoin urgent de vacances.

Quant à notre conseillère villoise qui ignore même les dates des réunions, comment fait-elle pour donner sa procuration ?

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26 juillet 2019

Haïti : Sous-alimentation

La population haïtienne la plus touchée d’Amérique latine et des Caraïbes

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La faim touche 42,5 millions de personnes en Amérique latine et dans les Caraïbes en 2018. L’Amérique du Sud accueille la majorité des personnes sous-alimentées en raison du recul de la sécurité alimentaire au Venezuela, indique le nouveau rapport de l’ONU réalisé conjointement par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), le Fonds International de Développement Agricole (FIDA), le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), intitulé « État de l'insécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2019 ».

Selon ce rapport, au cours des cinq dernières années (2014-2018), la sous-alimentation en Amérique latine et dans les Caraïbes a augmenté principalement en raison de la situation en Amérique du Sud, où le pourcentage de personnes souffrant de la faim est passé de 4,6% en 2013 à 5,5% en 2018. L’Amérique du Sud héberge 55% des personnes sous-alimentées de la région, et l’augmentation observée est principalement due à la détérioration de la sécurité alimentaire au Venezuela, où la prévalence de la sous-alimentation a été multipliée par quatre, passant de 6,4% à en 2012-2014 à 21,2 % en 2016-2018.

En revanche, le pourcentage de sous-alimentation en Amérique centrale (6,1%) est en baisse depuis 2013, même s'il est supérieur à celui de l'Amérique du Sud (5,5%).

De 2000 à 2015, l'Amérique latine et les Caraïbes ont réduit de moitié la sous-alimentation de leur population. Mais le nombre de personnes souffrant de la faim en Amérique latine et dans les Caraïbes a augmenté en 2018 pour la troisième année consécutive en partie à cause du ralentissement économique et de la situation au Venezuela, selon les Nations Unies (ONU). Le nouveau rapport sur la situation de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, présenté par cinq agences des Nations Unies, affirme que le pourcentage de personnes souffrant de la faim dans la région est passé de 6,2% de la population en 2015 à 6,5% en 2017, niveau qui a été maintenu en 2018


Classement des pays en Amérique latine et Caraïbes : 

(En % de la population touchée par la sous alimentation)

1 - Haïti 49,3%
2 - Venezuela 21,2%
3 - Bolivie 17,1%
4 - Nicaragua 17%
5 - Guatemala 15,2%
6 - Honduras 12,9%
7 - Paraguay 10,7%
8 - Panama 10%
9 - Pérou 9,7%
10 - République dominicaine 9,5%
11 - El Salvador 9%
12 - Suriname 8,5%
13 - Guyana 8,1%
14 - Jamaïque 8%
15 - Équateur 7,9%
16 - Belize 7,5%
17 - Dominique 6,2%
18 - Saint-Vincent-et-les Grenadines 5,7%
19 -Trinité et Tobago 5,5%
20 - Colombie et Costa Rica 4,8%
21 - Argentine 4,6%
22 - Barbade 3,9%
23 - Mexique 3,6%
24 - Chili 2,7%
25 - Cuba < 2,5%
26 - Brésil < 2,5%
27 - Uruguay < 2,5%

(Source : "Haïti Libre")

25 juillet 2019

Une intervention du conseil départemental pour la vallée

Une stratégie pour le tourisme !

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Pas de publication ce mois de juillet, après la réunion de la Commission Permanente, du traditionnel bulletin cantonal de nos élus Frédéric Bierry et Frédérique Mozziconacci ?

Il est vrai qu'avec l'acte de vente réalisé entre le département et la commune de Villé, il n'y a pas de quoi pavoiser (voir mon article du 19/7/2019 : "Pommiers 2" à Villé : à tomber dans les... pommes !).

Il y a pourtant aussi du positif, à savoir le contrat départemental pour la stratégie touristique du massif du Champ du Feu. Mais, évidemment, chère conseillère départementale et municipale (à Villé), vice-présidente de surcroît du très officiel Comité du massif vosgien, une fois de plus absente, tout le monde comprend que vous ne pouvez pas toujours être au four et au moulin. 

Voici donc, malgré votre défaillance, l'extrait de délibération du 15 juillet qui concerne notre vallée, notamment la commune de Breitenbach :

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Breitenbach2

24 juillet 2019

La CPI acquitte Laurent Gbagbo

Le jugement contredit la propagande occidentale

CPI

L’acquittement de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien, constitue une gifle pour les Occidentaux, qui avaient militairement contribué à son éviction du pouvoir. Rappelons-nous, c'est le président Sarkozy qui avait ordonné la destruction de l'aviation ivoirienne.

L’événement est passé assez inaperçu. Il est pourtant d’une grande importance, et constitue un lourd désaveu du camp occidental : la Cour pénale internationale (CPI) a acquitté l’ancien chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, ainsi qu’un de ses proches. Les deux hommes étaient accusés de « crimes contre l’humanité ».

Le verdict était connu depuis plusieurs mois, mais le 16 juillet, les juges ont publié le détail de leur jugement motivé. Celui-ci sonne comme un désaveu cinglant de ceux qui avaient militairement soutenu le rival de M. Gbagbo à l’élection présidentielle de décembre 2010.

Bref retour en arrière : à l’issue du second tour de ce scrutin, le Conseil constitutionnel de la Côte d’Ivoire avait déclaré le président sortant réélu. Mais, sur fond d’histoire mouvementée et de conflits exacerbés dans les années précédentes, son adversaire s’est également proclamé élu, s’appuyant sur les décomptes d’une Commission électorale indépendante.

La « communauté internationale » accuse alors le président sortant de fraudes. L’Union européenne menace le pays de sanctions si Laurent Gbagbo ne quitte pas ses fonctions. La tension croît et dégénère en conflit armé en février 2011. C’est également le moment où les Occidentaux – France et Royaume-Uni, soutenus par les Etats-Unis – interviennent militairement en Libye pour « protéger » le peuple de ce pays en cachant à peine leur objectif : se débarrasser du colonel Kadhafi. A Paris, Londres, Bruxelles et Washington, l’air du temps est à la canonnière.

En Côte d’Ivoire, la préférence occidentale va de soi. D’un côté, Laurent Gbagbo, longtemps membre de l’Internationale socialiste, est de plus en plus mal vu par les dirigeants du « monde libre » qui le qualifient de « nationaliste ». En clair, ils le soupçonnent de vouloir préserver les richesses nationales, et donc de ne pas faire preuve d’assez de compréhension pour les intérêts des firmes européennes, françaises en particulier (la Côte d’Ivoire a longtemps été une colonie française).

De l’autre, Alassane Ouattara, une économiste formé notamment à l’université américaine de Pennsylvanie, et qui entra en 1968 au Fonds monétaire international (FMI). En novembre 1984, il prend la direction du département Afrique de cette institution. Accessoirement, il épouse une riche femme d’affaires peu après : la cérémonie a lieu à Paris, avec, parmi les amis, Martin Bouygues, un des plus puissants oligarques français (bâtiment et télécommunications).

C’est donc peu dire que M. Ouattara fait figure de candidat des Occidentaux. En mars 2011 donc, les combats s’intensifient entre les deux camps. Discrètement soutenues par le détachement de l’ONU, les forces pro-Ouattara, qui ne lésinent pas sur les exactions, pénètrent dans la capitale administrative, Yamoussoukro.

Et le 11 avril, elles assiègent puis font prisonnier Laurent Gbagbo et ses proches. Sous couvert de l’ONU, les troupes françaises leur prêtent une aide discrète mais décisive, selon de nombreux témoignages.

Le président sortant – qui continue à proclamer sa légitimité – est alors transféré à prison internationale de La Haye dans l’attente du procès que prépare la CPI. C’est donc le résultat de celui-ci, huit ans plus tard, qui vient d’être rendu public.

Première déconvenue pour les Occidentaux, le président de la Chambre, l’Italien Cuno Tarfusser, affirme qu’un procès n’est pas fait « pour juger l’Histoire d’un pays », et qu’il n’a nullement le droit de « prendre position sur la responsabilité morale ou politique » des accusés.

Par ailleurs, l’accusation formulée par le procureur, selon laquelle ceux-ci auraient mis en œuvre une stratégie visant massivement les civils favorables à M. Ouattara, repose, selon deux des trois juges, sur « des bases incertaines et douteuses, inspirées par un récit manichéen et simpliste ». Dans les mille pages d’attendus, on peut lire que « rien ne permet de penser que Laurent Gbagbo aurait refusé de se retirer parce que son plan était de rester au pouvoir à tout prix ». Ce qui était précisément la thèse autour de laquelle s’est organisée l’intense propagande déployée à l’époque par les médias dominants, en France en particulier.

Au contraire, notent les juges, les forces loyalistes étaient confrontées à « une guérilla urbaine », et étaient en position défensive. Le texte du jugement souligne en outre la non-neutralité des forces onusiennes (dont le mandat n’était pourtant pas de prendre parti), et évoque même la présence de tanks français tirant sur les soldats restés fidèles au président.

Enfin, une révélation s’avère particulièrement gênante pour ceux qui rêvaient de mettre en scène une justice internationale sanctionnant de manière impartiale un auteur de crimes contre l’humanité (crimes dont la réalité a été finalement démentie). Selon les juges, le procureur a pris « de premiers contacts avec certains témoins »... avant même d’avoir été légalement autorisé à enquêter. Une entorse plutôt problématique pour tous ceux qui – à commencer par l’Union européenne – ne cessent de se draper dans l’« Etat de droit ».

On ne peut que se réjouir que des juristes professionnels et intègres aient refusé de jouer le rôle que les dirigeants américains et européens voulaient leur attribuer. Mais si Laurent Gbagbo a été libéré de prison, il reste en résidence surveillée à Bruxelles, au cas où le procureur ferait appel. Surtout, il y a une énorme disproportion entre les tombereaux de propagande occidentale déversés en 2011, justifiant une intervention militaire à peine déguisée, et la discrétion médiatique quant au démenti qui a été finalement apporté à celle-ci.

La CPI avait été créée en 2002 pour légitimer le « droit d’ingérence », concept dont le but réel est de subordonner la souveraineté des Etats au bon vouloir de ladite « communauté internationale », c’est-à-dire des élites mondialisées.

Au-delà de l’honnêteté de quelques juges, qu’il faut saluer, il faut aussi et surtout remarquer que le monde qui s’esquissait « unipolaire » au tout début du siècle, a, depuis lors, quelque peu changé... (Selon Pierre Levy, rédacteur en chef du mensuel "Ruptures").

  • A noter que samedi dernier, des ressortissants ivoiriens ont manifesté pacifiquement en bicyclette dans les rues de Paris pour exiger le retour de Gbagbo à Abidjan. Dans la capitale ivoirienne, plus de 100.000 personnes ont manifesté dans le quartier populaire de Yopougon. La presse française n'a évidemment parlé que des débordements des supporters algériens après la victoire de leur équipe nationale à la CAN, c'est plus facile à justifier.

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23 juillet 2019

Frites belges ?

Il n'avait pas la patate ?

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Samedi, de bon matin, sur le parking d'un supermarché de Villé un camping-car est en stationnement. Je précise "immatriculé en Belgique". Le chauffeur attend l'ouverture du magasin pour se ruer avec son caddie vers les surgelés et le remplir de frites prêtes à la consommation.

Quelle ne fut pas la surprise de cette caissière qui, venue en soirée au marché des créateurs dans le bourg-centre, aperçut "son belge" à un stand vendant des frites. Heureusement, il n'avait pas affiché "made in Belgium". Mais cette caissière a quand même été bien surprise et a pensé que ce belge, pour éviter toute ambiguïté, aurait pu mettre sur son affiche "production alsacienne".

Et après tout, pourquoi pas un plus traditionnel "made in China"? 

Mais au fait, vous les lécheurs de plats (blattaschlacker), connaissez-vous le surnom des habitants de vos presque jumelés de Thimister ? Ce sont les "éplucheurs de topinambours" (sic) ! Pas de quoi en faire une histoire de frites ?

22 juillet 2019

Massacre de Srebrenica

La responsabilité réduite des Pays-Bas

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Le massacre de Srebrenica, désigne l'assassinat de plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques dans la région de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine au mois de juillet 1995. Les tueries ont été perpétrées par des unités de l'armée serbe de Bosniesous le commandement du général Ratko Mladic, dans une ville déclarée « zone de sécurité » par l'ONU. Cette dernière y maintenait une force d'environ 400 casques bleus néerlandais, présents dans la région de Srebrenica au moment du massacre. En juin 2017, les Pays-Bas furent d'ailleurs jugés responsable partiellement car ils ont fait le partage entre hommes et femmes, avant que les hommes soient fusillés et les femmes libérées.

Mais les Pays-Bas ont été partiellement exonérés par un jugement du 18 juillet 2019 : selon la Cour Suprême du pays, l’État néerlandais n'a qu'une responsabilité "très limitée" dans la mort de 350 hommes musulmans.

Cette responsabilité a été évaluée à 10% car le tribunal considère que les victimes n'avaient que 10% de chances d'échapper à la mort. En 2017, la Cour d'appel avait jugé cette probabilité à 30%.

L'enclave de Srebrenica, limitrophe de la Serbie, était placée sous la protection de l'ONU lorsqu'elle a été prise le 11 juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie.

Connues sous le nom de "Dutchbat" et retranchés dans leur base, les Casques bleus néerlandais avaient recueilli des milliers de réfugiés dans l'enclave des Nations unies.

Mais submergés, ils avaient permis aux Serbes d'évacuer les réfugiés. Les hommes et les garçons avaient alors été séparés et mis dans des bus.

Le massacre de Srebrenica, au cours duquel près de 8000 hommes et garçons musulmans ont été tués, est une des pages les plus noires de l'histoire des Pays-Bas, mais aussi de la guerre de Bosnie (1992-1995).

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21 juillet 2019

Les oublis d'un premier magistrat

Sous les points divers du dernier conseil municipal du 1er juillet, le maire de Villé affirme (selon le compte-rendu de la presse locale) : "André Frantz évoque les manifestations passées et à venir, en regrettant l'absence de calendrier des manifestations pour l'ensemble des villages de la vallée." N'a-t-il donc pas lu l'intercalaire de "Comcom.info" qu'il a fait distribuer à ses concitoyens en même temps que le dernier "Villé.infos" municipal ? Pour lui permettre d'en prendre connaissance, et sachant qu'il est un assidu lecteur de mon blog, je publie ci-dessous ce programme de manifestations !

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Poubelles : promesses non tenues !

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Monsieur le maire a aussi oublié qu'en juin 2017 il avait promis d'installer dans la montée de la croix un panneau d'interdiction de stationner fixe qui aurait évité  aux riverains de ne pas voir les poubelles non ramassées, (le camion du SMICTOM ne pouvant accéder à la rue) alors qu'ils paient leurs redevances comme tous les habitants ! Faudra-t-il s'étonner si dans un prochain temps ces poubelles se retrouvent déversées dans le hall d'accueil de la mairie, ou même sur le bureau du maire qui se chargera d'organiser un convoi exceptionnel pour le transport de ces déchets à Scherwiller ? 

La rue du canal, elle est où ?

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En 2002, la municipalité villoise impulse la création d'un conseil municipal des enfants. Il se réunira de nombreuses fois, et commencera notamment à choisir des noms à certaines rues sans dénomination (rue de la centrale électrique, rue des tisserands, rue du canal). Le mandat suivant vit la disparition de ce conseil qui avait pourtant fait des propositions dans de nombreux domaines. Si cette animation existait encore, peut-être Villé aurait déjà son périscolaire ?

Mais n'en demandons pas tant. Si déjà les plaques de rues étaient entretenues, se souviendrait-on du travail fourni par les élèves de l'école primaire ? Et le facteur aurait moins de peine à trouver certaines rues ?

Quant à savoir pourquoi ce conseil municipal des enfants n'a pas été reconduit, on peut se demander si même le premier magistrat s'en souvient.

20 juillet 2019

Un million d’espèces menacées d’extinction dans le monde

Le rapport du groupe d’experts de l’ONU sur la biodiversité (IPBES) publié lundi peint un tableau assez sombre en ce qui concerne la biodiversité dans le monde. Les recherches menées par les spécialistes ont permis d’identifier près d’un million d’espèces menacées d’extinction.

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L’avenir de l’être humain dépend de la nature à tous les niveaux et à tous les stades de sa propre évolution. Pour boire, respirer, manger, se chauffer ou se soigner, l’homme a eu recours et aura toujours recours aux plantes, animaux, matériaux et minéraux divers que lui offre la nature. Or l’Homme qui s’est lancé dans une course au développement incontrôlé et dans une quête de richesse uniquement exprimé en termes de PIB est en train de dégrader la nature.

Déforestation, agriculture intensive, surpêche, urbanisation galopante, mines…75% des terres et 66% des océans ont été gravement modifiés par les activités humaines. Le réchauffement climatique, la fonte des glaciers et la pollution de l’air, de l’eau et des sols sont les signes visibles de cette activité humaine qui met en péril un héritage qui doit être préservé pour des générations avenirs. Résultat : environ un million d’espèces animales et végétales sur les quelque 8 millions estimées sur Terre sont menacées d’extinction.

De nombreux scientifiques parlent de plus en plus du début de la 6ème ‘extinction de masse’ contre laquelle l’Homme peut encore agir.

Les coupables identifiés

L’homme est tenu pour premier responsable de cette menace qui plane sur la nature à travers cinq de ces activités. Dans le rapport de de l’IPBES, produit grâce au travail de près de 450 experts pendant trois ans, les cinq activités humaines sont dans l’ordre, l’utilisation des terres (agriculture, déforestation), l’exploitation directe des ressources (pêche, chasse), le changement climatique, les pollutions et les espèces invasives. Toutes ces activités contribuent au réchauffement climatique, privent les espèces animales de leurs habitats naturels et polluent les océans.

L’homme est donc le seul capable de sauver la planète où il vit en adoptant des changements pour ralentir les moteurs de la perte de la biodiversité et ainsi contribuer à refroidir la planète comme le préconise l’accord de Paris sur le climat. « Les gouvernements doivent penser au-delà du PIB comme mesure de la richesse et incorporer d’autres formes de capital » préconise également Robert Watson.

Le rapport de l’IPBES évoque des pistes de solution sans être prescriptif notamment dans le domaine de la production agro-pastorale. D’ici 2050, le système agro-alimentaire doit pouvoir nourrir 10 milliards de personnes de façon durable. Un impératif qui implique une transformation (en amont) de la production agricole actuel vers un modèle agro-écologie, une meilleure utilisation des sols, moins de pesticides et une meilleure gestion de l’eau. En aval, les habitudes de consommation doivent aussi changer pour mettre fin au gaspillage et au suremballage. (Eburnie today - Ebony T. Christian)

19 juillet 2019

"Pommiers 2" à Villé : à tomber dans les... pommes !

14.795 € pour 2,69 ares de buissons non constructibles !

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Depuis 2004, le projet de lotissement "Pommiers 1", puis "Pommiers 2" est en route. Si la première tranche est terminée, viabilisée, vendue et construite, il n'en va pas de même pour "Pommiers 2" qui n'a connu que des déboires !  

Ce lotissement dont une partie se situe sur une ancienne décharge, au point que les éventuels clients n'oublient pas la plus-value pour des fondations correctes pour leur future maison et sont vite convaincus qu'il vaut mieux chercher ailleurs, ne finit toujours pas de faire parler de lui.

Voilà en effet que le conseil départemental du Bas-Rhin et le conseil municipal de Villé semblent s'entendre pour la cession d'une ou deux parcelles qui avaient  été vendues en son temps au conseil général (à un prix modique) pour l'élargissement de la route de Breitenau. Et voilà que le bout non utilisé est revendu à la commune au prix du terrain de construction, alors qu'il ne permet même pas d'entrevoir une construction supplémentaire dans le cadre des "Pommiers 2". Le 1er juillet, le conseil municipal, en l'absence de la conseillère départementale et municipale, accepte la proposition du conseil départemental entérinée le 15 juillet en commission permanente, toujours en l'absence de la même conseillère très impliquée.

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Belle opération immobilière et financière pour le conseil départemental qui se débarrasse à bon prix de ses broussailles. Mais que vont penser tous les autres propriétaires ayant dû céder leurs parcelles à 220 € l'are (avec un petit supplément pour quelques arbres fruitiers) ? Bravo Fredo and co, vous avez rehaussé votre image de marque dans le bourg-centre ! Et bravo aussi à tous ces conseillers municipaux, présents au moment du lancement du projet de "Pommiers 2" en 2004 et frappés aujourd'hui d'amnésie à propos des conditions d'achat.

Quant aux "Domaines" qui ont indiqué la valeur de ces parcelles, leur agent est-il venu voir l'état du terrain ?

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