Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER

7 juin 2020

Kenya : Manifestations à Nairobi

Contre la mort de l'afro-américain George Floyd

000Des manifestants ont marché jusqu’ à l’Ambassade américaine à Nairobi, en soutien aux manifestants américains à la suite de la mort de George Floyd, un afro-américain mort étouffé par un policier blanc.

Le mouvement de colère aux Etats unis a également gagné Nairobi. Près d’une centaine de manifestants se sont rendus devant l’ambassade américaine pour protester contre la mort de l'américain George Floyd.

« Je suis une femme blanche privilégiée des États-Unis et c’est ma responsabilité de dénoncer ce qui se passe en ce moment aux Noirs du monde entier, mais surtout dans le pays d’où je viens.», a déclaré Amelia Hopkins,l'une des manifestantes de nationalité américaine.

George Floyd, cet homme de 46 ans est décédé le 25 mai en répétant « I can’t breathe » («Je ne peux pas respirer»), gisant par terre, menotté et avec le cou sous le genou d’un policier dont les collègues sont restés passifs. 

Les autopsies effectuées ont confirmé que la mort était due à la pression au niveau de son cou.

Depuis, des manifestations ont éclaté dans plusieurs parties du pays pour dénoncer le racisme et les violences policières. Pour montrer leur solidarité, des policiers américains ont dû également se mettre à genou devant des manifestants.

Publicité
6 juin 2020

Trump et la liberté de presse !

Un duplex de Washington qui vire mal : une journaliste de TF1 « obligée d‘arrêter » son duplex de Washinton par les services secrets en plein journal télévisé.

jentileCorrespondante pour TF1 à Washington, Catherine Jentile a vécu un moment insolite dans sa carrière de grand reporter ce mardi 2 juin 2020. Alors que Jacques Legros lui demandait de faire un point sur la nuit passée à Washington, la journaliste lançait son duplex en montrant l’état des rues de Wasghington au lendemain d’une nouvelle nuit de violences. Continuant son intervention en direct devant la Maison Blanche, la journaliste finissait par annoncer qu’elle était « obligée d’arrêter » son direct. « Les services secrets nous demandent de partir » précisait-elle, rendant ainsi l'antenne au remplaçant de Jean-Pierre Pernaut qui confirmait qu'il n'était pas simple pour elle d'assurer son métier dans ces conditions… Trump démocrate ? à voir !

jentile1

5 juin 2020

Lionel Jospin veut-il poursuivre ce blog...

...en diffamation ?

jospin1

Du grand n'importe quoi ! Alors que tout Maisonsgoutte, et même une grande partie de la vallée de Villé, a lu mon message humoristique du 2 juin dernier, et a bien ri, voilà qu'une personne sortie de je ne sais où, signant son commentaire "JOSP", menace de poursuivre ce blog en justice ! alors qu'il n'a même pas le courage de signer de son nom !

J'ai moi-même cru un moment que c'était l'ancien premier ministre Lionel JOSPin qui voulait me faire une farce. Voilà en tous cas qui risque de bien faire rire les juges. Mais il est vrai aussi que tout le monde n'est pas obligé d'apprécier l'humour des autres.

Le message : "Monsieur BOEHLER, Merci de bien vouloir enlever de votre blog cet article accusateur et méprisant sorti de votre imaginaire sous peine de poursuites : poursuite pour diffamation,  droit à l'image non respecté. Bien cordialement."

Revenons aux choses sérieuses ! Les poursuites en matière de diffamation sont une chose très particulière. Et notre "pseudo, fourmi de Maisonsgoutte ?" devrait se renseigner sur le coût d'une telle procédure qui n'est pas négligeable pour le plaignant. Il pourrait demander conseil à l'ex-maire de Villé qui était devenu en son temps un expert en la matière. 

Allons, soyons beau joueur. Je vais supprimer le message en attendant que l'auteur anonyme du commentaire donne son identité et s'explique. 48 heures de délai devraient être suffisantes ! Ensuite je ne réponds plus de rien ! Je lancerai les plus fins limiers sur les traces de ce petit cachotier, et gare à lui s'il est retrouvé.

0106honel

Extrait des DNA du 1/6/2020 ! De "l'imaginaire

4 juin 2020

Une maladie étudiée en Nouvelle-Calédonie

Liée à la chauve-souris !

chauveDes scientifiques mènent des investigations en Nouvelle-Calédonie sur une nouvelle maladie bactérienne soupçonnée d'être transmise par les chauves-souris, qui a touché entre 2012 et 2019 une quinzaine de personnes dont quatre sont mortes, a-t-on appris vendredi de source médicale. 

Cette équipe pluridisciplinaire calédonienne a reçu la semaine dernière une aide de 25.000 euros du Fonds Pacifique du ministère des affaires étrangères pour poursuivre ses travaux.        

La chauve-souris, qui est suspectée d'être à l'origine de l'épidémie de nouveau coronavirus, est porteuse de nombreux virus et possède un système immunitaire hors-norme.       

En Nouvelle-Calédonie, après des cas inexpliqués de patients souffrant de perte de poids, de fièvre, de troubles hématologiques et d'une augmentation du volume de la rate, le centre hospitalier territorial (CHT) a envoyé en 2017 des prélèvements à l'Institut Hospitalo-Universitaire de Marseille (IHU) du professeur Didier Raoult.       

"Une bactérie - Mycoplasma haemohominis - a alors été identifiée et il s'est avérée que celle-ci avait également été retrouvée chez des roussettes (grandes chauves-souris), dans un autre service de l'IHU marseillais", a expliqué à l'AFP le docteur Julien Colot, du laboratoire de microbiologie du CHT.     

Baptisée fièvre hémolytique, cette nouvelle zoonose a touché 15 patients en Nouvelle-Calédonie entre 2012 et 2019, dont quatre sont décédés. Les autres patients ont pu être guéris rapidement par traitement antibiotique.        

"Tous les malades, sauf un, avaient été en contact avec des roussettes, soit à la chasse, soit en les cuisinant et la plupart en avaient mangé de 3 semaines à trois mois avant le début des symptômes", a également indiqué M. Colot.         

La roussette est un animal emblématique et un gibier prisé en Nouvelle-Calédonie où l'on en recense quatre espèces dont trois endémiques. Également appelé renard volant, ce mammifère, à la chasse réglementée, est consommé en civet ou en bougna (plat traditionnel). Dans la population, ses risques potentiels sont peu pris en compte.       

Un test diagnostique (PCR) a été mis au point au CHT avec l’aide de l’IHU pour détecter cette nouvelle bactérie, mais les scientifiques veulent désormais mieux comprendre ses modes de transmission et étendre leurs travaux à des zones du Pacifique où cette roussette est aussi présente comme le Vanuatu ou Wallis et Futuna.    

"D'autres réservoirs de cette bactérie sont en outre suspectés comme les rats, les tiques ou des végétaux potentiellement contaminés par la salive de roussettes", a précisé le Dr Julien Colot.    

Quelque 200 roussettes vont être collectées dans le cadre de ces investigations dont les premiers résultats sont attendus en 2021. (selon AFP Nouméa)

3 juin 2020

En Afrique du Sud, des antilopes finissent dans l’assiette

En Afrique du Sud, les besoins alimentaires d’une population sans revenus pour cause de confinement anti-coronavirus sont grandissants. Des propriétaires de lodges désertés par les touristes ont décidé de chasser le gibier sauvage pour nourrir leurs voisins.

antilope

Un pick-up blanc fait le tour d’un township du nord de l’Afrique du Sud pour distribuer gratuitement miches de pains, légumes et… une cinquantaine de kilos de viande d’antilopes fraîchement abattues.

Devant les besoins alimentaires grandissants d’une population sans le sou pour cause de confinement anti-coronavirus, des propriétaires de lodges désertés par les touristes ont décidé de chasser le gibier sauvage pour nourrir leurs voisins.

« Je ne me souviens pas de la dernière fois que j’ai mangé de la viande », confie une habitante du township, Tebogo Mabunda, en recevant de la viande de gazelle et un sac de patates. (selon Ouest-France)

Publicité
2 juin 2020

Festival de PV à Maisonsgoutte

Les gendarmes assuraient-ils la sécurité de la fête ?

rave_party1

Pentecôte ! c'est la traditionnelle fête de la Honel à Maisonsgoutte ! Et cette année, ce n'est pas le coronavirus qui allait empêcher cette joyeuse manifestation, ben voyons, même si ce sont des jeunes qui allaient l'organiser, en lieu et place des pompiers !

C'est dès le dimanche matin qu'une cinquantaine de "fourmis" (ohmeis = surnom donné aux habitants de Maisonsgoutte) se sont rassemblés sur l'une des parcelles forestières au pied de la colline de la Honel. Oui mais voilà, la maréchaussée veillait ! grâce à un drone malveillant, Judas des temps modernes, ou par un coup de téléphone anonyme ? Tout est possible, puisqu'en cette période de crise dite sanitaire 70 % des interventions policières sont la conséquence de délations !

Toujours est-il que dans cette "fourmilière" les gendarmes de Villé, renforcés  par un peloton de Sélestat, ont eu facile d'organiser une quête d'amendes de 135 € x 50 = 6.750 €, sorties directement des renommés bas de laine maisonsgouttiens ! Voilà qui n'est pas pour plaire aux citoyens du village, qui se seraient jurés de ne pas donner une voix à Macron aux prochaines présidentielles de 2022, à moins ... qu'il ne vienne en personne faire pénitence en assistant régulièrement aux messes dominicales en l'église de céans (comme le faisait à son époque le député de la circonscription Jean-Marie Caro).

Mais au fait, l'histoire ne dit pas si le rassemblement était sur terrain privé ou public ! Il est évident que sur une parcelle privée, on pouvait considérer l'attroupement comme légal. D'ailleurs, il semble aux dernières nouvelles très locales que la commune de Maisonsgoutte aurait déjà contacté le célèbre avocat Eric Dupond-Moretti pour défendre ses concitoyens en justice ! Encore une affaire qui va engorger les tribunaux ? A moins que le président Macron décide d'amnistier tous ces contrevenants, le 14 juillet, à l'occasion de la  Fête Nationale ... avec défilé de la Garde Nationale et de la Légion Etrangère de Maisonsgoutte ... à la Honel ?

honel170% des interventions policières sont les conséquences de délations ! Des "corbeaux" chez les "fourmis" ?

honel4

1 juin 2020

Covid-19 : l'Argentine !

Le confinement prolongé jusqu'au 7 juin

argentine3

Le président argentin, Alberto Fernandez, a décidé de prolonger le confinement jusqu’au 7 juin. Le nombre de contamination au nouveau coronavirus a fortement augmenté, notamment à Buenos Aires, où il a quintuplé au cours des deux dernières semaines.

"Nous allons prolonger le confinement en Argentine jusqu’au 7 juin inclus. Les cas ont augmenté de manière démesurée dans les quartiers populaires de Buenos Aires. Ailleurs, dans la ville, les contaminations ont augmenté de 100 %”, a déclaré le président argentin Alberto Fernandez, samedi 23 mai, lors d'une conférence de presse.

Buenos Aires et sa périphérie totalisent 87,5 % des cas de Covid-19 du pays, qui s’élevaient, samedi, à 11 340 cas pour un bilan de 445 morts. "Il y a une concentration évidente dans les quartiers populaires. Nous allons travailler surtout pour eux. Nous allons augmenter le nombre de tests, ce qui nous fera revoir à la hausse les chiffres des contaminations", a expliqué Alberto Fernandez."Nous n’avons pas d’antécédents car, en Europe et aux États-Unis, il n’y a pas de quartiers populaires comme il y en a en Argentine et en Amérique latine. Leurs habitants doivent nous faire confiance”, a-t-il poursuivi.

Pour cette nouvelle étape, les autorités vont renforcer les contrôles afin de limiter aux travailleurs de secteurs essentiels les déplacements en transports en commun dans l’aire métropolitaine de Buenos Aires. Dans la capitale, les sorties récréatives sont autorisées pour les enfants le week-end, autour de leur domicile et en compagnie d’un seul parent, pendant une durée maximale d’une heure. Les commerces de proximité sont autorisés à ouvrir mais pas les centres commerciaux. 

Un PIB en forte baisse

argentine2

L'Argentine a commencé à appliquer le confinement obligatoire le 20 mars. Il y a deux semaines, une flexibilité a été autorisée dans certaines provinces qui ne présentaient pas de nouveaux cas. 

Lors des deux derniers mois, le gouvernement a acquis des équipements médicaux et a mis en place des hôpitaux de campagne pour lutter contre l’avancée de la pandémie. 

À Buenos Aires, seuls 15 % des lits de réanimation, équipés de respirateurs, sont actuellement occupés, selon le maire Horacio Rodriguez Larreta. 

Mais le président a averti que si l’indice de contaminations restait élevé, le système sanitaire ne serait pas en mesure de répondre. "Nous voyons qu’au Mexique, au Brésil, au Pérou et en Équateur, ils souffrent beaucoup. J'espère que nous allons nous en sortir sans trop de mal", a-t-il dit.  Selon l’OMS, "l’Amérique du Sud est le nouvel épicentre du Covid-19".

L’Argentine, en récession depuis deux ans, a vu le déclin de son économie s’aggraver à cause de la pandémie. En mars, au bout de 10 jours de confinement, le PIB s’est contracté de 11,5 % par rapport au même mois en 2019. Et le pays mène parallèlement en ce moment des négociations en vue d'une restructuration de sa dette, estimée à 66 milliards de dollars. (selon AFP)

argentine1

31 mai 2020

Suspension de l’hydroxychloroquine par l’OMS

La colère de Didier Raoult

raoult

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a temporairement interrompu l’utilisation de l’hydroxychloroquine dans le cadre d’un effort mondial pour trouver un remède au Covid-19. La décision qui se base sur une étude scientifique publiée dans la revue médicale The Lancet  le 20 mai est remise en cause par le professeur Didier Raoult.

Le professeur Didier Raoult, fervent promoteur du traitement à l’hydroxychloroquine associé à l’azithromycine contre le Covid-19 s’est fait entendre lundi lors de son point vidéo hebdomadaire sur les conclusions de l’étude. D’après les résultats des auteurs de l'article, le taux de mortalité du groupe témoin est de 9,3% à la fin de la période étudiée (environ un patient sur onze est mort), quand la chloroquine et l’hydroxychloroquine affichent respectivement des taux à 16,4% et à 18% (soit environ un malade sur six), l’association chloroquine/antibiotique s’élève à 22,2% et la combinaison hydroxychloroquine/antibiotique grimpe à 23% de décès (soit près d’un sur quatre). De même, les chercheurs ont constaté que les arythmies cardiaques étaient presque nulles dans le groupe témoin (0,3% des patients) contrairement aux différents « bras » de l’étude (entre 4,3% à 8,1% des malades).

Le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) qualifie la démarche observationnelle « d’espèce de fantaisie complètement délirante ». « Comment voulez-vous qu’une étude foireuse faite avec les big data change ce que nous, nous avons vu ? » a-t-il réagi. « Si d’un coup, il suffisait qu’il y ait quelqu’un qui publie une bêtise dans la littérature pour que j’oublie tout ce qu’on a fait pendant deux mois et demi, c’est que je serai devenu fou […] Qui c’est qui se trompe ? C’est celui qui n’a pas vu les malades ou c’est ceux qui ont examiné les malades ? Ce n’est pas sérieux » a-t-il martelé.

Le conseil d’administration de l’OMS a pris la décision suite à l’étude publiée dans la revue médicale The Lancet le 20 mai qui a montré que le médicament augmentait le taux de mortalité chez les patients atteints de Covid-19. « Le groupe exécutif a mis en place une pause temporaire de l’usage hydroxychloroquine dans le cadre de l’essai de solidarité pendant que les données de sécurité sont examinées par le conseil de surveillance de la sécurité des données », a déclaré le Dr Tedros Ghebreyesus, directeur de l’OMS, aux journalistes lors d’un point de presse en ligne.

L’OMS a lancé il y a plus de deux mois des essais cliniques portant notamment sur l’hydroxychloroquine, baptisés « Solidarité », dans le but de trouver un traitement efficace contre le Covid-19. Actuellement, « plus de 400 hôpitaux dans 35 pays recrutement activement des patients et près de 3.500 patients ont été recrutés dans 17 pays », a expliqué le patron de l’OMS.

L’hydroxycholoroquine a été présentée par le président américain Donald Trump et d’autres dirigeants comme un traitement possible pour le Covid-19. Le professeur Didier Raoult indique pour sa part qu’il ne changera pas « de conviction parce que la réalité, je la connais ». Le patron de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) oppose 4000 patients traités aux extrapolations du Big Data.

Ebony T. Christian (dans "Eburny today" - Côte d'Ivoire)

30 mai 2020

Quand la police française va faire son plein au Luxembourg

FRONTIÈRES - "FAITES CE QUE JE DIS, PAS CE QUE JE FAIS"

police

Un internaute a pris une photo alors que des agents de police français faisaient le plein de carburant au Luxembourg.

Si l'interdiction de se rendre au Luxembourg pour faire son plein s'applique aux citoyens français, il semblerait qu'elle ne s'applique pas aux agents de police.

En effet, deux policiers français ont été surpris mardi après-midi en train de faire le plein de leur voiture de service à une station située à Esch-sur-Alzette.

La photo d'origine que l'on nous a envoyé mardi indique que le véhicule est immatriculé en Meurthe-et-Moselle.

Alors les agents sont-ils allés faire le plein au Luxembourg de leur propre chef ou ont-ils reçu l'instruction de le faire? Une question qui risque de rester sans réponse.

Cette histoire n'est pas sans rappeler les deux policiers français qui avaient été surpris en train de faire des stocks de tabac en Belgique en plein confinement. (Selon RTL-5 minutes)

29 mai 2020

Au Chili, le reconfinement déclenche des émeutes

La covid-19 continue sa progression en Amérique du Sud. Le Brésil est désormais l’un des pays les plus touchés, du monde, mais c’est au Chili qu’ont eu lieu des émeutes de la faim, liées à un nouveau confinement.

chiliLe week-end dernier, toute la région de la capitale, Santiago du Chili, a fini par être confinée. Une décision prise par le président Sebastian Pinera, voyant augmenter le nombre de cas de contaminations dans la ville. 80 % des 46 000 cas de Chiliens touchés par le Covid-19 sont dans la capitale. Mais le Chili est en train d’entrer dans l’hiver austral, les températures baissent, et le nombre de maladies respiratoires a tendance à exploser dans les quartiers pauvres de cette agglomération de sept millions d’habitants, tous les hivers. La semaine dernière, les médecins chiliens se sont inquiétés de voir à la fois les cas de Covid et de maladies classiques augmenter brutalement, leur faisant craindre une arrivée massive dans les hôpitaux.

La colère explose dans certaines banlieues

À El Bosque, une banlieue pauvre de Santiago, le confinement a été la mesure de trop. Les habitants sont descendus dans les rues, ont affronté la police, et exigé une aide alimentaire et financière immédiate. Le gouvernement a eu beau annoncer la livraison de centaines de milliers de colis alimentaires en urgence, il a fallu de vrais combats entre policiers et manifestants pour tenter de ramener le calme. Avant même la crise du coronavirus, le pays était en proie depuis plusieurs mois à une colère sociale inédite depuis 30 ans. Les Chiliens réclament un État social, alors que la pauvreté ne cesse d’augmenter et que le gouvernement libéral de Sebastian Pinera a perdu la confiance de la rue.

Le Chili avait pourtant été l’un des premiers pays américains à prendre au sérieux la pandémie

Dès le 7 février, le Chili avait déclenché une alerte sanitaire, mobilisé les hôpitaux et fait des stocks de tests et de respirateurs. Dans la foulée, les écoles ont été fermées, comme les administrations, et un couvre-feu imposé. Avec seulement 100 cas et aucun mort fin mars, le Chili a cru la vague passée, et a commencé à encourager la reprise de l’activité. Les médecins avaient jugé que c’était un peu tôt. Leur crainte s’est révélée exacte. Chaque jour la semaine dernière le nombre de cas a doublé au Chili, obligeant à ce confinement en urgence. C’en est trop pour les pauvres de la capitale, qui doivent envisager un hiver confiné, la peur et la faim au ventre. (selon Franceinfo)

Publicité
Publicité
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Derniers commentaires
Archives
Différences : le blog de Jean-Louis BOEHLER
Visiteurs
Depuis la création 2 249 274
Publicité